Face aux signaux alarmants de la crise environnementale globale - changement climatique, effondrement de la biodiversité, dégradation des sols, pollution généralisée, tensions sur l'énergie et les matières premières -, nous fondons nos espoirs sur les technologies « vertes » et le numérique.
Plus consommatrices de ressources rares, plus difficiles à recycler, trop complexes, ces nouvelles technologies nous conduisent pourtant, à terme, dans l'impasse. Ce livre démonte les mirages des innovations high tech, et propose de questionner la course en avant technologique en développant les low tech, les « basses technologies », plus sobres et plus résilientes. Il ne s'agit pas de revenir à la bougie, mais d'explorer les voies possibles vers un système économique et industriel compatible avec les limites planétaires.
Le bonheur était pour demain.
Pendant des siècles, les chantres du progrès par la technique et la science appliquée ont promis à l'humanité le bonheur pour demain. L'emballement numérique et la perspective de technologies « révolutionnaires » ou « disruptives » ont redonné un nouveau souffle aux promesses d'un monde technologique meilleur, d'abondance et de bonheur pour tous.
Non content de tailler en pièces ce « technosolutionnisme » béat, ignorant les contraintes du monde physique et de ses ressources limitées, l'auteur questionne aussi les espoirs de changement par de nouveaux modèles économiques plus « circulaires » ou le pouvoir des petits gestes et des « consomm'acteurs », face aux forces en présence et à l'inertie du système.
Une fois balayées les promesses mystificatrices ou simplement naïves, nous pouvons mettre en oeuvre, dès maintenant et à toutes les échelles, une foule de mesures salutaires.
Philippe Bihouix.
Pendant des siècles, les chantres du progrès par la technique et la science appliquée ont promis à l'humanité le bonheur pour demain, ou au plus tard après-demain. L'emballement numérique, la perspective de technologies « révolutionnaires » ou « disruptives », les limites sans cesse repoussées, les annonces tonitruantes de milliardaires high-tech ont redonné un nouveau souffle aux promesses d'un monde technologique meilleur, d'abondance et de bonheur pour tous, de l'immortalité à la conquête spatiale, en passant par les énergies « propres » et la capacité à « réparer » une planète bien fatiguée.
Non content de tailler en pièces ce « technosolutionnisme » béat, du passé comme du présent, ignorant les contraintes du monde physique et de ses ressources limitées, l'auteur questionne aussi les espoirs de changement par de nouveaux modèles économiques plus « circulaires » ou le pouvoir des petits gestes et des « consomm'acteurs », face aux forces en présence et à l'inertie du système.
Une fois balayées les promesses mystificatrices ou simplement naïves, rien n'empêche de rêver, mais les pieds sur terre : nous pouvons mettre en oeuvre, dès maintenant et à toutes les échelles, une foule de mesures salutaires.
Et si, finalement, le bonheur était bien pour demain ?
Il est temps de convoquer un nouvel imaginaire : les villes de demain n'ont plus vocation à grandir éternellement. Plus tôt nous mettrons en pratique le «zéro artificialisation », plus grande sera notre résilience face aux crises écologiques à venir. Au plus vite, la ville doit devenir stationnaire : continuer à vivre, à s'épanouir et à s'embellir en cessant de dévorer l'espace autour d'elle.
Réguler l'étalement urbain et la transformation des terres agricoles ou des sites naturels en terrains constructibles (en France, 25 à 30 000 hectares de sols sont détruits par an pour agrandir les villes) par une revitalisation des territoires ruraux et un urbanisme circulaire : privilégier la réutilisation de l'existant, la récupération de friches industrielles ou commerciales, et s'orienter toujours plus vers la réhabilitation.
Tous les élèves derrière un ordinateur, de la maternelle à l'université : la panacée ? Ou une fausse bonne idée qui va tourner au désastre ? L'école numérique, c'est un choix pédagogique irrationnel, sans fondement scientifique. C'est le gaspillage de ressources rares et la production de déchets dangereux. C'est une étonnante prise de risque sanitaire quand les alertes sur la surexposition des jeunes aux écrans se multiplient. C'est la mainmise des startupers des « Edtechs » sur l'école. Et s'il fallait au contraire faire de l'école une zone refuge, sans connexions ni écrans, et réinventer les pistes non numériques du vivre-ensemble ? Un document indispensable d'une actualité brûlante.
