Grand moment d'angoisse pour Carol au sein du vaisseau de croisière Bron-825: Carol se réveille seul, désespérément seul. Où est passé tout l'équipage, et plus particulièrement sa femme, Sonia? Pour tromper la solitude, et parce que son esprit commence sérieusement à chavirer, Carol entame un dialogue avec Frank, ou du moins son cadavre congelé qu'il a retrouvé dans un frigo médical du vaisseau... Un cadavre plutôt sympathique qui servira aussi de réserve de nourriture à un Carol de plus en plus tourmenté, et à l'aune d'une transformation lente mais irréversible, en attendant un éventuel sauvetage. Récit de science-fiction surprenant, La Voix de Zazar marie habilement suspense, épouvante et humour loufoque, et passe ainsi, avec la plus grande fluidité, d'un registre à un autre. Geoffroy Monde, sans jamais s'égarer, revisite habilement un grand mythe fantastique tout en nous faisant visiter les méandres d'un esprit dérangé et schizophrène, le tout dans un décor futuriste qui mélange éléments familiers et insolites. C'est drôle, rythmé, malin, plein d'invention, et tout simplement passionnant à lire de bout en bout.
La Machine nous a volé le sens de l'espace et du toucher, elle a brouillé toute relation humaine, elle a paralysé nos corps et nos volontés, et maintenant, elle nous oblige à la vénérer. La Machine se développe - mais pas selon nos plans. La Machine agit - mais pas selon nos objectifs. Nous ne sommes rien de plus que des globules sanguins circulant dans ses artères.
Citéruine est une ville désolée, vidée de ses habitants, usée par le temps et l'abandon - guerre ? catastrophe ? génocide ? effondrement ? ... Elle est le reflet parallèle, le reste ou le cauchemar d'une ville possible, d'une grande ville étale sans centre ni périphérie, une mégalopole postindustrielle et surpeuplée, urbanisée à l'excès qui a ou qui a eu pour nom Citéville. L'une et l'autre cités ont été dessinées par Jérôme Dubois, toutes deux selon le même découpage, les mêmes cadrages, la même fatale temporalité.
Mais là où Citéville grouille de stupides turpitudes, s'alimente de ses déchets et assure la reproduction des monstres humains qui l'ont bâtie, Citéruine dresse ses abattis, laisse calmement miroiter son squelette sous les durs néons qui lui restent. S'étant débarrassée de ses occupants ou bien délaissée par eux, qu'importe, ayant en tout cas abandonné tout espoir, Citéruine a quitté son pauvre statut de décor.
Elle est désormais paysage, et paysage animé : ses contours et ses lieux reprennent le flambeau de la narration, rejouent la comédie urbaine pour eux seuls, et tournent dans la nuit, dévorés par le feu. Il a été confié aux éditions Cornélius de porter le destin de Citéville, tandis que les Editions Matière accueillent Citéruine. Les deux villes communiquent et se complètent en deux ouvrages distincts dont les lectures simultanées ou différées sont autant de perturbations d'un même espace par le temps et ses affres.
Une boutique de tatouage où l'on emploie des encres un peu spéciales.
Une aire d'autoroute qui devient un refuge à la nuit tombée.
Une ligne de métro où l'on fait d'étranges rencontres.
Un restaurant grec dont la patronne se nomme Circé.
Une maison italienne où deux enfants croisent un esprit familier.
Tels sont les décors du quotidien où prennent racine ces dix nouvelles. Dix étapes, et autant de façades rassurantes au premier abord, mais qui s'ouvrent bientôt sur des zones plus troubles.
Car les lieux les plus familiers dissimulent souvent des failles, écho de ces fêlures que l'on porte en soi.
Il suffit de si peu, parfois, pour que tout bascule.
