La cité de la voile éric tabarly, réalisée par l'architecte jacques ferrier, allie stricte fonctionnalité et élégance pure.
Servant tout à la fois de point d'amarre aux légendaires pen duick, de centre d'exposition consacré au nautisme et de garage d'entretien, ce bâtiment se présente comme un exemple particulièrement maîtrisé d'esthétique fonctionnelle. la forme, celle, élémentaire, d'un "shed ", n'y doit rien à l'invention. elle résulte de l'usage attendu du bâtiment, de son contexte - la base sous-marine de keroman -, de l'intégration raisonnée des contraintes du lieu, écologiques y compris.
Surélévation gracile, adjonction judicieuse d'un campanile marin, relation harmonieuse au site mais aussi facilité d'usage et hautes performances énergétiques : jacques ferrier signe là un véritable hommage à la logique architecturale.
L'agence Franklin Azzi Architecture fait actuellement partie des jeunes cabinets d'architecture talentueux et dynamiques en France. Récompensée par les Nouveaux albums des jeunes architectes (NAJA) et des paysagistes en 2008, la démarche de l'agence est fondée sur la recherche, l'économie du geste et l'innovation. Elle interroge la notion de modèle en architecture pour mettre en oeuvre des projets exceptionnels, parmi lesquels :
- le réaménagement des berges de la rive gauche de la Seine à Paris, en cours, - la reconfiguration des halles Alstom en Ecole supérieure des beaux-arts à Nantes, livraison prévue en 2014, - l'immeuble de bureaux C2 dans la ZAC des Docks à Saint-Ouen, livraison prévue en 2013, - les nouvelles boutiques Isabel Marant en France (Printemps Haussmann, Le Bon Marché...) et à l'international (Pékin, Los Angeles ...), livrées entre 2010 et 2013, - les nouvelles concessions environnementales Audi sur le territoire français, livrées entre 2009 et 2013, - les réhabilitations de la gare Saint-Sauveur et du Tripostal en centres culturels à Lille, livrées en 2009 et 2010.
L'ouvrage présente une vingtaine de projets et réalisations de grande qualité de l'agence Franklin Azzi Architecture depuis sa création, accompagnée de plans et de photographies.
Droits et devoirs est une monographie consacrée à l'agence 5+1AA. Agence d'architecture et d'urbanisme créée à Gênes en 1997, elle est le fruit de la collaboration d'Alfonso Femia et Gianluca Peluffo, rejoints par Simonetta Cenci. Le credo de cette agence se résume en quatre mots forts :
Contextualité, responsabilité, générosité, plaisir. À l'architecture d'école, de signature ou de programme, 5+1AA préfère la voie plus stimulante de l'architecture « adaptée », enrichie de cette plus-value qui suscite l'émotion. Cet ouvrage propose de découvrir cette architecture sans préjugés et responsable, à travers une soixantaine de projets et de réalisations.
L'Agence Jean-Paul Viguier fait partie des cabinets d'architecture les plus dynamiques en France. Ses travaux de grande qualité sont fréquemment publiés et exposés. L'agence a réalisé depuis sa création un grand nombre de projets remarquables en France et à l'étranger parmi lesquels : l'aménagement du site du Pont-du-Gard, l'extension de France Télévisions, l'hôtel Sofitel Water Tower de Chicago et l'extension du McNay de San Antonio.
Une trentaine de projets et de réalisations récentes de l'Agence Jean-Paul Viguier sera présentée dans l'ouvrage, illustrée de photographies et de plans.
La vocation du projet du nouveau Palais du cinéma de Venise est de redonner au Festival du cinéma de Venise le lustre que lui disputent ses homologues de Cannes, de Locarno ou de Berlin.
L'option prise par l'équipe 5+1AA-Rudy Ricciotti, en rupture réelle avec tous les autres projets concurrents, va être celle du vide et de la fiction. La place existante est conservée, dallée, avec sa végétation arborée : un libre accès visuel à la mer, de la sorte, est préservé. Les espaces nouveaux requis par le programme, eux, sont enterrés : gain de place, jeu symbolique avec la définition du cinéma, ce lieu où l'on se retranche, "trou dans la vie", disait Robert Smithson. Quant au nouveau palais du festival à proprement parler, celui-ci prend position à l'une des extrémités de la place. Bâtiment sans angles et sans références dimensionnelles, celui-ci est typique de la lagune de Venise.
