Un voyage onirique à travers dix-neuf triptyques. Ou comment un poète choisit de mettre en vis-à-vis deux oeuvres, l'une d'un maître intemporel du XVIe au XXe siècle, européen, et l'autre d'un artiste émergent, reconnu, du monde d'aujourd'hui. Entre Klimt et Custodio, plusieurs femmes, pourtant si proches ? Amour et combat, ombre sur lumière, baiser mais poing, portrait ou cage, une quête de sens au verbe intertextuel riche, au style multiple, s'offre ainsi au lecteur curieux des cultures dans lesquelles il évolue.
Découvrez les associations surprenantes, évidentes, sensibles de Nicolas Le Brun, et laissez s'éveiller en vous d'autres résonances...
« À l'heure où expression poétique et virtuosité technique ont, semble-t- il, perdu de leur portée, Michaël Cailloux imagine un univers luxuriant plein de sensibilité, empreint d'un raffinement extrême et non dénué d'humour. Ses songeries féeriques, magnifiées par un jeu formel et chromatique, reflètent la richesse de son imaginaire, tandis que ses mises en scène ludiques et sophistiquées nous convient à élaborer nos propres narrations en jouant avec ses histoires. ».
Julia Hountou
Depuis l'apparition du langage articulé, l'humain n'a eu de cesse de mettre des mots sur le monde qui l'entoure, pour le rendre intelligible et tenter de s'adapter à des réalités complexes et mouvantes. Parmi ces mots, une centaine de concepts-clés portent sur la manière dont il occupe l'espace, l'aménage, l'exploite et le transforme.
À partir d'un travail collectif entre archéologues, géographes, historiens et modélisateurs, cet ouvrage propose de décliner ces mots dans le temps et dans l'espace : il s'agit de mettre au jour et confronter les points de vue, de marquer les convergences, mais aussi les incertitudes et parfois les désaccords entre disciplines, à partir des définitions générales et des emplois rencontrés au cours des dernières décennies.
L'ouvrage est organisé en quatre parties, consacrées aux "mots-outils" (espace, temps, processus, etc.), aux concepts liés à la dynamique du peuplement (émergence, transmission, résilience, etc.), à la spatialité des sociétés (territoire, métropole, réseau, etc.), et aux processus ou discours relatifs à la décroissance. Tout au long du livre, les discussions théoriques sur les concepts sont enrichies par des présentations de dossiers thématiques portant sur des contextes géographiques et historiques variés. De Babylone à Chichen Iza en passant par les villes celtes ou la décroissance actuelle de villes russes ou allemandes, l'ouvrage intègre ainsi une collection de cas écrits par des spécialistes des systèmes de peuplement.
L'holographie est-elle un art ? Les articles et ouvrages d'art et d'esthétique français sur le sujet s'illustrent par leur absence. Comment faire un art d'une chose obscure dont les principes de fonctionnement ne sont assimilés que par la communauté scientifique et une poignée de passionnés en physique optique. Ces trois plaidoyers ne s'engagent pas seulement pour un art holographique, mais également contre l'oubli d'un médium à redécouvrir.