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Mike Davis
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L'avis qu'à propos du changement climatique, tout a été dit dénote un sentiment partagé si ce n'est de désespoir, tout du moins de lassitude. La lecture de Mike Davis nous donne un regard neuf et approfondi - de ces lectures qui nous rendent comme un peu plus armés sur les questions de notre temps. En reprenant les travaux de Kropotkine, penseur anarchiste et géographe émérite, Davis dévoile une historiographie de la conscience écologique et détricote bien des idées reçues. De son expérience d'urbaniste il nous délivre des conclusions inédites, fruit d'une analyse iconoclaste et subtil.
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Au-delà de Blade Runner ; Los Angeles et l'imagination du désastre
Mike Davis
- Éditions Allia
- Petite Collection
- 1 Mars 2024
- 9791030418453
Véritable laboratoire social et urbanistique, Los Angeles préfigure le modèle à venir des mégapoles modernes : destruction de toute mixité sociale par le cloisonnement strict des populations dans des quartiers réservés, laissés, pour certains, à l'abandon et à la domination des gangs, tandis que les couches les plus aisées se "bunkerisent" grâce à la généralisation de la vidéo-surveillance et des milices de sécurité privées. La ville vit désormais dans un état perpétuel de "guerre sociale de faible intensité", susceptible à tout moment d'éclater. À la fois sociologique, urbanistique et politique, l'essai de Mike Davis offre, au-delà du cas de Los Angeles, un portrait poignant de l'Amérique contemporaine et présage de l'évolution qui menace les sociétés occidentales.
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City of quartz : Los Angeles, capitale du futur
Mike Davis
- La découverte
- Poches Decouverte
- 24 Mai 2006
- 9782707149565
Rythmé par un va-et-vient permanent entre culture et société, réel et imaginaire, passé et présent, City of Quartz explore le destin de Los Angeles à travers son urbanisme et son architecture, ses élites politiques et économiques, ses intellectuels et ses artistes, sa police et sa multiethnicité. Pétrie de mythes hollywoodiens et de contradictions écologiques et sociales, la mégapole y est décrite comme le prisme grossissant permettant de saisir certaines tendances lourdes de la société américaine : privatisation grandissante des espaces publics, séparatisme fiscal et résidentiel des possédants, polarisation sociale et économie de la drogue, développement des dispositifs de sécurité et de surveillance. Paradigme de l'Extrême-Occident, L.A. nous parle aussi des virtualités de notre avenir social et urbain.
Devenu un classique de la sociologie urbaine, cet ouvrage original, déployant une gamme étonnante de ressources intellectuelles et esthétiques, s'adresse à un large public. Inclassable, il est à la ville postmoderne ce que Paris, capitale du XIXe siècle de Walter Benjamin est au monde d'Haussmann et de Baudelaire. -
Le monstre est parmi nous : pandémies et autres fléaux du capitalisme
Mike Davis
- Divergences
- 10 Septembre 2021
- 9791097088392
La pandémie de coronavirus, loin d'être un événement isolé, s'inscrit dans une série qui a toutes les chances de se poursuivre. D'un côté, l'élevage industriel, la déforestation massive et l'industrie du fast-food créent les conditions idéales pour la transmission inter-espèces de nouveaux virus. De l'autre côté, les systèmes de santé font les frais de plusieurs décennies de coupes budgétaires.
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Le pire des mondes possibles ; de l'explosion urbaine au bidonville global
Mike Davis
- La découverte
- Poche Sciences Humaines
- 13 Septembre 2007
- 9782707152893
Bien loin des villes de lumière imaginées par les urbanistes, le monde urbain du XXIe siècle ressemblera de plus en plus à celui du XIXe, avec ses quartiers sordides dépeints par Dickens, Zola ou Gorki. Le pire des mondes possibles explore cette réalité urbaine méconnue et explosive Pour mortels et dangereux qu'ils soient, les bidonvilles ont devant eux un avenir resplendissant. Des taudis de Lima aux collines d'ordures de Manille, des bidonvilles marécageux de Lagos à la Vieille Ville de Pékin, on assiste à l'extension exponentielle des mégalopoles du tiers monde, produits d'un exode rural mal maîtrisé. Le big bang de la pauvreté des années 1970 et 1980 - dopé par les thérapies de choc imposées par le FMI et la Banque mondiale - a ainsi transformé les bidonvilles traditionnels en mégabidonvilles tentaculaires, où domine le travail informel, musée vivant de l'exploitation humaine .
