On sous-estime beaucoup l'opposition à Hitler en Allemagne. Or, de 1933à 1945, des milliers de personnes, dans toutes les classes de la population,ont été actives dans cette résistance au IIIe Reich, de façon très concrète.Dans un récit palpitant, Patrick de Gmeline nous fait revivre les différentes tentatives de complot contre Hitler, et la répression qui les a suivis.Ce livre met en avant de façon très vivante la variété des parcours et des motivations de leurs acteurs. Il nous plonge dans la résistance militaire, incarnée notamment par le colonel von Stauffenberg et l'amiral Canaris. Il décrit des personnalités fortes comme l'évêque catholique von Galen ou le théologien protestant Eugen Gerstenmaier. Il revient sur les grandes figures de la société civile, telles Sophie Scholl ou l'ouvrier August Landmesser, photographié refusant de faire le salut nazi dès 1936. Mais il rend également hommage à bien des personnalités méconnues des Français.Des modèles qui font réfléchir, et qui nous rappellent que la paix etla démocratie ne sont jamais des acquis définitifs.Patrick de Gmeline, historien militaire, a publié une trentained'ouvrages couronnés par une dizaine de prix. Parmi ses titres :Cadets de Saumur, Sous-marins allemands au combat, Tom Morel, le héros des Glières, Chasseurs alpins en Afghanistan,Les As de la Grande Guerre, Charles Nungesser... Mais aussiune biographie de la duchesse d'Uzès (Perrin). Il se spécialisedans les BD historiques aux Éditions du Triomphe.
Né dans une famille d'ancienne noblesse savoyarde, François de Sales (1567-1622), personnalité majeure de l'Eglise catholique tant par son action au temps des guerres de Religion que par l'héritage qu'il a laissé, choisit très jeune sa voie. Ordonné en 1593, il est rétablit le catholicisme dans la région de Genève alors sous la coupe des protestants. Ordonné évêque de Genève en 1602, il siège en exil à Annecy. En 1610, il fonde avec Jeanne de Chantal l'Ordre de la Visitation, dont les visitent pauvres et malades. Personnalité charismatique, réputé pour sa douceur, redoutable argumentateur, humaniste et organisateur hors pair, il a laissé une oeuvre spirituelle considérable : Introduction à la vie dévote (1608), Traité de l'amour de Dieu (1615), et une correspondance importante. Canonisé dès 1665 (fêté le 24 janvier), docteur de l'Eglise (1877), il est l'auteur catholique le plus publié dans le monde.
Patrick de Gmeline restitue avec son talent de conteur cette vie riche et foisonnante. Une biographie illustrée par une centaine de documents, le portrait d'un homme profondément attachant dans une époque troublée.
Charles Nungesser? Le pilote parti pour traverser l?Atlantique en avion avec son camarade Coli, et qui n?est jamais arrivé? Une aventure extraordinaire qui, en 2021, un siècle plus tard, n?a toujours pas trouvé de solutions. Patrick de Gmeline nous peint un portrait détaillé de cet homme et de ce pilote à la carrière extraordinaire : avec trente citations sur sa Croix de guerre, dont 28 palmes et 2 étoiles de vermeil, il est le militaire le plus décoré de toute l'armée française au XXe siècle.
Ce fils de boucher, as de la Première Guerre mondiale, devient, après la guerre, un des Français les plus populaires au monde. Il fonde une école de pilotage et participe à de nombreuses démonstrations aériennes en Europe et aux États-Unis. Il est même le héros d?un film hollywoodien « Le Vainqueur du ciel » et tente en 1927 d'?être le premier à rallier New York par les airs? Sa disparition tragique le fait définitivement entrer dans la légende de l?aéronautique.
Au-delà d?une biographie, il s?agit d?un album photographique unique en son genre réunissant plus de photographies rares ou inédites. En s?appuyant sur les formidables collections du musée de l?air et de l?espace, Patrick de Gmeline fait découvrir les milles vies de Charles Nungesser, l?un des plus grands héros de l?'aéronautique.
