Le narrateur, Léo Vogel, jeune rédacteur au sein d'une institution internationale, se voit confronté à la dérive puis à la disparition de son chef de service, un certain Charlie Mutzinger. La disparition de Mutzinger n'est pas sans lien avec une société secrète dénommée Cercle des oiseleurs. A mesure que le narrateur déchoit et dégringole dans l'institution qui l'emploie, passant d'un service à l'autre - pour terminer au sous-sol du département Archives... - il se fait aspirer par ce mystérieux Cercle des oiseleurs, et se trouve être autant le sujet d'une enquête que l'objet d'une initiation voilée. Le lecteur est peu à peu introduit à ce qui semble au coeur de la préoccupation des oiseleurs : là où porte l'attention aux oiseaux, au centre de la tâche aveugle de nos sociétés contemporaines.
:Les téléphones n'étaient alors ni intelligents ni mobiles, les voitures pas encore hybrides. C'étaient les années 1970 et un jeune homme partait en stop sur les routes d'Europe. Pour se découvrir, pour l'aventure et pour trouver l'âme soeur. Au hasard de ses voyages, saupoudrés de rock plus ou moins dur et de drogues plus ou moins douces, il collectionne les rencontres, dort en prison, fait fumer un joint à un aumônier.
Mais Kerouac est mort en 1969, et « partir c'est partir loin et partir loin c'est revenir ». Cette chronique gentiment déjantée d'un monde parallèle où l'auto-stop pouvait emporter très loin ses serviteurs est d'une irrésistible drôlerie.
On peut venir et souffrir.
Ce n'est rien.
Se frotter contre tout ce qui brille.
Rien comme.
Dater au carbone ses propres ossements.
Tous ceux qui brûlent comprendront.
Récit d'une passion amoureuse entre Chenda et Frédéric, depuis les premières semaines jusqu'à leur installation en couple. Installés au Japon, ils affrontent les contraintes du quotidien, un voisin raciste, les superstitions, etc.
Depuis son apparition remarquée dans le Poudlard Express, où elle disait déjà « tout savoir » de Harry Potter, Hermione Granger s'est imposée comme un des personnages les plus complexes et emblématiques de J.?K. Rowling. Suscitant l'agacement par son perfectionnisme et son tempérament moralisateur, Hermione est dans le même temps d'une fidélité infaillible en amitié, pour laquelle elle est prête à réviser ses principes. Figure de l'esprit critique, celle qui maîtrise les sortilèges comme personne (Wingardium Leviosa) interroge cette autre forme de magie qu'est le pouvoir de la connaissance. Qu'elle soit attablée dans une bibliothèque, transporte une pile de livres ou épluche le journal, Hermione Granger collecte, compare et questionne des informations. Peut-être est-ce cela qui nous la rend si proche, lecteurs et lectrices de Harry Potter, occupés comme elle à lire et à découvrir les faits. Mais la jeune sorcière va plus loin. Hermione est une incarnation de la persévérance alliée au courage. Et c'est assurément ce qui en fait une icône accomplie de la rébellion dans la culture populaire de ces dernières décennies.
Maître de conférences à l'Université de Liège et responsable de la collection « Espace Nord », Tanguy Habrand est un spécialiste des questions touchant au monde éditorial et à l'objet-livre sous toutes ses formes. On lui doit notamment une Histoire de l'édition en Belgique (XVe- XXIe siècle) (avec Pascal Durand, 2018) et Le Livre au temps du confinement (2020). Serdaigle de coeur et d'esprit, il serait un des rares élèves de Poudlard à avoir suivi une formation par correspondance.
En 1965, dans l'épisode bien nommé The Town of No Return de la quatrième saison de la série déjà culte Chapeau melon et bottes de cuir (The Avengers en version originale), une certaine Emma Peel fait son apparition. Incarnée par la sublime Diana Rigg, elle impose le fétichisme de ses bottes de cuir, balaie d'un regard incendiaire tous les autres personnages de la série, forme un inoubliable et sulfureux duo avec le flegmatique John Steed (Patrick Macnee) et brûle à jamais la rétine des téléspectateurs par ses innombrables audaces de jeune femme intrépide.
Elle devient instantanément une immense icône de la culture pop des années 60 et de la libéralisation sexuelle. Car, faut-il le rappeler, Emma Peel est d'abord un jeu de mots avec « Man appeal ». Jamais femme n'a été aussi fatale.
Dans l'imaginaire des Français, la Belle Époque n'est pas immédiatement reliée à la bande dessinée, mais plutôt à d'autres formes d'images et de loisirs, comme la lanterne magique, le café-concert, le théâtre d'ombres, les Expositions universelles, ou le cinéma naissant.
