« Il fut un temps, m'expliqua-t-il, où je ne m'appuyai que sur la raison, pour découvrir ensuite que la raison ne pouvait supporter tout le fardeau de la vie. Il fut un autre temps où je ne m'appuyai que sur l'émotion, pour découvrir que c'était un abîme sans fond. La raison et l'émotion, vois-tu, étaient miennes. L'homme ne peut s'appuyer sur lui seul. Je n'ose rentrer en ville avant d'avoir trouvé mon soutien.
- Que suggères-tu donc ?
- Allez tous deux à Calcutta. » Dans À quatre voix (Chaturanga, 1916), classique de la littérature bengalie, fascinante méditation sur la foi et le cheminement spirituel, mais aussi histoire d'un amour, se déploie tout le souffle du grand écrivain indien, Prix Nobel en 1913.
Les poèmes de Rabindranath Tagore sont autant de prières et de dialogues avec le divin. Ils célèbrent la vie, malgré les tragédies qu'elle engendre, et magnifient un monde en constant changement de couleurs, de sons et d'harmonies.
L'accessibilité de ces vers, leur portée spirituelle, situent l'oeuvre de Tagore au croisement de la poésie lyrique et des grands textes de la sagesse orientale.
Un poète du dimanche relégué dans un village se pique d'apprendre à lire à Ratan, l'humble fillette qui le sert ; deux amis se déchirent à cause du citronnier qui sépare leurs jardins ; une petite fille, à peine sait-elle écrire, trace partout ses états d'âme poétiques avec un bout de charbon, sur les murs, le cahier de comptes de son père, les manuscrits de son frère ; une enfant de cinq ans se lie d'amitié avec un colporteur afghan qu'elle rejoint en bas de chez elle dès qu'il passe - Kabuliwallah ! - mais qui un beau matin ne se présente plus...
Délicieuses et dramatiques, ces vingt-deux nouvelles, qui se déroulent au coeur du Bengale et de Calcutta, sont d'un inépuisable envoûtement.
Pour la première fois en France, cette édition propose d'explorer l'ensemble de l'oeuvre de Rabindranath Tagore en la replaçant dans son contexte historique et culturel unique, celui d'une Inde en plein éveil indépendantiste. Divisé en trois grandes périodes, ce recueil propose de lire les textes de Tagore dans l'ordre chronologique de composition - ou de publication lorsque la date d'écriture demeure inconnue. Chacune des parties est introduite par une brève présentation historique.
Ce volume offre un choix de textes illustrant de manière significative les différents genres littéraires abordés par l'auteur, selon un fil chronologique qui permet de suivre l'évolution de la pensée de Tagore :
- Poésie : L'Offrande lyrique (Gitanjali), La Corbeille de fruits, L'Esquif d'or, L'Écrin vert.
- Théâtre : Amal et la lettre du roi, Chitra.
- Romans et nouvelles : La Maison et le Monde, À quatre voix, Mashi, Le Vagabond.
- Essais : Vers l'homme universel, La Religion de l'homme, Sâdhâna, et plusieurs essais non repris en recueils.
- La pièce Les Lauriers de sang, inédite en français.
- Le court récit L'Éducation du perroquet, texte critique sur l'éducation.
- L'essai « Le Sens de l'art », synthèse de sa pensée sur l'art.
- Le discours de Tagore à l'occasion de la remise de son prix Nobel de littérature (1926).
Un cahier hors-texte en couleurs de 16 pages reproduit des peintures de Rabindranath Tagore, réalisées pour l'essentiel à partir de 1928.
Préface de Saraju Gita Banerjee et de Fabien Chartier.
Édition présentée et annotée par Fabien Chartier.
Traductions de David Annoussamy, Nicole Balbir, Sara Gita Banerjee, K. Bhattacharya, Christine Bossennec, Jane Droz-Viguié, André Gide, Cecil Georges-Basil, Jean Herbert, K. Johnston, Andrée Jouve, Hélène du Pasquier, F. Roger-Cormaz, Madeleine Rolland.
