« Devant vous, un peuple debout qui chante sous l'orage s'embrasse de joie sans connaître son voisin et demande qu'à ses obsèques on lui parle de ce samedi 13 août à Dax. » (Zocato, 14 août 2022) Après deux années de pandémie, les dieux de la corrida se sont à nouveau penchés sur les arènes de Dax. Six toros de La Quinta, une pluie diluvienne et un public euphorique, voici les douze travaux réservés à celui que l'on nomme désormais le Hercule dacquois : Daniel Luque. Avec sept oreilles, deux queues et un toro gracié, Luque, le héros andalou, a bravé l'eau et le feu, défié le tonnerre et le sable, pour une sortie en triomphe de cette corrida qui aura marqué les esprits de tous ceux qui, de près ou de loin, y ont assisté.
« Les gens, en général, laissent un patrimoine à leurs enfants. Une maison, une usine, un bien, quelque chose. Nous, au fond, nous ne laissons rien d'autre que des souvenirs, des photographies et bien sûr, les costumes. » En nous racontant l'histoire des costumes du cirque, Serge Airoldi remonte au xviiie siècle où naît, à Londres, le cirque moderne. La belle histoire des écuyers et écuyères, des artistes dans les airs, des dompteurs, dresseurs et belluaires, des clowns qui forment une galaxie à eux seuls, passe par les transformations successives des corps. De ses origines, le cirque a conservé épaulettes et brandebourgs, l'élégance des officiers, mais s'est tour à tour dénudé (le fameux léotard des trapézistes), déguisé (de tenues cosaques, culottes bouffantes de vizirs, slips de Tarzan et autres dolmans), féminisé (amazones, tulle et tutus), déformé (le «sac» dont se vêtent les clowns).
Des paillettes d'un costume de clown signé Vicaire à la défroque hors d'âge d'un enfant de la balle aujourd'hui, ce livre émouvant convoque les figures d'artistes mythiques et nous montre comment le cirque ne cesse de se régénérer pour offrir encore et toujours un spectacle vivant.
Les récifs coralliens constituent le domaine patrimonial majeur de la Polynésie française. Ils sont les oasis du monde marin dans le plus grand océan du monde. Les habitats et les ressources qu'ils ont offerts aux Polynésiens en font un élément majeur de leur culture. Ces édifices vivants, à la longue histoire de plusieurs millions d'années, sont responsables de l'existence de 85 atolls, sur les 118 îles que compte le Pays. Cet ouvrage se propose d'en expliquer la diversité, l'importance et l'intérêt en examinant les archipels de Polynésie française dont chacun présente ses propres particularités. Il expose la vie du récif et de la myriade d'organismes qui y vivent. Il traite des activités humaines liées au récif, puis évoque les perturbations qui l'affectent durement, qu'elles soient anthropiques ou naturelles. Les problèmes et les réalisations pour la gestion durable et la protection sont traités, sans oublier les risques qu'encourent les récifs face au changement climatique.