50 ans après le rapport Meadows, la journaliste Audrey Boehly a mené l'enquête sur les limites planétaires en interrogeant Dennis Meadows lui-même puis 12 expert-es, chacun-e spécialiste d'un domaine précis :
- Gaël Giraud sur la réception du rapport, - Marc Dufumier sur notre modèle agricole, - Florence Habets sur la raréfaction de l'eau potable, - Philippe Cury sur les ressources halieutiques, - Éric Chaumillon sur l'artificialisation des littoraux, - Matthieu Auzanneau sur le monde de l'après-pétrole, - Philippe Bihouix sur les pénuries de métaux, - Valérie Masson-Delmotte sur le réchauffement climatique, - Sandra Lavorel sur la biodiversité, - Aurélien Boutaud sur les limites planétaires, - François Gemenne sur les migrations climatiques, - Dominique Méda sur un autre modèle de société.
François Bernard est un prof de techno atypique. Sa mission : sensibiliser ses élèves de 3ème au réchauffement climatique. Pour y parvenir, il organise une expédition pour tutoyer le pôle Nord, au Svaldard, avec une glaciologue passionnée, Heidi Sevestre.
Faire pipi sur la glace ou protéger le campement contre les ours dans la nuit polaire... les ados en reviendront transformés. Ils plaident alors pour qu'une option "Demain c'est nous" soit créée à destination de tous les collégiens de France, en prenant inspiration sur leur expérience. Sans aller si loin, mais en expérimentant en bas de chez soi les changements de notre environnement, leur vitesse et leur gravité.
Ce livre est un plaidoyer pour l'éducation, par le sensible, au réchauffement climatique et à la nécessité de le ralentir.
"L'ouvrage de référence sur le concept de santé planétaire, révélateur des liens indéfectibles entre les activités humaines et leurs conséquences sur la santé des individus et des écosystèmes.
La santé humaine dépend de la santé de la planète : le bon état des systèmes naturels - l'air, l'eau, la biodiversité, le climat - est indispensable à notre survie. Or la pollution, la raréfaction des terres arables et de l'eau douce, l'érosion de la biodiversité, le changement climatique et d'autres menaces détériorent ces systèmes. Discipline émergente portée par l'université de Harvard, la santé planétaire vise à comprendre comment l'accélération de ces dégradations structurelles menace notre santé, mais aussi comment soigner les humains et le reste de la biosphère.
Santé planétaire est une porte d'entrée optimiste et accessible pour découvrir ce nouveau concept qui prend de plus en plus d'ampleur, en particulier depuis la crise de la Covid-19. Grâce à une approche interdisciplinaire, les auteurs, experts de renom, analysent les nombreux impacts de l'Anthropocène sur la santé, notamment en matière d'alimentation et de nutrition, d'infections, de maladies non transmissibles ou de santé mentale.
Face à ce constat, ils défendent une nouvelle éthique, où toutes les actions humaines s'aligneraient sur la nécessité de prendre soin du vivant afin de lutter contre les changements environnementaux et leurs effets néfastes. Ils détaillent des stratégies à mettre en place en ce sens : contrôler les expositions aux substances toxiques, investir dans les énergies propres, améliorer le design urbain...
Santé planétaire est le guide idéal pour comprendre comment l'évolution de notre environnement influe sur notre santé, pour notre survie et pour celle de la planète.
Préfaces de Marie-Monique Robin et Denis Lemasson de l'Alliance Santé Planétaire Postface de Bruno Lhoste Traduit de l'anglais par Marianne Bouvier et Cécile Giroldi" "Chercheur principal à l'École de santé publique de l'université de Harvard, à Boston, Samuel Myers est directeur fondateur de Planetary Health Alliance, un consortium de plus de 280 universités, ONG, instituts de recherche et entités gouvernementales du monde entier qui s'engagent à comprendre et à traiter le changement environnemental global et ses impacts sur la santé.