Un milliard de personnes survivent dans les bidonvilles du monde, lieux de reproduc-tion de la misère, à laquelle les gouvernements n'apportent aucune réponse adaptée. Désormais, les habitants mettent en péril leur vie dans des zones dangereuses, instables ou polluées. Parallèlement, la machine impitoyable de la rénovation urbaine condamne des millions d'habitants pauvres au désespoir des sombres espaces périurbains. Bien loin des villes de lumière imaginées par les urbanistes, le monde urbain du XXIe siècle ressemblera de plus en plus à celui du XIXe, avec ses quartiers sordides dépeints par Dickens, Zola ou Gorki. Le pire des mondes possibles explore cette réalité urbaine méconnue et explosive, laissant entrevoir, à l'échelle planétaire, un avenir cauchemardesque. -
Une Terre où la nature recouvre peu à peu ses droits sur la ville après la disparition de l'espèce humaine.
Une architecture bunkerisée dédiée à la sécurité et au contrôle comme réponse à l'effondrement des Twin Towers. Des répliques d'immeubles allemands et japonais érigées dans le désert de l'Utah pour servir de laboratoire au dernier grand projet du New Deal : la destruction par le feu des villes ennemies. Dévastée par les bombes ou les stylos rouges des spéculateurs immobiliers, la Grande Ville capitaliste s'est révélée particulièrement apte à réaliser certaines prophéties catastrophistes.
Dans ce livre, Mike Davis nous montre que, depuis son émergence, elle n'a cessé d'être associée dans l'esprit des hommes au spectre apocalyptique de sa propre destruction. S'inscrivant dans la tradition marxiste d'Ernst Bloch, il affirme que l'aliénation cognitive produite par la mise au ban de la nature dans l'expérience collective a suscité une angoisse constante tout au long du xxe siècle. Dans une veine à la fois mélancolique et optimiste (le système capitaliste n'est qu'un stade de l'histoire humaine appelé à être dépassé), Mike Davis invite donc à une nouvelle science urbaine qui s'appuierait sur la " dialectique ville-nature ".
Celle-ci permettrait d'envisager la ville dans la totalité des interactions qu'elle entretient avec son " dehors naturel ", et de déjouer les limites actuelles des études urbaines. Cela passe ici par un travail spéculatif s'appuyant sur une hypothèse - la disparition de l'homme - et sur un extraordinaire corpus littéraire et scientifique, où les espèces végétales et animales dansent sur les cendres de nos villes mortes.
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Village de pêcheurs devenu métropole mondiale en moins de vingt ans, lieu de tous les superlatifs (plus haut gratte-ciel, plus vaste centre commercial, plus grandes îles artificielles, hôtel le plus étoilé...), Dubaï pourrait bien signaler l'émergence d'un stade nouveau du capitalisme, encore inconnu sous nos cieux : un système à la fois plus ludique, par la généralisation du loisir touristique et de la jouissance
commerciale, et plus violent, entre chantiers esclavagistes et politique de la peur, grâce aux guerres qui font rage de l'autre côté du Golfe persique - soit une société sans vie sociale ni classe moyenne, pur mirage de gadgets sans nombre et de projets pharaoniques. L'analyse de Mike Davis pointe les rapports de force à l'oeuvre derrière le phénomène Dubaï ; elle est complétée par une réflexion de François Cusset sur les défis posés aux " démocraties " occidentales par l'insolente réussite de Dubaï, Inc.
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Petite histoire de la voiture piégée
Mike Davis
- La découverte
- Poche Essais
- 7 Juin 2012
- 9782707173881
Un matin de septembre 1920, à New York, un anarchiste italien du nom de Mario Buda gare à l'angle de Wall Street un véhicule bourré d'explosifs. Il a inventé la première voiture piégée. Cet événement fondateur est le point de départ d'un récit qui nous mène jusqu'à l'Irak contemporain, en passant par les attentats sionistes contre les Britanniques en Palestine en 1947, par les attentats de l'IRA en Grande-Bretagne et ceux des Tigres tamouls au Sri Lanka.
