Six adolescents doivent interpréter Roméo et Juliette de Shakespeare. Emma et Noé sont amoureux depuis quatre ans, ils devraient avoir les rôles titres, forcément. Mais lorsque Léo se propose pour interpréter Roméo, tout bascule. Ben et Zélie ont trouvé son interprétation géniale, mais Tybalt et Noé ricanent. Pour eux, pas question ! Quant à Emma, elle est bouleversée. Entre jouer l'amour fou et le vivre, la limite est fragile.
Jasmine rêve de faire bouger les choses, de sortir de l'invisibilité. Un texte comme un souffle poétique et politique puisé dans le réel de la vie des jeunes rencontrés par l'autrice, qui montre la dérive d'une jeune fille de seize ans.
Librement inspirée par la vie d'Emily Dickinson (1830-1886), aujourd'hui considérée comme l'une des plus grandes poétesses anglo-saxonnes, La mélodie sans les paroles retrace le parcours d'une créatrice au 19e siècle, en Amérique, alors que les femmes n'avaient pas encore le droit de vote et appartenaient corps et âme à leur mari.
Emily Dickinson refuse un monde qui ne lui laisse pas de place. Consciente de son génie et flirtant de plus en plus avec la folie, elle va s'enfoncer de façon radicale dans la claustration et le silence. Autrice de 1800 poèmes et plus de 1000 lettres, Emily Dickinson n'a pas été publiée de son vivant. Pourtant, son premier recueil connut immédiatement un succès phénoménal.
La fiction théâtrale de Catherine Benhamou met en scène l'entourage proche de la poétesse, son père avec qui elle a une relation très forte, sa soeur qui s'est sacrifiée pour s'occuper d'elle et qui est la seule à croire en son talent, son amie Suzy dont le départ va la désespérer, celui qu'elle choisit comme « guide », qui lui déconseille l'édition et enfin Mabel qui vient jouer et chanter pour elle sans jamais la voir. C'est cette dernière qui fera paraître le premier recueil de la poétesse.
« Il ne s'agit pas d'une biographie théâtralisée mais plutôt d'approcher, par le moyen du théâtre la vie et le rapport à la création d'une poétesse de génie, encore trop peu connue en France et totalement incomprise de son vivant. Il m'a paru intéressant de faire du théâtre avec quelqu'un qui a passé la plus grande partie de sa vie à se soustraire aux regards mais qui mettait en scène chacune de ses apparitions. » C.B.
« Dans la pièce de Samuel Beckett, Fin de partie, le personnage principal est un homme vieux et aveugle assis sur un fauteuil roulant. Autour de lui, s'affaire un autre homme qui pourrait être son fils. Les deux autres personnages, le père et la mère, sont placés dans deux poubelles, et on ne voit d'eux que la tête. Si le père intervient tout au long de la pièce, la mère, elle, paraît pendant une dizaine de minutes au début puis elle disparaît, morte dans sa poubelle.
C'est là que, jouant la mère morte, sur la scène du théâtre, soir après soir, j'ai écrit ce texte.
C'est une histoire de poupées russes. La plus petite poupée étant ma propre mère, disparue quelques mois auparavant. » C.B.
« Normalement on ne me voit pas.
Ni dans le monde ni hors du monde. Ni ici ni ailleurs. Ni dans la vie ni dans le théâtre. Entre les deux.
Entre les deux je suis. L'auteur m'a jetée à la poubelle.
Invisible.
Cachée en pleine lumière. Sourde aux appels des autres personnages.
Morte pour le public.
Hors jeu.
Seule » C.B.
« Et la RAGE est montée Tout est devenu rouge, les murs du supermarché, les panneaux des publicités.
L'air était rouge. Je n'y voyais plus rien.
J'ai laissé le caddie faire la queue tout seul, et je me suis dirigée dans le rouge vers la sortie.
Je devais avoir l'air d'une folle, parce que les gens s'écartaient sur mon passage !
Et sans m'en apercevoir, je suis arrivée au métro.
J'avais mes 23 cailloux prêts dans ma poche pour le jour où ça arriverait.
Je savais bien que ça viendrait sans prévenir.
C'est comme ça la rage.
Quelques jours avant, j'avais demandé à la professeure :
Combien il y a de stations de métro pour aller à la Tour Eiffel ?
Elle a regardé sur son plan et elle a dit : Il y en a 23.
Elle a vérifié : 23 pas une de plus.
J'ai ramassé 23 cailloux dans les allées du square. » C.B.
« ANA ou la jeune fille intelligente est une fiction. Elle m'a été inspirée par les ateliers que j'anime depuis plusieurs années avec des groupes de femmes en alphabétisation. Dans ces ateliers, on s'intéresse aux mots, on joue avec eux, on les apprivoise, on les écoute ; ils nous entraînent dans des histoires, des voyages. Les personnalités de ces femmes, leur état d'enfermement, de dépendance, le silence auquel elles se trouvent réduites, leur courage, leur volonté de s'en sortir, ce qu'elles m'ont livré d'elles à travers les exercices, tout cela m'a inspiré le personnage d'Ana, qui parvient à changer sa vie grâce aux mots. Une fois le texte écrit, mon oncle, venu voir le spectacle au théâtre, m'a dit, très ému, que j'avais écrit l'histoire de ma grand-mère... » C.B., extrait de la postface.
ANA ou la jeune fille intelligente a été créée au Théâtre de l'Opprimé à Paris le 20 mars 2013 dans une mise en scène de Ghislaine Beaudout. La pièce a été interprétée par son auteure du 14 mars au 17 avril 2016 au Théâtre Artistic Athévains.
Vous ne sentiez rien et pourtant elle était déjà belle et bien là, l'ostéoporose que votre médecin vous annonce à l'occasion d'une ostéodensitométrie ou, parfois, d'une fracture survenant à la suite d'un traumatisme minime. Les questions se bousculent alors. Quelles seront les suites de ce diagnostic ? D'où vient cette maladie ? Est-elle évitable ? Quels risques fait-elle courir ? Quels en sont les traitements ? Est-il possible d'en guérir ?.... Rédigé par des experts de la maladie, ce guide vous apporte de nombreux renseignements sur l'ostéoporose, vous aide à mieux comprendre ce qui vous arrive et quelles sont les solutions qui permettent de venir à bout de cette affection. Cependant, comme chaque cas est un cas particulier, il ne remplace en aucun cas le dialogue que vous aurez avec votre médecin. Ce guide a vocation d'aider les femmes concernées et leur entourage à prendre les bonnes décisions pour lutter contre l'ostéoporose. La communauté doit à chacune l'accès à une information loyale, précise et de qualité. Elle doit la meilleure compréhension de la maladie, de ses enjeux, en perspective d'une prise en charge efficace. La confiance entre la femme concernée et son médecin est la pierre angulaire de cette mobilisation. Dans ce contexte, l'implication d'auteurs de renom et d'institutions de santé est essentielle, attestant de l'adhésion d'une large fédération d'intérêt et de compétence. Tous contribuent à faire de ce guide une référence d'information. Qu'ils soient remerciés de leur expertise et de leur soutien.