Howard Frumkin est professeur émérite en sciences de la santé environnementale et professionnelle à l'École de santé publique de l'université de Washington."
Le biomimétisme comme réponse à la crise du vivant Le biomimétisme bénéficie désormais d'une forte reconnaissance médiatique et institutionnelle. Mais en quoi ce concept - consistant à s'inspirer de la nature pour écoconcevoir des produits, des procédés ou des systèmes dans le respect des limites planétaires - pourrait-il nous aider à faire face à la crise de notre rapport au vivant ? Car selon Emmanuel Delannoy, il n'y a pas de crise du vivant : il n'y a qu'une crise de notre relation au vivant.
La pandémie de la Covid-19 a ainsi révélé la difficile intégration de nos organisations sociales, économiques et politiques au sein de la toile du vivant - que nous appelons « biodiversité » sans toujours comprendre que nous en sommes l'un des éléments.
Après une première partie consacrée à l'étude des limites et des potentiels écueils de notre conception actuelle de la transition écologique, l'auteur décrit les conditions, valeurs et principes d'action d'une approche éthique du biomimétisme, qui contribuerait à l'émergence d'un nouveau rapport au vivant, voire d'un nouvel imaginaire collectif - ce « récit » dont les sociétés ont besoin pour se cimenter et les civilisations pour évoluer.
Parmi les pionniers du biomimétisme en France, Emmanuel Delannoy explore, depuis plus de vingt ans, les zones de friction et les convergences possibles entre économie et biodiversité. Depuis 2018, il est associé fondateur de Pikaia, où il oeuvre à favoriser la métamorphose des entreprises vers des modèles résilients, régénératifs et inspirés par le vivant. Il est déjà l'auteur de deux ouvrages publiés aux éditions Wildproject : L'économie expliquée aux humains (2011) et Permaéconomie (2016).
Lancés sur le marché en 2002 et proposés aux femmes souhaitant s'orienter vers une contraception définitive, les implants Essure, alternative à la ligature des trompes, sont de simples ressorts dont la pose s'effectue en 10 minutes, sans anesthésie, dans le cabinet du médecin. Tellement facile... Et pourtant ces petits morceaux de métal ont ravagé la vie de dizaines de milliers de femmes, en France et dans le monde. Fatigues intenses, douleurs chroniques, hémorragies, troubles musculosquelettiques, cardiovasculaires, ou du système nerveux... Leur quotidien est devenu un enfer.
Autorisé en Europe grâce à un procédé de marquage particulièrement laxiste, l'implant Essure est retiré de la vente en 2017, au terme d'une saga où se mêlent dénis corporatistes, conflits d'intérêts et défaillances des autorités sanitaires... En France, aujourd'hui, 23 000 femmes ont déjà été obligées de se faire retirer ces implants au prix de mutilations violentes. Et, souvent, sans que leur santé ne s'améliore.
Tandis que Bayer a indemnisé « à l'amiable » 39 000 patientes américaines pour un montant de 1,6 milliard de dollars, en France, le volet judiciaire s'ouvre enfin, avec des plaintes au pénal. Parmi les plaignantes, d'Anne-Cécile Groléas, implantée en 2013, dont la parole scande les chapitres, offrant une voix à la souffrance de toutes ces victimes.
Menée par deux journalistes indépendantes, cette enquête implacable révèle l'incurie et la corruption en cause dans cette affaire, et met en lumière les raisons pour lesquelles, bien trop souvent, les principales victimes des maltraitances et scandales sanitaires sont les femmes.
À partir de son expérience personnelle, Grothendieck dresse un double constat :
L'indifférence des savants pour les implications pratiques de leurs travaux comme pour la manière dont les connaissances scientifiques sont diffusées et son corollaire : le divorce accentué entre la population et la communauté scientifique. Il vise ainsi à désacraliser la science pour développer une nouvelle pratique scientifique qui soit ferment de transformations d'un type de civilisation à un autre. Il s'agit aussi de déconstruire le mythe de la science pure afin de révéler son rôle crucial dans la poursuite d'un développement industriel désastreux. Si ce texte développe, à l'instar du groupe Survivre... et Vivre cofondé par son auteur, une critique radicale, il témoigne aussi d'une intuition visionnaire.