Arme furtive, spectaculaire, bon marché, simple d'utilisation, aveuglément meurtrière, sûre et anonyme, la voiture piégée s'impose notamment comme l'arme idéale pour des groupuscules marginaux auxquels elle fournit une force de frappe sans rapport avec leur poids politique. Autant de caractéristiques qui font de ce « bombardier du pauvre » la base fondamentale du terrorisme moderne, « une arme intrinsèquement fasciste qui assure à ceux qui l'emploient un bain de sang de victimes innocentes ».
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La crise actuelle n'est pas seulement de nature économique. L'effondrement que les pays occidentaux connaissent depuis 2008 a exacerbé une crise politique qui couvait depuis longtemps. De gesticulations en réunions au sommet, les gouvernants et leurs experts se révèlent incapables de rompre avec le néolibéralisme et n'ont qu'un mot à la bouche : austérité. Dans une prose acérée, Mike Davis analyse les causes d'un aveuglement qui conduit le monde entier vers la catastrophe. Mais c'est aussi dans ce contexte qu'est apparue une lueur d'espoir, d'Athènes à New York en passant par Madrid. Rassemblant souvent de nouveaux militants, des mouvements populaires comme Occupy sont partis à la reconquête de l'espace public, médiatique et politique. L'auteur salue la fièvre qui s'est emparée de pays que l'on croyait amorphes, raconte des vies militantes, réfléchit sur les leçons à tirer des mouvements de révolte passés et propose des solutions pratiques pour inscrire la contestation dans la durée. La situation impose de choisir entre un radical changement de cap et la mort à laquelle nous condamnent les politiques de rigueur. La gauche doit donc cesser d'être timorée ou simplement réactive pour construire une alternative concrète sur les plans politique, économique, social et écologique. Soyez réalistes, demandez l'impossible !
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À partir de l'histoire du terrorisme et de ses diverses formes, ce livre propose une réflexion sur le rapport entre terrorismes actuel et passé. Une première partie est consacrée à l'histoire du terrorisme anarchiste de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Une deuxième partie, par un retour sur les émeutes urbaines de Los Angeles, fait écho à celles des banlieues françaises en novembre 2005. L'histoire du terrorisme anarchiste se présente sous la forme d'un entretien avec Mike Davis. Il y décrit, dans un style parfois proche du roman policier, la personnalité des terroristes anarchistes les plus fameux, l'environnement social et politique, et les effets de leurs attentats sur les sociétés de l'époque. L'attentat à la voiture piégée marque, selon lui, le passage de méthodes de guérilla rurales à une forme d'« urbanisation » du terrorisme sur fond de la ségrégation sociale et spatiale à laquelle il a consacré plusieurs livres retentissants depuis City of Quartz. Dans le contexte international actuel, marqué par l'omniprésence de la notion de « terrorisme », les analyses de Davis contribuent à comprendre l'histoire et les évolutions de ce phénomène : elles éclairent la manière dont, aujourd'hui comme hier, la lutte anti-terroriste sert de justificatif à la violence préventive d'État et l'état d'exception. Une postface de Daniel Bensaïd fait écho au travail de Davis en prolongeant sa réflexion sur l'hyper-violence dans le contexte de la guerre et sur sa privatisation (milices, mafias, bandes) au fur et à mesure que s'affaiblit « le monopole de la violence légitime » caractéristique, selon Max Weber, de l'État moderne.
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Aux yeux des vététistes, rien n'est plus important que le bon état de fonctionnement de leur vélo, car celui-ci est bien plus mis à mal en pleine nature que les machines des cyclistes urbains. Savoir l'entretenir et le réparer est donc la garantie d'une escapade sportive réussie ! Cet ouvrage pratique propose de prévenir tous les ennuis mécaniques par un entretien régulier et initie le cycliste amateur comme chevronné aux réparations et aux réglages qui peuvent être faits sur le terrain.
Le lecteur trouvera dans cet ouvrage :
- Les outils et l'équipement de base à avoir chez soi pour assurer l'entretien de sa machine.
- Les réglages essentiels et les techniques d'entretien illustrées pas à pas : déposer une roue, entretenir ses pédales automatiques, réparer une chambre à air, remplacer les câbles de transmission, changer la chaîne, régler la suspension arrière...
- Les réparations indispensables à connaître pour faire face aux ennuis mécaniques qui surviennent le plus fréquemment en pleine nature : réparer un rayon cassé, changer un câble de frein, problème de roue libre, potence cassée...
