Compositrices : l'histoire oubliée de la musique, comme son titre l'indique, se présente comme un manuel d'histoire de la musique, recoupant volontairement les mêmes périodes que la plupart des ouvrages de références, c'est-à-dire huit grandes parties : Antiquité, Moyen-Âge, Renaissance, époque des absolutismes (baroque), siècle des Lumières (classique), période romantique (XIXe siècle), période moderne (1890-1945), période contemporaine. Ce découpage traditionnel permet au lecteur de se référer à ses connaissances préalables, ou inversement d'arpenter par la suite d'autres ouvrages structurés sur les mêmes bases, dans le but à la fois de favoriser la comparaison des approches et de faciliter un travail intellectuel de complément entre les livres.
En presque quarante ans, Mylène Farmer a façonné un univers très personnel et insolite dont l'aspect inaccessible a nourri l'imaginaire de ses nombreux admirateurs comme du grand public. Elle a su s'imposer dans le paysage de la culture pop francophone, s'adaptant aux modes tout en préservant ses inspirations propres. Absente des scènes médiatiques, ces rares concerts connus pour leur grande technicité et la paradoxale grande intimité qui y règne, attirent toujours des dizaines de milliers de personnes qui constituent un public loyal habité par une ferveur presque religieuse. Cet ouvrage s'attache à analyser le parcours et la carrière atypiques de la chanteuse, à expliquer son statut d'icône désormais indiscutable, à travers ses oeuvres et ses interventions médiatiques.
L'ouvrage se basera sur une série d'entretiens avec le journaliste Michka Assayas, producteur de l'émission hebdomadaire Very Good Trip sur France Inter. Dans ce livre où il évoque plus de 300 chansons, il raconte l'histoire d'une initiation. On y retrouve le ton de son émission « Very good Trip » : Souvenirs et anecdotes viennent éclairer l'aventure du rock au sens large, de Bob Dylan à Eminem, en passant par Kurt Cobain. Michka Assayas nous fait aussi partager ses archives personnelles. Mémorial sensible d'une existence passée à accumuler les trésors et les connaissances qu'il a eu la passion de transmettre ...
Avec lui, Maud Berthomier renoue avec les techniques qui lui sont chères - l'entretien - pour écrire un voyage en musique où mémoire individuelle et collective s'entremêlent.
Une plongée au coeur de la vie et de l'oeuvre de Banksy, depuis ses influences et ses premiers travaux jusqu'à son statut d'artiste international.
Pour quelqu'un qui fuit tellement les feux de la rampe qu'il tient son nom secret, Banksy est remarquablement célèbre. Bien loin des tags de ses débuts à Bristol, ses oeuvres se vendent des millions aux enchères et même les stars se les arrachent. Chaque nouveau Banksy passionne le monde entier, son documentaire Faites le mur ! a été nommé aux Oscars, et le public est prêt à faire la queue pendant des heures pour découvrir sa dernière exposition. Désormais plus trésor national que rebelle marginal, qui est Banksy, et comment en est-il arrivé là ?
Dans ce récit illustré et documenté de la vie et de la carrière de Banksy, le journaliste Will Ellsworth-Jones brosse le tableau de son univers et en dissèque les contradictions. Artiste ou vandale, activiste ou vendu, Banksy est désormais un vrai phénomène culturel.
Cet ouvrage consacré à l'adaptation de l'habitat aux menaces qui pèsent sur notre planète est une combinaison des genres. Beau livre par ses dimensions et sa mise en valeur visuelle, il s'adresse aussi bien aux acteurs du bâtiment qui souhaitent adopter une démarche plus écologique qu'au grand public en quête d'idées inspirantes qui font envie et donnent de l'espoir. C'est en outre un appel à l'action pour se mettre au diapason des urgences mondiales ; et, enfin, le témoignage au travers de cent cinquante exemples d'une créativité bouillonnante, et souvent ingénieuse, qui n'attend qu'à se mettre au service d'un monde meilleur.
