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Editions De L'Oeil
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Westerns, films noirs, comédies... Muet, parlant, noir et blanc, couleur... Un premier film en 1914, un dernier en 1964, plus de cent trente films en tout... Par quel bout prendre Raoul Walsh?
Une filmographie monstre, une autobiographie (Un demi-siècle à Hollywood) d'une telle densité que l'exercice biographique aurait peu de sens, une variété de thèmes et de genres rendant l'exercice critique et monographique sans fin...
Alors, le prendre par là: à l'instar des relations entre John Wayne et John Ford, Katharine Hepburn et George Cukor, James Stewart et Alfred Hitchcock, Walsh a nourri de longs partenariats avec certains acteurs, parmi les plus essentiels d'Hollywood, chacun jouant un rôle précis dans son cinéma.
Raoul Walsh - En jeux est une visite de la filmographie de ce génial borgne à travers ces collaborations formant une odyssée américaine, depuis son propre rôle dans Naissance d'une nation de David Wark Griffith, jusqu'à son ultime chef-d'oeuvre, A Distant Trumpet, unique collaboration avec Troy Donahue, en passant par quatre films avec James Cagney et Ida Lupino, sept avec Errol Flynn, trois avec Clark Gable... -
Ingrid Caven - Je suis une fiction
Cyril Neyrat, Corinna Corinne, Giovanni Marchini Camia
- Editions De L'Oeil
- 20 Juin 2024
- 9782351373750
Ingrid Caven joue, chante, écrit. Elle est née en Allemagne en 1938. Sur scène ou devant une caméra, elle a travaillé avec Rainer Werner Fassbinder, Werner Schroeter, Daniel Schmid, Jean Eustache, Peer Raben, Ulrike Ottinger, et de nombreux autres artistes de son temps.
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«One, Two, Many» - une collection
Le FIDMarseille articule défrichage du cinéma le plus contemporain et attention aux artistes dont l'oeuvre s'inscrit déjà dans une histoire en train de s'écrire. Ce souci de tisser ensemble passé, présent et avenir du cinéma implique un travail critique. C'est l'ambition de cette collection: animés par l'esprit et l'énergie d'un festival, des livres vifs, collectifs, accueillant des formes et des écritures multiples -essais critiques, documents, écrits des artistes eux-mêmes, et surtout, centrale, leur parole. -
Homes - Apichatpong Weerasethakul
Apichatpong Weerasethakul, Antoine Thirion
- Editions De L'Oeil
- 1 Octobre 2024
- 9782351373781
"Monographie du cinéaste thaïlandais Apichatpong Weerasethakul.
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Entretien avec Apichatpong Weerasethakul par Christelle Lheureux, Cyril Neyrat, Mathieu Potte-Bonneville et Antoine Thirion
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Essais de May Adadol Ingawanij, Charlène Dinhut, Leo Goldsmith,Marcella Lista, Eva Markovits, Mathieu Potte-Bonneville,Judith Revault d'Allonnes et Kong Rithdee
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Textes d'Apichatpong Weerasethakul
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Ce livre accompagne le focus ""Des lumières et des ombres"" consacré à Apichatpong Weerasethakul, présenté au Centre Pompidou du 2 octobre 2024 au 6 janvier 2025, dans le cadre du Festival d'Automne."
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Comment fabrique-t-on une image au cinéma/de cinéma/en cinéma ?
Avec quels outils, bien sûr - comment et pourquoi choisit-on une caméra, tel panel d'éclairages et de machinerie, telle sensibilité de pellicule, etc. - mais aussi avec qui - le réalisateur, le chef décorateur, les acteurs, sa propre équipe « image »... -, quand - en amont , pendant, ensuite, jusqu'à l'étalonnage - et évidemment, pourquoi ?
