Le crépuscule du siècle des Lumières vit se développer les talents de grands scientifiques, tels Monge, Berthollet, Legendre, Cuvier, Lacépède et Laplace. Ceux-ci furent soutenus au début du XXe siècle par Bonaparte, conscient des découvertes extraordinaires de son temps. Né en 1749 à Beaumont-en-Auge, Pierre-Simon de Laplace, géomètre astronome renommé, est l'auteur de Mémoires et ouvrages scientifiques, dont les plus connus sont le Traité de Mécanique Céleste, l'Exposition du système du monde, et Les Probabilités.
Il entreprit de nombreux travaux relatifs aux mouvements de la Lune, de Jupiter et de Saturne, étudia les marées, les comètes. Célèbre par l'invention du système cosmologique qui porte son nom, il donna aussi les lois élémentaires de l'électromagnétisme en physique.
Membre de l'Institut national de France, du Bureau des Longitudes, brièvement ministre de l'Intérieur au lendemain du 18 Brumaire, il fut reçu à l'Académie française. Anobli par Napoléon, Louis XVIII le fit marquis de Laplace et pair de France. Il mourut en 1827, décoré de la Légion d'honneur et de l'ordre de la Réunion.
Une carte postale du début du XXe siècle présente le mont Canisy vu de Blonville-sur-Mer : une colline aux formes arrondies, haute de 111 mètres : un massif corallien de l'ère jurassique qui assume ses 160 millions d'années. Cette vue présente un mont sombre, couvert d'une maigre végétation. Une vue qui interpelle : un mont bordé par la mer, longé par un fleuve côtier et assis au milieu de marais aujourd'hui comblés ? Le mont recèle-t-il un mystère ? En s'appuyant sur de nombreuses sources et archives, les auteurs se proposent d'accompagner le lecteur à la découverte de l'histoire du mont.
6 juin 1944 ! Ce jour-là, la Normandie est le théâtre de la plus formidable opération aéroportée, navale et aérienne de tous les temps, avec pour objectif la Libération de la France, de l'Europe, occupées depuis quatre ans par l'Allemagne nazie. Sur le rivage, cinq têtes de pont sont reliées les jours suivants. De mi-juin au 20 août, la bataille de Normandie permet la libération de la plus grande partie de la province. Cependant, une large zone, la Côte Fleurie, entre l'Orne et l'estuaire de la Seine, est toujours occupée.
Le 17 août, les Alliés lancent l'opération Paddle dont l'objectif est la libération de cette zone. Cette opération est assignée à la brigade belge libre ou encore « brigade Piron », du nom de son chef, le lieutenant-colonel Jean Piron. La brigade est placée sous le commandement du major-général Richard N. Gales, le commandant la 6e division aéroportée britannique.
Forte de ses 2 300 hommes et de ses 500 véhicules, la brigade Piron est constituée de trois compagnies indépendantes, alliant mobilité et puissance de feu. Entre le 17 et le 31 août, la brigade va opérer le long de la route côtière, de Ranville à Honfleur, avec ses unités motorisées, et sur la route Troarn-Pont-l'Évêque avec l'escadron blindé ; puis l'ensemble de la brigade passe la Seine, entre La Meilleraye et Rouen. Destinée à délivrer Le Havre, elle est finalement appelée pour remonter en Belgique. et libérer Bruxelles.
C'est cette odyssée, marquée de durs combats face à un ennemi qui a conservé toute sa pugnacité, que proposent de retracer les auteurs.
L'ouvrage présente un rappel de l'histoire de la brigade, depuis sa création en Angleterre en juillet 1940, et le récit de la campagne de Normandie. Des annexes sont réservées à un moment de mémoire, à la commémoration de la libération de Bruxelles et à un parcours du souvenir, d'Arromanches aux rives de la Seine. L'ouvrage est illustré de nombreuses photographies et documents.
Une nouvelle fois, en ce printemps, des manifestations du souvenir commencent à se dérouler, partout en Normandie. Avec ou sans l'appui des autorités, ce n'est pas grave.
Les Normands se souviennent.
Dans notre ouvrage, complété d'une conférence enregistrée sur DV.D., nous rappelons notre Histoire. Nous avons pris le parti d'évoquer ce monde viking, son irruption dans le monde Franc. Et puis cet accord, entre l'un de ces chefs d'origine scandinave, Rollon, avec le roi de France, Charles III le Simple. Ce futur duché de Normandie était-il viable ? C'est que nous démontrons au fil des pages. Notre propos s'arrête volontairement en 1035, avec Robert le Magnifique, le père du jeune Guillaume.
Guillaume, le futur Guillaume le Conquérant qui inaugure la continuité, mais aussi une nouvelle page prestigieuse de la Normandie.
Dans le cadre du 150e anniversaire de la fondation de Deauville, Soeur Saint-Paul, Serge et Sven Sochon, se sont associés et ont décidé de retracer l'histoire d'une institution chère aux habitants de Deauville et alentours : celle de l'Orphelinat Saint-Joseph. Au fil des pages, le lecteur découvrira l'engagement, le dévouement des Franciscaines qui ont donné corps et vie à la Fondation voulue par Adèle et Joséphine Mérigault. En cent trente-trois ans d'existence, l'institution a toujours répondu à la détresse des plus humbles, des orphelines de marins péris en mer, des malades, et a oeuvré avec succès dans l'enseignement.
Si rien ne laissait présager le survol de notre littoral par des aéronefs, la "Révolution balnéaire" commencée dans la seconde moitié du XIXe siècle, marquée par la fondation de Deauville en 1860, attire un public friand d'exploits et des hommes prêts à les accomplir.
Puis arrivent les premiers concours et fêtes aériennes en 1910, en 1913 et la construction de l'aérodrome de Deauville Saint-Gatien inauguré en 1931.
A partir de la collection de cartes postales rares, les auteurs proposent au lecteur de les accompagner dans cette "odyssée".