A vingt-sept ans à peine, Mélanie Fazi est l'une des voix à parler le plus haut et clair dans le paysage Fantastique francophone. Avec, dès ses premiers pas, une cadence et une identité marquée, elle a imposé un style protéiforme qui ne cesse de surprendre le lecteur par sa véracité. Prix Merlin 2002, auteure d'un roman de Fantastique en 2003, elle nous livre ici son premier recueil de nouvelles.
1123 après le Pacte. Au nord vivent les hommes du froid et de l'acier, au sud errent les tribus nomades et au centre du monde règnent les druides. Leur immense forêt millénaire est un royaume d'ombres, d'arbres et de mystères. Nul ne le pénètre et tous le respectent au nom du Pacte Ancien.
Les druides, seigneurs de la forêt, aident et conseillent les hommes avec sagesse mais un crime impensable bouleverse la loi de toutes les couronnes : dans la plus imprenable citadelle du Nord, quarante-neuf soldats ont été sauvagement assassinés sans que personne ne les entende seulement crier. Certains voient là l'oeuvre monstrueuse d'un mal ancien, d'autres usent du drame comme d'un prétexte pour relancer le conflit qui oppose les deux principales familles régnantes. Un druide, Obrigan, et ses deux apprentis ont pour mission de retrouver les assassins avant qu'une nouvelle guerre n'éclate. Mais pour la première fois, Obrigan, l'un des plus réputés maître loup de la forêt, se sent impuissant face à l'énigme sanglante qu'il doit élucider. Chaque nouvel indice soulève des questions auxquelles même les druides n'ont pas de réponses. Une seule chose lui apparaît certaine : la mort de ces quarante-neuf innocents est liée aux secrets les plus noirs de la forêt.
Dans une société hyper technologique, tous les habitants de la planète sont reliés au réseau de surveillance de leur zone gouvernementale.
Les territoires Inuits, pourtant, ne suivent pas la règle commune ; là, pas de surveillance, une certaine liberté et de grands espaces sauvages où l'on peut échapper au reste du monde, soit pour le plaisir de retrouver la nature et des gestes ataviques , soit pour des raisons plus complexes et plus secrètes. Les gouvernements planétaires tentent désespérément de trouver une parade à cet indépendance, et d'en comprendre le pourquoi et le comment.
Cela a, semble-t-il, fort à voir avec les narvals, ces mammifères marins à longue dent de licorne, et avec leur sonar si particulier. C'est un roman de science-fiction écologique, soutenu par une intrigue menée avec une grande subtilité, que nous offre Lilian Bathelot. L'interaction constante du récit et de ses méthodes narratives, le refus de toute concession à la simplification, font de "C'est l'Inuit qui concession le Souvenir du Blanc" un roman exceptionnelle brillant.
"Le récit des Petites fées de New York démarre avec Morag et Heather, deux petites fées hautes de cinquante centimètres, portant épéé, kilt vert et cheveux mal teints, qui volettent par la fenêtre du pire violoniste de New-York, un type antisocial et obèse nommé Dinnie, et vomissent sur sa moquette. Qui sont-elles et comment sont-elles arrivées à New-York, et en quoi tout cela concerne-t-il l'adorable Kerry, qui vit dans l'immeuble d'en face, est atteinte de la maladie de Crohn et confectionne un alphabet des fleurs, et en quoi tout cela concerne-t-il les autres fées (de toutes nationalités) de New-York, sans oublier les pauvres fées opprimées de Grande-Bretagne, voilà le sujet du livre. Il contient une guerre, ainsi qu'une mise en scène fort inhabituelle du Songe d'une nuit d'été de Shakespeare, et des solos de guitare de Johnny Thunders des New York Dolls. Que peut-on demander de plus à un livre ?" (Neil Gaiman)
En 2005 à Bagdad, un chiffonnier à moitié fou nommé Hadi raconte à qui veut bien l'entendre qu'une créature faite des morceaux de corps des innocents tués dans les attentats de la ville écume les rues pour se venger. Un portrait pétrifiant de la ville occupée, oscillant entre réalité sordide, conte fantastique et croyances religieuses...
