On croit entendre retentir, dans l'appartement du boulevard du temple, le rire sonore de gustave flaubert lisant la lettre de l'ineffable goulard alias george sand ! mais la correspondance échangée par les deux écrivains ne se limite pas aux plaisanteries.
L'auteur, au fil d'un ouvrage s'apparentant plus au roman qu'à la thèse, nous immerge dans deux tranches de vies remarquables, dix années durant lesquelles les " deux troubadours " vont confronter leurs conceptions de la littérature, de la vie, de la politique et du monde ; dix années de l'intimité de deux " grands " de la littérature que l'oeil curieux et passionné de claude tricotel nous offre à travers le récit d'une amitié exceptionnelle.
"La question est de savoir s'il y a des fées, ou s'il n'y en a pas.
Reste à savoir où sont ces êtres, dits surnaturels, les génies et les fées ; d'où ils viennent et où ils vont ; quel empire ils exercent sur nous et où ils nous conduisent".
Jehan était un homme d'affaires autodidacte, un poil truqueur, un poil fraudeur, un manipulateur virtuose alternant flatterie et vacherie. Et puis il est mort sans crier gare de toutes les clopes fumées et tout le whisky bu. Jehan était mon père. et moi, Sébastien Lefaucheux, quadragénaire et prof, je me sens orphelin comme le Petit Poucet.
J'en étais encore à trier le fatras de l'héritage, empêtré dans mon chagrin, quand le principal de mon collège m'a parlé de l'invité d'honneur de notre petit concours de scénarios : Damien Faulques, un auteur parisien qui mitraille les petits maîtres de la littérature dans une émission radiophonique. Une vieille connaissance : Foku, comme on l'appelait avec mes camarades de service militaire, quand déjà il nous ignorait superbement.Tandis que je végète dans mon Boischaut Sud, à couver des yeux mon bonheur familial sans écrire une ligne du roman qui me rendra riche et célèbre, Monsieur promène de cocktails en salons du livre ses mépris faciles, son rire ampoulé et sa bouche en cul-de-poule. Alors quoi ? M'offrir une petite distraction au chagrin ? Offrir à mon père un mausolée de l'arnaque, mais dans mon rayon, c'est-à-dire littéraire, cognac et rock'n roll ? Et hop, me voici bricolant un faux manuscrit génial et oublié, dont la découverte doit enthousiasmer Foku puis le ridiculiser quand le monde entier apprendra que j'en suis l'auteur. Seulement, quand on s'entoure de trop de complices, il devient difficile de contrôler leurs initiatives pas toujours bien intentionnées. Ajoutez à cela le vieil automatique illégal retrouvé dans le bazar de Jehan, et la farce littéraire innocente a de grandes chances de tourner au Cluedo foireux. et de me transformer en Colonel Moutarde avec le pistolet dans la cuisine.
«J'approuve de grand coeur ta conduite et ton langage envers ces mendiants ingrats et fanfarons. Il est temps que le Peuple entende la vérité de la bouche de ceux qui l'ont défendu à leurs risques et périls. Et si je meurs avec un regret, c'est de ne pouvoir pas monter encore à la Tribune nationale, pour laisser tomber sur la tête de ces misérables, les malédictions, les anathèmes et les prédictions les plus funestes et les plus vraies.» #Dernière lettre connue de Michel de Bourges, datée du 13 février 1853, un mois avant sa disparition, adressée, de Montpellier, à son beau-fils Simon Lebrun.
Faire revivre l'épopée des Chevaliers de l'Ordre du Temple à travers des rites souvent méconnus, tel est le but de cet ouvrage. Les Templiers gardent la magie d'un Ordre décalé, mi-religieux mi-temporel qui incarne la splendeur et l'orgueil de la chevaler.
Une présentation attrayante, une illustration abondante et inédite, cet ouvrage est une contribution majeure à la mise en valeur du site patrimonial de l'Abbaye.
George Sand, Alfred de Musset et Venise En prenant la route de Venise, comme en rêvent tous les amants du monde, George Sand et Alfred de Musset ne se doutaient pas qu'ils allaient devenir les acteurs de l'un des plus célèbres drames d'amour de l'histoire littéraire du romantisme.
Après une dispute, Alfred de Musset, amoureux jaloux et souffreteux, tombant malade, George Sand se laissera séduire par le docteur Pagello, appelé au chevet de l'écrivain ; le scénario serait banal, si l'unité de lieu (quel plus beau décor que celui de Venise !), de temps (au plus fort du romantisme), et d'action (le trio classique composé du couple et de l'amant) ne s'était pas imposée, à deux romantiques incapables d'échapper à leur monde de fiction. Au point que les « amants de Venise » consigneront les péripéties de leur liaison et leur rupture, jour après jour, dans leurs correspondances comme dans leurs oeuvres.
Peu de musées au monde possèdent autant de souvenirs et de reliques de ce qui fut cette période glorieuse de la France. Tous ces objets, meubles, statues, tableaux, bibelots, habits, lithographies, proviennent du grand maréchal du Palais, le général Bertrand, qui a fini ces jours dans l'hôtel familial qui constitue notre musée actuel et des dons de nombreux mécènes. Le prince Murat nous a fait l'honneur d'en écrire la préface. Les «Amis des musées» auxquels se sont joints des historiens célèbres n'ont pas voulu créer une oeuvre purement historique, en effet, nos plumes ont parfaitement volé sans soucis de chronologie sur les deux Empires et ont mêlé les années entre elles. Je ne voudrais pas que cet ouvrage collectif prête à confusion : il est l'application d'un moyen peu courant d'écrire l'Histoire en cherchant la philosophie d'un temps et surtout en laissant à chacun éclater la sentimentalité qui s'en dégage et que les auteurs ont ressenti à la vue de ces prestigieux souvenirs.
Ce livre constitue un hommage original que nous espérons digne des grands hommes dont il parle et permet de mieux connaître les arcanes d'une période souvent à tort décriée.