Ce recueil, qui expose les conceptions de l'auteur sur la vie, Dieu et la nature, constitue la plus accessible des initiations à l'enseignement de l'Inde éternelle. Rabindranâth Tagore, passeur par excellence de la philosophie et de la spiritualité indiennes en Occident, était un poète intimement religieux ; toute son oeuvre se veut un témoignage de ce que Dieu réside avant tout dans la pureté personnelle et dans l'attention à autrui. Sâdhanâ, d'un terme sanskrit signifiant « discipline spirituelle », est une superbe distillation des grands textes de la philosophie indienne, et depuis longtemps un classique.
«Là où l'esprit est sans crainte et où la tête est haut portée ; Là où la connaissance est libre ; Là où le monde n'a pas été morcelé entre d'étroites parois mitoyennes ; Là où les mots émanent des profondeurs de la sincérité ; Là où l'effort infatigué tend les bras vers la perfection ; Là où le clair courant de la raison ne s'est pas mortellement égaré dans l'aride et morne désert de la coutume ; Là où l'esprit guidé par toi s'avance dans l'élargissement continu de la pensée et de l'action - Dans ce paradis de liberté, mon Père, permets que ma patrie s'éveille.» L'Offrande lyrique, 35.
"Quelle que soit la disparate de ses tons et de ses thèmes, Le Jardinier d'amour s'enracine dans un espace humain dont l'unité s'impose au lecteur jusqu'à la monotonie et qui est l'envers même du décor de la fable et de la cour ; l'espace extraordinairement cohérent et terriblement concret d'une communauté villageoise archaïque aux prises avec le problème quotidien de sa subsistance. Et s'il est une philosophie éparse jusque dans ses poèmes qui en paraissaient d'abord les plus dépourvus, celle-ci s'exprime dans le refus de toute transcendance el l'amour de la finitude qui ont inspiré à Tagore la solennité dolente de son hymne à la Terre : LXXIII Ô Terre, ma patiente et sombre mère, ta richesse n'est pas infinie. Tu te fatigues à nourrir tes enfants ; mais la nourriture est rare. Les joies que tu nous offres ne sont jamais parfaites. Les jouets que tu fabriques pour tes enfants sont fragiles. Tu ne peux satisfaire nos insatiables espoirs ; te renierai-je pour cela ? Ton sourire assombri par la douleur est doux à mes yeux. [ ... ] J'ai vu la douceur de ton visage et j'aime ta lamentable poussière, ô mère Terre." Jean-Michel Gardair.
« On vole à l'enfant sa terre pour lui apprendre la géographie, sa langue pour lui apprendre la grammaire. Il a soif d'épopées, mais on lui donne des chroniques de faits et de dates. » Ainsi s'exprime Rabindranath Tagore (1861-1941), poète, romancier, dramaturge, peintre et compositeur mais surtout philosophe et éducateur. Première anthologie du genre en langue française, Une école sans murs est une incursion dans les idées en éducation du célèbre penseur indien. Il y défend une place centrale pour les arts dans le curriculum, un singulier concept de nature en pédagogie, une perspective universaliste originale appelée cosmopolitisme et qu'il associe à une ouverture au monde et à la diversité des cultures ou encore une volonté de bâtir des ponts entre Orient et Occident.
Publié pour la première fois en 1915, ce roman de Rabindranath Tagore, prix Nobel de littérature, a pour cadre le Bengale du début du XXe siècle où sévissent de graves troubles. Récit à trois voix qui se croisent et se répondent, histoire d'amour centrée sur un bouleversant portrait de femme, ce livre, où se heurtent la tradition et la modernité, est aujourd'hui encore étonnamment moderne, au point d'avoir inspiré au grand cinéaste indien Satyajit Ray l'un de ses plus grands films.
