Criminel en cavale, Rice Moore trouve refuge dans une réserve des Appalaches, au fin fond de la Virginie. Employé comme garde forestier, il cherche à se faire oublier du puissant cartel de drogues mexicain qu'il a trahi. Mais la découverte de la carcasse d'un ours abattu vient chambouler son quotidien : s'agit-il d'un acte isolé ou d'un braconnage organisé ? L'affaire prend une tout autre tournure quand de nouveaux ours sont retrouvés morts. Alors que la police ouvre une enquête, Rice décide de faire équipe avec Sara Birkeland, une scientifique qui a occupé le poste de garde forestier avant lui. Ensemble, ils mettent au point un plan pour piéger les coupables. Un plan qui risque bien d'exposer le passé de Rice.
Ghjulia-Diou-Boccanera se lance dans cette nouvelle affaire sur les traces d'un ouvrier de chantier disparu à Nice. Son enquête l'amènera au-delà de nos frontières, au sein d'une Italie confrontée à son passé et surtout à sa mémoire :
Mouvements révolutionnaires, bandes organisées aux idéaux fascistes, crimes qui ne trouvent pas leurs coupables...
Le voyage de Diou lui permettra aussi de se confronter à ses propres souvenirs et à ce qu'elle a emporté et gardé de chacune de ses enquêtes passées. Que ce soit un dilemme impossible sur l'île de Beauté, la jeunesse d'un SDF allemand et muet ou encore les liens entre elle et son colocataire si particulier...
« Ici, on a tous du sang indien et quand ce n'est pas dans les veines, c'est sur les mains ».
Le 11 juin 1981, trois cents policiers de la sûreté du Québec débarquent sur la réserve de Restigouche pour s'emparer des filets des Indiens mig'maq. Emeutes, répression et crise d'ampleur : le pays découvre son angle mort.
Une adolescente en révolte disparaît, un agent de la faune démissionne, un vieil Indien sort du bois et une jeune enseignante française découvre l'immensité d'un territoire et toutes ses contradictions. Comme le saumon devenu taqawan remonte la rivière vers son origine, il faut aller à la source...
Histoire de luttes et de pêche, d'amour tout autant que de meurtres et de rêves brisés, Taqawan se nourrit de légendes comme de réalités, du passé et du présent, celui notamment d'un peuple millénaire bafoué dans ses droits.
Letizia Paoli a été assassinée. Pour Ghjulia - Diou - Boccanera, c'est d'autant plus une tragédie que cette jeune journaliste corse était la nièce de Joseph Santucci, son ancien compagnon. Pour enquêter sur ce meurtre, Diou débarque sur une île qu'elle a quittée depuis longtemps et dont elle ne maîtrise plus les codes. Dans les montagnes de l'Alta Rocca, elle doit se confronter à des habitants mutiques, encaisser des coups sans sommation et affronter ses propres souvenirs tronqués. Loin de ses repères niçois, elle va cheminer sur une terre qui brûle, dans un paysage insulaire menacé par la maladie et la spéculation. Entourée de la famille de Jo et de sa propre solitude. Avec pour seuls guides un vieil homme à la main croche et un milan qui tournoie inlassablement...
C'est décidé, Tom, Luna et leurs parents descendront le canyon de la Tara en raft.
Une belle étape de plus dans leur vie nomade. Pourtant, malgré les paysages monténégrins époustouflants, la complicité familiale et la présence rassurante de Goran, leur guide serbe, la tension envahit peu à peu le canyon et le drame frappe, sans appel. Du haut de ses 15 ans, Tom prend de plein fouet la violence du deuil et de la solitude. Dans l'errance qu'engendre le délitement de sa famille, il découvre la grande douleur, celle qui fissure les barrières et ouvre les portes à ceux qui savent s'engouffrer dans la détresse d'autrui. Mais, en dépit du chaos, Tom ne peut s'empêcher de retracer les événements et le doute s'immisce : ne sont-ils pas les victimes d'une Histoire bien plus grande que la leur?
Un an après les événements racontés dans Mathilde ne dit rien, la place carrée subit le confinement.
Les habitants désoeuvrés, sans ressources, s'organisent, s'entraident ou se déchirent. Parmi eux, il y a Laura, une infirmière qui vit une relation clandestine avec Marion, une femme mariée. Il y a aussi Tonio, un petit dealer d'ecstasy qui cherche à grimper dans la hiérarchie de la pègre du quartier. Laura et Tonio ne se connaissent pas, mais un kilo d'héroïne pure venu de Belgique va changer leurs vies à tous les deux.
