1915 fut, pour l'armée française, l'année la plus sanglante de la Grande Guerre. Le haut commandement estimait que la victoire ne pouvait aboutir qu'en perçant les lignes ennemies après les avoir écrasées sous un déluge d'obus. Le général Joffre lança donc de grandes offensives sur tous les fronts. Il fallait attaquer à outrance, user l'adversaire. Mais le mythe de la percée causa près de 400 000 morts et un million de blessés côté français. pour un résultat pratiquement nul ! Gilles Vauclair évoque la deuxième année de la Grande Guerre à travers une sélection de documents iconographiques allemands et français pour la plupart inédits. Comme dans son ouvrage consacré à 1914, les photographies dévoilent des ennemis, qui, au front, n'étaient pas si différents les uns des autres. Gilles Vauclair a signé de nombreux ouvrages sur la première guerre mondiale. A l'occasion du centenaire, il nous propose une série revenant sur chaque année du conflit. 1915, L'impossible percée en est le deuxième opus.
Avec l'entrée en guerre des États-Unis aux côtés des Alliés, 1917 est une année charnière dans cette terrible guerre. En 1916, Verdun a laminé l'armée française et l'offensive sur la Somme n'a pas donné les résultats escomptés. Au printemps, une nouvelle offensive a lieu au Chemin des Dames. Mais aussi vaine que meurtrière, elle n'apporte pas la victoire tant attendue. Des milliers de soldats sont encore tombés, la guerre s'enlise et le moral est au plus bas. Loin de la France, à Salonique, l'armée d'Orient se lance à la reconquête de Monastir et de Koritza. Là aussi, les résultats ne sont pas à la hauteur des espérances des armées alliées. Gilles Vauclair, spécialiste de la première guerre mondiale, est l'auteur de plusieurs ouvrages sur le conflit. Depuis 2014, il revient année après année sur le déroulement de la Grande Guerre. Il agrémente ses ouvrages de documents souvent inédits, présentant les différents belligérants.
En 1918, la Russie, en proie à la guerre civile, se retire du conflit en signant le 3 mars un traité de paix avec l'Allemagne. Dès lors, Ludendorff rapatrie ses divisions du front est au front ouest. Début 1918, l'Allemagne dispose donc de 200 divisions auxquelles les Alliés ne peuvent opposer que 170 divisions. Le 21 mars, l'armée allemande peut jeter des forces décuplées dans la bataille. La guerre de mouvement reprend comme en 1914. Les offensives victorieuses s'enchaînent d'abord pour l'armée allemande. Durant des mois, sans relâche, les combats vont faire rage, jusqu'à la reconquête et la victoire finale aux côtés des troupes américaines. Gilles Vauclair, spécialiste de la première guerre mondiale, est l'auteur de plusieurs ouvrages sur le conflit. Depuis 2014, il revient année après année sur le déroulement de la Grande Guerre. Il agrémente ses ouvrages de documents souvent inédits présentant les différents belligérants. Les moments clés de l'année 1918 : l'offensive de printemps, les batailles de la Lys et du mont Kemmel, Le Chemin des Dames, l'assaut sur Compiègne, le Friedenstrum, la deuxième victoire de la Marne, la bataille de Picardie, prise de Saint-Mihiel, l'attaque de la ligne Hindenburg, l'armistice.
En 1914, pour la première fois dans l'Histoire, une guerre a lieu sous l'objectif de photographes amateurs. Dans tous les corps d'armées, de nombreux officiers et sous-officiers possèdent un appareil photo et pour les plus nantis, cet appareil est stéréoscopique. A la pointe de la technologie, ces appareils permettaient des clichés au relief saisissant. L'auteur a sélectionné, dans sa collection, 130 photographies pour la plupart inédites, que vous découvrirez en 3D et de nombreux autres documents iconographiques.