Pour mettre de l'ordre dans cette profusion de projets, certains très audacieux et d'autres pleins de bon sens, le livre a fait l'objet d'un découpage en dix-neuf verbes correspondant à dix-neuf stratégies architecturales. Les chapitres, intitulés « respirer », « coopérer », « démocratiser », « remplir », « flotter », « imprimer », « transformer », « tisser »... invitent le lecteur à un tour du monde des expériences, des prototypes et des solutions efficaces déjà mises en oeuvre, et sont l'occasion d'entendre les architectes expliciter leur démarche. Implantées sur les cinq continents, depuis les quartiers chic d'Amsterdam jusqu'aux camps de réfugiés sahraouis en Algérie et aux îles menacées par la montée des eaux, ces maisons d'un genre nouveau émanent de tous types d'acteurs.
Grâce au travail de recueil d'expériences mené par les deux auteurs, on comprend qu'une révolution architecturale est en cours, qui s'intéresse à toutes les dimensions du bâti : rapport au paysage et à l'environnement, économie, matériaux, confort, aménagement intérieur, climatisation, autonomie, efficacité énergétique, accessibilité, etc. Et qu'étant donné la performance des matériaux et technologies modernes, la seule limite à l'innovation est l'imagination des concepteurs.
Les Couleurs de l'art embarque le lecteur dans un voyage à travers l'histoire, en partant à la découverte de 80 oeuvres d'art sélectionnées avec soin et de leurs palettes.
Grâce aux couleurs, les artistes racontent des histoires, expriment leur individualité, créent une ambiance et donnent de la chair à des messages cachés. De la terre aux pierres semi-précieuses en passant par des insectes écrasés, ce livre explore les ingrédients inattendus des pigments au fil des âges et les efforts déployés par les peintres pour se les procurer.
Depuis les peintures rupestres jusqu'aux chefs-d'oeuvre de notre époque, ce livre aborde les grands comme les petits tournants de l'histoire, en invitant le lecteur à contempler des oeuvres familières ou moins connues sous une nouvelle perspective.
Elle se tient là, couchée au pied de la falaise, présente et invisible, discrètement dominatrice.
Sa robe est mouchetée d'ivoire et de poussière.
Taches de nacre, ombres d'obsidienne, larmes d'or.
Le ciel et la terre, le jour et la nuit sont fondus dans son pelage.
On braque la lunette sur son corps mais l'oeil met un moment à le discerner.
L'esprit tarde à accepter ce qu'il n'attendait pas.
Le regard peine à voir ce qu'il ne connaît pas.
Notre raison, soudain, comprend que la bête se tient là, postée de pleine face.
Le paysage, par une étrange illusion d'optique, semble se résorber tout entier dans son corps.
Ce n'est plus la panthère qui est camouflée dans le paysage, mais le monde qui s'est incorporé à elle.
Sylvain Tesson.
Le photographe Vincent Munier nous entraîne sur les traces de la panthère des neiges. La trouver est un graal pour bien des voyageurs. Sa quête ensorcelle : il faut se briser les yeux sur la roche, sur la neige, sur le dos de chaque montagne pour espérer l'apercevoir. Et rencontrer, avec un peu de chance, les autres habitants du majestueux plateau tibétain : minuscules pikas, grands rapaces, renards du Tibet, rares yacks sauvages, étonnants chats de Pallas, troupeaux d'ânes kiangs...
Sylvain Tesson l'a accompagné dans son dernier périple et lui prête sa plume d'écrivain voyageur pour la première fois.
- Quelle sorte d'impression mentale emportez-vous?? demanda le professeur.
- Une geisha en crêpe beige sous un cerisier en fleurs. Derrière elle, des pins verts, deux bébés, et un pont en dos d'âne, jeté sur une rivière vert bouteille qui coule sur des rochers bleus. Au premier plan un petit policeman en vêtements européens mal ajustés, qui boit du thé dans une tasse bleu et blanc sur un plateau laqué de noir. Des nuages floconneux au-dessus et un vent froid le long de la rue, dis-je, en résumant à la hâte.