1921-2001. Ce sont les cent ans d'histoire du 1er Régiment Étranger de Cavalerie dont cette BD fait mémoire. Cents années d'opérations et de faits d'armes depuis les combats en Syrie en 1925 jusqu'aux déploiement au Sahel de 2020. L'aventure du 1er REC débuta en Tunisie, en 1921. Au sortir de la révolution russe, de nombreux soldats et officiers russes blancs, mais aussi des vétérans de l'armée austro-hongroise en lambeaux, affluèrent pour trouver refuge en France. Ils ne souhaitaient qu'une seule chose : pouvoir s'engager dans l'armée de leur pays d'adoption. À cette époque, la légion n'était constituée que de régiments d'infanterie. Néanmoins, une loi est passée autorisant alors la Légion étrangère à créer un régiment à part de cavaliers : c'est la naissance du 1er Régiment Étranger de Cavalerie, ou « Royal étranger » en hommage au régiment royal étranger qui existait sous Louis XIV. Les russes ayant servis dans l'Armée Blanche, forts de leur expérience de la cavalerie légère tsariste, permirent ainsi à la Légion de s'imposer dans la cavalerie. À l'occasion des célébrations du centenaire du Royal étranger, cette BD permet de faire mémoire des soldats qui ont écrits l'histoire de ce régiment à nul autre pareil.
En 1729, Nicolas Ruinart, propriétaire d'une prospère maison de drap, abandonne définitivement son commerce pour se lancer dans le « vin de bulles », qui coule à flots dans l'entourage du roi à Versailles. La première maison de champagne est née...
Alors que tout les sépare, les Ruinart, riches notables champenois, et les Verzenay, hommes de la terre et de la vigne, vont unir leurs destins pour la gloire d'un des plus prestigieux savoir-faire français.
À travers le parcours croisé de ces deux familles - dans lesquelles on est chef de maison ou maître de cave de père en fils - ce sont presque deux siècles de vie champenoise qui sont brossés, du début du XVIIIe siècle à la fin de la Grande Guerre, dans cette fresque qui mêle personnages fictifs et réels.
100 ans d?héroïsme : des premiers combats au Levant aux ultimes affrontements au Sahel. 100 ans de sacrifice : des rizières indochinoises aux montagnes afghanes. 100 ans de gloire : de la libération de la France à l'?opération Barkhane. 100 ans en pointe : car toujours, la tête de la colonne est formée par le Premier étranger de cavalerie. 100 ans à traquer les ennemis de la France : du c?ur de l?Allemagne aux confins du Mali. 100 ans à écrire une épopée unique : celle des légionnaires cavaliers.
19 juin 1940, 0h15 : les élèves aspirants de réserve de la 12e Brigade de Cavalerie scrutent la rive nord de la Loire. Au-delà du pont Napoléon qui commande le centre de Saumur, ils distinguent des masses sombres s'avançant dans un grondement métallique. Au canon de 25, le jeune Paulin Houbé choisit une cible. Derrière lui, le lieutenant Gérard de Buffévent lance : « "Feu" ! » Houbé tire. A deux cents mètres, le premier blindé allemand flambe sous la lune. L'avant-garde de la 1re Kavallerie Division se heurte à la première résistance sérieuse depuis le 10 mai. Les cadets de Saumur entrent ainsi dans la légende. L'île de Gennes, la ferme d'Aunis, le pont de Montsoreau, Bressuire vont marquer jusqu'au 22 juin ces combats menés par 550 élèves aspirants de la prestigieuse école de cavalerie, leurs camarades du Train, de Saint-Maixent... et d'éléments dispersés, dragons, tirailleurs, enfants de troupe. En tout 2 200 hommes mal armés mais enthousiastes, résolus au sacrifice pour racheter la fuite et la défaite de tant d'autres, pour défendre un front de 40 kilomètres face à deux divisions allemandes. A ces combattants imberbes qu'ils surnommèrent eux-mêmes « Kadetten », les cavaliers allemands, soldats de tradition, rendirent les honneurs et la liberté en hommage à leur courage.
