Nous n'avons plus le choix !
Aujourd'hui, les fous ne sont plus ceux qui annoncent l'apocalypse, mais ceux qui refusent de voir qu'elle a déjà commencé.
En 2100, si nous ne changeons rien, notre planète sera devenue inhabitable.
Face à l'éco-anxiété et à la résignation, des solutions existent. 10 révolutions simples et efficaces que Thomas Guénolé nous propose de mettre en place dès maintenant : transports écologiques, fin du tout-jetable, « plan Marshall » pour l'écologie...
L'auteur propose un nouveau modèle de société pour vivre avec les grands changements climatiques à venir dans les dix ans.
Oui, c'est urgent. Oui, c'est possible. Oui, c'est réalisable. Ce livre peut nous sauver !
La première ordonnance écologique.
1992 : 49 % des Français votent « non » au traité de Maastricht. 2005 : 55 % des Français votent « non » au traité constitutionnel européen. 2017 : au total, 48 % des Français votent pour des candidats qui, de Marine Le Pen à Jean-Luc Mélenchon, proposent de quitter tout ou partie de la construction européenne. Il apparaît donc que de façon stable, un Français sur deux est souverainiste. Il n'existait pourtant pas, jusqu'à présent, d'ouvrage académique consacré au souverainisme. Thomas Guénolé vient combler ce manque.
Pour la première fois, le souverainisme est présenté dans toute sa profondeur historique et dans sa dimension mondiale : l'indépendance américaine, l'éclatement de l'Autriche-Hongrie, De Gaulle... Et pour la première fois aussi est proposée une typologie, distinguant souverainisme culturel, souverainisme civique, souverainisme révolutionnaire et souverainisme économique.
L'épidémie de coronavirus fut un traumatisme mondial profond : près d'un milliard d'êtres humains durent être confinés dans quelque trente-cinq pays et des dizaines de milliers sont morts. Son impact économique gigantesque fut aussi un révélateur brutal de la dangerosité de la mondialisation. Car si l'épidémie fut le déclencheur de la Grande Récession dans laquelle nous nous débattons encore, la mondialisation, elle, en fut la poudrière.
Concentration extrême de l'appareil industriel mondial en Chine, chaînes mondiales d'approvisionnement fondées sur le zéro stock, marchés financiers débridés, pression générale à la baisse sur les dépenses publiques dont les dépenses de santé : la mondialisation, système économique planétaire, a permis que dans un sinistre effet-papillon, une infection à Wuhan provoque rapidement des morts, des pénuries de toutes sortes et une récession à travers toute la planète.
Les morts du coronavirus, bien que traumatisantes, ne sont cependant que l'arbre qui cache la forêt des victimes de la mondialisation. Nous démontrerons en effet dans ce livre que de 1992 à 2018, la mondialisation a causé plus de 400 millions de morts.
600 000 sont morts de l'invasion américaine de l'Iraq pour prendre le contrôle de ses ressources pétrolières. 6,5 millions sont morts dans des guerres de pillage, en particulier au Congo-Kinshasa pour ses richesses minières. 11 millions sont morts de faim alors qu'assez de nourriture est produite pour alimenter toute l'humanité. 60 millions sont morts sur le poste de travail, c'est-à-dire de la pression mondiale à la baisse sur les conditions de santé et de sécurité de la main d'oeuvre. 69 millions sont morts de pollution atmosphérique, c'est-à-dire des rejets toxiques de ce système économique mondial consumériste et productiviste. 256 millions sont morts de maladies pourtant soignables, c'est-à-dire morts de la répartition des ressources plutôt que des maladies elles-mêmes.
Ces plus de 400 millions de morts sont le thème de ce livre noir de la mondialisation.
