Uriankhai Damdinsüren est un écrivain avant-gardiste, poète, traducteur zet philosoph, il est le fondateur du courant poétique "BiShuBI" créé dans les années 1990. Militant pacifique, il est reconnu comme l'un des intellectuels majeurs de Mongolie.
Sixième recueil de poèmes publié aux éditions Folle Avoine.
Rosalía de Castro (1837-1885) est surtout connue pour son oeuvre poétique écrite en galicien et en espagnol. Contemporaine d'Emily Dickinson, elle a développé une oeuvre plurielle empreinte d'un lyrisme métaphysique sans se sevrer cependant d'une observation rigoureuse et sensible du monde qui l'entoure, posant souvent un regard critique sur la vie littéraire et sociale de son temps. Elle est une figure majeure de la littérature du XIX° siècle espagnol. L'homme aux bottes bleues est souvent considéré comme un oeuvre charnière dans la production littéraire de Rosalía de Castro. C'est le plus grand roman de cet auteur. En même temps qu'un roman fantastique, dans la veine de Hofmann et E.A.Poe, lectures de prédilection de Rosalía, le roman présente une vision réaliste et satirique de la société de son temps -en particulier du monde littéraire madrilène- et de ses compromissions : c'est aussi un roman faustie
Mais oui c'est moi sur la photo J'avais vingt ans je lisais Bakounine Victor Serge Rirette Maîtrejean ....
Je m'inventais un avenir dans un monde remis à neuf où la mort n'avait pas sa place Beaucoup d'eau depuis a passé sous les ponts beaucoup de noyés et d'épaves
Tu émerges du tréfonds du cri, là où tu as puisé cette voix et le bredouillis de ton chant.
Loué soit du Seigneur de la Foudre le grand nez, qui sait reconnaître l'odeur des champs de pavots et leur essence sacrée. Et que soit glorifié son crâne et sa corne où glisse la rosée.
Ombre que tu envoies dévaler le chemin du gibet.
Dans la neige noire de l'hiver tu demeures immobile à l'idée de ce feu qui pourrait te délivrer de la nuit où Caïn et Abel - les deux faces de ce chant qu'à présent tu entonnes-- affrontent l'ombre qui a tant cherché le pont, l'autre rive, à travers détroits et barbelés, apatride. A quoi sert désormais de chanter depuis l'autre rive, aveugle, si fondu dans la horde tu traverses des millénaires de ta voix brûlée, balbutiant des cendres ;
29 mars 1939 : les troupes franquistes pénètrent dans Madrid, dernière ville républicaine à capituler. La guerre civile est terminée. Quelques jours plus tard, le jeune poète et journaliste Antonio Otero Seco est arrêté au domicile de ses parents, dans le quartier madrilène de Salamanca .
Après un procès devant le tribunal militaire où il échappe de justesse à la peine de mort, il est condamné à trente ans de prison et envoyé au pénitencier de El Dueso, dans le nord de l'Espagne, d'où il sortira deux ans plus tard en liberté surveillée, en octobre 1941.
Ce sont donc les trente mois de sa vie que l'auteur nous transmet dans ce récit, sous le titre de Vie entre parenthèses. La publication de ces textes jusqu'ici inédits succède à celle, en 2016, de Poésie I et Poésie II.
Une suite de 13 poèmes de Paol Keineg accompagnée de 13 dessins de Nicolas Fedorenko
Né à Rennes en 1933, Han Psi est décédé en 2015. Il aura toute sa vie dessiné; En 1980, il se retire dans son atelier et se consacre exclusivement à sa création, ce qui explique le silence quil'entoure. Il a collaboré à plusieurs ouvrages des éditions Folle Avoine, ce qui explique sa présence dans le catalogue.
Au vu de son parcours de vie et d'art, on est bien tenté de dire que Han Psi fut un irrégulier. Ses origines, sa formation professionnelle, ses cours du soir aux Beaux-Arts, son retrait monastique provisoire, ses randonnées en terre bretonne sacrée, ont fait du typographe de métier un de ces inclassables devant lesquels le regard académique est souvent à la peine. Mais reconnaissons que l'artiste n'a pas peu contribué à cet état de chose, lui qui avait érigé Beata solitudo, sola beatitudo en précepte.
Le présent ouvrage se déploie entre deux genres, celui du catalogue et celui de la monographie.
Un catalogue condense dans ses pages ce que, au même moment, une exposition des oeuvres de l'artiste, met sous les yeux des visiteurs. La monographie, quant à elle, propose l'étude approfondie, d'un sujet étroitement lié à l'artiste lui-même, la monographie est le propre de l'historien d'art. Ce livre conjugue l'énergie de 4 personnes, tantôt proches de l'homme, tantôt de l'artiste et de son oeuvre.
L'espace disponible que ce livre se propose donc d'occuper est tout simplement celui de l'empathie, détour singulier et sensible, pour donner au lecteur des chances de voir et recevoir ce que l'artiste a vu...
À l'heure que voici le jour s'est fermé au bout de la main qui désigne et des collines tournées par la lumière et de la terre qui s'abaisse.
À l'heure que voici je frappe aux fenêtres obliques car la terre s'en va étrangère déjà.
C'est le sombre deuil de la parure des soirs dans l'espace de nos gestes demeure un ciel ancien de pierres et leur voix précise sur le quai des jardins.
Ce furent tout de suite de grandes avenues désolées, des ponts immenses jetés sur le lit à sec d'un ancien fleuve, des places au centre desquelles s'élevaient des fontaines muettes.
Au fond des bassins, une eau fétide achevait de s'évaporer. les portes et les fenêtres étaient ouvertes ; des tôles grinçaient ; des rideaux, échappés des pièces, flottaient en bruissant doucement contre les façades. des voitures recouvertes d'une épaisse couche de poussière ou de plâtre étaient abandonnées au long des trottoirs ou sur des parkings. des espaces verts s'encadraient parfois dans la perspective d'une rue.
Dans les jardins publics, déserts, les bacs à sable oú, naguère, s'ébattaient sans doute des enfants, étaient surmontés par le manche d'une pelle ou par l'anse ronde d'un panier abandonné.