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benjamin berton
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Freaks qui peut ! Déviants, inadaptés et marginaux : L'essor et le déclin du rock'n'roll vertueux
Luke Haines
- Le Boulon
- 10 Avril 2025
- 9782487270749
Le livre totalement barré d'une légende de la brit pop.
Les suiveurs - ce livre n'est pas pour vous.
Les dignes - ce livre n'est pas pour vous.
Les idéologues - ce livre n'est pas pour vous.
Les hédonistes et les bohèmes - ce livre n'est pas pour vous.
Les bourgeois - ce livre n'est pas pour vous.
Les intellectuels - ce livre n'est pas pour vous.
Les dilettantes - ce livre n'est pas pour vous.
Les professeurs de religion des collèges des années 1970 - ce livre n'est pas pour vous.
L'équipe d'Angleterre de football (féminine et masculine) - ce livre n'est pas pour vous.
Les gardiens - ce livre n'est pas pour vous.
Les gardes-chasse - ce livre n'est pas pour vous. (Même pas pour les braconniers...)
Les conservateurs - ce livre n'est pas pour vous.
La gauche, la droite - ce livre n'est pas pour vous.
Les faiseurs de listes - les listes sont faites pour les acheteurs, pas pour les rockers, et ce livre n'est pas pour vous.
Ce n'est pas une liste - c'est un manifeste, et ce livre est pour... les Freaks.
Le musicien et auteur Luke Haines se lance dans une odyssée à travers les âges, explorant comment les " freaks " ont infiltré la culture moderne - et ont presque gagné la guerre du rock 'n' roll - seulement pour perdre face à la montée de la Cool Britannia et des émissions télévisées de " talent " qui ont transformé les étranges et les marginaux en matière à rire.
Dans cette ultime célébration de la bizarrerie, Haines raconte l'histoire des principaux monstres - dont Johnnie Ray, Gene Vincent, Hank Marvin, Syd Barrett, l'Incredible String Band et Big Youth - à travers le prisme du rock 'n' roll et explique comment les monstres ont infiltré la culture au sens large à travers l'histoire sous la forme des Cathares, des Ranters, des Hells Angels et des Yippies.
À la fois mémoires et manifeste, Freaks Out ! est une histoire alternative du rock 'n' roll. -
Dirty Dandy : Quand Jean Lorrain ébranle Marcel Proust
Benjamin Berton
- Page A Page
- Écho(S)
- 22 Février 2024
- 9782375270783
Un duel au pistolet avec Marcel Proust, bâclé et presque comique : c'est à-peu-près tout ce qu'il reste aujourd'hui du formidable auteur qu'est Jean Lorrain. À ce moment-là, Proust n'a pas encore bouleversé la littérature française du XXe siècle tandis que son adversaire incarne la littérature décadente du siècle précédent.
Homosexuel revendiqué, drogué, langue de vipère, Lorrain accouche d'une littérature anti-classique et vénéneuse. Il cultive le goût de la provocation et du gâchis indissociable des pop stars qui émergeront bien plus tard.
En mettant en miroir le parcours des deux écrivains, Benjamin Berton engage la réhabilitation d'une littérature artisanale et populaire, tout en dressant le portrait d'un personnage spectaculaire et excessif qui préfigure Lou Reed, Burroughs ou Pasolini. -
? Catalogue de l'exposition éponyme qui se déroule à Topographie de l'ar t, Paris 3e, du 13 avril au 13 juin 2024. ? Les oeuvres des artistes : Sasha Andrès, Nils Bertho, Lenté Chris, Alison Flora, Zad Kokar, Anne-Sophie Le Creurer, David Lynch, Ramuntcho Matta, Jonathan Meese, Augustin Rebetez, Winshluss.