Le « jeune-de-banlieue », c'est l'ogre des temps modernes. Arabe mal rasé de 15- 35 ans vêtu d'un survêtement à capuche, il se promène avec un cocktail Molotov dans une main et une kalachnikov dans l'autre. Il fume du shit dans les cages d'ascenseur, il brûle des voitures ; il gagne sa vie grâce à des trafi cs de toutes sortes et en fraudant les allocations sociales. Sa sexualité consiste à violer les fi lles en bande dans des caves ; sa spiritualité, à écouter les prêches djihadistes de l'« islam- des-banlieues », dans des caves également. Il hait la France, l'ordre, le drapeau, et bien sûr, il déteste les Français (comprendre : « les Blancs »). Il aime le jihad et l'islamisme. Son rêve : partir en Syrie se battre aux côtés d'Al Qaïda, pour ensuite revenir en France commettre des attentats. Il ne serait donc pas étonnant que bientôt les parents disent à leurs enfants : « Si tu n'es pas sage, le jeune-debanlieue viendra te chercher. » La réalité est moins spectaculaire que le fantasme. L'ascenseur social étant en panne, seule une minorité de jeunes de banlieue, quantitativement marginale, arrive à s'en sortir : elle change de classe sociale et souvent, elle déménage de la banlieue pauvre. Le cocktail de cette réussite mélange la détermination, le talent, beaucoup de travail, et parfois la chance d'un « piston ». Symétriquement, seule une minorité, encore plus marginale, vit de trafi cs divers et de contrebande ;
Une minorité plus marginale encore bascule, elle, dans l'adhésion au totalitarisme wahhabite ou salafi ste. Mais pour l'écrasante majorité, la réalité, c'est une galère de jeune pauvre urbain qui vivote et ne sortira pas du ghetto : 6 sur 10 avec un job mal payé et précaire ; 4 sur 10 au chômage.
Ce récit nous fait vivre de l'intérieur la chute de l'homme qui a trahi l'espoir de millions de Français.
On y découvre le fonctionnement dictatorial que cachent les plaidoyers pour « une vraie démocratie ». On assiste au procès stalinien que La France insoumise a fait subir à l'auteur, sincère militant traité en ennemi.
De l'exploration documentée des montages financiers pratiqués par Jean-Luc Mélenchon au décryptage des méthodes glaçantes de sa communicante Sophia Chikirou, à la tête de la web-télévision Le Média, ce témoignage, qui relate l'effondrement de Mélenchon, est une réflexion sur les coulisses de la vie politique.
C'est également l'analyse de l'immense déception qui a suivi l'enthousiasme suscité par ce mouvement. C'est enfin le récit du combat d'un homme qu'on a voulu briser et qui est toujours debout.
D'une liberté de ton dévastatrice, La chute de la maison Mélenchon est un document choc autant qu'un réquisitoire accablant contre une gauche qui se prétendait différente.
Oui, les politiques nous mentent, nous dit Thomas Guénolé. Mais pas plus que tous ceux qui ont quelque chose à nous vendre. Comment se fait-il alors que l'image d'un politicien soit beaucoup plus négative que celle d'un publicitaire ? C'est que le second ne nous a jamais demandé notre confiance en nous regardant droit dans les yeux, pour ensuite la trahir.
À l'aide d'exemples concrets, tirés du débat politique actuel, l'auteur décrypte les astuces de langage et le double sens si chers à nos politiciens. Des exercices suivis de leurs corrigés permettent au lecteur de s'entraîner à détecter les mensonges en politique.
Ce livre est utile à tous : à la politique, à laquelle il veut rendre ses lettres de noblesse, et aux électeurs, qui comprendront qu'embellir le « produit électoral » fait partie intégrante du rôle du « vendeur politique ». À lire avant d'aller voter !
Le monde est entré en ébullition. Qu'il s'agisse des printemps arabes ou d'Occupy Wall Street, les occupations contestataires des places publiques de grandes villes se multiplient. Après le Brexit, l'Union européenne est menacée de démembrement. Front national en France, poussée de Donald Trump aux Etats-Unis : les mouvements anti-immigration montent dans presque tous les pays riches. Et tandis que Moscou et Washington s'affrontent à nouveau en Ukraine ou en Syrie, la Chine exige d'être reconnue comme l'égale des Etats-Unis d'Amérique, transformant la Mer de Chine en poudrière.
Tout ceci a une cause globale : la mondialisation malheureuse. Contrairement à ce qu'affirment ses partisans, la mondialisation sous sa forme actuelle n'est pas ''heureuse''. Elle aggrave les inégalités. Elle précarise des milliards d'humains. Elle réduit en esclavage des dizaines de millions d'autres. Elle génère une crise mondiale des flux migratoires, qui en retour fait flamber la xénophobie. Elle pressure l'écosystème jusqu'à mettre en danger la survie de l'humanité.