Parce que tout vététiste devrait être capable d'entretenir son vélo, ce guide de poche, très pédagogique, livre l'essentiel pour ne plus avoir peur de mettre les mains dans le cambouis.
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Génocides tropicaux ; catastrophes naturelles et famines coloniales : aux origines du sous-développement
Mike Davis
- La découverte
- Poche Sciences Humaines
- 8 Juin 2006
- 9782707148858
À la fin du XIXe siècle, plus de cinquante millions de personnes moururent dans d'épouvantables famines qui survinrent quasi simultanément en Inde, au Brésil, en Chine et en Afrique. Déclenchées par le phénomène climatique aujourd'hui connu sous le nom d'El Nino, la sécheresse et les inondations provoquèrent des épidémies terribles, l'exode des populations rurales et des révoltes brutalement réprimées. C'est cette tragédie humaine absolument méconnue que Mike Davis relate dans cet ouvrage. Il montre en particulier comment la négligence active des administrations coloniales et leur foi aveugle dans le libre-échange aggrava de façon meurtrière ces situations catastrophiques.
Ce livre offre une description saisissante des méfaits du colonialisme et de son régime politique et économique. Il présente ainsi un autre regard sur la naissance du tiers monde, en construisant une double histoire économique et climatique du développement qui conduit à penser l'interconnexion des deux grandeurs, naturelles et humaines, dans le cadre de ce qui était déjà, au XIXe siècle, un système-monde .
À bien des égards, Génocides tropicaux ajoute un chapitre important au grand livre noir du capitalisme libéral . -
Planètes bidonvilles ; discussion critique avec Bruno Bachmann : les enfants de la même agonie
Mike Davis
- Ab Irato
- 5 Mars 2005
- 9782911917509
DE RIO AU CAIRE, de Calcutta à Abidjan, un nouveau spectre hante la planète : l'involution urbaine. Désormais un milliard d'êtres humains survit dans ce qu'il est convenu d'appeler des bidonvilles. À ceux qui estiment qu'un changement radical de société est non seulement possible mais urgent, cette planète Bidonvilles pose de graves interrogations : comment une humanité désintégrée, excédentaire marginalisée - quoique numériquement supérieure à la population du « monde développé » - peut-elle jouer le rôle historique dévolu naguère à ce que l'on appelait la classe ouvrière ? Les bidonvilles sont-ils lourds de coups de grisou à venir ou bien annonciateurs de scénarios à la Mad Max ? Un retour à la vieille alternative chère à Rosa Luxemburg : socialisme ou barbarie oe
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Le pire des mondes possibles ; de l'explosion urbaine au bidonville global
Mike Davis
- La découverte
- 7 Septembre 2006
- 9782707149152
« Pour mortels et dangereux qu'ils soient, les bidonvilles ont devant eux un avenir resplendissant. » Des taudis de Lima aux collines d'ordures de Manille, des bidonvilles marécageux de Lagos à la Vieille Ville de Pékin, on assiste à l'extension exponentielle des mégalopoles du tiers monde, produits d'un exode rural mal maîtrisé. Le big bang de la pauvreté des années 1970 et 1980 - dopé par les thérapies de choc imposées par le FMI et la Banque mondiale - a ainsi transformé les bidonvilles traditionnels en « mégabidonvilles » tentaculaires, où domine le travail informel, « musée vivant de l'exploitation humaine ». Un milliard de personnes survivent dans les bidonvilles du monde, lieux de reproduction de la misère, à laquelle les gouvernements n'apportent aucune réponse adaptée. Désormais, les habitants mettent en péril leur vie dans des zones dangereuses, instables ou polluées. Parallèlement, la machine impitoyable de la rénovation urbaine condamne des millions d'habitants pauvres au désespoir des sombres espaces périurbains. Bien loin des villes de lumière imaginées par les urbanistes, le monde urbain du XXIe siècle ressemblera de plus en plus à celui du XIXe, avec ses quartiers sordides dépeints par Dickens, Zola ou Gorki. Le pire des mondes possibles explore cette réalité urbaine méconnue et explosive, laissant entrevoir, à l'échelle planétaire, un avenir cauchemardesque.
