Précédemment connus sous le nom de 5+1AA, les Atelier(s) Alfonso Femia sont une agence d'architecture et d'urbanisme implantée à Paris, Milan et Gênes. Leurs réalisations ont déjà fait l'objet de plusieurs livres, dont La Tour horizontale, Les Docks de Marseille ou encore Le Nouveau palais du cinéma de Venise, avec Rudy Ricciotti (tous édités par AAM Éditions - Ante Prima). Nouvelle monographie consacrée aux travaux d'Alfonso Femia, + D'Architecture s'attache à retracer le parcours de l'architecte à la lumière d'un thème cher à son coeur : la « générosité ». Illustré de photographies de Luc Boegly, explicité sous la plume de Paul Ardenne, l'ouvrage présentera projets emblématiques de l'agence et nouvelles réalisations, comme le nouveau siège de BNL-BNP Paribas à Rome, le nouveau showroom Iguzzini à Milan, ou la Dallara Academy à Varano de' Melegari.
Pierre & Gilles sont indissociables. Depuis 1976, ce couple d'artistes crée des portraits rehaussés de peinture qui transportent leurs sujets et leurs spectateurs dans une autre réalité où la culture po p, le burlesque, la mythologie, la religion, la politique et l'érotisme se mêlent en parfaite harmonie. Concevant eux-mêmes entièrement leurs décors, ils réalisent, avec Pierre dans le rôle du photographe e t Gilles dans celui de peintre/concepteur, des oeuvres originales, pièces uniques immédiatement identifiables. D'innombrables stars de la variété, du rock, de la mode, de l'art, du cinéma ou du monde de la nuit, tout autant que les anonymes rencontrés au fil de leur vie, sont passés devant leur objectif, tels Iggy Pop, Madonna, Marc Almond, Nina Hagen, Catherine Deneuve, Serge Gainsbourg, Jean-Paul Gaultier, Etienne Daho, Laetitia Casta, Marilyn Manson, Mireille Mathieu...
L'agence AMA-architecture, fondée à Paris par trois principaux associés Thierry Melot, Vincent Bertin et Philippe Fabre, se consacre à l'architecture, l'aménagement et la planification urbaine depuis plus de dix ans. Ses réalisations, qui s'étendent aujourd'hui dans plus de vingt pays, de Shanghai à Dakar, et de Tahiti à Bahreïn, s'inscrivent dans une démarche visant à concilier la technologie, la science et le développement durable.
L'ouvrage présente les projets les plus emblématiques mis en oeuvre par l'agence, à savoir :
- la ville nouvelle d'Hengqin (Chine), livraison prévue en 2020, - la station touristique de Kala Iris (Maroc), livraison prévue en 2013, - l'aménagement de Bahreïn-nord (État de Bahreïn), livré en 2007, - l'institut Gaz Pétrole d'Ashgabat (Turkménistan), livraison prévue en 2011, - l'îlot Charras de Courbevoie, livré en 2010, - la tour CBAO de Dakar (Sénégal), livrée en 2008, - la cité municipale de Bordeaux, livrée en 2010.
La Régie Autonome des Transports Parisiens (RATP) a pris possession au printemps 2007, à Thiais (Val-de-Marne), de son nouveau « Centre-bus ». Ce centre administratif, situé non loin de l'aéroport d'Orly et du Marché d'intérêt national de Rungis, regroupe sur un même site plusieurs fonctions. Outre un Poste de contrôle sécurisé permettant de piloter le trafic de trois cents bus, la vocation de ce centre est d'accueillir, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, personnel de service et chauffeurs, au nombre de huit cents.
Dans ce livre, l'architecture se raconte comme un récit, à travers le travail de la céramique et de la photographie de deux artistes collaborateurs de l'agence d'architecture 5+1 AA : Danilo Trogu (céramiste) et Ernesta Caviola (photographe). Photographies et maquettes en terre cuite dialoguent pour donner le récit d'une architecture née de matière visible et invisible, de matérialité et de mythes.