Pourquoi telle image plutôt que telle autre, pourquoi tel format de cadre, pourquoi une caméra fixe ou en mouvement, pourquoi tourner au printemps ou en hiver, pourquoi maquiller une peau ou pas, jusqu'à où peut-on aller trop loin et qui/quoi le permet ? Qui et quoi se cache derrière ces ombres et lumières mouvantes sur l'écran, comment métamorphose-t-on le désir d'un cinéaste en visible pour tous ? Des chefs opérateurs - Céline Bozon, Sébastien Buchmann, Caroline Champetier, Rémy Chevrin, Benoît Delhomme, Jean Marie Dreujou, Agnès Godard, Éric Guichard, Julien Hirsch, Romain Lacourbas, Philip Lozano, Hélène Louvart, Claire Mathon, Gilles Porte, Julien Poupard, Jonathan Ricquebourg, Frédéric Savoir, Myriam Vinocour, qui ont entre autre travaillé avec Maud Alpi, Jean-Jacques Annaud, Xavier Beauvois, Patrick-Mario Bernard et Pierre Trividic, Stéphane Batut, Claire Denis, Mati Diop, Marc Dugain, Jean-Luc Godard, Alain Guiraudie, Mikhaël Hers, Eliza Hittman, Christophe Honoré, Claude Lanzman, Ladj Ly, Jean-Bernard Marlin, Nicolas Pariser, Jacques Perrin, Alice Rohrwacher, Colombe Savignac et Pascal Ralite, Céline Sciamma, Julian Schnabel... - parlent de leur métier avec précision, simplicité et passion. -
Les chambres du cinéaste
Jacques Rancière, Cyril Neyrat, Pedro Costa
- Editions De L'Oeil
- 1 Juillet 2022
- 9782351373224
«?Le cinéma ne peut pas être l'équivalent de la lettre d'amour ou de la musique des pauvres. Il ne peut plus être l'art qui simplement rend aux humbles la richesse sensible de leur monde. Il lui faut se séparer, consentir à n'être que la surface où cherche à se chiffrer en figures nouvelles l'expérience de ceux qui ont été relégués à la marge des circulations économiques et des trajectoires sociales. Il faut que cette surface accueille la scission qui sépare le portrait et le tableau, la chronique et la tragédie, la réciprocité et la fêlure. Un art doit se faire à la place d'un autre. La grandeur de Pedro Costa est d'accepter et de refuser en même temps cette altération, de faire en même temps le cinéma du possible et celui de l'impossible.?» - Jacques Rancière.
Ce livre rassemble d'abord cinq textes consacrés par Jacques Rancière au cinéma de Pedro Costa, puis des conversations entre le philosophe et Cyril Neyrat autour de moments choisis des films du cinéaste?; enfin, des discussions publiques entre Jacques Rancière et Pedro Costa, au Musée Reina Sofia de Madrid, à l'Institut français de Barcelone et à Lille (manifestation «?Cité Philo?»). -
«Je peux te dire que c'est une divine sensation de s'aimer. Bette Davis a toujours eu de l'estime personnelle. Comme Katharine Hepburn. Une femme super.» Sirotant leur jus ou parcourant indifféremment les pages du journal, quatre amies échangent leurs réflexions sur la représentation de la femme américaine, s'interrogent sur la disparition de ces «wonderful women» du temps passé. D'autres noms sont égrenés, Joan Crawford, Claire Trevor, Jean Arthur, Susan Hayward. L'une d'elles, restée jusque-là discrète, éclate en sanglots. Cette confiance en soi, elle avoue ne l'avoir jamais trouvée. On lui apporte un verre d'eau, elle se calme. Et soudain, séchant ses larmes: «J'aimais Rita Hayworth. Elle était belle».
Paddy O'Day. The Game That Kills. Convicted. Police montée. Seuls les anges ont des ailes, bien sûr. The Strawberry Blonde, évidemment. Ô toi ma charmante. La Reine de Broadway. Gilda - ah, Gilda... La Dame de Shanghaï, absolument. La Belle du Pacifique. Sur la route de Salina.
Rita. -
Il faut découvrir et redécouvrir ce grand cinéaste qu'était Douglas Sirk, aujourd'hui reconnu comme le maître du mélodrame américain.
Composant un portrait à la fois biographique et imagé-imaginaire (par ce qu'il révèle de ce que Sirk a projeté de sa vie dans son art), Douglas Sirk, né Detlef Sierck parcourt toute l'oeuvre, toute la biographie pour rendre compte de Douglas Sirk comme homme de culture et cinéaste total, faisant appel à l'émotion immédiate.
- Publié à l'occasion de la rétrospective dédiée à Douglas Sirk sous la direction de Bernard Eisenschitz et Roberto Turigliatto, organisée par Locarno Film Festival 2022 en collaboration avec La Cinémathèque française et la Cinémathèque suisse. -
De son premier film en 1961, Les Petits Drames (perdu), à l'ultime Bonjour la langue (2022), Paul Vecchiali a construit une oeuvre bigger than life qui fait de lui l'un des grands cinéastes français.