L'ouverture du pays aux bateaux étrangers, la fin du règne des Tokugawa et le désir du nouveau gouvernement de faire au plus vite du Japon une nation moderne, pour éviter la colonisation par les Occidentaux, bouleversèrent la vie quotidienne des Japonais à partir de la fin des années 1860. Ce sont les estampes qui rendent le mieux compte de ces transformations. Leur production dans ces années va atteindre des quantités inédites.
Afin d'être des images plus spectaculaires, elles sont très souvent des diptyques ou des triptyques. Pour répondre à la demande, elles dépeignent en détail la modernisation du pays et des moeurs. Abondamment illustré, ce livre est organisé en 6 chapitres : Yokohama, Edo-Tôkyô, le couple impérial, les bouleversements sociaux, les actualités, les divertissements.
Dès son titre, l'ouvrage annonce le tournant opéré par la modernité. Benjamin montre dans cet essai lumineux et dense que l'avènement de la photographie, puis du cinéma, n'est pas l'apparition d'une simple technique nouvelle, mais qu'il bouleverse de fond en comble le statut de l'oeuvre d'art, en lui ôtant ce que Benjamin nomme son "aura". C'est désormais la reproduction qui s'expose, mettant en valeur la possibilité pour l'oeuvre d'art de se retrouver n'importe où. Capacité à circuler qui la transforme en marchandise. Benjamin met au jour les conséquences immenses de cette révolution, bien au-delà de la sphère artistique, dans tout le champ social et politique. Avec le cinéma, c'est la technique de reproduction elle-même qui désormais produit l'oeuvre d'art. Là, c'est l'image de l'acteur qui devient marchandise, consommée par le public qui constitue son marché. La massification du public de ces oeuvres a servi les totalitarismes. D'où "l'esthétisation de la politique" encouragée par le fascisme et la "politisation de l'art" défendue par le communisme.
Marian Anderson (1897-1993) fut l'une des plus grandes contraltos de son temps, une voix « comme on en entend qu'une par siècle ». Mais dans une Amérique encore ségrégationniste, la couleur de sa peau l'obligera à surmonter bien des obstacles.
«Conversations» est une série de vingt entretiens donnés par le légendaire compositeur Steve Reich.
Figure de proue du mouvement minimaliste aux côtés de Philip Glass ou Terry Riley, sa musique a influencé nombre de jeunes musiciens, chorégraphes ou artistes.
Il s'entretient ici avec des collaborateurs, des compositeurs, des musiciens influencés par son travail. On retrouve des grands noms tels que Brian Eno, Johnny Greenwood (Radiohead) ou la chorégraphe Anne Teresa de Keersmaeker. Avec eux, il revient sur sa carrière, ses inspirations, son approche de la composition...
Ces discussions libres et sans filtre permettent d'entrer en profondeur dans la vie, la pensée et l'oeuvre de Reich. Et de découvrir ainsi les cheminements par lesquels s'est échafaudée la musique de ce compositeur majeur.
Dans les années 1960, Philippe R. Doumic réalise pour Unifrance 15 000 photographies d'actrices et d'acteurs, de techniciens, de réalisateurs, pour promouvoir le jeune cinéma français. Beaucoup de ces étoiles montantes sont devenues des stars (Catherine Deneuve, Jean-Paul Belmondo, Brigitte Bardot...) et nombre des images de Philippe Doumic ont depuis fait le tour du monde. Mais le nom du photographe est demeuré dans l'ombre. Cet ouvrage entend rendre hommage à l'homme et à l'oeuvre à travers 200 photographies de personnalités du cinéma, qui saisissent une époque autant que des regards d'une force rare. Il raconte aussi leur histoire et celle d'un homme trop discret, sous la plume d'un témoin unique, sa fille Laurence Doumic-Roux.
