Une petite fille fait des cauchemars: loup, bruits du grenier, monstres poilus et forêt sombre... Sa maman veut l'aider à les chasser, mais pourquoi ne pas les apprivoiser, plutôt?
June entraîne Jo tout en haut du phare, hors d'haleine il lui demande pourquoi ils se retrouvent là. Pour voir toutes les îles et savoir où est le papa de June. Quel intérêt ? interroge Jo. Tout simplement parce que il est à la recherche d'un cadeau pour June, son dernier caprice : une poupée qui parle. Sur le chemin de retour ils jouent comme des petits fous : à chat, à cache cache, aux pirates, à tricoter avec des algues, aux amoureux, aux espions... Le papa de June est revenu bredouille, il est tout triste à l'idée de la décevoir et quand il lui dit qu'il n'a pas trouvé de poupée qui parle, elle lui répond distraitement : - Pas grave. Avec Jo, on joue très beaucoup là. - Jo ? Quel Jo? demande le papa interloqué.
Lison rêve du jour où elle pourra porter le manteau rouge de sa soeur aînée : un vrai manteau de grande ! Et quand ce jour tant attendu arrive, en plein hiver, Lison fanfaronne : il est beau, il est chaud, il est parfait ! Le lendemain matin, en partant pour l'école, Lison croise une petite fille qui mendie avec sa mère, grelottant dans le froid glaçant de janvier... Lison hésite : comment aider cette petite fille qui a le même âge qu'elle ? Et si elle lui donnait son manteau pour lui tenir au moins un peu plus chaud ?
Une petite fille fait des cauchemars, sa maman essaye de l'aider à les chasser. Mais... pour elle, le problème des rêves, c'est qu'on continue à les chercher au réveil. Alors, elle raconte pourquoi elle les aime ses cauchemars qui font bien peur, loup, bruits du grenier, monstres poilus et forêt sombre. Elle les garde au chaud, elle les câline, elle en prend soin, elle éteint en douce la veilleuse que sa mère allume dans sa chambre, le soir. Vive les cauchemars!
June et Jo sont en vacances au bord de la mer, il ne fait pas beau, alors June propose de regarder de vieux albums de photos. Elle montre une vieille photo de sa mamie bébé à Jo, qui lui demande si elle se souvient de celle-ci si petite. «C'est impossible, je n'étais pas née !» s'exclame June. Jo n'a de toute évidence pas la même notion du temps le passé, le présent, le futur que June. Tout cela est pour lui un vrai méli-mélo ! June et Jo décident alors d'écrire tous leurs souvenirs du numéro 1 au numéro 344, de prendre des photos, de faire des dessins. Mais Jo s'inquiète : est-ce que les souvenirs ça peut se perdre comme les clefs ? Quand June sera grande, ne va-t-elle pas l'oublier ? «Non, toi jamais ! Toi et moi c'est pareil !»Ainsi commencent les aventures de June et Jo, deux amis qui vivent dans un monde où personne ne peut les séparer parce que Jo, comme on le devine, c'est l'ami imaginaire de June, son meilleur ami dans sa vraie vie. Les personnages dessinés par Amélie Graux, la petite June et son ami Jo qui ressemble à un gros doudou, sont chaleureux et pleins de vie.
June et Jo découvrent que l'on ne rit pas tous pour les mêmes raisons et que le rire des oursins peut être un sujet très piquant. Par exemple les chatouilles ne font pas rire, mais pas du tout, Jo. Le seau d'eau que June reçoit sur la tête ne provoque pas chez elle une crise d'hilarité, alors que Jo se tord de rire. Et nos deux amis de se poser des questions existentielles sur le rire des oursins, des rochers, des sardines, de papa, de maman... En tout cas il y a une blague qui les fait hurler de rire tous les deux: c'est la question du papa de June quand elle parle de Jo : « Quel Jo? »
Un matin, Idriss se réveille encore tout imprégné du rêve qu'il a fait durant la nuit. Avec son amie Simona, il décide alors de construire une incroyable machine, un bateau ailé grâce auquel ils pourront explorer le royaume de la nuit ! Rencontrer l'oiseau de feu, devenir minuscule dans une cité immense ou géante dans un univers de lilliputiens, voler par-delà la Voie lactée... Mais même après un si fantastique voyage, il est bon de rentrer chez soi et de retrouver ses amis.