La jeune Kusum, devenue veuve à huit ans, revient dans sa famille aux bords du Gange. Discrète, dissimulée par ses vêtements de deuil, elle grandit sans que nul ne la remarque. Jusqu'au jour où un Sanyasi vient s'installer dans le temple de Shiva. Sensibles et émouvantes, les nouvelles de Rabindranath Tagore nous entraînent dans un voyage coloré et plein de lyrisme.
« L'imaginaire », aujourd'hui dirigée par Yvon Girard, est une collection de réimpressions de documents et de textes littéraires, tantôt oeuvres oubliées, marginales ou expérimentales d'auteurs reconnus, tantôt oeuvres estimées par le passé mais que le goût du jour a quelque peu éclipsées.
Au Bengale, l'amour suit des chemins sinueux avant de triompher : quand le sérieux Apurbo tombe amoureux de Mrinmayi, une jeune villageoise vive et espiègle, et décide de l'épouser, sa mère se met alors en tête de transformer Mrinmayi en parfaite femme au foyer. Mais la jeune femme se révèle rétive et seul l'amour d'Apurbo pourra lui redonner sa joie de vivre.
Giribala n'est encore qu'une petite fille lorsqu'elle vient demander à Sashi de lui apprendre à lire. Le temps passe, Giribala grandit, mais Sashi, absorbé par ses préoccupations d'adulte, ne comprend pas qu'elle attend de lui d'autres leçons...
Deux nouvelles de Rabindranath Tagore, l'un des plus grands poètes indiens, qui font rimer émotion et passion.
« L'imaginaire », aujourd'hui dirigée par Yvon Girard, est une collection de réimpressions de documents et de textes littéraires, tantôt oeuvres oubliées, marginales ou expérimentales d'auteurs reconnus, tantôt oeuvres estimées par le passé mais que le goût du jour a quelque peu éclipsées.
Rabindranath Thakur dit Tagore (1861-1941). Né à Calcutta dans une famille de lettrés opposés au système des castes, Tagore devient célèbre à seize ans en rédigeant une oeuvre qu'il fait passer pour celle d'un poète indien du XVIIe siècle. Il écrit aussi la première nouvelle en langue bengalie. Après des études de droit en Angleterre, il revient au Bengale en 1880. Infatigable voyageur, engagé en faveur de l'indépendance de l'Inde et d'un changement de la condition des femmes, il reçoit en 1913 le prix Nobel de Littérature qui assoit durablement son oeuvre parmi les plus importantes de la littérature mondiale. Ayant touché à tous les genres (poésie, romans, théâtre, musique et même peinture) c'est néanmoins sa poésie qui fit l'admiration de André Gide, Maurice Maeterlinck, Pierre Jean Jouve, Henri Bergson, Thomas Mann, Bernard Shaw et de beaucoup d'autres.
Bhupati consacre sa vie au journal anglophone qu'il a fondé. Il en délaisse sa femme, la belle et jeune Chârulatâ, et confie à son cousin Amal, étudiant qu'il héberge, le soin de la distraire... A sa parution, au tout début du XXe siècle, Chârulatâ scandalise la bonne société bengalie. Aujourd'hui, on admire la critique des moeurs, la très subtile tension érotique et, plus singulièrement, les rapports ici clandestins entre séduction et littérature. Ironie et poésie donnent à cette passion inassouvie le charme fou de l'Inde éternelle. Après Quatre chapitres (2004), Chârulatâ est le deuxième roman de Tagore inédit en français publié chez Zulma.
« Le sentiment que m'inspirait la jeune veuve dont la demeure avoisinait la mienne, était un sentiment de vénération. C'est du moins ce que j'affirmais à mes camarades et ce que je me répétais. Nabin lui-même, mon ami le plus intime, ignorait mon véritable état d'âme. Et j'éprouvais une sorte de fierté à pouvoir conserver à ma passion toute sa pureté en la reléguant dans les recoins les plus profonds de mon coeur. Ma voisine ressemblait à une fleur de Sephali mouillée par la rosée et tombée prématurément. Trop pure et trop resplendissante pour la couche fleurie de l'hymen, elle s'était consacrée au ciel.