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«Le jour où la Centrale d'Hornaing a fermé ses portes, nous avons fait une fête gigantesque. Les gars qui étaient licenciés se sont mis une charge à la bière et certains d'entre nous ont eu des rapports sexuels du tonnerre sur le tertre qui surplombe le terrain de football. Mémé sentait qu'ici, le cours sinueux des richesses s'infléchissait. De manière impressionnante, en un silence tectonique, un monde se déversait dans un autre. Ses amis se trouvaient au milieu du siphon. Lui, avec son bidon, en slip sur le bord de la piscine, avait les pieds dans l'eau. La douleur d'être pauvre était enivrante et le faisait frissonner. Il vidangea et tourna son rêve sept fois dans la tête. Baiser comme Brad Pitt et pêcher des poissons de dix mètres : cela lui irait bien.»
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Alors qu'ils emménagent au Mans dans une agréable maison du centre-ville, Benjamin Berton et son épouse croient enfin trouver le bonheur parfait. Leur petite fille est magnifique, le travail supportable et le voisinage amical. Mais le jeune homme ne tarde pas à découvrir les propriétés étranges de la chambre du milieu qui vont bousculer ses certitudes et son équilibre mental. Entre fausse autofiction et roman fantastique, Benjamin Berton (le vrai) propose une radiographie très fine, souvent glaçante, de l'ennui dans le couple. Il brosse, à travers l'évocation d'une vie banale aux prises avec l'irrationnel, un tableau saisissant de la société contemporaine, dont la drôlerie compense la déprimante exactitude.
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«Depuis deux ans qu'elle travaillait chez Ernst & Young, Éléonore Caribou n'avait connu ni répit ni véritables instants de bonheur. La vie, se disait-elle, c'est ce qui reste quand on a tout oublié : le travail, la ville, la montre-menotte qui contraint le battement du poignet. Éléonore avait trois jours pour se refaire une épaisseur digne de sa classe. Au bord de la piscine, les cadres supérieurs se relaxaient en fumant. Ils cooptèrent la jeune femme et l'invitèrent à jouer au ballon. Entre les échanges, les manchettes et les passes lobées, ils comparaient leurs cabinets, leurs revenus, leurs potentiels de séduction. Les seins d'Éléonore étaient sans équivalent sur la planète Terre, et elle se demandait comment, dans ces conditions, son imbécile d'ex-copain pourrait lui résister.»
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«Dans la France des années 2010, minée par de violents antagonismes sociaux, culturels et écologiques, cinq jeunes hommes, menés par un leader charismatique qui prône l'inaction et l'effacement, vont affoler, malgré eux, la République sécuritaire. Il faut un soupçon de courage et beaucoup d'insouciance pour quitter une vie ennuyeuse pour une vie d'ennuis. Il faut de l'inconscience pour jouer les super-héros dans une fourgonnette qui sent le chevreau et suivre les yeux roux d'une fille dont la malchance congénitale peut changer vos vacances en guerre civile. Foudres de guerre raconte, de l'intérieur, la naissance hasardeuse, l'essor et la chute grandiose du mouvement le plus immature, populaire et dangereux de ces cinquante dernières années. Entre la Bretagne, les Landes et l'ancienne banlieue parisienne, le destin de ces jeunes gens croise celui d'une société qui s'effondre.» Benjamin Berton.
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«Je suis Benjamin Danet. On m'a donné pour mort. Après les événements de Gênes où m'est arrivé ce qui est arrivé au monde, une dérouillée de première classe, ils m'ont récupéré dans une petite cuillère et ramené où je m'étais perdu. Il n'y a rien d'autre, depuis, que le jeu des pirates à l'échelle du monde. Le seul qui soit pratiqué par tous, au milieu de l'océan et des misères : quelques places sur un radeau à la dérive d'où nous nous délogeons à coups de latte les uns après les autres, pour regagner notre liberté.» De Pantin à Lamalou-les-Bains, en passant par Marseille, Gibraltar et Paris, Pirates suit les mésaventures fantastiques, les amours et les errances violentes d'un jeune homme égaré dans la France souterraine des voleurs de voitures, des savants fous, des terroristes romantiques et de la Belle Société.
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Les Television Personalities
c'est le groupe punk ultime
JOE STRUMMER
~Londres, 1977. Daniel Treacy quitte l'école où il s'ennuie à mourir. Avec ses amis du lycée, il enregistre une chanson dans un studio du coin avec une dizaine de livres avancées par ses parents et envoie le disque à John Peel qui en dit le plus grand bien. Les Television Personalities sont nés... ou presque. Part-Time Punks, premier succès indépendant de l'histoire du rock anglais, s'écoulera à plus de 10.000 exemplaires, la plupart emballés à la main par la famille Treacy dans leur petit appart de Kings Road.
