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Tu t'appelais Maria Schneider
Vanessa Schneider
- LE LIVRE DE POCHE
- Litterature
- 26 Août 2020
- 9782253237808
Tu étais libre et sauvage. D'une beauté à couper le souffle. Tu n'étais plus une enfant, pas encore une adulte quand tu enflammas la pellicule du Dernier Tango à Paris, un huis clos de sexe et de violence avec Marlon Brando.
Tu étais ma cousine. J'étais une petite fille et tu étais célèbre. Tu avais eu plusieurs vies déjà et de premières fêlures. Tu avais quitté ta mère à quinze ans pour venir vivre chez mes parents. Ce Tango marquait le début d'une grande carrière, voulais-tu croire. Il fut le linceul de tes rêves. Tu n'étais préparée à rien, ni à la gloire, ni au scandale. Tu as continué à tourner, mais la douleur s'est installée.V. S.Un récit magnifique, tout en émotion contenue. François Forestier, L'Obs.Un livre sobre et sur le fil, un roman qui se dévore. Marion Ruggieri, Elle.Une lettre d'amour des plus émouvantes. Bruno Corty, Le Figaro. -
La fille de Deauville
Vanessa Schneider
- LE LIVRE DE POCHE
- Litterature
- 6 Septembre 2023
- 9782253941620
Braquages, attentats à la bombe, assassinats : au tournant des années 1980, les membres d'Action directe frappent, puis disparaissent dans un souffle âcre de tracts, d'explosifs et de terreur. Commence alors une traque intense et chaotique. Luigi Pareno, flic méthodique et taciturne, y consacre son énergie, sa rage et ses obsessions. Une jeune femme occupe ses pensées : Joëlle Aubron, qui deviendra l'une des deux meurtrières du groupe. Pareno l'observe à distance dans ce Loiret enneigé, où elle se cache avec ses camarades de combat. Il la hait autant qu'il s'y attache. Traqués, reclus, les membres du dernier carré d'Action directe s'aiment, se déchirent, s'inquiètent, dans l'attente d'une fin inéluctable.
La Fille de Deauville raconte la colère et la destruction, la folie politique et les rêves d'absolu. Vanessa Schneider nous offre le grand roman de l'impossible révolution, et nous emporte avec ces femmes et ces hommes qui se croyaient libres.
Une écrivaine est née. Franz-Olivier Giesbert, Le Point.
Le croquis d'une époque. Libération.
Un livre plein d'échos. Causette -
L'homme qui voulait être aimé
Georges Kiejman, Vanessa Schneider
- LE LIVRE DE POCHE
- Documents
- 12 Avril 2023
- 9782253941101
L'ascension singulière de l'avocat Georges Kiejman épouse l'histoire d'un siècle tumultueux. Né à Paris en 1932 de parents juifs polonais qui ont fui la misère, il échappe aux rafles et à la déportation mais ne reverra jamais son père, assassiné à Auschwitz. S'ensuit un incroyable parcours, du Belleville de l'après-guerre aux ors de la République. Intelligent, séducteur, mais aussi implacable et déterminé, ce défenseur du monde de l'édition et de celui du cinéma accède à la notoriété en sauvant de la réclusion criminelle à perpétuité le révolutionnaire et braqueur Pierre Goldman. Il sera de tous les grands procès - Malik Oussekine, Lucie et Raymond Aubrac, Georges Ibrahim Abdallah et tant d'autres. Au carrefour des arts, de la justice et de la politique, Georges Kiejman lève le voile sur ce que cachent sa robe noire et son ironie : un homme qui voulait être aimé.Un texte émouvant de sobriété, sans fanfaronnade ni fausse modestie. Et cependant brillant. Le Journal du dimanche.
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A Gloucester, ville portuaire des Etats-Unis décimée par le chômage, dix-sept jeunes filles d'un même lycée tombent enceintes en même temps. La rumeur publique fait état d'un pacte entre les adolescentes, qui se seraient concertées pour concevoir et élever leurs enfants ensemble. Lana, la meneuse, Sue, issue d'une famille très catholique, Kylie élevée par une mère célibataire et Cindy, qui espère bientôt vivre en couple avec le papa, se racontent à une journaliste venue enquêter sur l'évènement.