Mais semblable à un torrent qui descend de la montagne, une passion ne se laisse pas enfermer au lieu de sa naissance; elle cherche à se frayer une issue. C'est pourquoi je m'efforçais de traduire mes émotions en poèmes. Mais ma plume rétive refusait de profaner l'objet de mon adoration. »
Ce petit livre des souvenirs d'enfance est l'une des dernières oeuvres importantes de rabindranath tagore.
Il a été écrit pendant l'été de 1940 dans la petite bourgade de kalimpong, près de darjeeling. c 'est de là que partaient vers les montagnes du tibet les pittoresques caravanes de mulets lourdement chargés conduites par ces guides tibétains, solides montagnards, gais et paisibles.
La famille tagore quittait au moment des vacances la plaine du bengale où était installée l'université de santiniketan ("séjour de paix ") que le poète avait fondée au début de ce siècle.
La chaleur de cette saison qui précède la mousson était pénible à supporter pour une santé déjà très atteinte. l'exode de la famille vers la montagne entraînait aussi un petit nombre d'amis, et cette année-là j'étais du nombre.
C'est ainsi que j'ai assisté à ces réunions amicales autour du lit de ce maître vénéré de tous et si digne de vénération. il nous racontait ses souvenirs d'enfance, et l'un ou l'autre de ses assistants écrivait le récit qu'il en faisait.
Ce retour vers le plus lointain passé, celui des heures claires dans la fraîcheur des jours d'enfance, est, semble-t-il, familier à ceux qui vieillissent.
Le poète racontait avec un humour charmant, égayant l'histoire de ces sourires tendres et malicieux que nous connaissons bien et qui rendaient si agréable la moindre des conversations que nous avions avec lui. christine bossennec.
Dans le calcutta des années 1920, un jeune homme, gora, lutte pour restaurer les valeurs culturelles de l'inde face à l'influence dominatrice anglaise.
Ce combat, il le mène avec ferveur, dans une orthodoxie militante, et son courage, sa détermination font de lui un chef de parti de plus en plus populaire. mais sa découverte du pays réel lors de voyages qu'il effectue seul dans les campagnes, puis sa découverte du monde des femmes et sa naissance au sentiment amoureux vont peu à peu remettre en question ses certitudes.
La sagesse vient du coeur. Cette philosophie est celle du poète et anime toute la spiritualité de l'Inde. Dès lors, l'Occident, qui privilégie la technique et la science, représente une menace culturelle pour l'Orient. Un essai de 1924 où Tagore, alternant des réflexions philosophiques, autobiographiques, esthétiques et sociales, aborde principalement la différence de vision du monde de l'Orient et de l'Occident (« Pour nous, le but suprême de ce monde est d'une part d'y vivre, de le connaître et de l'utiliser, et d'autre part de réaliser notre propre unité en lui, par l'expansion de notre sympathie ; non en nous l'aliénant et en le dominant, mais par la compréhension et par notre union avec lui dans une communion parfaite »), mais aussi Shelley, la poésie sanscrite, Shakespeare, les Upanishads, Wordsworth, ou encore l'idéal créateur, le rôle culturel des émotions et l'harmonie de la nature.
