Défenseur attitré des chauffards, bikers et autres dealers, Mickey Haller (Matthew McConaughey) est habile au prétoire mais méprisé par le barreau de Californie. Il passe sa vie dans sa Lincoln à traquer les petites affaires. Un jour, pourtant, il décroche le gros lot : un riche fils de famille (Ryan Philippe) fait appel à ses services. Mais l'excitation des débuts cède bientôt place à l'inquiétude. Haller s'aperçoit que cette « aubaine » pourrait bien lui coûter la vie.
"J'étais au coude-à-coude avec Holmes et je lui jetais un coup d'oeil ; son visage était vide, mais exultant; ses yeux luisaient comme ceux d'un loup, mais, tout à coup, ils immobilisèrent leur regard, s'arrondirent, et les lèvres s'écartèrent de stupéfaction. Au même moment, Lestrade poussa un cri de terreur et s'écroula face contre terre. Je sautais sur mes pieds; ma main étreignit mon révolver mais ne se leva pas; j'étais paralysé par la forme sauvage, monstrueuse qui bondissait vers nous. C'était un chien énorme noir comme du charbon ; mais un chien comme n'en avaient jamais vu des yeux de mortel."
Becky, une jeune fille de 16 ans, est retrouvée morte, une balle tirée en pleine poitrine sur une colline de Los Angeles. Il faut attendre dix-sept ans et les résultats d'une analyse ADN pour que l'affaire revienne sur le devant de la scène. L'enquête prend vite des allures de cauchemar. Drôle d'accueil pour l'inspecteur Harry Bosch, qui réintègre le LAPD après trois ans de retraite...
La Vestale de Venise nous entraîne dans le tourbillon du carnaval de la Venise déclinante du XVIIIe siècle, où le comte Flavio Foscarini, aidé de son jeune ami le poète Gasparo Gozzi, va mener l'enquête sur une succession de meurtres dont les victimes sont toutes des hommes influents de la cité.Au fil des meurtres et de l'enquête, nous découvrons les multiples visages de cette Venise qui brille encore de mille feux, aux moeurs raffinés et aux palais luxueux mais dont la structure sociale commence à vaciller. À travers un mélange de personnages de fiction et d'autres ayant réellement existé, l'auteur décrit aussi une Venise tenue par les hommes, domination dont certaines femmes au caractère bien trempé chercheront à s'affranchir, ce qui ne sera pas sans conséquence sur l'intrigue.Écrite dans un style riche très descriptif, cette intrigue policière marie habilement l'histoire de la Sérénissime avec la modernité d'un sujet particulièrement actuel, la place de la femme dans notre société.
Elle s'appelait Asfaneh et elle débarquait de Téhéran avec une seule idée en tête: faucher le trésor de guerre de son oncle.
Facile... sauf qu'avant de faire le rentier à Nice, le tonton faisait boucher en Iran pour le compte de sa majesté le Shah et que c'était pas du pognon qu'il planquait sous son bureau...
Un polar haletant, dans le Nice du début des années 80, entre terrorisme, grand banditisme et milieux d'extrême gauche. Une langue qui claque, des personnages qui font mouche.
Le premier roman d'un maître du polar noir, paru en 1982 chez Albin Michel, introuvable depuis de nombreuses années.
Tout bascule dans la tête de l´inspecteur Harry Bosch lorsqu´il découvre le cadavre de Billy Meadows dans une canalisation du barrage de Mulholland à Los Angeles. Cette fois en effet, il ne s´agit pas d´une énième victime de la dureté de la ville. Billy Meadows, c´est un ancien combattant de la guerre du Vietnam, un « nettoyeur » des tunnels creusés par l´Armée nord-vietnamienne. Plus choquant encore, Harry le connaissait car lui aussi a dû s´enfoncer dans les ténèbres de ces tunnels et, couteau et lampe à la main, aller y tuer des soldats ennemis qui avaient son âge. Et maintenant, mission oblige, c´est tout cela qu´il va devoir revivre lorsque, un élément d´enquête minutieusement décrit après l´autre, il apparaît clairement que c´est dans le dédale des ruelles et des égouts de la mégalopole qu´il va falloir retourner pour comprendre ce qui s´est passé et se trame encore. Et entre justice et vengeance, le choix n´est pas simple.
Étudiant brillant, Lawrence préparait une thèse sur les écrivains Nathaniel Hawthorne et Nathanael West quand il a perdu pied. Dépression, dégringolade, pour échouer sur les trottoirs de Los Angeles. Entre démence et lucidité, Lawrence survit dans un monde cabossé.
Hanté par son passé et ses lectures, il confond les opérations de police de la ville et les procès des sorcières de Salem, ressasse ses vieux cours de biologie et tâche tant bien que mal de se raccrocher au peu qui lui reste : ses rassurantes superstitions, les corbeaux qu'il côtoie, et Bekah.
