Braquages, attentats à la bombe, assassinats : au tournant des années 1980, les membres d'Action directe frappent, puis disparaissent dans un souffle âcre de tracts, d'explosifs et de terreur. Commence alors une traque intense et chaotique. Luigi Pareno, flic méthodique et taciturne, y consacre son énergie, sa rage et ses obsessions. Une jeune femme occupe ses pensées : Joëlle Aubron, qui deviendra l'une des deux meurtrières du groupe. Pareno l'observe à distance dans ce Loiret enneigé, où elle se cache avec ses camarades de combat. Il la hait autant qu'il s'y attache. Traqués, reclus, les membres du dernier carré d'Action directe s'aiment, se déchirent, s'inquiètent, dans l'attente d'une fin inéluctable.
La Fille de Deauville raconte la colère et la destruction, la folie politique et les rêves d'absolu. Vanessa Schneider nous offre le grand roman de l'impossible révolution, et nous emporte avec ces femmes et ces hommes qui se croyaient libres.
Une écrivaine est née. Franz-Olivier Giesbert, Le Point.
Le croquis d'une époque. Libération.
Un livre plein d'échos. Causette
Tu étais libre et sauvage. D'une beauté à couper le souffle. Tu n'étais plus une enfant, pas encore une adulte quand tu enflammas la pellicule du Dernier Tango à Paris, un huis clos de sexe et de violence avec Marlon Brando.
Tu étais ma cousine. J'étais une petite fille et tu étais célèbre. Tu avais eu plusieurs vies déjà et de premières fêlures. Tu avais quitté ta mère à quinze ans pour venir vivre chez mes parents. Ce Tango marquait le début d'une grande carrière, voulais-tu croire. Il fut le linceul de tes rêves. Tu n'étais préparée à rien, ni à la gloire, ni au scandale. Tu as continué à tourner, mais la douleur s'est installée.V. S.Un récit magnifique, tout en émotion contenue. François Forestier, L'Obs.Un livre sobre et sur le fil, un roman qui se dévore. Marion Ruggieri, Elle.Une lettre d'amour des plus émouvantes. Bruno Corty, Le Figaro.
L'ascension singulière de l'avocat Georges Kiejman épouse l'histoire d'un siècle tumultueux. Né à Paris en 1932 de parents juifs polonais qui ont fui la misère, il échappe aux rafles et à la déportation mais ne reverra jamais son père, assassiné à Auschwitz. S'ensuit un incroyable parcours, du Belleville de l'après-guerre aux ors de la République. Intelligent, séducteur, mais aussi implacable et déterminé, ce défenseur du monde de l'édition et de celui du cinéma accède à la notoriété en sauvant de la réclusion criminelle à perpétuité le révolutionnaire et braqueur Pierre Goldman. Il sera de tous les grands procès - Malik Oussekine, Lucie et Raymond Aubrac, Georges Ibrahim Abdallah et tant d'autres. Au carrefour des arts, de la justice et de la politique, Georges Kiejman lève le voile sur ce que cachent sa robe noire et son ironie : un homme qui voulait être aimé.Un texte émouvant de sobriété, sans fanfaronnade ni fausse modestie. Et cependant brillant. Le Journal du dimanche.