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« Où es-tu mon amour, que fais-tu ? Ton absence me donne des vertiges, je n'arrive plus à marcher droit. Tout se brouille, tout s'enroule. J'aperçois la brume de tes cheveux mousseux, la courbe de ton nez, ta veste élimée dansant sur les trottoirs. Je donnerais tout pour que tu reviennes. » Mais il ne revient pas et ne reviendra pas. Jeanne, divorcée, mère de deux petits enfants, est brutalement quittée par un beau jour d'été, et c'est comme le ravissement de tous ses espoirs, le début d'une longue descente, et surtout le retour de tous ses démons : une mère trop présente, un père absent, une identité fragile qui casse comme du verre. Ressusciter, se reconstruire, aimer à nouveau ?
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« Je garde de l'enterrement un souvenir étrange.
Il n'y avait pas beaucoup de monde autour du cercueil d'Ohé. Je me souviens des frères de mon père, le vrai et les faux, de sa soeur, de quelques parents que nous ne fréquentions pas. Je voyais la plupart d'entre eux pour la première fois. Autour du caveau familial, dans cette allée arborée du cimetière du Montparnasse, je dévisageais ces gens, ma famille, cette "famille de fous" comme disait mon père et dont il nous avait tenus à l'écart.
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De l'île d'Haïti au début du siècle jusqu'au petit appartement de la rue Cardinet à Paris, la narratrice retrouve la trace de Clara, la mère de sa mère, morte centenaire à la fin de l'été dernier. L'auteur ne parvient pas à l'appeler « grand-mère », elle la connaît si peu. Elle l'a rencontrée pour la première fois au lendemain de ses trente ans.
La mère de la narratrice a vingt et un ans lorsqu'elle décide de ne plus jamais voir Clara. Elle tient sa promesse alors que les deux femmes (mère et fille) vivent dans la même ville à quelques stations de métro l'une de l'autre. Quand elles décident de se retrouver, trente-cinq ans après, il n'y a plus rien à rattraper, plus rien à espérer mais la narratrice découvre enfin cette grand-mère inconnue et extravagante, née en Haïti, arrivée en France au milieu des années 1920. Noire.
L'auteur retrouve son enfance, réécrit sa vie, de la petite fille aux cheveux bouclés et à la peau mate que ses camarades traitaient de « sale négresse » dans la cour de l'école à la jeune femme qu'elle est devenue, mère à son tour d'un petit garçon.
Elle retrouve les scènes tendres et insolites qui ont bercé ses premières années auprès de parents très aimants mais tous deux incapables de justifier, sinon de préciser, les raisons de leur éloignement de Clara. À la narratrice adulte de coudre et de découdre le tissu relationnel de sa mère et de sa grand-mère et de percer peu à peu les mystères de ses origines.
En redonnant corps à celle qui s'est dérobée jusqu'au bout, qui a refusé tous les rôles y compris celui de mère, l'auteur se réinscrit dans sa lignée, reconstitue son rapport à sa propre mère. En lui rendant ainsi une identité qui lui a échappé si longtemps, c'est à elle, finalement, qu'elle offre ce récit émouvant et apaisé. -
La peau dure
Vanessa Schneider
- Flammarion
- Littérature Française Flammarion
- 20 Août 2025
- 9782080441423
«Pour Vanessa.» C'est ce que Michel Schneider a inscrit sur une pochette destinée à sa fille. Après sa mort, elle y trouve, parmi des papiers, un roman d'un auteur qui leur est cher, Sándor Márai : Ce que j'ai voulu taire. Est-ce un message ? Quels silences cache encore cet homme qui, de romans en essais, de conversations sans fard en actions éloquentes, avait pourtant l'air d'avancer dans la vie à découvert, sans gêne ni retenue ? En revisitant son enfance de fils illégitime ou son engagement politique, en racontant leur vie de famille et leur relation pleine de tendresse et de fureur, Vanessa Schneider essaie de rassembler les morceaux d'un père qui se refusait à être défini. Avec une distance littéraire remarquable, l'autrice dresse le portrait d'un père en même temps qu'elle dépeint une génération d'hommes érigée sur les ruines de la Seconde Guerre mondiale, à la fois singulièrement libre et redoutablement égoïste.