Des premiers supercalculateurs aux algorithmes de Youtube en passant par les drones, la technologie a envahi chaque aspect de notre existence, elle affecte notre capacité à penser, à comprendre et à agir. Mais notre compréhension de celle-ci est lacunaire.
James Bridle propose une analyse lumineuse des logiques à l'oeuvre derrière la complexité des processus technologiques. Il démonte quelques solides lieux communs, notamment l'idée que le progrès technologique serait imparable et émancipateur, mais aussi la croyance selon laquelle l'accès à une surabondance d'informations serait toujours bénéfique.
À travers cet essai dense et déroutant, James Bridle nous invite à reprendre le contrôle.
Cette carte très élaborée de 58 cm × 89 cm permettait, avec ses cinq parties mobiles et ses gels teintés, d'observer par transparence objets et phénomènes célestes. Elle faisait partie d'un ensemble de cartes et diagrammes sur les climats et les peuples de la terre, Yaggy's Geographical Portfolio, destiné à aider les enseignants dans leurs leçons de géographie et d'astronomie. Faisant un usage sophistiqué de la chromolithographie - une impression couleur par couleur, jusqu'à seize nuances différentes - ces planches géographiques, historiques, démographiques et anatomiques ont valu à Yaggy la commande d'une carte en relief des États-Unis par le Smithsonian Institute de Washington et un fauteuil à la Royal Geographical Society de Londres.
La responsabilité du travail dans l'épidémie de cancers demeure largement sous-estimée, masquée par les campagnes de prévention publique exclusivement centrées sur les comportements dits individuels (tabagisme, etc.).
Selon les estimations du dernier plan cancer, 14 000 à 30 000 personnes seraient chaque année victimes d'un cancer lié à leur activité professionnelle. Pourtant, moins de 2 000 d'entre elles obtiennent la reconnaissance de leur pathologie en maladie professionnelle par l'Assurance maladie. En Seine- Saint-Denis, des chercheurs·ses s'engagent dans cette épopée administrative aux côtés de salarié·es contaminé·es ou de leurs proches.
Faire reconnaître une pathologie en maladie professionnelle s'apparente à un parcours du combattant. Le droit à réparation apparaît très spécialisé, la procédure est complexe, les échanges avec les caisses primaires d'assurance maladie s'avèrent compliqués, sans compter la réticence des médecins à jouer le rôle que leur confie la loi, et notamment celui de rédiger les certificats médicaux nécessaires à l'accès au droit.
La possibilité d'exercer son droit à réparation est enracinée dans l'histoire singulière et collective des conditions de travail et d'emploi des malades.
Le Giscop93 fait figure de dispositif exemplaire permettant de documenter et de rendre visible l'impact de ces « poisons industriels » sur la santé des salarié·es, par l'alliance entre chercheurs·ses, médecins, juristes, syndicalistes.
À travers cette question de la réparation, c'est celle de la valeur des vies au travail qui est posée.
À travers des chapitres thématiques, le livre propose de sortir des clichés et des peurs en déconstruisant une soixantaine d'idées reçues sur la santé mentale et la psychiatrie.
L'ouvrage interroge les mécanismes et les effets de la stigmatisation véhiculée par des idées reçues que l'on entend quotidiennement ainsi que la banalisation des souffrances psychiques. Il explore les craintes et fascinations à l'égard des traitements ; les mythes autour des psychothérapies et des « psy » ; la peur du contrôle social.
Malgré une prise de conscience récente par la société civile et les pouvoirs publics, les choses ne changent pas assez vite en matière de santé mentale, enjeu de santé publique majeur en France et dans le monde.