En attendant d'être une star, Daniel travaille comme coursier pour sa mère, une des meilleures blanchisseuses de Maida Vale, au centre de Londres. Ses plus gros clients : le label de Led Zep, où elle le fait embaucher en menaçant le manager de cramer ses chemises. Daniel n'y livrera pas que des paquets de linge propre ou sale.
Dreamworld, c'est le monde bien réel, farfelu et rêvé d'un esprit hyper créatif, hyper sensible et aussi tourmenté, la vie et la presque fin d'un des plus grands génies négligés de l'histoire de la pop music.
Dans la vie tumulteuse de Daniel Treacy, on croise en chair et en os Jimmy Page, Bob Marley, Paul McCartney, David Gilmour, Wham!, Alan McGee, Nico, Kurt Cobain et... David Hasselhof. Les fantômes de Salvador Dali, de Syd Barrett et le héros ouvrier Geoffrey Ingram font également partie de la danse. Dans un Londres reconstitué avec le plus grand soin où le Swinging London laisse la place à l'Angleterre de Thatcher, aux punks et à la longue dépression, il est parfois préférable de s'abriter derrière des rêves d'enfant plutôt que d'affronter le monde réel. -
Le 7 janvier 2015, une attaque terroriste menée par deux hommes lourdement armés décime la rédaction de Charlie Hebdo. Le surlendemain, une prise d'otages dans une supérette casher prolonge le cauchemar, tandis qu'en fin d'après-midi, les brigades d'intervention lancent un assaut décisif contre les terroristes.
Le weekend des 10 et 11 janvier, près de quatre millions de personnes, se mobilisent en une série de manifestations historiques, sous le mot d'ordre JE SUIS CHARLIE. La République paie cher son unité retrouvée, mais le monde donne l'impression d'aller mieux.
Quatre mois plus tard, au petit matin, un homme d'une trentaine d'années, qu'on croyait mort dans l'assaut, s'extirpe d'une fosse creusée dans une forêt picarde, gagne la capitale et entreprend de refaire sa vie. Le frère assassin renaît sous la peau d'un citoyen français ordinaire et bon père de famille. Mais les fantômes de son ancienne vie le hantent et lui rappellent le monstre qu'il a été.
Peut-on croire en l'existence de Dieu après avoir commis l'impensable ? Peut-on devenir un homme meilleur quand on a été le pire des hommes ?
Roman choc, écrit du point de vue de Chérif Kouachi, J'étais la terreur revient sur l'itinéraire d'un enfant de la République, orphelin à treize ans, que l'énergie, les fréquentations et l'air du temps vont convertir en une arme de guerre au service de la barbarie et du Djihad. Depuis les soirées de la Bande des Buttes-Chaumont jusqu'à un stage déjanté au Yémen, Benjamin Berton propose, de manière tantôt réaliste, humoristique ou grave, une lecture très personnelle de la dérive terroriste.
Ni document, ni fable philosophique, J'étais la terreur rappelle que le respect de l'autre, victime ou bourreau, est notre seule obligation.
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Amadis, tragédie. Académie-Royale de Musique, 16 janvier 1684 : Reprise les 31 mai 1701, 13 mai 1718, 4 octobre 1731, 8 novembre 1740, 6 novembre 1759
Pierre-Montan Berton, Jean-Benjamin De La Borde, Jean-Baptiste Lully, Philippe Quinault
- Hachette Bnf
- 1 Février 2021
- 9782329582085
Amadis , tragédie, représentée, pour la premiere fois, par l'Académie-Royale de Musique, le 16 janvier 1684. Reprise le 31 mai 1701, le 13 mai 1718, le 4 octobre 1731, le 8 novembre 1740, le 6 novembre 1759, et remise au théâtre, le mardi 26 novembre 1771 . Prix XXX sols
Date de l'édition originale : 1771
Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
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