Véronique Vasseur Médecin-chef à la prison de la Santé A sa parution au début de l'année 2000, ce livre a été un coup de tonnerre, suscitant réactions et polémiques, dans l'administration pénitentiaire, le monde politique, les médias, l'opinion.
Médecin de garde durant huit ans, puis médecin-chef dans cette prison située au coeur de Paris, Véronique Vasseur témoignait d'un quotidien hallucinant, parfois insoutenable : conditions sanitaires et médicales scandaleuses, mais aussi trafics, prostitution, tracasseries, délations, suicides, dans un entassement humain où le sans-papiers côtoie le VIP, où le petit délinquant vit avec le terroriste.
Privés de liberté, les condamnés doivent-ils pour autant être soumis à des conditions de vie dégradantes, voire inhumaines ? C'est la question que ce témoignage, où le vécu et la réflexion se livrent sans fard et sans préjugé, posait - et pose encore - à une démocratie qui se voudrait moderne et respectueuse des droits de l'homme.
" Je n'avais jamais fait de politique, jamais adhéré à un parti.
J'avais donc, d'une certaine manière, idéalisé le pouvoir d'un homme - Nicolas Sarkozy - ou d'un parti - l'UMP -, désirant "changer les choses" au profit de la société. Or que signifie "faire de la politique" ? Eh bien, rien de concret ! Il s'agit d'un grand mot, galvaudé au profit d'une activité décevante. N'ayant jamais côtoyé d'aussi près ce monde particulier, à la fois calculateur et humainement médiocre, y mettant un pied dans l'espoir d'apporter mon aide, d'insuffler de nouvelles idées, j'ignorais que je plongeais dans un panier de crabes plus agressifs et pitoyables les uns que les autres.
Voici le récit de cette cruelle désillusion ".
Après avoir été médecin à la prison de la Santé, V. Vasseur est médecin à l'hôpital Saint-Antoine à Paris. Elle livre un témoignage de l'intérieur sur le travail quotidien du monde hospitalier. Elle décrit les conditions de travail, les dépenses, les cabales internes, mais aussi le dévouement de certains internes et infirmiers, les rapports avec la maladie, la mort, les familles éplorées...
Bien sûr, j'ai hésité avant de raconter l'expérience que fut ma cavalcade en politique lors des législatives et municipales à Paris, entendant d'avance les commentaires: "Propos de femme qui a perdu." Peut-être. Mais dans cette plongée au coeur du militantisme, de la politique telle qu'on la mène sur le terrain, au coeur des instances dirigeantes, moi, représentante de la "société civile", j'ai surtout perdu mes illusions. Je n'avais jamais fait de politique, jamais adhéré à un parti, même si, plus d'une fois, mes témoignages sur la prison ou l'hôpital avaient interpellé et agacé les gouvernements et qu'on avait tenté de me récupérer. J'avais donc, d'une certaine manière, idéalisé le pouvoir d'un homme - Nicolas Sarkozy - ou d'un parti - l'UMP - désirant "changer les choses" au profit de la société. Or que signifie "faire de la politique"? On dit faire l'amour, faire la cuisine, faire un enfant, mais faire de la politique? Eh bien, rien de concret! Il s'agit d'un grand mot, galvaudé au profit d'une activité décevante même si elle peut s'avérer utile... parfois. N'ayant jamais côtoyé d'aussi près ce monde particulier, à la fois calculateur et humainement médiocre, y mettant un pied dans l'espoir d'apporter mon aide, d'insuffler de nouvelles idées, j'ignorais que je plongeais dans un panier de crabes plus agressifs et pitoyables les uns que les autres. Voici le récit de cette cruelle désillusion.
Une enquête scientifique et journalistique sur les conséquences sanitaires liées aux produits toxiques du quotidien : pesticides, métaux lourds, additifs alimentaires, etc. Les auteures apportent également des solutions concrètes pour se protéger : bien choisir son poisson ou ses produits cosmétiques, déchiffrer les étiquettes, limiter l'impact des ondes, ou purifier sa maison
Plus de dix ans après le livre « coup de poing » de Véronique Vasseur dénonçant la vie quotidienne dans les geôles de la République, et malgré les commissions d'enquête parlementaires qui ont suivi sa parution, la prison reste cet archaïsme barbare qui prive la personne incarcérée de ses droits élémentaires. « La prison doit changer, la prison va changer ! », avait dit Nicolas Sarkozy, à l'issue de sa visite à la prison pour femmes de Rennes, le 22 janvier 2007. La loi pénitentiaire votée en 2009 n'a pourtant pas tourné le dos à l'arbitraire carcéral. Comment en est-on arrivé là ? C'est la question posée à Véronique Vasseur et « Gabi » Mouesca, ex-prisonnier basque. Leur réponse retrace les étapes de l'un des renoncements politiques les plus consternants de l'époque contemporaine.
Ce regard croisé donne un éclairage inédit sur le scandale des prisons françaises et rappelle la nécessité de faire de la réinsertion des prisonniers l'axe central d'une politique pénale enfin digne de la patrie de droits de l'homme.
À la rue quand travailler ne suffit plus... Pour un salaire de mille euros t'as plus rien. Même pas un toit. Ils s'appellent Marine, Patrice, Yolaine, Hassan, Paul, Bemba. Ils sont vigiles, serveurs, cantiniers, jardiniers, fonctionnaires. Certains gagnent 1 200 ? par mois. Comme 50 % de nos concitoyens. Quand on leur parle de la France des petits propriétaires, ils sortent leur revolver. Car ils dorment sur le trottoir, dans des foyers, des caravanes, des squats, des cartons, des tentes. Ce ne sont pas des « marginaux », et pourtant ils n'ont pas accès à un droit fondamental : le logement. Ils errent dans les rues de Paris, de la grande banlieue mais aussi à Marseille, Lille, Strasbourg ou Rennes. Ils cachent leur détresse comme ils peuvent pour ne pas perdre leur emploi. Véronique Vasseur et Hélène Fresnel ont décidé de partir à leur rencontre et de les écouter. Pour laisser la parole à ceux qui n'ont guère l'occasion de s'exprimer, raconter le travail des associations, interpeller les pouvoirs publics sur un sujet grave, médiatisé mais jamais vraiment traité, témoigner d'une réalité qui inquiète chacun d'entre nous : on peut avoir un boulot, gagner sa vie, mais se retrouver sans domicile. Parce que travailler ne suffit plus, voici une enquête sur un autre visage de la France d'aujourd'hui. Sur le monde de demain aussi ?
Une enquête scientifique et journalistique sur les conséquences sanitaires liées aux produits toxiques du quotidien : pesticides, métaux lourds, additifs alimentaires, etc. Les auteures apportent également des solutions concrètes pour se protéger : bien choisir son poisson ou ses produits cosmétiques, déchiffrer les étiquettes, limiter l'impact des ondes, purifier sa maison, etc.
Essai polémique sur les dysfonctionnements du système de santé français. Les auteures dénoncent la désertification médicale de régions entières, la saturation des urgences, les gaspillages de la sécurité sociale, la déresponsabilité des acteurs, du patient au médecin, l'ingérence des groupes pharmaceutiques.