Sept cents ans après la victoire d'Hitler, le Saint Empire Germanique a soumis l'Europe à l'idéologie nazie, après avoir détruit toute trace de l'ancien monde. La nouvelle société, emprunt de mythologie et d'ignorance, repose sur une stricte hiérarchie : les Chevaliers et les Nazis en occupent le sommet, tandis que les étrangers servent de main d'oeuvre servile et les femmes, uniquement destinées à la perpétuation de la race, sont réduites à l'état animal.
Lorsqu'Alfred, jeune mécanicien anglais en pèlerinage en Allemagne, est impliqué dans une rixe, il est conduit auprès du chevalier von Hess, gouverneur du comté. Séduit par sa personnalité, von Hess ne tarde pas à lui révéler son secret : l'existence d'un unique exemplaire d'une chronique qui retrace l'histoire du monde disparu.
En plein hiver, Eva Weber se réveille un matin et découvre que tous les habitants de Strasbourg se sont évaporés sans laisser de traces. Quand elle rencontre enfin un survivant, c'est pour assister à son exécution par un ange aux ailes noires... En constatant que la tache brune qui est apparue sur son corps ressemble étrangement à une pièce de puzzle, la jeune femme comprend qu'elle a un rôle particulier à jouer dans ce monde déserté. Elle entreprend alors un dangereux voyage, bien décidée à trouver et à assembler toutes les pièces...
Depuis dix ans, les Athéniens et les Spartiates sont en guerre. La déesse Athéna, lasse de voir son peuple se battre, décide d'envoyer à Athènes Brémusa, redoutable amazone peu encline au dialogue, et Métris, nymphe dont le seul pouvoir est de faire apparaître où bon lui semble des marguerites et des boutons d'or. C'est donc ce duo improbable qui se voit chargé d'une mission capitale : faire en sorte que la conférence de paix qui doit se tenir à Athènes aboutisse à un succès.
La Paix, c'est justement la pièce que monte au même moment Aristophane, et il se pourrait bien qu'elle joue un rôle décisif dans l'accomplissement de la mission de Brémusa et Métris. Mais encore faudrait-il pour cela qu'il parvienne à la monter, car entre ses rivaux dramaturges qui monopolisent toute l'attention des citoyens, l'aspirant poète qui lui colle aux basques, l'incapacité de ses acteurs à retenir ne serait-ce qu'une réplique, et son propre mécène qui semble avoir été piqué par la mouche de la radinerie, Aristophane ne s'en sort pas.
D'autant que chez les généraux des deux camps, la paix semble loin de faire l'unanimité... Mêlant les mouvements d'humeur de dieux tatillons, les débats politiques qui rappellent furieusement ceux du xxie siècle et les coups bas dans les coulisses d'un théâtre, Martin Millar compose une farce spirituelle et fort à-propos sur une Grèce antique aux prises avec des maux qui sont aussi ceux de notre temps.
Eva et ses compagnons ont rejoint un important groupe de survivants cachés dans le métro parisien. Chacun des membres du puzzle est accaparé par ses propres activités, Chopin ne se manifeste plus et, peu à peu, les liens se distendentâ€- jusqu'à ce qu'un rêve terrible ramène Eva à la réalité : ensemble, ils ont un rôle essentiel à jouer pour sauver les derniers humains de ce monde déserté et hanté par d'impitoyables créatures. Mais les obstacles seront nombreux, qui se dresseront sur le chemin des cinq.
Gustav Caroll pourrait, à vue de myope, être considéré comme le H. P. Lovecraft de la littérature urbaine. Ses visions, toutes issues d'un Paris quadrillé et parfois labyrinthique, paraissent extravagantes, comme infusées de magie noire et de rêves troubles. Or, tout ce qui est extrait de ce Paris gargouillant d'animaux et de végétaux, est rigoureusement vrai : du concert assourdissant d'aboiements de chiens recevant la bénédiction dans une église à l'inquiétant manoir aux cent cinquante chats fantomatiques.