Thomas Guénolé soutient que si la grande connexion mondiale des peuples, des économies et des cultures est irréversible, en revanche cette mondialisation malheureuse n'est pas inévitable. Solutions concrètes à l'appui, il propose de la remplacer par l'altersystème : une mondialisation à visage humain. En conclusion de son livre, il affirme que la victoire prochaine d'un parti altersystème dans une grande puissance économique mondiale est inéluctable.
Voici plus de trente ans que la mort du modèle social français est annoncée par diverses Cassandres. Il est donc tentant de réagir en haussant les épaules. Il est tentant de se rassurer en voyant dans ces réformes un mal nécessaire, qui n'ira quand même pas jusqu'à ratiboiser notre système de protection sociale tout entier. Spécifiquement chez les plus favorisés parmi les classes moyennes, il est tentant de se dire avec soulagement que soi-même l'on sera épargné ; et donc que tout compte fait, le fléau antisocial n'est pas si grave.
C'est une erreur. Réveillez-vous. Cette fois-ci, c'est différent. Non, l'Antisocial ne va pas s'arrêter ; non, si vous ne faites pas partie des 10% les plus riches, vous ne lui échapperez pas.
Anti-chômeurs, anti-grèves, anti-syndicats, anti-Code du travail, anti-fonctionnaires, anti-services publics, anti-protection sociale... Dans ce livre, Thomas Guénolé expose la propagande antisociale qui a envahi nos médias. Il démonte point par point ses mensonges. Il expose la démolition sociale terrible que subissent ses cibles. Il décrit la politique de destruction accélérée du modèle social français que cette propagande sert à justifier. Bataille des idées, front politique, front social, il explique comment une grande mobilisation générale peut vaincre l'Antisocial. Avant qu'il ne soit trop tard.
Entre haine et paranoïa, la société française se fait de sa minorité musulmane et de l'islam français une représentation collective délirante, c'est-à-dire déconnectée de la réalité. C'est ce que Thomas Guénolé appelle l'islamopsychose. Il s'attelle, dans ce livre, à pointer les erreurs et à déconstruire les préjugés assénés sur ces sujets par Manuel Valls, Gilles Kepel, Eric Zemmour et bien d'autres.
La France a toujours oscillé envers ses minorités entre l'acceptation, la diabolisation et la persécution. A l'égard de sa minorité musulmane, le pays a aujourd'hui atteint un dangereux point de bascule entre diabolisation et persécution. Terrorisme jihadiste, peur du déclin, héritage médiéval, guerre d'Algérie, conflit israélo-palestinien, identitarisme : Thomas Guénolé examine sans tabou les causes profondes de l'islamopsychose et propose des pistes concrètes de réconciliation républicaine.
Thomas Guénolé est politologue, enseignant (Sciences Po et université Paris-Est Créteil), chroniqueur et essayiste. Il est déjà l'auteur de Nicolas Sarkozy, chronique d'un retour impossible, Petit Guide du mensonge en politique, Les jeunes de banlieue mangent-ils les enfants ? et La Mondialisation malheureuse.
Le 6 mai 2012, Nicolas Sarkozy est battu au second tour de la présidentielle. Il envisage de se retirer définitivement de la vie politique. Ses proches l'en dissuadent. Le lendemain, il redevient un simple citoyen, ne parle plus aux médias et ne fait plus parler de lui. Jusque quand ? L'association des amis de Nicolas Sarkozy est créée quelque temps plus tard par ses plus fidèles lieutenants, officiellement sans consignes du chef. L'ancien Chef de l'Etat devient vite l'absent omniprésent de la politique française. Lorsque l'UMP, donc la droite, se déchire et n'a plus de chef, il est temps pour lui de revenir.
Dans cet essai visionnaire, Thomas Guénolé analyse les raisons pour lesquelles, nous dit-il, Nicolas Sarkozy reviendra en 2017 avec le costume d'homme providentiel de la droite. La machine est en marche, et sa détermination ne sortira que renforcée des épreuves qui viendront barrer sa route.
« Pour revenir, il faut être parti », dit le dicton. « Il n'est jamais parti », nous assure Thomas Guénolé.