Ouvrage collectif sous la direction de Cyril Neyrat Auteurs : Damien Bertrand, Pascale Bodet, Jean-Christophe Bouvet, Pascal Cervo, Pierre Creton, Marianne Dautrey, Hervé Joubert-Laurencin, Françoise Lebrun, Emmanuel Levaufre, Camille Nevers, Gaël Teicher, Marie-Claude Treilhou Une co-édition les éditions de l'oeil & le FIDMarseille -
écrits complets Tome 2 ; 1920-1928 ; bonjour cinéma, le cinématographe vu de l'Etna et autres écrits
Jean Epstein
- Editions De L'Oeil
- 28 Mai 2019
- 9782351372654
Ce volume contient les titres suivants : Bonjour Cinéma. Cinéma je t'emmène. Conférence Lacroix. Conférence prononcée devant l'association des étudiants de Montpellier. Le Cinéma mystique. Réalisation de détail. Le Temps T. El Dorado. Éloquence d'yeux. La Roue. Comment j'ai conçu et exécuté le film de "Centenaire Pasteur". A l'affût de Pasteur. Pourquoi j'ai tourné Pasteur. Abel. Le Décor au cinéma. Le Regard du verre. L'Opéra de l'oeil. L'Objectif lui-même. La Recherche du style cinématographique. Film et cinéma. Les Grands Docteurs. Hommage à Canudo. Abel Gance. Le film que l'on écrit n'est déjà plus celui que l'on a pensé (Préambule au découpage de Six et demi Onze). Temps et personnage du drame. Art d'évènement. Les Images relativement à nous. Le Cinématographe vu de l'Etna.
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Matériaux : Pedro Costa
Pedro Costa, Luc Chessel, Cyril Neyrat
- Editions De L'Oeil
- 3 Janvier 2022
- 9782351373125
«?Mille heures de conversation, on parle, et à la fin il n'y a presque rien. Il y a peut-être un mot qui tient. C'est aussi comme ça qu'on travaille. On imagine une scène avec Ventura ou Vanda ou Vitalina, on s'y met, on répète?: Vanda parle de sa mère, Vitalina de son mari, Ventura de lui-même. Il faut commencer par raconter. On reprend et il faut beaucoup jeter. On enlève, on condense. Ne parle pas du chien cette fois, reviens au moment où il venait chez toi... Et on arrive à ce qu'il faut ».
Pedro Costa
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« On tait souvent la vérité ; ainsi : que si l'on excepte Eisenstein, Boris Barnet doit être tenu pour le meilleur cinéaste soviétique. »
Jacques Rivette
Né juste à temps pour s'enthousiasmer pour la révolution, Boris Barnet réalise son premier film, La Jeune Fille au carton à chapeau, quelques mois après Le Cuirassé Potemkine. Sans ignorer les avant-gardes, il est attaché à un courant majeur du cinéma, celui qui va vers l'acteur et la liberté de raconter. Okraïna ou Au bord de la mer bleue, partout admirés par les cinéastes autant que par les cinéphiles, sont les perles les plus brillantes de son cinéma, qui oppose la lourdeur des corps au désir de voler, et toujours observe tendrement les hommes et encore plus les femmes : les héroïnes barnetiennes dansent, veulent échapper à la pesanteur, attrapent des objets tombés du ciel, escaladent d'instables escaliers, sautent en parachute...
Quand il meurt, la nouvelle génération des années 1960 vient de surgir.
Il a connu communisme de guerre, épanouissement des années 1920, dictature et terreur bureaucratique, lutte contre le nazisme, années de guerre, glaciation, espoir d'un nouveau dégel...
L'imaginaire de l'URSS passe par le cinéma, par son cinéma.
