Suite des aventures du commissaire Ricciardi à Naples dans les années trente.
Dans la chaleur torride de juillet, alors que la ville se prépare à l'une de ses festivités les plus aimées - la « Carmine », fête napolitaine de l'été -, la mort mystérieuse d'un célèbre chirurgien plonge Ricciardi et Maione dans une enquête au coeur passions humaines... Pour découvrir, enfin, que « la chaleur, la vraie, vient de l'enfer ».
Quinze années se sont écoulées depuis que Vinnie Sannino a émigré en Amérique. Là-bas, il a réussi et est devenu champion du monde de boxe dans la catégorie des poids moyens. Mais son dernier adversaire, un boxeur noir, est mort par sa faute. Il est rentré chez lui pour retrouver un amour jamais oublié, Cettina, la jeune fille qui avait pleuré lors de son départ. La vie a continué pour elle aussi: elle est maintenant femme et épouse. Veuve aussi, parce que son mari est retrouvé mort. Quelqu'un l'a assassiné en l'achevant d'un coup à la tempe, semblable à celui, qu'un soir maudit, Vinnie a donné sur un ring.Pour le commissaire Ricciardi commence une longue semaine sous la pluie napolitaine.
"Mon fouet, mon fouet !" Telle est la phrase étrange qu'aurait prononcée Vipera, la plus belle prostituée du Paradiso juste avant de périr étouffée par un oreiller. La sixième enquête du ténébreux commissaire Ricciardi, à Naples en 1932.
Après les « Saisons » du commissaire Ricciardi, Maurizio de Giovanni entame un nouveau cycle, celui des « Festivités ». Le Noël du commissaire Ricciardi ouvre ce cycle avec une histoire située au moment de Noël dans la Naples des années 1930.
Le commissaire Ricciardi et son fidèle adjoint le brigadier Maione doivent découvrir l'auteur du meurtre d'Emanuele Garofalo et de son épouse. Membre de la milice fasciste, Garofalo était chargé de la surveillance du port. Mais c'était un arriviste sans scrupules qui avait usurpé la place d'un collègue en le calomniant. Nombreux sont ceux qui avaient des raisons de lui en vouloir. Une enquête compliquée pour le commissaire qui, heureusement, va pouvoir compter sur l'aide du prêtre don Pierino; le pragmatisme de ce dernier et sa science d'historien sur la tradition des crèches napolitaines lui sera d'un précieux secours.
Giuseppe Lojacono ne pouvait pas espérer de plus belle mise au placard. Sa mutation à Pizzofalcone a tout d'une pénitence. Il y rejoint une équipe nouvellement constituée d'outsiders des autres commissariats de Naples. À leurs côtés, il va pouvoir exercer ses talents en toute liberté : le commissaire Palma lui fait une entière confiance et il a le soutien - et peut-être plus. - de la belle magistrate Laura Pires.
Tout ce qu'il lui faut en somme pour éprouver sa sagacité sur le meurtre de Cecilia de Santis. Une femme au coeur d'or, violemment tuée d'un coup de boule à neige. Elle qui collectionnait avec passion ces objets au kitsch désuet n'imaginait pas voir si tôt le dernier flocon se déposer au fond de l'eau calme de sa vie de femme trompée.
À l'image de Naples, écrasée par la chaleur d'un mois de mai estival, le commissariat de Pizzofalcone baigne lui aussi dans une atmosphère étouffante. En effet, l'équipe se débat avec un cas difficile : l'unique petit-fils d'un riche entrepreneur napolitain, aussi respecté que détesté, a été enlevé.
La demande de rançon ne se fait pas attendre, toutefois, entre la mère révoltée contre l'autorité paternelle, le beau-père « artiste endetté » ou la secrétaire diffamée du patriarche, tout le monde semble avoir de bonnes raisons de vouloir toucher le magot.
L'enquête, menée par Romano et Aragona, progresse à tâtons, tandis que Lojacono et Di Nardo sont chargés d'une « simple » histoire de vol dans un appartement.
À première vue, aucun lien ne semble exister entre les deux affaires.
Mais à l'instar des ruelles napolitaines, chaque découverte en fait resurgir une nouvelle.