Kessy, une jeune femme albinos, est en journée l'assistante d'un médecin thanatopracteur, Ron, qui est aussi son amant. La nuit, elle se maquille pour passer inaperçue dans le New York de la fin des années 1970. Mais surtout pour commettre des crimes dans les boîtes disco et les coins crasses de Big Apple.
Par amour, ou par folie, Ron va la suivre dans cette folle équipée.
Lire Wonderland Babe, c'est chevaucher une montagne russe qui s'emballe lors d'une nuit glaçante, à Coney Island, c'est suivre les pérégrinations meurtrières de Kessy et Ron dans Gotham, cette ogresse de cité, c'est partager le quotidien d'un couple qui vit d'amour et de proies fraîches !
Cela se passe à Milan, presque dans le centre-ville, et pourtant ça sent la banlieue, dans une sorte de cité qu'on appelle La Caserne. Une densité de population effarante, plus de six mille appartements HLM, si vétustes que la mairie préfère ne pas les rénover. Un de ces lieux dont la presse et les JT ne parlent que lorsqu'il est question de sécurité ou de racisme.À quelques kilomètres de là, dans une rue d'un quartier cossu, un riche entrepreneur sexagénaire est tué de deux coups de pistolet.Alors que la presse et l'équipe officielle d'investigation cèdent au racisme ordinaire, Carlo Monterossi finit par trébucher lui aussi sur l'affaire et apprend qu'un homme, mort en prison récemment, en savait long sur la victime...
La nuit, dans la solitude rassurante de son appartement où sont exposées ses figurines en plastique minutieusement assemblées par ses soins, Jang Yeong-min, courtier agoraphobe à qui la réussite sourit, aime n'avoir qu'à actionner sa souris pour exercer son métier.
Persuadé de pouvoir distinguer le schéma qui se cache derrière toute chose grâce à sa clairvoyance exceptionnelle, il perçoit celui auquel obéit le cours des actions qu'il regarde monter et descendre sur ses deux écrans d'ordinateurs. Yeong-min est ainsi toujours capable de savoir exactement à quel moment vendre ou acheter. Il est méticuleux et ne se trompe jamais.
Aussi, quand on se met à retrouver des cadavres auxquels il manque successivement un, puis deux, puis trois, puis quatre... doigts de la main, Jang Yeong-min se trouve aussitôt un nouveau passe-temps : découvrir le schéma d'un psychopathe qui se cache derrière ces meurtres. Et d'ailleurs, pourquoi ne pas y prendre part.
Car notre héros tiendrait enfin l'occasion inattendue de se venger de son ancien « camarade » de lycée dont le harcèlement fût à l'origine de son traumatisme.
Ce sera le début d'un abominable cauchemar.
Mathilde est travailleuse sociale. Elle voit toute la journée défiler des personnes en difficulté et fait de son mieux pour les aider. Mais quand elle apprend pourquoi ses voisins Mohammed et Nadia sont menacés d'expulsion, elle comprend que les dispositifs légaux seront inutiles et qu'il va falloir se salir les mains.
Quarante-six ans, ancienne judoka de haut niveau, massive et mutique, Mathilde puise dans son passé ténébreux la volonté d'en découdre, et pourquoi pas de refermer enfin, douze ans plus tard, de douloureuses blessures.
La place carrée, c'est un quartier populaire dans une ville moyenne de province.
Mathilde ne dit rien est le premier volet d'une série qui s'intéressera à ses habitants, à leurs parcours, leurs magouilles, leurs espoirs, leurs fantômes.
Raymond Roussel est l'un des écrivains les plus excentriques et originaux de la littérature moderne. Vénéré par les surréalistes, son influence sera aussi profonde que durable.
Le 14 juillet 1933, en l'an XI de l'ère fasciste, Raymond Roussel est retrouvé mort dans la chambre de son hôtel à Palerme. Après une enquête expéditive, il est décrété par la police de l'État fasciste italien que M. Roussel s'est suicidé. L'auteur entre alors en scène, en véritable enquêteur.
Il reprend le procès-verbal, les dires des témoins et des proches de Roussel, pointe les incohérences. À mesure que les indices s'accumulent, il souligne les bizarreries ; à mesure que les faits se figent, il fait apparaître le mystère et la complexité. Même dans sa mort, Raymond Roussel se devait de demeurer une énigme...
Hiroshima, 1990. Après avoir témoigné sur la mort tragique du commandant Ogami, le jeune policier Hioka est envoyé dans un commissariat de campagne. Trahi par un intervenant mystérieux, son ami yakuza Kunimitsu, surnommé le chien enragé, est arrêté. Hioka l'aide sans se douter qu'il doit affronter une guerre des gangs.