« D'où venait la liberté dans ses films?? Il disait : chaque homme doit inventer au moins une chose. Voici ce qu'il a inventé : il ne gardait rien du scénario d'origine. Il écrivait : tel plan, tel plan, tel plan, et il collait des petits morceaux, des images, l'une à l'autre, il en faisait une longue liste, qu'il enroulait. Il mettait le rouleau par terre et le déroulait, et il cherchait à genoux quelle image on allait faire. Et finalement, il tournait une chose tout à fait différente, il décidait sur place. »
Elena Kouzmina -
Jean Rouch, « saluts d'irrémédiable » & autres saluts, hommages & portraits
Jean Rouch, Andrea Paganini
- Editions De L'Oeil
- 27 Mai 2021
- 9782351373040
Dans la culture songhay-zarma du Niger, on nomme fo nda tilas les « saluts d'irrémédiable » faits à l'occasion de la disparition d'un proche. Ayant adopté ce mode de salut et d'hommage, et l'ayant élargi d'emblée aux vivants, Jean Rouch en a fait l'une de ses pratiques les plus régulières. L'ethnographe-cinéaste s'est en effet constamment nourri en poète de ce que pouvaient lui apporter les autres, et n'a jamais hésité à le faire savoir. Écrits ou dits pour des personnes connues et aimées, ces textes forment autant de portraits de proches, amis et compagnons de route et de travail, et d'instantanés de leurs parcours dans les domaines du cinéma et de l'anthropologie, mais aussi de la culture visuelle et de l'art, de la recherche fondamentale et des savoirs traditionnels, de l'exploration et de la politique.
Rassembler ces écrits (dont plusieurs inédits) pour la première fois, permet de mettre en lumière, outre une manière d'autoportrait en creux de l'auteur, certains aspects moins commentés de son oeuvre, et en premier lieu un bel art du portrait, lequel accompagne tout naturellement la pratique de l'hommage et l'exercice d'admiration, particulièrement sensibles à la fin de sa longue et riche trajectoire.
Voici une anthologie de textes singuliers d'un scientifique et d'un artiste, d'un savant et d'un poète, d'un homme aux réseaux d'activités et d'amitiés multiples et étendus, d'un homme à l'oeuvre aux mille facettes et aux mille rencontres, d'un homme d'images à la très belle plume
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Jean Epstein : écrits complets Tome 4 : 1928-1948, romans, articles et scénario bretons
Jean Epstein, Valérie Massasian, Eric Thouvenel
- Editions De L'Oeil
- 27 Juillet 2022
- 9782351373286
Quatrième volume des écrits complets de Jean Epstein.
Préface de Valerie Massadian.
Introduction par Éric Thouvenel.
Le Cinématographe dans l'archipel.
Les Approches de la vérité.
Finis Terrae.
Comment on tourna... Finis Terrae.
Nos lions. Mor-Vran.
L'Île.
L'Or des mers.
Misère d'Hoedik.
L'Or des mers.
Les Recteurs et la Sirène.
Le Ralenti du son.
Le Dernier Tempestaire.
À la recherche de la tempête et du tempestaire.
Préambule au Tempestaire.
Le Tempestaire : note d'intention.
Le Tempestaire : scénario et technique.
Les Feux de la mer : traitement. -
Le Chien des Baskerville. Le Père tranquille. Capitaines courageux. L'Extravagant Mr. Ruggles. Les Disparus de Saint-Agil. Le Voleur de bicyclette. Goodbye, Mr. Chips. Morocco. Sylvie et le fantôme. Les Verts Pâturages. Un grand amour de Beethoven. Les Aventures de Robin des Bois. La Chevauchée fantastique. Le Sergent York. Le Signe de Zorro. Tarzan, l'homme singe. Jour de fête.
Il ne s'agit pas de récit de « souvenirs » de cinéma, mais de l'expérience vivante du film tel qu'il est reçu par l'enfant, dans un temps où le cinéma est encore un art jeune, un art « surgissant ». Il ne s'agit pas plus, dans ces textes, de « raconter » le film, mais de le décrire tel que le découvre l'enfant et ce qu'il fait vivre en lui : les émotions, si profondes que l'adulte revoyant le film les éprouve, étonnamment identiques, aux mêmes moments. Car l'adulte qui écrit ici ne surplombe pas l'enfant.
Parmi de nombreuses activités liées au cinéma, à la psychanalyse ou au son, Aimé Agnel fut entre autres professeur à l'IDHEC, chargé de cours à l'Université de Vincennes (Département Cinéma), monteur son de Le moindre geste de Fernand Deligny et Jean-Pierre Daniel et La Storia de Sergio Castilla, acteur dans L'Aquarium et la Nation de Jean-Marie Straub... Il a notamment publié L'Homme au tablier, le jeu des contraires dans les films de Ford et Hitchcock et l'ennui, une psychologie à l'oeuvre. -
Whit Stillman : l'ancien est le nouveau
Serge Bozon, Charlotte Garson, Haden Guest, Beatrice Loayza, Cyril Neyrat, Nick Pinkerton, Félix Rehm
- Editions De L'Oeil
- 15 Juillet 2023
- 9782351373446
Whit Stillman est un cinéaste américain. Il est l'auteur de cinq films qui ont profondément renouvelé le genre de la comédie : Metropolitan (1990), Barcelona (1994), Les Derniers Jours du disco (1998), Damsels in Distress (2011) et Love & Friendship (2016).