Au sein de ce « Paradis perdu », ou « Enfer retrouvé » (question de tendresse envers les rats, les fourmis ou les renards), tout est étrange car tout est normal, c'est-à-dire quantifiable, visible, scientifiquement correct. L'image de la jungle urbaine, au sens propre et au sens actuel : rien ne dépasse, les souterrains n'existent pas, l'hygiène règle tous les problèmes. Non, Gustav Caroll a raison, c'est bien le paradis, et l'on peut affirmer candidement en refermant ces chroniques, que « tout est au mieux dans le meilleur des mondes possibles ».
Après l'arrivée des Géants à bord de leurs étranges paquebots, après que les humains les aient rencontrés un peu partout sur Terre, après leur départ ; les enfants n'ont plus jamais été comme avant. Tout a commencé très doucement, les enfants n'ont d'abord plus prononcé une parole, plus montré aucune émotion.
Puis, les enfants ont disparu, tous, des nouveau-nés dans les maternités jusqu'aux étudiants dans les lycées. Tous les enfants, petits et grands, se sont volatilisés. Il n'est resté sur Terre pendant une période que des adultes, que nous. Jusqu'au jour où ils sont revenus pour tuer, tuer tout le monde, par vagues successives, attaques éclair, guet-apens et massacres en séries. Le monde des adultes ne riposte pas contre ces enfants qui tuent, ce qu'il reste du monde des adultes va tenter de survivre à ce qui apparaît très vite comme l'extinction des humains, ou plutôt des anciens humains, de l'ancien monde. Personne n'avait prédit que la fin du monde, la fin de notre monde se produirait ainsi, de la main des enfants. Dans ce premier roman, Julie Boudillon nous plonge dans un monde post-apocalyptique, entre Rencontres du Troisième Type, La Nuit des Morts-vivants et Le Village des Damnés.
Situé à bonne distance de la Terre, entre Mars et Jupiter, l'astéroïde Pallas (qui existe bel et bien, vous pouvez vérifier) est peuplé d'êtres étranges : le corps caoutchouteux, munis d'une ventouse et d'yeux télescopiques, les Pallasiens se nourrissent de champignons via leur épiderme, se déplacent grâce à un système de rubans-roulants et fument de « l'herbe à bulles ». Paisible jusque-là, leur vie se voit bouleversée par le projet d'un visionnaire nommé Lesabéndio. Pour percer le nuage qui entoure leur astre, leur apportant la lumière mais en leur occultant l'au-delà, le Pallasien envisage la construction d'une immense tour. L'érection de celle-ci aura des conséquences insoupçonnées. A la fois fable écologique et utopique, explorant avec acuité et facétie les accords et désaccords de la technique et de l'esthétique, de la raison et de la mystique, questionnant la place de l'individu dans tout processus collectif, dénouant les fils de nos désirs les plus démesurés et de nos peurs les plus tenaces, Lesabéndio, le chef-d'oeuvre de Paul Scheerbart écrit à l'orée de la première guerre mondiale et que Walter Benjamin tenait en haute estime, demeure l'une des grandes oeuvres prophétiques de notre temps.
Notre existence sur Pallas est elle-même si étonnante, que nous pouvons raisonnablement espérer être les témoins de prodiges plus grands encore.
Dans un avenir proche, l'humanité connaît une expansion technologique vertigineuse grâce aux nano-machines auto-répliquantes. À travers la famille Macx, le lecteur suit un siècle d'évolution de la Singularité sur fond de querelle familiale. Dans la première partie, Manfred, altruiste courtier en idées technologiques de pointe, élabore, grâce à ses réseaux professionnels, les fondations de la posthumanité de demain. Dans la seconde partie, sa fille Amber, business woman de l'espace, un juge musulman, Sadeq Khurasani, et quelques amis créent des Copies d'eux-mêmes avant leur départ pour l'étoile Hyundai, lieu d'un signal extraterrestre. La troisième partie décrit la vie de Sirhan, petit-fils de Manfred génétiquement modifié, sur Saturne, au sein d'un système solaire complètement démantelé.