Carlo Monterossi, détective à ses heures perdues, est ravagé par la culpabilité : après avoir pris un verre avec Anna, une escort girl avec laquelle il a partagé un moment de surprenante sincérité, il est parti de chez elle sans fermer derrière lui, laissant le champ libre à un meurtrier tortionnaire. Les pistes suivies par la police semblent annoncer une intrigue d'une complexité effarante, mais Alessandro Robecchi la détricote avec habilité et malice pour le plus grand bonheur de son lecteur. Son regard aiguisé sur la société milanaise et ses innombrables milieux nous offre une histoire où la pègre et les gens comme il faut s'avèrent aussi féroces les uns que les autres...
« S'il est difficile de vivre, il est bien plus malaisé d'expliquer sa vie. » Elle a fait de son existence une digue pour retenir le passé. Jusqu'à la rupture. Elle est née au pays Basque et a vieilli à Montréal. Un soir de mai 2018, le hasard la ramène brutalement en arrière. Sans savoir encore jusqu'où les mots la mèneront, elle écrit à l'homme de sa vie pour tenter de s'expliquer et qu'il puisse comprendre. Il y a des choix qui changent des vies. Certains, plus définitivement que d'autres. Elle n'a que deux certitudes : elle s'appelle Oyana et l'ETA n'existe plus.
Loïc est ouvrier dans une usine de tôlerie fine. Sa vie, c'est sa soeur Nini, ses parents Mémé et Pépé, et le théâtre, qu'il vient de découvrir grâce à Ali, l'animateur de la maison de quartier de la place carrée.
Quand la France sort du confinement, en mai 2020, Loïc préfère attendre. Il se cloître chez lui. Un an plus tard, il y est toujours, épiant la vie du quartier par la fenêtre, écrivant une pièce de théâtre inquiétante, ruminant sa détresse et ses souvenirs, l'oeil posé sur la lunette de sa carabine .22 Long Rifle.
Dans ce troisième volet des Chroniques de la place carrée, irrigué par un suspens larvé, Tristan Saule poursuit son entreprise noire et sociale, à mi-chemin entre The Wire et les Rougon-Macquart.
Si l'on en croit le reste de l'Hexagone, à Nice il y a le soleil, la mer, des touristes, des vieux et des fachos. Mais pas que. Il y a aussi Ghjulia - Diou - Boccanera, quinqua sans enfant et avec colocataire, buveuse de café et insomniaque, détective privée en Docs.
Un thriller hors des sentiers battus. L'histoire de vies balafrées par la vie. Quatre cadavres de femmes éventrées retrouvés sur des parvis d'églises dans un Los Angeles sordide. Les victimes ont un point commun : elles ont toutes le même visage, celui du visage de l'une d'entre elles, Rosanita Peretti. Le jour même, au standard du commissariat du département de la police de LA, arrive un colis contenant une poupée dans laquelle ont été déposé les viscères mélangés des quatre femmes.
Rosanita est la soeur cadette du père Julius Peretti, un prêtre ouvrier responsable de la brigade des « Veilleurs ».
Officiellement, il s'agit d'une commission d'enquête indépendante, chargée de faire des recherches sur « l'impact de la foi sur la justice sociale ». Elle est composée de cinq membres : Edouard, un ex-commissaire devenu avocat, Emma, une psy marquée par les années soixante, Vincent, un journaliste amoureux de sensations fortes et Lila, une jeune chercheuse introvertie. Ils sont tous liés par des liens hors du commun, des liens de sang, dont ils ignorent tout. Seul Julius Peretti qui les a recrutés et réunis autour de lui sait quels obscurs secrets les lient. Officieusement, les Veilleurs forment un groupe d'experts chargés d'infiltrer les milieux de l'église, de la médecine, de la magistrature, des médias et plus largement, tous les milieux où « le secret professionnel » a cours, dans le but d'utiliser les données recueillies pour servir la justice.
Les Veilleurs vont se retrouver au coeur de l'enquête.
Les crimes se multiplient. D'autres cadavres sont découverts, ceux d'enfants mutilés et disparus depuis plusieurs années. Le criminel se joue de la police et des Veilleurs. Les liens apparents entre les crimes et le Père Peretti poussent la police de Los Angeles à le soupçonner. Un passé sombre remonte à la surface. Il concerne chacun des veilleurs. La saga d'une fratrie malmenée par la vie nous mènera au coupable.
Printemps 2017. Ghjulia Boccanera tombe par hasard à Nice sur le cadavre d'un jeune Érythréen.
Automne 1943. Un jeune garçon emprunte régulièrement le sentier qui traverse la frontière franco-italienne pour faire passer en Italie des juifs traqués par l'occupant nazi.