Par une combinaison d'approches cliniques, sociologiques, historiques, psychologiques, philosophiques et biologiques, accessible au grand public, ce livre met en perspective la place de la santé mentale dans notre société. Un outil précieux pour informer et sensibiliser à la santé mentale, se défendre contre les préjugés, susciter des échanges, lever les tabous.
L'herboristerie, présente pendant des millénaires sur tous les continents, a longtemps été marginalisée. Aujourd'hui, les médecines naturelles ne sont plus pratiquées en secret mais commencent à être reconnues, étudiées et enseignées. Ce livre participe à cette émancipation en nous encourageant à retrouver un contact direct avec les plantes pour développer notre autonomie par rapport à l'industrie pharmaceutique.
Vous y trouverez entre autres:
- 50 fiches techniques de plantes - des conseils pour prévenir et soulager plus de 40 pathologies simples et courantes, allant des maladies infantiles au syndrome prémenstruel en passant par la nausée et l'eczéma - des explications sur les manières de choisir, cueillir, préparer et utiliser ces plantes - une section consacrée aux huiles essentielles
Le livre : Le moment du diplôme marque le passage entre une période vouée à l'acquisition des connaissances et une autre dédiée à leur application. Il est une frontière entre un monde ou l'expérimentation, l'erreur, la remise en cause, la destruction sont encouragés, et un univers dans lequel la maîtrise des compétences et le contrôle de soi constituent des jalons essentiels. Fidèle à ce rendez vous annuel, la rédaction du magazine a sélectionné pour ce numéro spécial, 40 projets de diplômes européens issus des écoles d'art, de design et de communication.
Le lecteur ne trouvera pas ici une nouvelle histoire de l'hystérie. Il en existe déjà, rarement entièrement satisfaisantes tant l'exercice est difficile, l'historien ne disposant pour toute archive que de très rares témoignages (toujours sujets à caution), de transpositions littéraires indirectes et surtout d'une production médicale pléthorique, à la fois contradictoire et répétitive, dont sont extraites généralement quelques formules enlevées, quelques recettes farfelues...
C'est précisément cette parole médicale à la fois foisonnante et en apparence homogène que nous avons voulu faire entendre. Les médecins furent les inventeurs de l'hystérie, les auteurs d'une mystification (toujours vivante) du féminin. Ce sont eux qui pendant des siècles brandirent cette maladie supposée menacer les femmes, tout en reconnaissant souvent n'avoir que rarement rencontré ni soigné de vraies hystériques.
Il faut lire et relire les textes des médecins autant pour leur contenu, un diagnostic et une thérapeutique qui de Paré à Charcot, tous héritiers de Galien, ne se modifia qu'à la marge, que pour ce que leur écriture nous fait entendre d'eux-mêmes, de leur pratique de la médecine, de l'autorité qu'ils exercent vis-à-vis de leurs patientes et de celle qu'ils s'octroient comme « auteurs », toutes questions qui innervent encore maints débats contemporains.
Alors que l'épidémie de Covid-19 est venue rappeler à quel point la question de la prévention est centrale, Thomas Serval propose dans cet ouvrage de poser un regard nouveau sur notre façon d'envisager la question de la santé. Les progrès conjugués de la science et de la médecine ont fait de nous des êtres tournés vers la dimension curative?; c'est-à-dire que, lorsque nous sommes malades, nous prenons des médicaments. Tout notre système de santé est construit sur cette logique. Sans renier cette façon de faire, Thomas Serval propose une approche de médecine longitudinale, c'est-à-dire plus tournée vers la prévention, qui accompagne le patient tout au long de sa vie, surtout quand il est en bonne santé, avec l'aide de la technologie notamment. Dans un essai vif et clair, Thomas Serval explore le futur de notre santé et dessine un nouveau modèle, entre techno¬logie et prévention, au service de tous.