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ECOLOGY OF FEAR ; LOS ANGELES AND THE IMAGINATION OF DISASTER
Mike Davis
- Verso
- 15 Février 2022
- 9781786636249
Counterpointing Los Angeles's central role in America's fantasy life - the city has been destroyed no less than 138 times in novels and films since 1909 - with its wanton denial of its own real history, Mike Davis creates a revelatory kaleidoscope of American fact, imagery, and sensibility. Drawing upon a vast array of sources, Ecology of Fear meticulously captures the nation's violent malaise and desperate social unease in an era of climate change and social change. With savagely entertaining wit and compassionate rage, this book conducts a devastating reconnaissance of our all-too-likely urban future.
With a new 2021 afterword taking stock of LA's 21st century.Grand format N.C.Livre étranger - Contacter votre libraire
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La Grande Ville capitaliste, depuis son émergence, n'a cessé d'être associée au spectre de sa destruction. S'inscrivant dans la tradition marxiste d'Ernst Bloch, Mike Davis affirme que l'aliénation cognitive produite par la mise au ban de la nature a suscité une angoisse constante tout au long du XXe siècle. Dans une veine à la fois mélancolique et optimiste, l'auteur invite à une nouvelle science urbaine qui s'appuierait sur la « dialectique ville-nature ». Celle-ci permettrait d'envisager la ville dans la totalité des interactions qu'elle entretient avec son « dehors naturel », et de déjouer les limites actuelles des études urbaines. Cela passe ici par un travail spéculatif s'appuyant sur une hypothèse - la disparition de l'homme - et sur un extraordinaire corpus littéraire et scientifique, où les espèces végétales dansent sur les cendres de nos villes mortes.
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SET THE NIGHT ON FIRE - L.A. IN THE SIXTIES
Mike Davis, Jon Wiener
- Verso
- 13 Avril 2021
- 9781839761225
Grand format N.C.Livre étranger - Contacter votre libraire
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According to the United Nations, more than one billion people now live in the slums of the cities of the South. In this brilliant and ambitious book, Mike Davis explores the future of a radically unequal and explosively unstable urban world. From the sprawling barricadas of Lima to the garbage hills of Manila, urbanization has been disconnected from industrialization, and even from economic growth. Davis portrays a vast humanity warehoused in shantytowns and exiled from the formal world economy. He argues that the rise of this informal urban proletariat is a wholly unforeseen development, and asks whether the great slums, as a terrified Victorian middle class once imagined, are volcanoes waiting to erupt.
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LATE VICTORIAN HOLOCAUSTS - EL NINO FAMINES AND THE MAKING OF THE THIRD WORLD
Mike Davis
- Verso
- 17 Janvier 2017
- 9781784786625
Examining a series of El Nino-induced droughts and the famines that they spawned around the globe in the last third of the 19th century, Mike Davis discloses the intimate, baleful relationship between imperial arrogance and natural incident that combined to produce some of the worst tragedies in human history. Late Victorian Holocausts focuses on three zones of drought and subsequent famine: India, Northern China; and Northeastern Brazil. All were affected by the same global climatic factors that caused massive crop failures, and all experienced brutal famines that decimated local populations. But the effects of drought were magnified in each case because of singularly destructive policies promulgated by different ruling elites. Davis argues that the seeds of underdevelopment in what later became known as the Third World were sown in this era of High Imperialism, as the price for capitalist modernization was paid in the currency of millions of peasants' lives.
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CITY OF QUARTZ - EXCAVATING THE FUTURE IN LOS ANGELES
Mike Davis
- Verso
- 24 Juillet 2018
- 9781786635891
No metropolis has been more loved or more hated. To its official boosters, "Los Angeles brings it all together." To detractors, LA is a sunlit mortuary where "you can rot without feeling it." To Mike Davis, the author of this fiercely elegant and wide-ranging work of social history, Los Angeles is both utopia and dystopia, a place where the last Joshua trees are being plowed under to make room for model communities in the desert, where the rich have hired their own police to fend off street gangs, as well as armed Beirut militias.
In City of Quartz, Davis reconstructs LA's shadow history and dissects its ethereal economy. He tells us who has the power and how they hold on to it. He gives us a city of Dickensian extremes, Pynchonesque conspiracies, and a desperation straight out of Nathaniel West - a city in which we may glimpse our own future mirrored with terrifying clarity.Grand format N.C.Livre étranger - Contacter votre libraire