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katia djanaieff
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Jean Parsy est né à Lille en 1930.
Il vit depuis trente ans à Arcueil dans le Val-de-Marne. Il est l'un des fondateurs à Lille en 1956 de L'Atelier de la monnaie, un groupe de jeunes artistes qui veulent se libérer des contraintes académiques enseignées à l'école des Beaux-Arts. Les autres membres du groupe étaient Roger Frezin, Pierre Olivier, Claude Vallois, Jean-Pierre Dutour, Jean Brisy et Lyse Oudoire. À l'époque incompris du grand public et parfois de la critique, ils avaient le courage de leurs opinions et ont fait de Lille pendant une quinzaine d'années d'activité de l'association (1957-1972) un centre de présentation et de diffusion de l'art contemporain.
Inspiré par la peinture hollandaise classique, Jean Parsy développe dans son oeuvre les genres codifiés de la nature morte, les scènes d'intérieur, le portrait et le paysage. Par ailleurs, il est proche de peintres comme Balthus, Hopper ou encore De Chirico, qui prolongent par le réalisme les grands maîtres du passé. Les peintres du premier cubisme le marquent également, tout comme ils ont influencé Mondrian.
La pensée picturale de ce dernier, maître de l'abstraction et du néo-plasticisme, plane aussi sur l'oeuvre de Parsy, ce que ce dernier reconnaît spontanément, sans toutefois lui faire perdre le contact avec la réalité.
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L'oeuvre du peintre lillois Louis Nahi, originaire de Nantes, est parcourue par les grands courants de la peinture moderne. Il est d'abord très influencé par le surréalisme. Ses objets picturaux ensuite se simplifient, pour devenir des formes proches de l'abstraction. La période suivante évoque l'abstraction lyrique et l'orphisme d'un Delaunay. Avec ses paysages de mer, il revient à une peinture figurative, cultivant une écriture en modelé, la ligne s'estompant. Le retour à l'iconographie offre des compositions à partir de symboles traditionnels en peinture : la mère et l'enfant, l'animal, la mort et le masque, le portrait, le visage, l'adolescence.