Les historiens de la bande dessinée française eux-mêmes ont davantage étudié la génération des pionniers actifs avant 1860 et les créations de l'entre-deux-guerres. De la période 1880-1914, on connaît surtout quelques noms d'artistes, comme Christophe, Steinlen, Caran d'Ache ou Benjamin Rabier, quelques personnages, comme la Famille Fenouillard, Bécassine, les Pieds Nickelés ou l'Espiègle Lili.
Ces repères ne suffisent pas à rendre compte du foisonnement de la création à un moment où la bande dessinée invente et réinvente ses codes et ses usages et participe à une intense circulation des images. À cette époque, près de deux cents artistes s'adonnent avec une certaine constance à ce que nous appelons bande dessinée.
L'abondance et la diversité de cette production, les pépites qui s'y dissimulent, la perfection graphique à laquelle atteignent certains dessinateurs, le témoignage que des images apportent sur leur temps, tout cela confère le plus haut intérêt au corpus que ce livre rassemble et ressuscite.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, dans le camp de concentration de Stutthof, une femme du nom de Flora dirigeait un théâtre de pain. Avec une partie de sa maigre ration, elle modelait de petites figurines. Le soir, en cachette dans les toilettes, elle et quelques prisonnières animaient ces acteurs de mie devant des spectateurs affamés et promis au massacre. Où qu'il soit, quelle que soit l'époque, l'être humain est entouré d'histoires et a besoin d'histoires. Cela lui est aussi vital que l'oxygène.
Depuis plus de vingt ans, il existe un livre qui parle de ce besoin : La dramaturgie d'Yves Lavandier. Un livre devenu culte dans les milieux professionnels.
La dramaturgie se présente comme l'équivalent contemporain de La poétique d'Aristote. C'est donc un traité sur les mécanismes du récit, leur raison d'être et leur signification. Mais alors que le philosophe n'avait que les pièces grecques pour illustrer son ouvrage, Yves Lavandier peut s'appuyer sur un répertoire beaucoup plus riche, puisant ses nombreux exemples dans le théâtre, le cinéma, la télévision, les contes et la bande dessinée.
La dramaturgie fait aujourd'hui l'objet d'une nouvelle édition aux Impressions Nouvelles. Yves Lavandier a révisé son livre pour l'occasion. Il s'adresse en priorité aux dramaturges et aux scénaristes (débutants comme professionnels), mais il intéressera tous les partenaires des arts du récit, acteurs, producteurs, metteurs en scène, dessinateurs, et même les spectateurs curieux de mieux comprendre le théâtre, le cinéma ou la bande dessinée, et les rapports que ces arts entretiennent avec la vie
Imaginez qu'une femme (elle s'appelle Jeanne) arrive dans un hôtel (avec vue sur la mer) et s'y installe sans trop penser à rien (elle est en fugue). Imaginez aussi les personnages qui gravitent autour d'elle dans cet univers très singulier (le compagnon abandonné, le réceptionniste, la serveuse, le couple de vacanciers avec deux enfants).
Imaginez encore que l'histoire de cette arrivée se répète sept fois, mais toujours autrement, car l'hôtel n'est jamais au même endroit (à la fin, on est même en pleine montagne) et qu'à chaque reprise Jeanne et les autres personnages (ils portent toujours les mêmes noms) se rencontrent, se rapprochent, se perdent d'une façon qui se ressemble sans se ressembler tout à fait.
Enfin, laissez-vous emporter par l'imagination d'Hélène Gaudy, qui invente avec ces bribes élémentaires la plus subtile histoire d'amour et de solitude emmêlés. Cette jeune auteure construit peu à peu un premier roman des plus originaux aux accents souvent durassiens, un récit-kaléidoscope autour du besoin de se mettre en retrait et de ce qu'un refuge a parfois d'illusoire. Son observation aiguë des rapports humains d'aujourd'hui et son habileté à nouer une intrigue avec les éléments les plus simples font de Vues sur la mer une véritable révélation.
Pendant trente ans, Alain Resnais a dialogue´ avec Franc¸ois Thomas a` la sortie de chacun de ses films. Ce livre re´unit leurs entretiens. De L'Amour a` mort (1984) a` Aimer, boire et chanter (2014) en passant par Me´lo, On connai^t la chanson ou Les Herbes folles, le cine´aste retrace la gene`se de ses longs me´trages. Toujours soucieux de mettre en avant le co^te´ artisanal du cine´ma et l'apport de ses collaborateurs, il de´voile aussi quantite´ de principes de travail et de secrets de fabrication. Deux entretiens the´matiques, l'un sur ses relations a` la bande dessine´e, l'autre sur sa vie de spectateur de the´a^tre, e´clairent en outre un des aspects majeurs de son cine´ma : le dialogue entre les arts.