La Grande Guerre fut une véritable hécatombe provoquant des millions de morts. Très rapidement, alors que sur le front régnait l'improvisation la plus totale, il fallut s'occuper des cadavres. Pour faire face à la mort de masse, on mit au point une véritable réglementation sur la collecte et l'identification des corps, l'inhumation, le marquage des tombes, les rites funéraires, les cimetières militaires, la répression du pillage sur les corps, les différentes pièces administratives de décès et les moyens d'information officiels et officieux vers les familles. Le deuil familial et national se cristallisa dans une reconnaissance que chacun voulait éternelle pour les glorieuses victimes du conflit, et on créa des nécropoles militaires et des monuments aux morts. Sans aucun voyeurisme, Gilles Vauclair revient sur ces différents sujets et apporte de nombreux éclaircissements sur le sort des 10 millions de soldats morts au combat. Une riche iconographie et de nombreux témoignages illustrent cet ouvrage qui aborde un aspect essentiel mais peu traité de la première guerre mondiale.
Cet ouvrage retrace la passionnante histoire de Sécheron, entreprise genevoise de renommée mondiale spécialisée en électromécanique. Fondée en 1879, à l'aube des premières réalisations industrielles dans le domaine de l'électricité, la société conquit rapidement ses lettres de noblesse sous l'impulsion de son ingénieur en chef, le génial inventeur René Thury. En 1884, Thury réalisa le premier transport de force électrique du continent. De très nombreux tramways électriques furent livrés, dès la fin du XIXe siècle, en Suisse et à l'étranger, dont les premiers véhicules qui roulèrent en France. La réalisation en 1892 du chemin de fer électrique à crémaillère du Salève, première mondiale, fut un grand succès. A de maintes reprises, Sécheron dut faire face à de grandes difficultés qui mirent en péril son existence : les tragiques périodes des deux guerres mondiales, mais également les crises conjoncturelles, dont celle des années 1920- 1930, ainsi qu'une concurrence toujours plus féroce. En 1918 furent créés les Ateliers de Sécheron SA (SAAS) qui purent bénéficier, comme de nombreux fabricants suisses, de l'afflux de commandes lié à l'électrification du réseau des chemins de fer suisse, sous forme d'équipement de locomotives et de matériel stationnaire. En 1970, Sécheron fusionna avec Brown-Boveri Baden. En 1988, ASEA et BBC unirent leurs forces et créèrent ABB. Sécheron fut alors scindé en deux : ABB Sécheron et Sécheron SA, qui s'implantèrent sur le site industriel de la ZIMEYSA. A travers cette histoire d'un des fleurons de l'industrie genevoise, vous découvrirez celles et ceux qui ont fait Sécheron et développé dans le monde entier la qualité de l'industrie genevoise.
La Côte-d'Or ne fut pas épargnée par la première guerre mondiale. Au front, 11058 Poilus côte-d'oriens donnèrent leur vie pour la France. A l'arrière, bien que le département ne fût pas meurtri par les combats, la guerre s'imposa dans la vie civile. A Châtillon-sur-Seine, par exemple, eut lieu le repli ultime du GQG, d'où le général Joffre rédige, le 6 septembre 1914, son ordre du jour qui allait rester dans l'histoire de France « (.) se faire tuer sur place plutôt que de reculer ». Il y avait aussi le grondement des canons venant des champs de bataille qui perçait la quiétude de la campagne, ou encore le passage incessant des trains de blessés qui rappelait que, tout près, la guerre faisait rage. Chaque jour, il fallait travailler pour soutenir l'effort de guerre, faire preuve d'hospitalité pour accueillir les habitants des régions envahies, subir les réquisitions et les rationnements alimentaires, se protéger des raids aériens, soigner des milliers de blessés, encadrer des centaines de prisonniers allemands utilisés comme main-d'oeuvre de guerre, etc. Le département était même suffisamment proche du front pour que l'armée américaine y implante, dès 1917, de nombreuses bases logistiques.Durant ces années sombres, les Côte-d'Oriens firent face à une existence d'angoisse, de désillusion, de peur, de sacrifice, de révolte, mais également de courage et de résignation. Ce livre très documenté nous raconte le quotidien comme les événements. Il constitue une synthèse historique indi
Sommaire
1. L’Hécatombe
2. De la réglementation à la réalité du champ de bataille
L’assainissement du champ de bataille. Les prisonniers et l’ennemi prirent
également soin des morts. Le service des pompes funèbres
aux armées.
