On reconnaît le chevet de l'honnête homme à la présence discrète du dernier Autofictif. Pour peu qu'il les garde tous, l'équilibre est risqué et laisse entrevoir une possible chute. Car nous en sommes désormais à quatorze volumes, de quoi entrer dans les annales de la littérature française. L'avantage, c'est qu'on peut le prendre en cours de route, et sans permis. Bref, enfin démasqué, L'Autofictif nu sous son masque s'annonce comme le plus torride de la série, celui qui en dévoile plus que tous les autres, celui qu'il ne faut pas manquer sous peine de passer à côté d'un univers littéraire en expansion mais unique en son genre.
En 1981, à Saint-Étienne, une ville en déshérence, une bande de jeunes privilégiés règnent par la violence dans la cour du collège privé. Éric en fait partie jusqu'au jour ou il rencontre le regard d'Anne. Un amour naît, une initiation merveilleuse de deux jeunes adolescents. Par cet amour, Éric change profondément. Et puis, la vie douloureuse, dramatique s'impose à lui. Éric se découvre, et nous livre à travers cette découverte, des sentiments rares ou le courage et la conscience deviennent un cri.
Dans un wagon en partance pour une destination inconnue...
La situation est connue, se dit-on. Alors pourquoi avons-nous choisi de publier ce texte ? Parce qu'il nous a littéralement aimantés.
Nous nous sommes laissé entraîner dans cette imbrication de rêve et de réalité. Ici la mort convoque la pulsion de vie dans une situation sans espoir. Le traitement est audacieux, il nous a transportés.
Parmi la masse des gens serrés les uns contre les autres dans un wagon, un homme brun observe. Il décrit ce qui l'entoure comme s'il voulait laisser une trace, un témoignage. Pas loin de lui, une femme rousse l'appelle à l'aide. Elle s'affaiblit irrémédiablement. Bientôt, on va découvrir où vont ses pensées : elle adresse un chant d'amour à un homme.
Les pieuvres ont l'amour tentaculaire : qu'il soit contre nature ne diminue en rien l'intensité de leur passion. L'histoire que conte ce livre le prouvera à ceux qui, d'étape en étape, suivront les confessions de son héroïne au destin bouleversé par sa rencontre avec un jeune garçon. En la découvrant, celui-ci a eu la révélation d'une vocation qui le possédera pendant près d'un siècle : filmer ces créatures des mers aux moeurs inconnues. Muni d'une caméra, et n'écoutant que son instinct, il fera de son patient travail d'exploration scientifique une oeuvre d'art que l'on contemple aujourd'hui, fasciné.
La pieuvre, peu à peu délaissée et décidée à se venger, narre l'étrange parcours d'un homme habité par sa mission mais qui, lorsque son heure sera venue, devra payer à la bête le prix de ses abandons.
Poétique, aquatique, fantastique, amoureux surtout, ce premier roman, inspiré de la vie d'un artiste aussi exceptionnel que méconnu, nous entraîne dans les fonds mouvants du souvenir et restitue, par ses mots, les beautés et les tourments d'un homme sur le rivage du monde.
Maïssa Bey parle du destin d'une de ces mères devenues orphelines de leurs enfants dans une guerre monstrueuse qui n'a même pas de nom. Le jour où elle découvre, sur une photo, le visage de l'assassin de son fils, Aïda part à sa recherche. Une quête dont elle retrace chaque soir le parcours dans des lettres qu'elle adresse à son enfant. Comment accorder dès lors son corps et sa raison au rythme du temps ? Comment, alors que bat en elle l'obsession de la vengeance, va-t-elle retrouver le goût des jours, le goût de la lumière, le goût des autres ? Plaie vive de l'absence mais aussi désir d'aller au-delà de la douleur pour tenter de comprendre, d'affronter la conjuration du silence et de l'oubli, et surtout de redonner sens aux mots « justice » et « vérité ».
Grande nouvelle ! Calista l'emmerdeuse est de retour à la maison ! Et apparemment, son année Erasmus ne lui a même pas servi à se faire dépuceler par un de ces bûcherons des romances à la con ! À croire que son caractère de merde surpasse sa beauté. Pourtant, si je ne peux toujours pas l'encadrer, je dois bien avouer qu'elle a quelque chose de changé. Cette nuit-là à Paris, lors du gala, elle me l'avait prouvé.
Sensuelle, voluptueuse, torride... et intouchable. Car comment oublier qu'aux yeux de tous, nous faisons partie de la même famille ? Mais lorsqu'elle avait penché sa tête en arrière pour que je l'embrasse, lorsqu'elle avait mis ses jambes autour de ma taille pour que je la touche, j'ai su. J'ai su qu'il me la fallait, qu'importent les conséquences. Franchir l'interdit m'excitait comme jamais, la faire sombrer avec moi encore plus. À mon tour, j'allais lui prouver qu'on ne provoque pas impunément Basile Robène.
Céline Landressie est l'exception qui confirme la règle : elle n'est pas enseignante, contrairement aux autres auteurs HSN.
Après une jeunesse tourmentée et difficile, elle devient femme amoureuse, et découvre qu'être femme et geek, ça marche bien quand son compagnon est, lui, homme et geek. Une rencontre en ligne - quoi de plus surprenant pour cette passionnée de jeux vidéo ? -, et Céline devient ensuite femme mariée et auteure à plein temps. Puis mère au foyer et auteure à plein temps. Elle partage donc sa vie entre des loisirs de geek de la lecture, et son enfant Rosemorte est le premier volet.
"Coeurs silencieux", ou la renaissance d'une femme grâce à un ancien amour. Quarante ans après une première relation clandestine, Hanna retourne dans le pays de son adolescence, y retrouve le génie du lieu en même temps qu'elle éprouve le même trouble auprès de l'homme qu'elle avait aimé très jeune fille. La présence du lac et de la forêt, l'humidité qui envahit tout, l'odeur de la terre, la force du vent traversent le roman avec la même puissance que le désir. Le souvenir des membres de la famille qui vivaient avec elle dans la grande maison remonte avec naturel, même si les sentiments qu'elle éprouve à nouveau ne sont pas mieux acceptés par les vieilles tantes aujourd'hui qu'hier quand elle était trop jeune.
La vie au quotidien de Nicolas, un jeune écrivain contemplatif et d'Elena, une jeune médecin. Ils commencent à s'aimer, quand un mystérieux virus chamboule tout.
France, fin du XVIIIe siècle.
Alors que la révolte gronde aux quatre coins de la France, Rose est rappelée de la cour de Russie. De retour aux côtés de son mentor, elle découvre que la situation vacille également dans l'univers occulte d'Artus.
Les Arimath doivent faire face à de sauvages attaques sur leurs terres, tandis que la grogne contre la noblesse croît d'instant en instant au sein du peuple. Entre la révolution naissante et les prémices d'une guerre au sein du monde obscur, les bouleversements dans l'existence de Rose s'annoncent cataclysmiques. Leurs conséquences risquent fort de faire sombrer en un même chaos les existences des humains aussi bien que des immortels.
France, milieu de xxe siècle.
Le monde mortel se délite en livrant bataille au iiie Reich, dont la violence et la cruauté sont sans équivalent. Malmenée par ces horrifiantes évolutions, la société obscure se débat simultanément dans ses propres dissensions. Loin de s'apaiser, les conflits qui la secouent ont gagné en ampleur, amenant un improbable triumvirat composé d'Artus, Olaf et Raugmundr, a des décisions drastiques. Mais les choses prennent une fâcheuse tournure.
En dépit des injonctions de son mentor, Rose n'a alors d'autre alternative que se jeter dans une course contre la fatalité...