Cet ouvrage trilingue consacré à l'artiste et théoricien polonais décédé en 2014 souligne sa contribution essentielle à l'art action et à l'art contextuel en rassemblant des textes inédits de ses collègues et confrères du milieu de l'art actuel. Des photos, des reproductions de textes originaux et un DVD viennent enrichir cette publication.
« Cette publication sur Jan Swidzinski concerne principalement les relations que le théoricien polonais de l'art contextuel a entretenues avec Le Lieu, centre en art actuel et d'autres complices au Canada et en Pologne. Jan a produit la très grande majorité de ses publications en français aux Éditions Intervention, et nous avons souhaité, après son décès, publier un ouvrage qui rassemblait les archives, mais aussi les témoignages des théoriciens et amis proches de lui. Nous y avons réuni l'essentiel de ses points de vue et de ses idées, comme son implication concernant les problématiques artistiques. Nous republions également son texte sur l'art contextuel à partir de l'édition produite par la Galeria Remont de Varsovie en 1977, avec la typographie originale, mais cette fois en trois versions : polonaise, anglaise et, pour la première fois, française, dans une traduction inédite. [.] Des photos de Jan, en action surtout, des citations éclairantes et des extraits d'archives vidéo de ses performances ont été ajoutés à cette publication. » Richard Martel Avec un essai de Paul Ardenne sur le rapport de l'individu au social ; un texte d'Artur Tajber sur ses discussions avec le théoricien de l'art contextuel ; les origines de Swidzinski et ses relations avec Joseph Kosuth et l'art contextuel, par Lukasz Guzek ; une présentation des ouvrages de Swidzinski par Brian Dyson ; le témoignage de Richard Martel sur sa rencontre avec l'artiste polonais et leurs trajectoires communes ; une introduction aux relations artistiques canado-polonaises, par Bruce Barber de Halifax.
Artiste multidisciplinaire, critique d'art et théoricien polonais, Jan Swidzinski (1923-2014) a écrit, principalement depuis 1974, sur l'art contextuel, qu'il a théorisé comme nouvelle stratégie artistique. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages et articles publiés au Canada et en Europe : Art as Contextual Art ; Art, Society and Self-consciousness ; Freedom and Limitation : The Anatomy of Postmodernism. Il a organisé des festivals de performance dans le monde entier.
La communauté hassidique d'Anvers, qui confère au quartier juif de la ville son aspect de Shtetl, se manifeste par la présence de personnes vêtues de noir. En effet, c'est la couleur vestimentaire traditionnelle adoptée par les hommes et les femmes hassidiques, dès leur maturité religieuse à l'âge de 13 ans, à l'exemple des tenues vestimentaires de leur communauté dans ses localités d'origine, en Europe de l'Est (le Shtetl) avant la Seconde Guerre mondiale. Visuellement, ils marquent de leur empreinte le quartier juif, dans le quartier diamantaire et aux alentours. Ceci explique pourquoi la presse et le peuple confondent les notions de « juif anversois » et de « juif hassidique ». Ces hassidim sont les adeptes du rabbin Israël ben Eliezer (env. 1700-1760) dont le mouvement s'opposait à l'intellectualisme religieux excessif, qui réduisait la pratique religieuse à la seule étude des textes religieux et qui attachait une valeur suprême à la connaissance des sources du judaïsme. Or, cette approche intellectuelle de la religion produisait un effet secondaire : quiconque témoignait d'un manque de connaissances était en butte au mépris des « savants ». En attendant une hypothétique histoire du Shtetl, les images de Dan Zollmann, cet incomparable photographe du Shtetl, nous en propose, avec un talent doublé d'innocence, un récit pictural capturant, de façon incroyable, jusqu'aux détails les plus infimes. Son travail nous raconte l'histoire intemporelle de ce Shtetl. En pénétrant dans les passages et les alcôves les plus intimes, en se faufilant dans le mystérieux bain rituel (mikve), dans l'intimité des salles de séjour ou dans les arrière-boutiques de petits artisans, ou encore en photographiant, sous un angle mort dans une maison de culte, l'assiduité à la prière ou l'assoupissement d'un vieil homme, il nous révèle le coeur vivant de cette communauté si fermée et méconnue. L'espace d'un instant, il nous fait partager la familiarité et l'intimité de ces hassidim. Les photos prises par Dan Zollmann nous content les tribulations contemporaines de ces Anversois hassidiques perçus comme inaccessibles, mais dont la découverte du milieu bon enfant, avec leur lot d'amour et de souffrance, mais dans la félicité et la satisfaction, brise les clichés.