3. De la fosse commune à la tombe individuelle
Une tombe pour nos camarades. Pour toute sépulture un trou d’obus !
L’histoire des tombes au front
4. Les rites funéraires aux armées
Les honneurs funèbres dans l’armée française. Une cérémonie funèbre
sur le front. Entre rituels militaire et civil, les enterrements improvisés
à l’arrière du front. Les honneurs funèbres en mer
5. L’identification des corps
La plaque d’identité. La plaque d’identité à travers les témoignages
des soldats. La plaque d’identité chez les autres combattants.
Les livrets individuel et matricule. Les moyens d’identification
non officiels. Les moyens d’identification d’une tombe
6. Deux témoins pour un mort !
Porté disparu, une famille recherche son fils. Le sort des disparus.
Une loi pour statuer sur les disparitions. Les jugements déclaratifs de
décès
7. Le vol sur les morts
La réglementation militaire sur le vol et le pillage. Quelques
témoignages
8. Des risques épidémiques à l’incinération des corps
Les risques épidémiques et leurs vecteurs. Embaumement et
incinération des corps. Au front, un blessé était-il un mort en sursis ?
9. Comment la famille apprenait-elle la terrible nouvelle ?
La lettre de mauvais augure. Un camarade demande à sa mère
de prévenir la famille. Un courrier envoyé par un médecin. Une lettre
au cas où ! Un camarade écrit aux parents de la victime. Un officier
informe officieusement la famille. Un militaire écrit à un père
de famille peu ordinaire. Un second décès annoncé !
10. De l’avis à l’acte
La rhétorique militaire. Le maire, l’interlocuteur officiel de l’armée.
Les affaires personnelles du soldat mort pour la France. L’avis de décès.
La transcription de l’acte de décès. Un acte de décès rapidement établi.
La mention « Mort pour la France » sur les actes de décès
11. Deuil militaire et deuil familial - Le souvenir héroïsé
Une photographie en souvenir. Un diplôme d’honneur pour les glorieux
morts ! Les citations posthumes.
12. Au front un soldat mort vaut-il une messe ?
Guerre et religion. Les marques de confession religieuse sur les tombes
13. Cimetières civils et militaires
Vers une réglementation des cimetières militaires.
La loi du 29 décembre 1915. La circulaire du ministère de la Guerre
du 17 février 1916. Le soin apporté aux tombes. Du cimetière
improvisé à l’arrière du front à la nécropole militaire
14. Il y a morts et morts !
Les non « Morts pour la France ». Les non classés. Exécution officielle
et exécution sommaire, un soldat témoigne. Mourir pour la patrie
ou pour la liberté ?
15. Que faire de ces millions de cadavres ?
Les violations de sépultures. Le rapatriement des corps de soldats.
Les modalités réglementaires des transferts de corps. L’entretien des
cimetières militaires au lendemain de la guerre. La quête des squelettes
fait scandale. Durant des années, on rechercha encore des corps
16. Le temps des cénotaphes et du deuil national
Les monuments aux morts. Le dossier d’instruction pour l’érection
d’un monument aux morts. Le Soldat inconnu. Les veuves et les
orphelins. La chute de la démographie. Les fleurs du souvenir
17. Ces morts qui n’en finissent pas de gêner les vivants !
Les tombes de militaires dans les cimetières communaux
Conclusion
Bibliographie
Remerciements