Face aux signaux alarmants de la crise environnementale globale - changement climatique, effondrement de la biodiversité, dégradation des sols, pollution généralisée, tensions sur l'énergie et les matières premières -, nous fondons nos espoirs sur les technologies « vertes » et le numérique.
Plus consommatrices de ressources rares, plus difficiles à recycler, trop complexes, ces nouvelles technologies nous conduisent pourtant, à terme, dans l'impasse. Ce livre démonte les mirages des innovations high tech, et propose de questionner la course en avant technologique en développant les low tech, les « basses technologies », plus sobres et plus résilientes. Il ne s'agit pas de revenir à la bougie, mais d'explorer les voies possibles vers un système économique et industriel compatible avec les limites planétaires.
Tous les élèves derrière un ordinateur, de la maternelle à l'université : la panacée ? Ou une fausse bonne idée qui va tourner au désastre ? L'école numérique, c'est un choix pédagogique irrationnel, sans fondement scientifique. C'est le gaspillage de ressources rares et la production de déchets dangereux. C'est une étonnante prise de risque sanitaire quand les alertes sur la surexposition des jeunes aux écrans se multiplient. C'est la mainmise des startupers des « Edtechs » sur l'école. Et s'il fallait au contraire faire de l'école une zone refuge, sans connexions ni écrans, et réinventer les pistes non numériques du vivre-ensemble ? Un document indispensable d'une actualité brûlante.