Entre une mère dépressive, un père qui veut retourner en 1978 et un meilleur ami agoraphobe, Lisa s'ennuie. Elle rêve d'aventures et de liberté. Grâce à son don pour le bricolage et les talents de pirate informatique de son meilleur ami, elle monte un projet fou pour quitter Montréal sans laisser de traces... Ou presque, puisque Jay, une policière en liberté conditionnelle, se lance à sa poursuite...
À l'aube de leur vingtaine, trois personnages, Joyce, Noah et un narrateur sans nom, entament une quête de leurs origines. Joyce, issue d'une longue lignée de pirates, va quitter les bords du golfe du Saint-Laurent pour les côtes montréalaises et se lancer dans le piratage informatique ; Noah, fils d'une nomade des Prairies qui a appris à lire sur les cartes routières va, lui aussi tenter de se sédentariser dans la métropole ; le narrateur, quant à lui, est un voyageur immobile. Coincé derrière le comptoir de la librairie dans laquelle il travaille, il n'a de cesse de surveiller le compas-boussole déréglé que lui a légué son père et qui pointe en permanence le petit îlot de Nikolski. Ces trois protagonistes ont beaucoup plus qu'une ville en commun, et ce sont les années, un intrigant livre sans couverture et de folles aventures (réelles ou imaginaires) qui leur feront découvrir l'incroyable symétrie de leurs existences.
Le calendrier révolutionnaire utilisé de 1793 à 1806 semble ainsi procéder à la fois de l'herbier, du bestiaire et de l'encyclopédie. Deux siècles plus tard, une paire de citoyens curieux, Dominique Fortier et Nicolas Dickner, ont chargé un certain Reginald Jeeves, ingénieux majordome informatique, de leur envoyer quotidiennement le mot du jour qu'ils revisiteraient jusqu'à combler les cases du calendrier. Truffé de petites et de grandes révélations, Révolutions est une entreprise littéraire sans précédent qui décapite joyeusement les idées reçues.
Cest à la faveur dune razzia chez un bouquiniste que le narrateur fait lheureuse découverte des quatre tomes de lEncyclopédie du petit cercle. Lorigine de louvrage est inconnue, et le futur encyclopédiste entreprend de remettre les pendules à lheure. Il entraîne le lecteur dans un fascinant périple, sappuyant sur une architecture solidement élaborée.
« Le marteau sert à construire des maisons.
Le télescope, à observer des objets très éloignés.
La cuillère, à manger de la soupe.
Le livre sert à créer des cyborgs. » Nicolas Dickner Depuis 2006, Nicolas Dickner signe dans les pages de l'hebdomadaire Voir la chronique «Hors champ». Il y traite avec humour et (im)pertinence de l'univers sauvage du livre et disserte sur les moeurs des lecteurs et des auteurs. En tout, un peu plus de 200 chroniques ont été publiées. 52 chroniques «à emporter» ont été sélectionnées pour ce recueil dont les bénéfices sont remis à la Fondation pour l'alphabétisation. Le romancier portatif est le cinquantième titre à paraître aux Éditions Alto qui, rappelons-le, ont vu le jour avec la parution de Nikolski... de Nicolas Dickner.
Cette initiative a vu le jour grâce à la généreuse contribution des imprimeries Transcontinental, du journal Voir et des collaborateurs d'Alto. Pour chaque livre vendu, 7$ sont remis à la Fondation pour l'alphabétisation. À l'achat de la version électronique (PDF et ePub), réalisée avec le partenariat de De Marque, 5$ sont versés à la Fondation.
Les Randall sont une dynastie d'illuminés où chacun croit connaître la date précise de la fin du monde. Héritière de cette lubie familiale et convaincue de l'imminence de l'apocalypse, Ann Randall se réfugie avec sa fille Hope à Rivière-du-Loup, au fin fond des forêts canadiennes. Nous sommes en 1989, l'année où le monde bascule. Hope Randall, dix-huit ans, veut échapper à la folie douce de sa mère. Elle rencontre Mickey, un adolescent qui cherche à fuir, lui aussi, sa propre lignée. Les deux adolescents s'unissent dans le refus de toute prédestination. Dans une odyssée qui les mène à travers le Canada, à New York et au Japon, Hope et Mickey vont apprendre à déchiffrer le sens du nouveau monde qui s'offre à eux, inattendu, loufoque et surprenant. Audacieux et drôle, Tarmac est un roman d'amour, de grands espaces et de liberté, où Nicolas Dickner s'affirme comme le plus singulier talent de la littérature québécoise.