On nous apprend que la réalité est cachée, que les apparences sont trompeuses :
Rien n'est moins sûr. Et si le spectacle du monde, les événements perçus par nos sens et par notre esprit, avaient plus à nous apporter que la notion de vérité cachée ou l'explication par le mystère ? Ce livre a pour sujet le rapport direct entre la vie telle qu'elle se présente à nos yeux et sa signification profonde. Par petites touches, Luc Dellisse propose de redécouvrir la réalité en la regardant en face. L'écriture, fluide et alerte, donne une allure jubilatoire à des réflexions parfois pessimistes ou brutales. A partir de son refus des vérités toute faites, Le Monde visible essaie de décrire un art de vivre et d'agir aujourd'hui.
Le cinéma belge et le cinéma français sont à la fois proches géographiquement et linguistiquement (pour la partie francophone), mais aussi très différents. Qu'est-ce qui caractérise les deux cinématographies, qu'est-ce qui fonde leurs distinctions?? C'est précisément la question qui est abordée dans cette série d'entretiens. Il s'agit de cerner au plus près les méthodes de travail de professionnels, qui reviennent sur leurs parcours artistiques et leurs rencontres créatrices et ce qui a fait d'eux des figures majeures du cinéma français. Ces rencontres mettent à l'honneur les acteurs Émilie Dequenne et Olivier Gourmet, l'acteur et réalisateur Lucas Belvaux, les réalisateurs Fabrice du Welz et Joachim Lafosse, la productrice Anne-Dominique Toussaint, la scripte Véronique Heuchenne et la créatrice de costumes Pascaline Chavanne.
Le brillant essai de Jan Baetens présente et discute les réponses successives données par les artistes et leurs éditeurs au désir et à la difficulté d'illustrer Marcel Proust, depuis plus d'un siècle. Il en retrace l'histoire, du premier livre de Proust, Les Plaisirs et les jours (1896), illustré par Madeleine Lemaire, un des modèles de Mme Verdurin, à la nouvelle édition d'Un amour de Swann, « ornée » par Pierre Alechinsky en 2013. Les changements de goût en matière d'illustration, le profil personnel de chaque artiste, le contexte historique des projets éditoriaux, les rapports d'une publication à l'autre déterminent la forme et le contenu des images qui accompagnent le texte de Proust. Cette riche iconographie esquisse un « texte dans le texte », qui aide à relire la Recherche.
Milou apparaît dès la première vignette illustrée de Tintin au pays des Soviets et il sera le dernier de la famille tintinesque à s'exprimer dans l'ultime album inachevé, Tintin et L'Alph-Art. Toujours présent entre ces deux extrêmes, il est indispensable aux Aventures.
Son caractère hybride - canin et humain - fait la spécificité et la richesse de ce personnage hors normes. Milou est le compagnon inséparable de son maître, son confident, son contradicteur, son alter ego, son sauveur récurrent, son joker dans les cas désespérés.
Mais il est aussi son opposé, son négatif, son alibi facétieux. Il est l'antidote à la perfection du jeune reporter, un anti-héros à qui des milliers de lecteurs peuvent s'identifier, il est le côté humain de Tintin. Trop humain ?
«?L'électron libre de la Nouvelle Vague, l'aventurier animé d'une immense curiosité qui, des quatre coins du monde, rapportait et racontait la vie des gens?: qui d'autre que Louis Malle a créé une oeuvre aussi complète???» (Wes Anderson).
Voilà bien, en effet, une oeuvre à la fois protéiforme et profondément cohérente, imprévisible et inclassable qu'il importe aujourd'hui de réexaminer dans sa plus grande amplitude, de déployer dans tous ses états afin de mieux en apprécier les richesses insoupçonnées.
Pour ce faire, la carrière de Louis Malle est ici replacée - de la manière la plus juste possible - au sein de contextes multiples?: l'histoire du cinéma français, l'industrie hollywoodienne, le cinéma américain indépendant, la production internationale. L'ouvrage évoque aussi la question de l'adaptation, et plus généralement, l'histoire littéraire et intellectuelle?; les rapports entre le cinéma et la musique?; le documentaire et la fiction?; les relations sociales et les soubresauts de l'histoire.
Outre des textes monographiques s'attachant aux multiples sommets de la filmographie de Louis Malle, d'Ascenseur pour l'échafaud à Au revoir les enfants, et des essais transversaux s'intéressant à des questions plus larges, techniques ou thématiques, ce volume comporte une version scénaristique inédite et fascinante d'un des projets inaboutis qui hantèrent Malle tout au long de sa carrière?: l'adaptation de Victory de Joseph Conrad. Last but not least, Volker Schlöndorff, Susan Sarandon et Wes Anderson apportent leur généreux témoignage.
Philippe Met est professeur de littérature française et en études cinématographiques à l'Université de Pennsylvanie aux États-Unis, et rédacteur en chef de la revue French Forum. Dernier ouvrage paru?: Ponge et le cinéma (Nouvelles Éditions Place, 2019).
