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La découverte
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City of quartz : Los Angeles, capitale du futur
Mike Davis
- La découverte
- Poches Decouverte
- 24 Mai 2006
- 9782707149565
Rythmé par un va-et-vient permanent entre culture et société, réel et imaginaire, passé et présent, City of Quartz explore le destin de Los Angeles à travers son urbanisme et son architecture, ses élites politiques et économiques, ses intellectuels et ses artistes, sa police et sa multiethnicité. Pétrie de mythes hollywoodiens et de contradictions écologiques et sociales, la mégapole y est décrite comme le prisme grossissant permettant de saisir certaines tendances lourdes de la société américaine : privatisation grandissante des espaces publics, séparatisme fiscal et résidentiel des possédants, polarisation sociale et économie de la drogue, développement des dispositifs de sécurité et de surveillance. Paradigme de l'Extrême-Occident, L.A. nous parle aussi des virtualités de notre avenir social et urbain.
Devenu un classique de la sociologie urbaine, cet ouvrage original, déployant une gamme étonnante de ressources intellectuelles et esthétiques, s'adresse à un large public. Inclassable, il est à la ville postmoderne ce que Paris, capitale du XIXe siècle de Walter Benjamin est au monde d'Haussmann et de Baudelaire. -
Le pire des mondes possibles ; de l'explosion urbaine au bidonville global
Mike Davis
- La découverte
- Poche Sciences Humaines
- 13 Septembre 2007
- 9782707152893
Bien loin des villes de lumière imaginées par les urbanistes, le monde urbain du XXIe siècle ressemblera de plus en plus à celui du XIXe, avec ses quartiers sordides dépeints par Dickens, Zola ou Gorki. Le pire des mondes possibles explore cette réalité urbaine méconnue et explosive Pour mortels et dangereux qu'ils soient, les bidonvilles ont devant eux un avenir resplendissant. Des taudis de Lima aux collines d'ordures de Manille, des bidonvilles marécageux de Lagos à la Vieille Ville de Pékin, on assiste à l'extension exponentielle des mégalopoles du tiers monde, produits d'un exode rural mal maîtrisé. Le big bang de la pauvreté des années 1970 et 1980 - dopé par les thérapies de choc imposées par le FMI et la Banque mondiale - a ainsi transformé les bidonvilles traditionnels en mégabidonvilles tentaculaires, où domine le travail informel, musée vivant de l'exploitation humaine .
Un milliard de personnes survivent dans les bidonvilles du monde, lieux de reproduc-tion de la misère, à laquelle les gouvernements n'apportent aucune réponse adaptée. Désormais, les habitants mettent en péril leur vie dans des zones dangereuses, instables ou polluées. Parallèlement, la machine impitoyable de la rénovation urbaine condamne des millions d'habitants pauvres au désespoir des sombres espaces périurbains. Bien loin des villes de lumière imaginées par les urbanistes, le monde urbain du XXIe siècle ressemblera de plus en plus à celui du XIXe, avec ses quartiers sordides dépeints par Dickens, Zola ou Gorki. Le pire des mondes possibles explore cette réalité urbaine méconnue et explosive, laissant entrevoir, à l'échelle planétaire, un avenir cauchemardesque. -
Génocides tropicaux ; catastrophes naturelles et famines coloniales : aux origines du sous-développement
Mike Davis
- La découverte
- Poche Sciences Humaines
- 8 Juin 2006
- 9782707148858
À la fin du XIXe siècle, plus de cinquante millions de personnes moururent dans d'épouvantables famines qui survinrent quasi simultanément en Inde, au Brésil, en Chine et en Afrique. Déclenchées par le phénomène climatique aujourd'hui connu sous le nom d'El Nino, la sécheresse et les inondations provoquèrent des épidémies terribles, l'exode des populations rurales et des révoltes brutalement réprimées. C'est cette tragédie humaine absolument méconnue que Mike Davis relate dans cet ouvrage. Il montre en particulier comment la négligence active des administrations coloniales et leur foi aveugle dans le libre-échange aggrava de façon meurtrière ces situations catastrophiques.
Ce livre offre une description saisissante des méfaits du colonialisme et de son régime politique et économique. Il présente ainsi un autre regard sur la naissance du tiers monde, en construisant une double histoire économique et climatique du développement qui conduit à penser l'interconnexion des deux grandeurs, naturelles et humaines, dans le cadre de ce qui était déjà, au XIXe siècle, un système-monde .
À bien des égards, Génocides tropicaux ajoute un chapitre important au grand livre noir du capitalisme libéral . -
Petite histoire de la voiture piégée
Mike Davis
- La découverte
- Poche Essais
- 7 Juin 2012
- 9782707173881
Un matin de septembre 1920, à New York, un anarchiste italien du nom de Mario Buda gare à l'angle de Wall Street un véhicule bourré d'explosifs. Il a inventé la première voiture piégée. Cet événement fondateur est le point de départ d'un récit qui nous mène jusqu'à l'Irak contemporain, en passant par les attentats sionistes contre les Britanniques en Palestine en 1947, par les attentats de l'IRA en Grande-Bretagne et ceux des Tigres tamouls au Sri Lanka.
Arme furtive, spectaculaire, bon marché, simple d'utilisation, aveuglément meurtrière, sûre et anonyme, la voiture piégée s'impose notamment comme l'arme idéale pour des groupuscules marginaux auxquels elle fournit une force de frappe sans rapport avec leur poids politique. Autant de caractéristiques qui font de ce « bombardier du pauvre » la base fondamentale du terrorisme moderne, « une arme intrinsèquement fasciste qui assure à ceux qui l'emploient un bain de sang de victimes innocentes ».
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Le pire des mondes possibles ; de l'explosion urbaine au bidonville global
Mike Davis
- La découverte
- 7 Septembre 2006
- 9782707149152
« Pour mortels et dangereux qu'ils soient, les bidonvilles ont devant eux un avenir resplendissant. » Des taudis de Lima aux collines d'ordures de Manille, des bidonvilles marécageux de Lagos à la Vieille Ville de Pékin, on assiste à l'extension exponentielle des mégalopoles du tiers monde, produits d'un exode rural mal maîtrisé. Le big bang de la pauvreté des années 1970 et 1980 - dopé par les thérapies de choc imposées par le FMI et la Banque mondiale - a ainsi transformé les bidonvilles traditionnels en « mégabidonvilles » tentaculaires, où domine le travail informel, « musée vivant de l'exploitation humaine ». Un milliard de personnes survivent dans les bidonvilles du monde, lieux de reproduction de la misère, à laquelle les gouvernements n'apportent aucune réponse adaptée. Désormais, les habitants mettent en péril leur vie dans des zones dangereuses, instables ou polluées. Parallèlement, la machine impitoyable de la rénovation urbaine condamne des millions d'habitants pauvres au désespoir des sombres espaces périurbains. Bien loin des villes de lumière imaginées par les urbanistes, le monde urbain du XXIe siècle ressemblera de plus en plus à celui du XIXe, avec ses quartiers sordides dépeints par Dickens, Zola ou Gorki. Le pire des mondes possibles explore cette réalité urbaine méconnue et explosive, laissant entrevoir, à l'échelle planétaire, un avenir cauchemardesque.
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