Wen, sept ans, et ses parents, Eric et Andrew, passent leurs vacances dans une cabane isolée sur un lac tranquille du New Hampshire. Aucun voisin à des kilomètres. Un aprèsmidi, alors que Wen attrape des sauterelles dans le jardin, un étranger apparaît dans l'allée.
Léonard est l'homme le plus imposant qu'elle a jamais vu, mais il est jeune, amical, et elle le trouve immédiatement sympathique. Ils discutent et jouent jusqu'à ce que ce dernier s'excuse brusquement et dise : «Rien de ce qui va se passer n'est ta faute». Trois inconnus armés surgissent alors. Tandis que Wen se précipite dans la cabane pour prévenir ses parents, Léonard l'interpelle : «Tes pères ne voudront pas nous laisser entrer, Wen. Mais il le faut. Dis-leur qu'ils le doivent. Nous ne sommes pas venus pour vous faire du mal. Nous avons besoin de votre aide pour sauver le monde. S'il te plaît.»
Quinze ans que le finale de Possession a traumatisé toute une génération de spectateurs. Le pitch de ce reality-show ? Une famille américaine moyenne dont la fille aînée semble possédée par le démon... Meubles qui volent, exorcisme, haleines frigorifiées : une caricature de film d'horreur, gavée à la pop culture... Une arnaque, vraiment ? Merry, la plus jeune des Bartett, avait 8 ans à l'époque. Autant dire que la fin abrupte de l'émission - et ses suites sanglantes - l'obsèdent encore. Car Merry connait toutes les ruses, tous les visages du Diable : elle l'a vu dans ses yeux...