Ouvrage collectif sous la direction de Cyril Neyrat Auteurs : Serge Bozon, Charlotte Garson, Haden Guest, Beatrice Loayza, Cyril Neyrat Nick Pinkerton, Félix Rehm Une co-édition les éditions de l'oeil & le FIDMarseille -
Un merle chanteur : Amitié avec Otar Iosseliani
Bernard Eisenschitz
- Editions De L'Oeil
- 24 Avril 2024
- 9782351373613
Otar Iosseliani est né soviétique à Tbilissi le 2 février 1934, et mort géorgien et français dans la même ville le 17 décembre 2023 au terme d'une vie de résistance, d'exil, de cinéma, d'humour, de mélancolie et de vodka, et après vingt et un films entre Aquarelle en 1958 et Chant d'hiver en 2015.
Bernard Eisenschitz le rencontre à Moscou en juillet 1969. Ils se lient d'amitié autour du Bolchoï, de Michel Simon, de L'Atalante et d'un appartement de la rue Gorki.
De cette amitié naît un compagnonage de cinéma de plus de cinquante ans, de loin en loin - quand les films de l'un arrivaient à l'autre - puis de près en près, le cinéaste engageant parfois l'historien pour jouer - par exemple dans Les Favoris de la lune?; l'historien écrivant régulièrement sur l'oeuvre.
« Le Temps compté?» et «?In vino veritas ? », les deux textes de cet ouvrage, disent autant cette relation de cinéma et d'amitié que celle du cinéaste à l'Histoire, à son pays, à l'URSS, au métier de faire des films. -
La vie retrouvée de Jean-Daniel Pollet
Jean-paul Fargier
- Editions De L'Oeil
- 1 Mars 2020
- 9782351372845
« Autobiographie » du cinéastes Jean-Daniel Pollet par Jean-Paul Fargier « Ce livre est le récit de la vie de Jean-Daniel Pollet, exposé par lui-même. Cette biographie est donc une autobiographie que j'ai fabriquée.
À partir de quoi ?
Pendant sept à huit ans, j'ai écouté diverses personnes qui avaient connu ce cinéaste, avaient traversé des moments de sa vie, contribué à ses films, me livrer, sous formes de fragments, des instants partagés avec lui, des souvenirs arrachés à leurs mémoires, des paroles entendues, des gestes inoubliables.
Certains ne m'ont parlé qu'une heure, d'autres pendant des journées entières. On m'a donné des photos, on m'a montré des lieux. J'ai visité des maisons, marché sur des chemins où l'empreinte de ses pas n'était pas encore effacée.
J'avais aussi, et dès le départ, mon stock de souvenirs personnels, engrangés depuis notre première rencontre au printemps 1969, qu'il raconte d'ailleurs dans le dernier chapitre de son récit, jusqu'à notre ultime discussion, à peine un mois avant sa mort.
Je ne savais comment pétrir tous ces documents pour les transformer en un récit. Avec quel levain soulever cette pâte ? Quel projecteur enluminer ces images ?
Un jour ou plutôt une nuit, j'ai entendu Jean-Daniel parler depuis son tombeau. Je me suis mis à l'écouter. Les choses s'énonçaient, dans sa tête, dans la mienne, avec une facilité merveilleuse. Il prenait le contrôle de la narration, en grand narrateur qu'il avait toujours été. Il dispersait à sa guise les détails, mélangeait les épisodes, passait du comique au tragique et vice versa, inventait des ellipses, forgeait des répétitions, fidèle à son cap de modernité.
La mort lui avait ôté ses dogmes et ses doutes. L'outre-vie lui redonnait sa fierté, son ironie, son humour.
Depuis son tombeau, il contait sa vie retrouvée. »
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"Ce volume contient les textes suivants :
Le Mage d'Ecbatane. Caritas Vitae (la charité de vivre).
Esculape. [Sans titre]. Critique de l'amour.