Charles Nungesser... Ce nom, associé à celui de Coli, fait immédiatement penser à la traversée de l'Atlantique en avion, tentée le 8 mai 1927 : on n'eut plus jamais de nouvelles des deux pilotes, même si l'on pense qu'ils ont réussi et se sont abîmés quelque part du côté de Terre-Neuve. L'une des plus grandes énigmes de l'histoire de l'aviation, de l'histoire de l'exploration, de l'Histoire tout court.
Mais Charles Nungesser est beaucoup plus qu'un explorateur disparu : ce héros français a été hussard, aviateur, as de la Grande Guerre avec 43 victoires homologuées, acteur au cinéma aux États-Unis où il joue son propre rôle. Il a été aussi fondateur d'une école de pilotage, à Orly, et l'époux d'une américaine très fortunée...
Son insigne - une tête de mort dans un coeur, encadré par deux flambeaux et un cercueil - et l'une de ses belles automobiles le font connaître sous le surnom de « Hussard de la Mors » ! Il est l'un des pilotes les plus blessés au combat.
Ce n'est plus une existence, mais une extraordinaire aventure humaine. Il est l'une des figures marquantes de la Grande guerre, de l'aviation et des Années folles !
Politique, vénerie, sculpture, poésie, féminisme, autant de domaines auxquels Anne de Rochechouart Montemart, duchesse d'Uzès, se consacra tour à tour ou simultanément.
Née en 1847, sous Louis-Philippe, disparue en 1933, sous la Troisième République d'Albert Lebrun, la petite-fille de Barbe-Nicole, veuve Clicquot et grande dame du champagne, connut de nombreux régimes et y tint un rôle qui fut loin de n'être que mondain ! Se jouant de contrastes, elle finança le général Boulanger en faveur du comte de Paris, recevait les têtes couronnées à Rambouillet où elle courait le cerf à la tête du rallye Bonnelles, fut la première femme à passer son permis de conduire.
Mais elle milita aussi aux côtés des féministes Marguerite Durand et Jeanne Schmahl, tout en aidant dans son oeuvre charitable Louise Michel, la " vierge rouge de la Commune ". Surnommée " Mémé " par ses nombreux petits-enfants - dont plusieurs ducs et pairs -, elle fut aussi une vraie grand-mère, à Boursault et à Bonnelles comme dans l'île de Berder. Une duchesse " touche-à-tout " qui fascina beaucoup les journalistes, scandalisa un peu ses pairs et rêva de renverser la république tout en servant son pays à l'exemple de ses ancêtres.
Mené comme un reportage, jour par jour et souvent heure par heure, chaque détail résultant d'une enquête presque « policière » grâce à de précieux témoignages, ce document se veut le fidèle reflet des événements, petits et grands, vécus au quotidien chez tous les acteurs du drame et dans tous les pays concernés.
Il fait revivre au lecteur les faits, les gestes et parfois même les pensées des Français, des Britanniques, des Allemands, des Américains, des Belges..., militaires et civils, généraux et humbles troupiers, chefs d'Etat et souverains, diplomates et politiques, acteurs majeurs et modestes témoins.
La Légion étrangère, cette troupe d'élite mythique composée de soldats étrangers commandés par des officiers français est admirée par toutes les nations du monde. Depuis 1831, date de sa création, elle s'est distinguée sur nombre de champs de bataille. Du Mexique à l'Espagne, de l'Afrique du Nord à l'Indochine, des Emirats au Pacifique. Sans oublier la France, en 1870, puis pendant les deux guerres mondiales.
Ce livre raconte l'histoire officielle mais aussi officieuse de ceux qui se sont fait appeler les « képis blancs », depuis l'origine du corps jusqu'à nos jours. Reconnaissables aujourd'hui à leurs bérets verts, ces soldats combattent pour la liberté dans le cadre des opérations extérieures et, face à la menace terroriste, assurent la sécurité dans plusieurs villes de France. Fruit de nombreuses années de recherches, cet ouvrage présente la Légion étrangère dans sa globalité, à travers les archives et les récits dont beaucoup sont inédits ou peu exploités : une saga qui honore à juste titre ces « Français par le sang versé » dont les portraits émaillent cet ouvrage écrit d'une plume enlevée.
