Glières et Vercors sont de fait, et d'évidence, des moments et des « lieux où souffle l'esprit » (Maurice Barrès), le « génie » « du mot Non, fermement opposé à la force » (André Malraux), de la Résistance combattante de 1944, d'une patrie contre l'Occupant et ses complices. Mais il nous faut délaisser, un temps, ce plan apparent, mais spectaculaire des réduits alpins, en les gardant toujours en mémoire, pour nous intéresser aux états d'esprits, aux tempéraments alpins, à la vie alpine de tous les jours, matérielle et spirituelle, sous l'Occupation italienne et allemande. Il nous faut, en suivant le maître-géographe Raoul Blanchard, une vision d'ensemble des Alpes françaises pendant la Seconde Guerre mondiale.
Alain, mort au champ d'honneur le 20 juin 1940, aurait eu cent ans le 3 février 2011. La célébration nationale de ce centenaire organisée par l'association historique Les Amis du Vieux Saint-Germain a vu se succéder en mars 2011 concerts, exposition, commémoration et un colloque international dont les Actes sont ici publiés.
Les vingt-cinq articles, sous la plume de musicologues et d'historiens d'art venus de France, d'Europe, mais aussi des États-Unis, du Canada et d'Afrique du Sud, dressent la synthèse des connaissances actuelles sur l'homme et sa musique et dévoilent des aspects méconnus de sa personnalité. Les influences qu'il a subies, les choix esthétiques qu'il a effectués, les processus compositionnels qu'il a suivis, sont révélés au travers de nouvelles approches de son oeuvre tant littéraire que musicale et dessinent un portrait contrasté et subtil de ce musicien-poète.
Sa soeur, Marie-Claire Alain, sa plus grande interprète est présente au fil des pages de ce Livre du Centenaire qui se veut à la fois bilan des recherches et des commémorations et ouverture sur l'avenir, car l'héritage de Jehan Alain, ce jeune homme aux multiples talents, est et restera toujours vivant.
" cette exposition marque le triomphe de la civilisation " déclarait abd-el-kader à l'empereur napoléon iii en visitant les pavillons de l'exposition universelle de 1867.
si cette exposition provoqua l'enthousiasme du sultan, elle fut, comme la première en 1855 et celles qui suivirent, en 1878, 1889, 1900, 1931, 1937, un événement international de premier ordre. a chaque occasion les nations du monde entier présentèrent à paris ce qu'elles savaient réaliser de plus beau et de meilleur. les visiteurs venus de tous les pays s'y rencontrèrent ; paris fut ainsi à sept reprises la capitale mondiale de la science, de la culture, des techniques, des arts et de la paix.
il y eut jusqu'à 50 millions de visiteurs en 1900. pour ces expositions de grandioses édifices furent construits dont un certain nombre subsistent ; les gares de saint lazare, de lyon et d'orsay, les hôtels du louvre et intercontinental, la tour eiffel, le grand et le petit palais, le pont alexandre iii, le musée des colonies, le musée d'art moderne et le palais de chaillot. c'est une synthèse de ces extraordinaires événements internationaux, aujourd'hui oubliés, que propose cet ouvrage.
Spécialiste incontesté de l'Histoire contemporaine, avec des travaux en cours, notamment sur les montagnes françaises et l'état d'esprit français, préfets et gendarmes de 1940 à 1944, ou encore l'histoire comparée des Roumains, des Hongrois et des Habsbourg au XXe siècle, François Boulet a également fait de Saint-Germain-en-Laye et de son histoire encore trop méconnue, un autre thème de ses recherches.
L'auteur à partir de publications souvent confidentielles, nous livre ici des pages passionnantes, où il fait de l'histoire de Saint-Germain-en-Laye une véritable leçon de l'Histoire de France. En effet, après avoir brossé une vaste fresque à partir du VIIe siècle à travers l'histoire même de cette ville, il n'hésite pas, avec une acuité exemplaire, à aborder ensuite à son propos des épisodes fondamentaux de l'Histoire de France y compris des sujets aussi sensibles que l'Entre-deux-Guerres, l'Occupation allemande et la Libération.
longtemps, le français fut la langue des cours royales et des ambassades.
hier encore, les artistes étrangers venaient se former et quêter la consécration à paris. quelles oeuvres subsistent de cette période faste de gustave courbet à berthe morisot, d'alfons mucha à henri de toulouse-lautrec ? l'appellation " beaux-arts " est-elle désuète ? le mouvement impressionniste est-il l'arbre qui cache la forêt ? que se trame-t-il sous les dominos du bal de l'opéra ? " quelle vie ont eue nos grands-parents entre l'absinthe et les grand-messes ? " chantait jacques brel.
ode aux modèles anonymes ou à cléo de mérode, ce livre passe au crible les " comptes fantastiques du baron haussmann ". assurément, paris est cet " eldorado qui commence au café tortoni des grands boulevards pour finir au bois de boulogne ", toutefois auguste rodin n'a pas tort de prétendre : " j'ai montré à camille claudel oú trouver de l'or mais l'or qu'elle a trouvé est bien à elle ". de la " zone " aux ateliers des faubourgs et des " fortifs " aux champs-élysées, découvrez une fragrance unique, à vocation universelle, parisiana, le véritable esprit parisien.
Ce lycée crée par Eisenhower lors à la fin de la 2e Guerre mondiale. 15 nations sont maintenant représentées et la particularité est que les élèves doivent être parfaitement bilingues
Expérience humaine passionnante et douloureuse lors de la récupération des blessés sur le théâtre des opérations.
Le docteur Sliosberg, jeune médecin est incorporé dans l'Armée lors de la guerre d'Algérie dans le Djebel. Après la période d'incorporation et de formation qui est classique, mais instructive pour les personnes qui n'ont pas eu cette expérience. Le docteur Sliosberg est intégré comme médecin militaire dans l'unité des évacuations sanitaires par hélicoptère. Ces évacuations ont lieu sur le théâtre des opérations ce qui permet d'imaginer les difficultés et les risques pris. Nous n'avons plus eu de guerres importantes depuis, mais avec les attentats récents ce livre nous remet en situation.