«Je ne sais qui peint des images sur les écrans de notre mémoire, mais à coup sûr, ses tableaux sont des oeuvres d'art. Il ne reproduit pas machinalement tout ce qui se passe. Il prend et laisse ce qui lui plaît, agrandit ou diminue les évênements, sans scrupule, il relègue au second plan ce qui se trouvait au premier et met en vue ce qui se cachait en arrière; en un mot, son oeuvre est celle d'un peintre et non pas d'un historien. Àmesure que la suite des événements se déroule à la surface de nos vies, une succession de tableaux surgit dans sa profondeur. Entre l'une et l'autre série, il y a correspondance, mais les deux ne sont pas identiques et ne se confondent point.» Ces souvenirs ont été écrits par l'auteur dans sa cinquantième année, peu avant son départ pour l'Europe et l'Amérique, en 1912, l'année même où parut le premier livre rédigé par lui-même en anglais. Ces tableaux rétrospectifs, présentés d'une manière toute familière et comme se jouant, contiennent l'histoire suivie de sa vie antérieure et celle des diverses productions littéraires par lesquelles s'exprimera sa forte personnalité.
Kumudini a dix-neuf ans, la grâce d'être bien née, de goûter les arts et de prier les dieux. Elle vit dans la compagnie tendre de son frère aîné, Vipradas, humaniste fort accablé par le souci des dettes insurmontables de la famille. Jusqu'au jour où un mystérieux entremetteur vient demander pour son maître, un riche négociant adoubé par le pouvoir colonial, la main de Kumudini.
Tout enivrée des légendes sacrées de Krishna, le dieu à la peau de nuit, et de sa bien-aimée Radha, elle y voit un signe du destin et presse son frère dubitatif d'accepter le marché. Mais en unissant sa destinée à celle de Madhusudan, vieil époux aux désirs d'ogre qui règne en despote jusque dans les moindres recoins de sa vaste maisonnée, Kumudini devient l'instrument inespéré et malheureux d'une épouvantable vengeance...
" pour une fois, voyageur, sois imprudent et détourne-toi de ton chemin.
Bien qu'éveillé, sois comme le jour captif d'un filet de brouillard. " " n'évite pas le jardin des coeurs égarés, là-bas, au terme de la mauvaise route ; là-bas oú l'herbe est jonchée de fleurs rouges poussant à l'abandon, oú des eaux mélancoliques sombrent dans la mer houleuse. " " longtemps, sans repos, tu as veillé sur le butin des années inutiles ; qu'il soit enfin dissipé ! il te restera le triomphe désespéré d'avoir tout perdu.
".
Ces sept histoires de fantômes indiens trouvent leur source dans la tradition littéraire sanskritique des revenants. C'est tout le nord-est de l'Inde et son goût du mystère qui nourrissent ici celui qui devait devenir prix Nobel de littérature.
Ces contes méconnus, inédits en langue française, font de Tagore un écrivain de l'étrange remarquablement moderne.
Deux jeunes Bengalis en quête de liberté et de vérité traversent les
perturbations des temps révolutionnaires qui mèneront à l'indépendance dans
l'exaltation folle, non-accomplie, d'un amour réciproque. Le nationalisme
oscille alors entre la tentation terroriste et la voie pacifiste. Grâce à la
flamme intacte qui brûle dans leurs deux coeurs, Atindra, le poète, et
l'intransigeante Ela, longtemps désorientés, ne se laisseront pas prendre en
otages par les man?uvriers sans scrupules qui tentent de les compromettre. En
quatre actes, la tragédie s'accomplit exemplairement dans cet ultime roman de
Tagore. Poète, romancier, dramaturge, musicien, acteur, peintre, Rabindranath
Tagore (1861-1941) a obtenu le Prix Nobel de littérature en 1913. Il a lutté
pour l'indépendance de l'Inde, contre la partition du Bengale, et a soutenu le
mouvement de Gandhi. Trois de ses romans reflètent la complexité de la vie
intellectuelle et politique du Bengale, région phare de l'Inde dans les années
trente: La maison et le monde, Gora et, enfin, Quatre chapitres (paru chez
Zulma), son dernier roman, écrit en 1934 alors qu'il était en voyage à Ceylan
(Sri Lanka). Une pièce de théâtre et un film ont été tirés de ce roman inédit
en français. Prix Nobel de Littérature 1913 Roman traduit du bengali par France
Bhattacharya