Quel est le point commun entre un four solaire, la construction en brique de terre crue et un système de récupération et de filtration des eaux de pluie ? Toutes ces techniques ont été présentées comme des « technologies appropriées » à partir des années 1970 et nombre d'entre elles sont aujourd'hui reprises et diffusées par le mouvement low-tech. Cette anthologie rassemble et présente un ensemble de 29 textes publiés entre le début des années 1960 et aujourd'hui consacrés aux technologies appropriées et au low-tech, pour la plupart inédits en français ou devenus introuvables. Elle montre qu'il existe une profonde continuité entre les recherches sur les technologies alternatives et les applications directes de l'énergie solaire après le premier choc pétrolier et les préoccupations actuelles relatives à l'autonomie énergétique et l'autosuffisance. L'anthologie est décomposée en quatre parties qui traitent respectivement des technologies appropriées et de leur histoire, des méthodes pour concevoir low-tech, des applications directes de l'énergie solaire et des techniques alternatives pour capter et économiser l'eau dans un contexte de sécheresse grandissante. Elle s'adresse à celles et ceux qui sont intéressés par les low-tech et les énergies alternatives, qu'ils soient ingénieurs, historiens, économistes, designers, bricoleurs ou simples curieux.
Ce livre accompagne l'apprentissage de l'approche manipulative structurelle en ostéopathie. Il offre au lecteur les moyens de : acquérir une démarche globale puis locale pour arriver à un diagnostic spécifique ; faire un choix thérapeutique ; réaliser des techniques efficaces. Ce livre est conçu comme un manuel pédagogique sur l'ostéopathie musculosquelettique du thorax et des cervicales selon uneapproche diagnostique et technique en 3 niveaux : débutant, confirmé et professionnel. La progression pédagogique passe parl'anamnèse, l'observation-palpation, les tests dynamiques, les tests passifs et les corrections à envisager selon le niveaud'expertise du praticien et en fonction de son niveau d'apprentissage ou de pratique avec comme fil conducteur la nécessitéréaffirmée de garantir la sécurité du patient. Le livre est illustré de nombreuses photographies montrant la position du patient, la position du praticien, les mises en tension etajustements, il est accompagné de textes courts et précis introduits par des rappels des notions fondamentales en biomécanique.
Cette approche de l'ostéopathie, fondée sur la biomécanique moderne, permet d'acquérir progressivement les connaissances indispensables à la compréhension et à la maîtrise des techniques ostéopathiques, de la plus simple à la plus délicate. Fondé sur la biomécanique moderne, cet ouvrage propose une approche musculo-squelettique de l'ostéopathie.Sa pédagogie est spécialement adaptée à l'enseignement de la pratique ostéopathique : elle permet à l'étudiant et au jeune praticien d'aborder cette discipline de façon progressive. Les auteurs détaillent d'abord les gestes les plus simples, puis approfondissent l'explication des phénomènes biomécaniques jusqu'aux plus complexes afin de permettre la compréhension et l'acquisition des techniques les plus avancées. Les nombreuses photographies aident à la compréhension des gestes.Fruit d'une réflexion autour des difficultés rencontrées par les ostéopathes, apprentis et confirmés, cet ouvrage s'adresse autant aux étudiants qu'aux professionnels désirant parfaire leurs techniques ou en découvrir de nouvelles.
Les métaux, ressources minérales naturelles non renouvelables, sont à la base de notre civilisation industrielle. Moins médiatique que te changement climatique ou les enjeux énergétiques, leur raréfaction sera pourtant un des défis majeurs du 21e siècle : notre modèle de développement, qui repose sur la croissance économique et un accroissement continu du prélèvement des ressources, se heurte à la finitude de la planète. C'est ce thème qu'a choisi de traiter un groupe d'ingénieurs de l'association des centraliens sous la direction de Philippe Bihouix et Benoît de Guillebon. A l'issue d'une analyse approfondie et documentée, prenant en compte les enjeux techniques, économiques, sociaux et environnementaux de la raréfaction des métaux, les auteurs mettent à mal les mythes de l'abondance, de la croissance verte et d'une technologie forcément salvatrice. Ils posent aussi les limites d'une économie circulaire fondée sur le recyclage généralisé. Ecrit dans un langage accessible à tous, composé d'un texte principal complété d'une trentaine d'études couvrant des secteurs d'activité, métaux et thèmes transversaux, cet ouvrage est conçu pour répondre aux questions de tous ceux qui veulent comprendre le futur des métaux.