Dans la foulée du chantier théorique, expérimental et critique ouvert par la Biennale du Détroit de Messine (« Biennale dello Stretto »), qui s'est tenue du 30 septembre au 15 décembre 2022 en Calabre et en Sicile, Les Méditerranée(s) invisible(s) poursuit une réflexion, collective et transversale, sur la coexistence des différentes Méditerranées, dont la réalité dépasse largement les fiction transmises par la mythologie et l'industrie du tourisme.
Il donne à entendre la pluralité d'histoires, d'approches, d'expériences et de possibles déployés autour de cette étendue d'eau mythique, de manière à faire saillir les liens invisibles qui, profondément, unissent ces cultures.
Cet ouvrage polyphonique cherche ainsi à pérenniser cette rencontre inouïe que fut la Biennale. Par la mise en relief de formes de vie communes, en dépit d'une disparité de langues, de mémoires, de conditions socioéconomiques, ce livre est un hommage à ces Méditerranées invisibles, forgeant une communauté qui se reconnaît à des manières d'être, de penser et d'habiter le territoire.
La philosophie d'Alfonso Femia, à laquelle se joignent les voix des architectes Marc Barani et Carmen Santana, se fait ici engagée, tendue vers l'avenir, à la recherche de forces en présence, méconnues ou oubliées pour « conjoindre la conscience [du] présent [...] et de l'usage de ses lieux, et le développement futur de ce même territoire ».
Tous deux émus par la crise sanitaire liée au virus COVID-19, Paul Ardenne et Alfonso Femia engagent un dialogue franc questionnant les conséquences de la pandémie sur les habitats, les lieux de vie, de travail, de soin, de repos.
Se définissant volontiers comme un architecte de la générosité, Alfonso Femia en appelle désormais au développement d'une architecture du soin. Cette approche humaniste, soucieuse non plus seulement du bien-vivre des habitants mais aussi du bien-être des individus, impose aux architectes une mission longtemps sacrifiée : soigner, prendre soin, et notamment des défavorisés, des malades, des isolés, des jeunes et des aînés.
Comment offrir une architecture adaptée attachée à satisfaire et prendre soin de chaque individu ? Que pourrait être un bâtiment protecteur ? Portés par leurs convictions et leurs visions de l'architecture, Paul Ardenne et Alfonso Femia tentent dans cette conversation de proposer des pistes pour construire le logement, l'école ou l'hôpital de demain.
Les architectes de l'agence 5+1AA, Alfonso Femia et Gianluca Peluffo, sont en charge à Milan de la restructuration de deux anciens bâtiments industriels emblématiques, les Frigos et le Palais des Glaces. Avec le temps, ces édifices sont englobés dans la ville et constituent un nouveau pôle central. Les Frigos, situés près de la zone portuaire de Porta Vittoria, ont été construits en 1899. Ils servaient à l'origine de dépôt pour les denrées alimentaires et à la fabrication de glace. Le Palais des Glaces a été construit à côté en 1923. Après avoir été une des premières patinoires couvertes d'Europe, il devient dès 1957 un lieu alternatif accueillant des événements tels que le premier festival de rock italien, des projections cinématographiques, des manifestations sportives et des divertissements... Il ferme ses portes au public en 2002 pour rénovation.
Le projet de réhabilitation imaginé par l'agence 5+1AA prévoit la rationalisation des espaces et leur harmonisation par le blanc pour souligner la grande voûte du Palais des Glaces et rappeler l'ancienne présence de la glace. Le dernier étage du bâtiment des Frigos est modifié en conservant les espaces sous voûtes pour concevoir des lieux de représentations ouverts au public. Introversion et extériorité. Rouge et noir. Couleur et réflexion, lumière et obscurité. Quelques signes graphiques, entourés d'encre. Un coeur caché et lumineux, sous terre. Puis, le blanc total et le décor.