La « vague core´enne » est incontestablement en marche et perd progressivement son e´tiquette pe´jorative. Avec l'essor des webtoons, ces bandes dessine´es verticales conc¸ues pour les smartphones, du cine´ma - la palme d'or de parasite au festival de cannes a mis en avant la richesse du cine´ma core´en -, mais aussi des drama - du nom que l'on donne aux se´ries te´le´vise´es core´ennes popularise´es gra^ce a` netflix, la core´e du sud de´ploie un soft power extre^mement dynamique, a` l'image de son e´conomie
Ce livre est une joyeuse rencontre. Il part de l'invitation faite par le photographe et écrivain-voyageur Luc Baptiste à la romancière et nouvelliste Marie-Hélène Lafon de folâtrer sur un chemin d'images composé pour elle. Des images saisies chez elle, dans la haute vallée de la Santoire (Cantal), mais ailleurs aussi : Grèce, Jordanie, New-York, Vichy...
Marie-Hélène Lafon, qui sait Luc Baptiste « né loin » comme elle, a voulu ce jeu avec lui.
Dans les blancs qu'il lui offre, entre paysages rêches et entassements urbains, bêtes au pré et silhouettes d'enfants, vestiges de pierre et portraits peints sur les murs, elle est en elle et avec lui, elle se retourne sur son pays et se déporte.
Qui était Germaine Richier née dans un monde étranger à l'art, pour qui l'art est devenu le centre de son monde ? Qui était cette artiste inclassable qui a tracé sa route envers et contre tout ? Laurence Durieu, petite nièce de l'artiste nous propose une biographie inédite, accompagnée d'un choix de textes des auteurs de son époque, lesquels ont célébré cette herbe folle qui a poussé dans la grande tradition de la sculpture.
Il faut voir La Feuille, La Vierge folle, Le Grain ou La Forêt, quatre sculptures qui, de la terrasse du musée Picasso dominent la baie d'Antibes depuis 1963, pour comprendre que cette oeuvre nous parle de la nature et des hommes, et que de cette conjugaison naissent des êtres hybrides qui font de Richier l'une des plus grande sculpteure du XXe siècle.
«Trouvez-moi une autre blonde ! » aurait hurlé Harry Cohn, le puissant patron de la Columbia. Nous étions le 4 août 1962 et Marilyn Monroe venait de mourir.
En réalité, les studios cherchaient « une autre blonde » depuis dix ans. Les producteurs ont tous rêvé d'une nouvelle Marilyn, aussi désirable et rentable que l'originale, mais plus ponctuelle et disciplinée. Elles s'appelaient Jayne Mansfield, Diana Dors, Mamie Van Doren... et elles apprenaient à marcher, à parler et chanter comme Marilyn. La plupart de ces « ombres » ont été broyées par un système impitoyable et des démiurges qui ont cru pouvoir créer des comédiennes comme autant de produits manufacturés. Ombres de Marilyn rend hommage à ces femmes oubliées, à travers dix portraits, comme autant de chapitres d'un roman noir californien.
Enfant, Steve McQueen s'imaginait en nouveau Humphrey Bogart. Le rêve de ce gosse du Missouri a été exaucé. Les Sept Mercenaires, La Grande Evasion, Bullitt ou Guetapens ont fait de lui bien plus qu'une star. Il est devenu le king of Cool, icône virile et incarnation de l'individu roi américain. Son sang-froid recouvrait un caractère explosif, celui d'une graine de voyou passée par une maison de correction et les rangs des Marines.
Terreur des plateaux, l'acteur-pilote était mû par des forces aussi puissantes que contradictoires. Elles l'ont poussé à poursuivre la gloire autant qu'à lui tourner le dos, comme un appel à toujours fuir ce qu'il était. Steve McQueen a multiplié les échappatoires jusqu'à sa mort prématurée, à 50 ans. En étant persuadé cette fois de s'en aller au ciel.
Que l'on soit débutant avec le crayon ou déjà familier du médium, cet ouvrage propose un véritable coup de fouet artistique ! En mêlant les conseils techniques à l'inspiration, il accompagnera ses lecteurs sur leur chemin créatif.
Outil humble et accessible, le crayon s'illustre par sa formidable polyvalence. Ce livre invite chacun à expérimenter les hachures, les pointillés, les rehauts ; à découvrir le fusain, le pastel, le crayon aquarellable ; à dessiner sur papier calque, papier teinté ou papier noir.