Le Bel Agonisant. La Poésie d'aujourd'hui, un nouvel état d'intelligence. Le Phénomène littéraire.
La Lyrosophie. [Sans titre]. Leçons de choses.
Jean Giraudoux et ses personnages de roman.
Nous, Kabbalistes. Jacob Cow de Jean Paulhan.
Freud ou le Nick-Cartérianisme en psychologie.
Carl Sternheim, Paul Neuhuys, Elie Ehrenbourg.
[Note sur des détracteurs]. Quelques mots sur la poésie d'Ivan Goll. Rimbaud. Variable : Âme.
Amour indigent (à propos des Don Juanes). Coeur de René. Fernand Léger."
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Guy Gilles : à contretemps
Mélanie Forret, Guy Gilles
- Editions De L'Oeil
- 24 Novembre 2022
- 9782351373316
« En avril 2008, à la faveur d'une chronique que je devais rédiger, on me remet un coffret dvd : nom du cinéaste inconnu, titres de films inconnus. Plongée dans un royaume mystérieux, dont je ne pouvais soupçonner les merveilles à venir, tant sur le plan des films, que sur la personnalité du cinéaste. Très vite séduite par la mélancolie et la beauté du premier film vu, L'Amour à la mer, je découvrais avec hâte Au pan coupé et Le Clair de terre ; même teneur, même profondeur.
Commençait alors cette longue recherche et cette exaltante aventure dont ce livre est l'aboutissement. » - Temps qui passe. Temps qui s'arrête.
Temps qui fuit, qui s'enfuit.
Qui revient.
À la recherche du temps.
C'est ce que Mélanie Forret cherche à chaque page de cet ouvrage.
Guy Gilles, qui, n'ayant connu qu'un succès « confidentiel » de son vivant, jouit depuis quelques années, d'un regain d'intérêt.
Cinéaste à « contretemps » Guy Gilles ? À contretemps du cinéma de son époque ? À contretemps de son temps ? À contretemps du temps. Du temps qui passe. -
L'oeil lucide ; l'oeuvre photographique 1953-2000
Johan Van Der Keuken, Alain Bergala
- Editions De L'Oeil
- 31 Décembre 1985
- 9782912415042
Né à Amsterdam en 1938, Johan van der Keuken est considéré comme l'un des plus grands cinéastes et photographes du XXe siècle. Il s'essaie à la photographie dès l'âge de 12 ans, et publie son premier album en 1955 : Nous avons 17 ans. L'oeil lucide, unique monographie de son oeuvre photographique de 1953 à 2000, présente une sélection qu'il a faite lui - même. Johan van der Keuken est mort en janvier 2001.
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Ome est une ville inconnus. Inconnue au Japon. Inconnue du tourisme. J'ai rencontré Ome par hasard. Une petite bourgade au nord-ouest de Tokyo, qui fait immanquablement rejaillir les plus belles scènes des grands classiques du cinéma.
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Apichatpong weerasethakul videaste (les carnets de la creation)
Weeraset Apichatpong
- Editions De L'Oeil
- 31 Décembre 1985
- 9782912415332
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Les textes réunis dans ce livre (provoqués par quelques films de quelques cinéastes à l'extrême pointe du contemporain : Nicolas Klotz et Élisabeth Perceval, Tariq Teguia, Nathalie Nambot et Maki Berchache, le groupe Boris Barnet, Ghassan Salhab, Pierre Creton), portent sur une série d'hypothèses cinématographiques nouées autour d'un terme au pluriel : communs. Ces films ne calquent pas leurs conduites sur un scénario sans bifurcations, un calcul, encore moins un programme dont ils feraient un exposé mécanique. Ils constituent plutôt une série de poussées, non sans désordre, de fugues, qui dessinent une sorte de fraternité humaine et artistique. Ce livre préfère les ouvertures, le pluriel des communs et des multiples formes de singularisations à la seule recherche de la singularité, aussi notable soit-elle.
Cinémas en communs est animé par un peu plus que des hypothèses, un peu moins que des certitudes : un désir.
De cinémas. De communs.
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Née en 1993 à Kinshasa (République Démocratique du Congo), où elle vit et travaille, la photographe Gosette Lubondo questionne le rapport à l'Histoire, à la mémoire collective, à l'inscription et à l'effacement.
Publié à l'occasion de la première exposition individuelle de l'artiste, cet ouvrage présente ses oeuvres réalisées entre 2013 et 2019.