Cinquante perruches à collier s'échappent d'un container à l'aéroport d'Orly en mai 1974. Ces cinquante oiseaux découvrent dans leur fuite inespérée un nouveau biotope dont elles ne savent rien. Aujourd'hui elles sont environ 8 000 à occuper l'île de France. À la même période, le même phénomène dû aux mêmes causes se produit à Londres, à Amsterdam, à Madrid et dans un bon nombre de grandes villes européennes. Les perruches à collier dominent aisément les autres espèces (leur taille de 40 cm, leurs cris et leur actions collectives) dont elles occupent le territoire en les chassant ou en les tolérant s'ils ne retardent pas la mission principale des perruches collier : la colonisation de l'Europe.
Les auteurs revisitent les systèmes dynamiques pour comprendre les éléments de l'évolution biologique qui sortent de l'élémentaire « survivance des plus aptes », et plus précisément qui engendrent des structures dites émergentes.
Ils expliquent ainsi comment des mécanismes naturels sans le moindre finalisme.
45 % des Français ne sont pas d'accord avec l'affirmation « les vaccins sont sûrs ». Le tétanos réapparaît sur notre territoire, la diphtérie en Europe, la poliomyélite voit s'éloigner son éradication, seuls 20 % des infirmiers se vaccineraient contre la grippe saisonnière... D'où vient cette vague de méfiance envers la vaccination, menaçant de faire resurgir en Occident des maladies que l'on pensait disparues ?
Si internet facilite la diffusion de théories conspirationnistes, la plupart des courants « antivax » modernes reprennent des arguments nés dès le XVIIIe siècle. Pasteur lui-même ne fut-il pas accusé d'être un spéculateur vantant les mérites d'un vaccin qui ferait plus de victimes que la maladie elle-même ?
Une enquête sur deux siècles d'oppositions à une révolution médicale.
Au début du XVIIIe siècle, des femmes sont prises de convulsions, transes mystico-religieuses, sur la tombe du prêtre Pâris au cimetière de St Médard. Le mouvement convulsionnaire, par son côté spectaculaire et déroutant, intéresse les médecins.
Hecquet considère ces mouvements comme ceux de corps affectés, perturbés par leur propre sexualité. Les puncta diabolica, qui marquaient la possession démoniaque des corps, sont devenus des puncta medica, qui en révèlent les obsessions désirantes. La sexualité est au coeur de l'affaire, en particulier la sexualité féminine, toujours considérée comme une prédisposition pathologique, qui rejoue dans le champ médical la vieille d'une association secrète entre la sexualité et la sorcellerie, l'érotique et le diabolique, le désir et la tromperie.
Ce texte est celui d'un rapport secret commandé par le département de la Défense du Pentagone pour prévoir les éventuelles conséquences d'un changement climatique brutal sur la sécurité des États-Unis. Or ses conclusions se sont révélées si alarmantes que les plus hautes autorités ont tout fait pour l'étouffer. Ses auteurs, Peter Schwartz et Doug Randall, s'appuyant sur les plus récentes études et sur l'évolution générale des conditions climatiques à l'échelle terrestre, envisagent pour 2010 un brusque refroidissement du climat, qui ferait suite à des années de réchauffement croissant. Ils analysent ensuite méthodiquement, avec une froide logique, les effets sur les conditions de vies sur les différents continents, les prolongements inévitables d'une telle situation, qui conduira la planète au bord de l'anarchie. Ils ébauchent ainsi un scénario détaillé et réaliste sur trente ans des conséquences géopolitiques de ce changement brutal : engloutissement de certaines villes européennes par la montée des eaux, développement des conflits sur toute la planète, dus au déplacement des populations et à la raréfaction de l'eau potable, famines, émeutes généralisée, etc. "Imaginer l'inimaginable" afin de s'y préparer, tel est le but de ce rapport, qui n'a rien d'une dénonciation vertueuse des effets nocifs de l'activité industrielle, mais qui anticipe le scénario le plus probable compte tenu des tendances climatiques et politiques actuelles. Ses auteurs, qui ne sont ni gauchistes ni écologistes, ont simplement voulu alerter la Maison Blanche et la rationalité de leur description n'en fait que plus froid dans le dos.