En somme, à explorer une myriade de possibilités créatives, un crayon à la main.
Dans cet ouvrage, les conseils techniques cohabitent avec une riche sélection de travaux contemporains, particulièrement inspirante.
« Mama sé, mama sa, mama makossa », ce mantra de Manu Dibango (1933-2022) a été repris, samplé, plagié de Michael Jackson à Rihanna, en passant par les Fugees ou encore Beyoncé. Paru à l'occasion de la coupe d'Afrique des Nations en soutien aux Lions Indomptables du Cameroun, « Soul Makossa » constitue dès sa parution en 1972 un véritable manifeste culturel. Ce titre est la porte d'entrée naturelle dans l'oeuvre foisonnante de ce compositeur et saxophoniste d'exception, qui a su fusionner entre autres l'afro-beat de Fela Kuti et le zouk de Kassav', et donner naissance à la world music. Les tribulations artistiques de Manu Dibango l'ont conduit de Reims à Bruxelles, de Douala à Abidjan, de Paris à New York, où il a partout été acclamé, devenant dans les années deux mille le patriarche de la musique africaine. Ces entretiens, avec son ami et producteur Yves Bigot, rendent hommage à sa personnalité à travers son histoire personnelle comme musicale, sa vision originale du panafricanisme, et ses observations lucides des enjeux culturels et géopolitiques entre les peuples.
Les petits coins voient converger une partie des grands problèmes du monde.
C'est ce que montre l'ouvrage de Julien Damon qui, en se penchant sur ces nécessités prosaïques que l'humanité pourrait mieux gérer, rend compte d'enjeux sanitaires, écologiques, d'égalité d'une ampleur insoupçonnée. Il rappelle aussi combien notre rapport à cet espace est culturellement varié.
Documenté et illustré, l'ouvrage invite à la création d'un droit aux toilettes qui rendrait l'espace urbain plus amène. Il est aussi une promenade inattendue au cours de laquelle, lectrice et lecteurs pourront croiser un horloger du XVIIIe siècle, Victor Hugo et Jean-Claude Decaux, Staline et Bill Gates, du sordide et de l'engouement, de l'histoire et des politiques publiques, de la tradition et de l'innovation.
Lorsqu'elle disparaît en 1990, Delphine Seyrig n'est plus cette figure de proue du cinéma d'auteur mondial qu'elle fut durant toutes les années 60 et 70, de Marienbad au Charme discret de la bourgeoisie.
Les années 80 ne l'ont pas aimée ; dans cette décennie de restauration formelle et idéologique, son parcours, esthétique ou politique, paraissait trop radical. C'est peu dire que le temps a joué en sa faveur. La postérité a validé ses choix d'actrices les plus aventureux (chez Akerman ou Duras). Son oeuvre de cinéaste est redécouverte avec un intérêt croissant. Ses prises de position publiques, aux avant-postes de la lutte féministe, circulent plus que jamais sur les réseaux.
Quelles traces de son court passage laisse l'astre Seyrig ?
Tel sera l'objet de cet essai admiratif et amoureux.
Le 3 juillet 1971, la mort de Jim Morrison, survenue à Paris, bouleverse la jeunesse occidentale. Le chanteur des Doors est alors l'une des rock stars les plus adulées, un sex-symbol provocateur et controversé. Mais dans ce livre c'est d'un Jim Morrison bien différent dont Hervé Muller parle : celui qu'il a côtoyé pendant les derniers mois de sa vie, alors qu'il se trouvait dans la capitale française pour échapper au « Roi Lézard », image qu'il avait pourtant contribué à créer, mais dont il avait perdu le contrôle. Hervé Muller fait la part des choses entre le mythe et la réalité de cette existence, aussi brève qu'intense, en esquissant le portrait d'un poète sensible. Il y raconte aussi son enquête sur les circonstances de la mort du chanteur et reconstitue l'essentiel des dernières vingt-quatre heures de sa vie. Cet ouvrage est également l'occasion de redécouvrir les photos sans fard de Morrison prises par l'auteur.