Sous la forme d'un roman déroutant et émouvant, Larry Fondation raconte l'âpreté de la rue à travers le regard d'un homme égaré, enlisé dans les bas-fonds de L.A. comme dans le labyrinthe de son esprit instable.
Et si le monde que nous connaissons, dépendant de l'électricité et des nouvelles technologies, était sur le point de disparaître ?
Par une froide soirée d'hiver, les lumières de Milan s'éteignent. Puis c'est au tour de la Suède, de l'Allemagne, de la France... : partout en Europe, le réseau électrique est en train de lâcher. Menace terroriste ou défaillance technique ? Tandis que l'Europe s'enfonce dans l'obscurité et cède à la panique, plusieurs centrales nucléaires menacent la vie de million d'êtres humains. Une véritable course contre la montre commence alors pour Manzano, ex-hacker italien, croit savoir qui est responsable et cherche désespérément à en informer les autorités.
Thriller européen brillamment mené, Black-out plonge le lecteur dans une réalité qui pourrait être demain la nôtre.
Maire d'une petite ville éclaboussé par un scandale, Stewart Rome se rappelle le sordide fait divers qui a bouleversé sa vie alors qu'il n'était encore que le jeune Stewie, timide et empoté. En 1967, on retrouvait Masha, la fille dont il était fou amoureux, sauvagement assassinée dans le sous-sol de son lycée. Un adolescent noir était rapidement arrêté. Était-il coupable ? De quoi se souvient réellement Stewart, narrateur trouble et manipulateur ?
Paria parle de l'adolescence, de ses émotions incandescentes et des choix draconiens qu'elle implique. Loin du flower power et des luttes sociales que l'on associe ordinairement aux années 1960, c'est une autre Amérique qui se dévoile : celle de la famille ouvrière, du racisme, de l'addiction, qui punit les femmes tentées de s'émanciper. Une société minée par la peur, qui se nourrit de ses parias pour tâcher de survivre.
1486 - Depuis la tour où la rancune de son époux la tient recluse, Ludmilla regarde couler les jours d'une existence insipide et sans avenir.
L'amertume et la solitude l'ont endurcie, nourrissant jour après jour une obsession proche de la démence : gagner sa liberté et le droit de décider de son avenir. Une résolution qui la pousse à agir sans s'encombrer de scrupules. L'armure qu'elle s'est forgée la protégera-t-elle de ses faiblesses intimes ?
2007 - Sur un trottoir détrempé, Nelly prend conscience du naufrage de sa vie et des mensonges derrière lesquels elle s'abrite depuis l'enfance. Enlisée dans ses échecs, elle se replie sur elle-même et prend peur lorsqu'elle s'aperçoit que des pans entiers de son quotidien échappent désormais à son contrôle. Est-elle en train de sombrer dans la folie ?
Deux femmes à la dérive. Deux femmes en quête d'elles-mêmes. Et si chacune était pour l'autre le chemin vers l'accomplissement ?
Nos âmes soeurs est un roman initiatique à deux voix où se mêlent le surnaturel et la fiction historique.
Un jeune garçon, Joey, se noie dans dans un lac du nord de l'État de New York, Black's Creek. Tommy, 14 ans, et ses deux amis ont assisté à la noyade. Tommy a même essayé de sauver son copain, en vain. Les trois jeunes sont sûrs de savoir qui l'a poussé à se suicider: pour eux c'est Norman Amstrong, «l'anormal». Mais il n'y a pas suffisamment de preuves et les enfants décident de prendre euxmêmes les choses en main.Ce roman noir parle de crime pédophile supposé, de pouvoir, de découverte de la sexualité et de rumeurs. De défiance envers les autorités et de soif de justice aussi. La force supplémentaire du roman est liée à l'âge des protagonistes, des enfants à peine adolescents qui prennent une arme, en quête de vengeance; la frontière entre victimes et coupables ne cesse de louvoyer, jusqu'à se dissoudre parfois. Ce texte ne laisse absolument pas indifférent.
L'inspecteur Harry Bosch travaillait, il y a quatre ans de cela, au sein d'une brigade spéciale enquêtant sur les meurtres du " Dollmaker ", tueur en série dont les victimes, invariablement, portaient sur le visage un maquillage funèbre.
L'enquête s'était achevée avec la mort du principal suspect, Norman Church. Quatre ans après les faits, Money Chandler, redoutable avocate de L.A., accuse Bosch d'avoir tué un innocent. Et malgré le soutien que lui apportent ses supérieurs, l'inspecteur ne tarde pas à douter de la légitimité de son geste... Tandis que les audiences, i de plus en plus tendues, se succèdent, l'inspecteur reprend l'enquête à son point de départ.