"Nous faisons partie d'un écosystème qui nous est indispensable. On a longtemps pensé que l'homme pouvait dominer la nature, en profiter, en faire son esclave. On retrouve cette injonction dans la Bible, dans la Genèse et également chez Descartes. Mais c'est une très mauvaise solution car notre domination sur la nature nous amène à des catastrophes. Il faut abandonner l'idée de profit pour tenter d'appréhender nos interactions avec tous les éléments de la nature, et comprendre que ces interactions nous sont fondamentales et qu'elle sont menacées."
On est en proie à l'impensable : la mort du fait d'une cause non naturelle. Nul n'est préparé à cette mort-là, elle est imprévisible, il peut s'agir d'un accident intérieur ou extérieur au corps, d'un meurtre, d'un suicide... Alors on doit savoir, on doit comprendre et c'est la raison pour laquelle intervient le médecin légiste, ce médecin qui n'intervient pas pour soigner mais pour aider à comprendre pourquoi et comment la mort a gagné sur la vie. Son travail a bien des égards est complexe. Il est extrêmement technique, réglementé, nécessite des connaissance pointues, de la précision et une bonne dose d'humanité.
Michel Durigon, avec ce Petit traité de médecine légale, dans un corpus bref, nous sensibilise à un métier délicat et nous donne les clés pour le comprendre. Il présente ce qu'est la médecine légale, comment elle est organisée et il développe les cas primordiaux.
Il y a un glossaire aussi, indispensable outil pour nommer ces signes qui s'identifient sur un corps mort.
Le volcanophile vit une passion forcément brûlante pour les volcans et les régions magmatiques.
Attiré par la clarté rougeoyante qui coiffe le sommet des volcans actifs, il parcourt le monde pour fouler les terres soufrées et assister au spectacle des éruptions. Suivre un tel personnage, c'est faire l'ascension des volcans siciliens, voyager au Mexique et en Indonésie ou encore descendre dans le cratère du Nyiragongo, au Congo, où s'agite le plus grand lac de lave de la planète. Chaque étape de ce cheminement sert de prétexte au déroulement de la pensée, qui a construit les mythes et les croyances mais aussi la science volcanologique. Ce parcours enfin est propice à l'introspection, car nul ne sort inchangé d'une confrontation avec l'une des plus spectaculaires manifestations de la nature.
Il n'y pas de maladies, rappelle avec force Hildegarde, mais des hommes malades, et ces hommes sont intégrés dans un univers qui, de même qu'il participe à leur malheur, doit aussi prendre sa part dans la guérison ; ils doivent être soignés dans leur corps et leur âme, et, même si la nature peut et doit venir à leur aide, c'est bien souvent dans leur propre sagesse, leur modération, leur maîtrise d'eux-mêmes, qu'ils trouveront les forces qui soutiendront le processus de guérison.
Pour Hildegarde, si les causes premières du mal sont en l'homme, comme le dit le récit de la chute originelle, c'est aussi en lui que, avec l'aide de la nature et le secours de Dieu, peuvent se trouver les causes de la guérison, les remèdes. La première traduction française des oeuvres médicales de la moniale.
La terre est le matériau de construction le plus répandu dans le monde : la très grande majorité de l'habitation humaine l'utilise. Depuis les exemples vernaculaires qui cumulent des siècles d'expériences et un savoir-faire
très élaboré, jusqu'aux réalisations contemporaines qui intègrent un réel
degré de sophistication et une recherche technique très poussée, la construction en terre révèle la richesse et la variété de son potentiel tout en s'adaptant à des contextes très variés. Ce traité a l'ambition de servir de manuel pratique et didactique. Il s'adresse à tous les acteurs des projets de construction : décideurs, planificateurs, conducteurs de travaux, architectes, ingénieurs, entrepreneurs, maçons, mais aussi étudiants et chercheurs. Les 600 illustrations assurent une parfaite lisibilité pour tous les intervenants dans l'acte de bâtir.