Près de trois quarts de siècle séparent ces deux histoires qui se font pourtant écho lorsqu'il s'agit de franchir une frontière pour sauver sa vie...
David McCae, écrivain new-yorkais en mal d'inspiration et citadin convaincu doit quitter Brooklyn pour l'Alaska dans le but de terminer les mémoires du gouverneur Kearny.
Le politicien visant la réélection, il envoie son porte-plume étoffer l'ouvrage d'un chapitre élogieux : le célèbre alpiniste Dick Carlson, ami de longue date, aurait de belles choses à raconter sur leurs aventures. Direction Valdez pour David, vers le froid, les paysages sauvages et un territoire qui l'est tout autant. Plus adepte du lever de coude que de l'amabilité, l'alpiniste n'en est pas moins disert et David en apprend beaucoup. Trop.
Devenu gênant, la violence des hommes, et celle d'une nature qui a préservé tous ses droits, va s'abattre sur lui et l'obligera à combattre ses démons pour survivre.
Dans la très ancienne ville de furnes, en flandre-occidentale, tiraillée entre le progrès venu d'amérique et les souvenirs du moyen age, le bourgmestre s'impose par son autorité, sa rigidité.
C'est un personnage sûr de lui que le doute n'effleure pas. pourtant un jour, le " baas " (le maître, le patron), comme on l'appelle, se dépouille de sa carapace sociale pour connaître la passion et la déchéance.
En cet été 1988, dans la préfecture d'Hiroshima, la chaleur est aussi accablante que la tension entre les gangs. Le commandant Ôkami, dont le patronyme sonne comme « le loup » en japonais, est un enquêteur flamboyant mais ingérable. Il apparaît en général au commissariat vers midi et certains de ses interrogatoires aux méthodes rudes ont lieu dans des bars. Quand le comptable d'une officine de prêt disparaît et qu'un apprenti-gangster est assassiné, la tension monte d'un cran dans le monde yakuza. Ôkami parviendra-t-il à rétablir le calme dans sa ville ? Quelle est le secret qui le lie à la belle Akiko, mama-san d'un bar-restaurant ouvert tard ? La violence est-elle le passage obligé pour la survie ? L'adjoint d'Ôkami, le jeune lieutenant Hioka, paiera le prix fort pour le savoir.
Dans les territoires immenses du Montana, Matt Weldon, adolescent livré à lui-même, tente de renouer avec ses origines et fouille le passé d'un père décédé et d'une mère internée. Il découvre au fil des jours une vie qu'il ne soupçonnait pas, partagé entre l'admiration et la stupeur. Incontrôlable et dévasté, son grand frère Jack est habité par une rage qui le mettra en travers de sa quête et le conduira à commettre l'irréparable. Le lecteur est aux prises avec la rudesse du monde rural et autarcique qui habite cette aventure, ne trouvant du répit que dans les instants où l'osmose avec la nature grandiose du Montana est salvatrice. L'écriture acérée de P. Gain et sa capacité à immerger le lecteur dans son univers permettent le contraste du récit, entre réalisme cru et évasion poétique.
Une famille entière disparue dans la nuit... Un roman sombre et puissant.1978. Une pluie incessante, quelque part sur la côte Ouest de la Nouvelle-Zélande. Des enfants endormis à l'arrière d'une voiture. Le drame semble inévitable. À peine arrivée sur le continent, la famille Chamberlain, fraîchement débarquée d'Angleterre, disparaît dans la nuit.2010. Suzanne reçoit un appel du bout du monde. Les ossements de l'un de ses neveux ont été retrouvés. Étrange : il aurait vécu plusieurs années après sa disparition. Mais où? Comment? Et qu'en est-il de ses proches?
Mikhalis Krokos, écrivain installé à Paris, retourne à Athènes pour le lancement de son nouveau livre. Mais en cet été 2017 caniculaire, son séjour s'annonce comme un cauchemar?: la Documenta, l'une des plus grandes expositions internationales d'art contemporain, a envahi la ville. Cerise sur le gâteau, son amie Christina se retrouve impliquée dans le vol d'un tableau, et son vieux camarade Harry, roi de la fête et des mondanités, ne semble pas étranger à l'affaire. Krokos n'aura pas d'autre choix que partir en quête d'une croûte censément sans valeur, entre ruelles surchauffées d'Athènes et villas chics d'Hydra, sans savoir que la situation va bien vite le dépasser. Sous une épaisse couche de peinture, c'est les dessous les plus sombres du monde de l'art qui se dévoilent.
Dans les règles de l'art est un polar urbain au rythme effréné, où l'on saute dans des taxis, pousse les portes des bars de nuit, va de performances en happenings toujours plus décalés. Jusqu'au bad trip final.