C'est dans la presse que sont nées les Aventures de Tintin, il y a bientôt un siècle, puis qu'elles y ont été massivement diffusées. Dans Hergé et la presse, Geoffroy Kursner retrace en détail l'histoire chronologique des parutions des bandes dessinées d'Hergé dans les périodiques (plus de trois cents titres) imprimés aux quatre coins du monde (plus de quarante pays, dont la Grèce, l'Iran, l'Inde ou le Venezuela). Par ailleurs, l'auteur en propose une analyse sous plusieurs angles (historiques, contractuels, techniques et promotionnels) et évoque des dizaines de projets avortés et de parutions incomplètes ou inachevées. Enfin, il offre un inventaire le plus exhaustif possible des parutions avérées (pays par pays, périodique par périodique).
L'ouvrage fourmille d'informations inédites, l'auteur ayant pu s'appuyer sur une bibliographie riche et polyglotte, diverses archives, ainsi que des collections publiques ou privées. Il est agrémenté de nombreuses illustrations, rares ou jamais vues.
Né à Genève, Geoffroy Kursner est juriste. Passionné d'histoire et de littérature en tous genres, il est l'auteur de plusieurs ouvrages et articles. Il est membre de diverses associations tintinophiles (aux quatre coins de l'Europe) et collabore régulièrement à la revue Hergé au pays des Helvètes.
Une approche de l'histoire nationale à travers le destin de deux familles d'exilés, Jacob, Bentzi et Stacia d'une part et Jean, Charles et Madeleine d'autre part. Leurs parcours chaotiques évoquent les difficultés pour arriver dans un pays, s'y installer et s'y intégrer sans renier leurs racines.
Des hommes se demandent ici ce que peut vouloir dire aujourd'hui « être un homme » - et s'interrogent sur les multiples sens que ce terme peut prendre, ceux dont ils ne veulent plus, ceux qui restent à inventer. Ils débroussaillent le fatras de clichés, de contraintes, associés à la notion de masculin, et dont il semble encore, étonnamment, si difficile de s'affranchir.
Les propos réunis sont issus d'interviews, d'une douzaine d'hommes entre 25 et 65 ans, qui ont accepté de répondre à mes questions sur leur monde affectif. Non pas sur les faits, les anecdotes de leurs vies, mais sur leurs propres rouages. Des hommes, donc, qui savaient s'écouter, se questionner, s'étonner d'eux-mêmes, et avaient la capacité de dire leurs finesses ou leurs opacités.
Apprenez à concevoir les fondations de votre histoire et à maîtriser des outils aussi variés que les jalons, la structure enrichie ou les sous-intrigues thématiques. Découvrez comment créer la trajectoire interne d'un personnage et comment la théorie fractale peut être appliquée à l'écriture d'un récit. Voyez comment éviter les facilités et les deus ex machina.
Maîtrisez l'installation et l'exploitation de ce puissant outil qu'est l'ironie dramatique. Trouvez des centaines d'astuces sur le sens, la comédie, le pitch, les fins, la caractérisation, les enjeux, les méchants...
Première star internationale de l'histoire du cinéma, Charlie Chaplin n'a cessé de fasciner, et ce dès l'apparition du personnage de Charlot sur les écrans, en 1914. Immédiatement les artistes, écrivains et intellectuels d'avant-garde se sont enthousiasmés pour le personnage qu'il a créé et l'ont reconnu comme l'un des leurs. Sujet iconographique et littéraire récurrent, Charlot/Chaplin est une source d'admiration et d'inspiration.
Ce livre questionne le dialogue qui s'est instauré entre la modernité de Charlot/Chaplin et celle des avant-gardes artistiques. Un dialogue qui se noue entre un petit homme avec sa moustache, sa canne, son melon, son pantalon trop large, ses godillots et sa drôle de démarche et la pointe la plus avancée de l'art de son temps.
Marc Rothko est né en 1903 à Dvinsk dans l'Empire Russe sous le nom de Marcus Rothkowitz.
A la fin des années 30, il abandonne le suffixe de son patronyme et adopte la nationalité américaine. C'est après la Seconde Guerre mondiale que va s'affirmer ce qui fera la notoriété internationale de sa peinture : ses célèbres écrans de couleur. Il se suicide en 1970. Troublé par l'apparent effacement de ses origines dans son oeuvre, Stéphane Lambert a cherché à reparcourir le fil gommé de ce déracinement.
L'auteur a donc fait le voyage en Lettonie et à Houston et surtout s'est beaucoup promené dans les peintures de Rothko. Il ressort de cette confrontation un texte qui, partant de l'expérience vécue du peintre, peu à peu se plie à l'absence de forme de l'oeuvre observée et en sonde l'incommensurable profondeur : un lieu où se seraient amalgamés tous les lieux, où s'allient les contraires.