Ce livre est un document exceptionnel sur la Légion étrangère. Patrick de Gméline, qui a interrogé plusieurs soldats du 3e REP, retrace toute l'histoire de la Légion avec en filigrane cette question de l'évolution du légionnaire de 1831 au légionnaire de 2011.
Il raconte plus qu'il n'étudie afin que tout un chacun, familier de la chose militaire ou simple spectateur du défilé du 14 juillet, puisse connaître ce qu'est cette institution, la Légion étrangère. L'historien s'attache donc aux "anecdotes", comme cette fameuse bataille de Cameron, fait d'arme par excellence de la Légion étrangère dont nous allons célébrer les 150 ans : 60 légionnaires résistèrent à 2 000 soldats mexicains avant de se rendre, pour les trois derniers d'entre eux.
Si Limoges est, depuis 1809, la ville d'origine - et toujours présente - de la Banque Tarneaud, le Grand Ouest est depuis une décennie sa région de développement, chaque année plus importante. Les deux siècles marqués par 2009 font de la Banque Tarneaud l'une des plus anciennes banques françaises portant le nom de leur famille fondatrice, dont la sixième génération est encore aujourd'hui aux commandes. L'expansion continue de cet établissement bancaire, fondé rue Cruche d'Or par Jean-Baptiste Tarneaud sous le premier Empire a vu la banque s'implanter successivement en Haute-Vienne, en Corrèze, en Dordogne, bientôt en Charente, et, depuis sa filialisation avec le Crédit du Nord, en Loire Inférieure puis dans le Morbihan. La banque limougeaude a donc, en particulier depuis 1999, vécu une véritable mutation qui fait d'elle aujourd'hui, au début du XXIe siècle, la banque du Grand Ouest, présente dans quinze départements. Deux cents ans d'histoire, riches de périodes diversifiées, au rythme de l'histoire économique et sociale non seulement de ses régions, mais de toute la France. Une histoire faite par une dynastie bourgeoise, celle des Tarneaud (Jean-Baptiste, Pierre-Firmin, Mathieu-Adrien, Frédéric I et II, Adrien, Philippe, Jean-Loup...), banquiers et entrepreneurs, liée à d'autres dynasties du Limousin, telles les Brousseau, les Bouché, les Tharaud, les Haviland, les Vandermarcq... partenaire des entreprises, des commerçants, des professions libérales, mais aussi des particuliers, la Banque Tarneaud est depuis sa fondation reconnue comme un acteur majeur de l'économie régionale. Ce livre raconte donc l'histoire - officielle et anecdotique - de la Banque, et à travers elle, de sa région et de son univers socio-économique.
Durant sept mois, de novembre 2008 à juin 2009, des Français engagés dans la task force Tiger ont affronté les talibans extrémistes dans l'une des régions les plus dangereuses d'Afghanistan, les montagnes de la Kapisa. Composée principalement des chasseurs alpins du 27e BCA, mais aussi des artilleurs de montagne du 93e RAM, des légionnaires du 2e REG, des cavaliers du 9e Chasseurs, cette force a été le fer de lance de cette opération qui, de concert avec l'armée américaine, concourt à la lutte contre le terrorisme international. Au-delà de l'intervention armée, les chasseurs alpins ont joué un rôle humain déterminant, en ravitaillant et en soignant les habitants, hommes, femmes, enfants, vieillards, humbles villageois. Ils y ont laissé un tué, le caporal Belda, mort pour la France en pleine bataille d'Alasay. Ce livre raconte les faits et les hommes dans leur vie quotidienne de soldats mais aussi leurs pensées, leurs peines et leurs joies, leurs impatiences parfois, tout en restant des militaires disciplinés, aussi bien pendant les mois de préparation dans les Alpes françaises qu'en Afghanistan, autour des bases de Tagab et de Nijrab, en plein désert, que pendant les opérations de contrôle de zones et les combats proprement dits. Fondé sur leurs témoignages directs, recueillis depuis le début par l'auteur, intégré dans la réserve du 27e BCA, cet ouvrage nous raconte la vie quotidienne d'hommes engagés au service de la sauvegarde de la paix loin de leur pays, mais pour lui.