- Un succès incontestable : un ouvrage vendu à plus de 20 000 exemplaires : 4 300 exemplaires en grand format et plus de 17 000 exemplaires en poche - Épuisé depuis plusieurs années et seulement disponible en poche, cette nouvelle édition a été révisée par l'auteure - Prix Merlin
Quelle aubaine pour les vivants qu'une planète terraquée ! Composée d'eau pour leur soif et d'humus à plantes vivrières, à racines et à fruits, sans compter l'air qu'ils respirent, mais du même coup, et plus spécialement pour l'homme, fournie de bassins, de fleuves navigables et d'un sol spacieux, solide, pour y bâtir de simples abris comme des édifices sophistiqués à l'extrême, propres à y conserver, à y développer presque indéfiniment le savoir, la puissance ou la beauté. Des hangars ouverts à toutes les richesses et qui en multiplient le présage.
Grand amateur et théoricien du fantastique, Caillois ne l'a pourtant que peu pratiqué. Ses rares récits fantastiques: Ponce Pilate, La lumière des songes, ou les trois nouvelles réunies ici par lui-même en 1978 : D'après Saturne, Arc-en-ciel pour la Melencolia et La sécheresse n'en sont que plus précieux.
MMCXIX : les futurs des belles lettres : pour imaginer l'avenir, nous avons invité certains écrivains de renom à écrire une nouvelle de sciencefiction, d'uchronie ou de fantaisie. Il s'agit d'imaginer ce que seront devenues les Belles Lettres en 2119 ou, plus librement, de proposer un récit en rapport avec l'histoire antique, les lettres anciennes, le patrimoine littéraire de l'Humanité, le destin de l'écriture, des livres et des bibliothèques, ou les symboles, comme la chouette d'Athéna, associés aux Belles Lettres.
Employé au ministère de la Culture, Alex Stevens apprend que son amie, Bénédicte Bracke, dont il vient juste de se séparer, a disparu. Un rien déboussolé, il part à sa recherche. Très vite, il a affaire à de mystérieux individus qui le harcèlent et commencent à le déstabiliser. Petit à petit, son entourage lui raccroche au nez, ses collègues l'ignorent, ses affaires disparaissent, son appartement est saccagé. Comme s'il n'existait plus, qu'il était dépossédé de lui-même et qu'il n'était plus qu'une ombre errante dans la ville... Mais quel est le sens de cette étrange odyssée ?
Pas de Nains ou d'Elfes dans cette fantasy-là.
François Darnaudet invente ses propres codes et les fait entrer en résonance avec les romans de son cycle fantastique : ici les héros sont visibles, extraordinaires et décomplexés (une sorcière bleue, un minotaure et un géant). Ce qui apporte un aspect inédit et jubilatoire à sa fantasy audacieuse.
Darnaudet sait écrire, il a ce style aiguisé des auteurs qui ont plus d'une vingtaine de romans à leur actif.
François Darnaudet confirme une fois encore qu'il fait partie des maîtres français des littératures de l'imaginaire.
Manuel est le roi des embrouilles : ce garçon attachant, un peu paumé, a le chic pour se mettre dans des histoires compliquées. Il gagne ainsi Valparaiso où, à la recherche d'un boulot facile et bien payé, il s'acoquine avec des truands locaux. Entraînant sa mère, son petit frère et une pin'up gentiment hystérique, il se retrouve bien vite dans une situation inextricable, manipulé par la mafia qui règne sur un vaste trafic d'organes humains.
Tour à tour drôle et grinçant, entre fable et film de gangsters, ce roman revêt la même intensité que « La Boucherie des amants ». Confirmant son habileté à nous tenir en haleine, Gaetaño Bolán signe ici une poignante histoire d'amour, de drame et de rédemption.