Présentation de 18 micro-événements, formule artistique mise au point en 1995 par T.TANIUCHI. Une action théâtrale est filmée ou photographiée puis restituée dans le cadre d'une exposition. Opérant dans la lignée de la performance et du happening, l'artiste en réactualise le genre par un traitement subtil des relations oeuvre-spectateur, en impliquant ce dernier de la réalisation à la réception.
Victoria Klotz développe depuis la fin des années 1990 une création singulière, plutôt marginale dans le champ de l'art contemporain : esthétiser notre rapport à l'animal et à la nature.
Pas ici de culte du médium : les options plastiques sont diverses, entre sculpture et installation, photographie et intervention. Importe avant tout, pour cette amoureuse du milieu naturel, la mise en oeuvre, par des voies plasticiennes diverses, d'une divergence de vue par rapport à la manière dont le sens commun perçoit la « nature ». L'artiste, volontiers, se présente comme « la fille du chasseur », comme quelqu'un qui appartient à un temps et un espace où la peur de la nature n'avait pas fait son chemin.
Pour son installation créée au sein du parc de l'Abbaye de Daoulas, Victoria Klotz s'est inspirée du bestiaire présent dans l'iconographie de Daoulas : le cerf de saint Thélo, l'âne et le loup de saint Hervé. L'intervention de l'artiste prend place en contrebas du parc, dans le périmètre d'une parcelle close par une palissade en bois. L'oeuvre fait référence au jardin d'Éden, à la fois lieu de désobéissance, mais aussi milieu fermé et protégé, telle une réserve naturelle où l'homme irresponsable agit comme un enfant. Le visiteur est invité à venir observer ce huis-clos de différents points de vue au travers d'oeilletons percés dans la palissade.
L'Agence Ter, créée en 1986 par les paysagistes Henri Bava, Olivier Philippe et Michel Hoessler, gère en permanence une cinquantaine de projets de toutes tailles et travaille à toutes les échelles. Du jardin à l'urbain, en passant par le grand paysage, l'agence Ter a le souci de développer ses champs de compétence et ses domaines d'intervention. Récemment récompensée par le Grand prix national du paysage en 2007, par la Médaille 2008 de la Fondation de l'Académie française d'architecture et par le Prix allemand de l'Urbanisme 2008, l'agence a réalisé depuis sa création un grand nombre de projets, interrogeant ainsi le rapport étroit entre l'architecture, le paysage et la topographie.
L'ouvrage développera les projets emblématiques de l'agence parmi lesquels :
- La Métropole verte, région créée entre l'Allemagne, la Belgique, et les Pays-Bas, début du projet en 2006 - Le Giratoire cultivé de la Vache noire à Arcueil, livré en 2008 - Le Bois habité et la ZAC Porte de Valenciennes d'Euralille, livraison prévue en 2010 - Le parc linéaire « Arlequin garden » du Royal Canal à Dublin, livraison prévue en 2013 - L'ancienne piste d'aéroport de Casablanca reconvertie en un « Central Park » dans le nouveau quartier d'Anfan, livraison prévue pour 2025 - Le projet Y à Dubaï : la construction d'un canal, d'un quartier inspiré par le modèle lyonnais, concours en 2008 - Les jardins du Pavillon français à l'exposition universelle à Shanghai, livraison en 2010