Artiste subversif par ses sujets, ses compositions ambiguës et ses innovations plastiques, le Petit Palais consacre sa première monographie française à Walter Sickert, artiste si peu connu en France qui a pourtant vécu entre Paris et Dieppe de 1898 à 1905. Né à Munich, en 1860, Walter Sickert a déménagé avec sa famille en Angleterre à l'âge de huit ans. Son père, artiste, l'initia au travail d'artistes français et britanniques, mais Sickert s'orienta d'abord vers une carrière d'acteur. Il passe à l'art en 1882, étudia brièvement à la Slade School of Fine Art de Londres, avant de devenir l'élève de l'américain James Abbott McNeill Whistler. Sickert est devenu une figure centrale de l'avant-garde artistique britannique, à la fois peintre et critique. Si à ses débuts Walter Sickert peint des sujets singuliers tels que des scènes de music-hall ou, plus tard, des nus dés-érotisés dans des intérieurs pauvres de Camden Town, à la fin de sa carrière, durant l'entre-deux-guerres, Sickert innove en détournant et transposant en peinture des images de presse provoquant le milieu de l'art et le public par ses inventions constante.
Beaux Arts Éditions revient sur sa carrière, dévoile les personnes, les lieux et les événements qui l'ont inspirés, ou encore l'influence de son oeuvre sur des artistes comme Freud ou Bacon.
Cinquante ans après la mort de Pablo Picasso, le musée qui lui est dédié lui rend hommage. Peintures, sculptures, dessins, photographies?: un nouveau parcours a été pensé pour donner à voir l'incroyable richesse du fonds du musée, et, en miroir, l'ampleur de la pratique artistique de Picasso. La direction artistique a été confiée pour l'occasion au célèbre styliste britannique Paul Smith, qui, par sa patte colorée et pleine d'énergie a signé un accrochage exceptionnel conçu sous le commissariat de l'équipe de conservation du musée.
À travers son regard, c'est un Picasso inventif, drôle, en perpétuelle expérimentation que l'on redécouvre.
Paul Smith propose des rapprochements inhabituels, souligne des détails inattendus. Amoureux de la couleur, fasciné par l'univers du spectacle, Paul Smith décèle dans l'oeuvre de Picasso et dans sa propre démarche de nombreux échos, notamment dans leur rapport aux images. Car l'oeuvre de Picasso demeure vivante et elle ne cesse et n'a cessé d'être regardée et stimulante pour les artistes d'hier et d'aujourd'hui. Sont ainsi disposées au fil du parcours quelques oeuvres de ces artistes?:
Cézanne, Bourgeois, Kuitca, Samba ou Mickalene Thomas. Le catalogue de l'exposition rend compte de ce nouvel accrochage à travers des analyses, mises en perspectives et interviews d'artistes, et se pare des couleurs du couturier britannique.
Riche des collections de son cabinet d'art graphique, parmi les plus importantes au monde, le musée d'Orsay dévoile une sélection de ses plus beaux pastels, avec plus d'une centaine de pastels, signés par les plus grands artistes du musée, offrant un panorama exhaustif des principaux courants artistiques de la seconde moitié du xixe ?siècle, de l'Impressionnisme au Symbolisme.
Ainsi, la modernité est-elle abordée par les pastels de Degas, Monet, Caillebotte, Boudin?; l'intimité par Mary Cassatt, Helleu et Vuillard?; le paysage, que le pastel sublime, par les symbolistes?; l'harmonie entre l'homme et la nature (contrepoint à la modernité), à des artistes tels que Fantin-Latour, Osbert, Puvis de Chavannes, Desvallières... Et enfin, les artistes LévyDhurmeret ou Redon évoqueront la rêverie. Une mise en exergue montrant aussi l'extraordinaire plasticité du pastel.
Beaux Arts Éditions revient sur ces artistes, ainsi que sur l'histoire du pastel et la «révolution» qu'il connaît durant la seconde moitié xixe ?siècle (1850-1914).
On pensait avoir tout dit, tout vu de Matisse et pourtant, le musée de l'Orangerie propose de s'attarder sur la décennie 1930, une décennie charnière dans l'oeuvre du maître, qui n'avait jamais été jusque-là étudiée en tant que telle. L'exposition, dont la première étape s'est déroulée à Philadelphie, nous plonge dans le processus même de l'artiste qui a totalement renouvelé sa démarche artistique dans la toute dernière partie de sa carrière, qui revient des États-Unis avec une vision élargie du monde, qui a eu des effets durables. C'est durant ces années, qu'il est promu à Paris par la revue Cahiers d'art, qu'il affronte Picasso à la galerie Paul Rosenberg tandis que ses peintures radicales d'avant la Première Guerre mondiale sont vues chez Paul Guillaume, qu'il assiste à l'organisation de différentes rétrospectives et qu'il travaille à son art à Nice. Cette décennie 1930 est entrée dans l'histoire comme le creuset d'une fascinante transformation moderniste.
Beaux Arts Éditions accompagne l'exposition en racontant ces dix années exceptionnelles dans l'oeuvre et la vie d'Henri Matisse, les innovations et les bouleversements qu'il met en place.
C'est avec Beaux Arts Éditions que Jean-Michel Ribes a choisi de raconter 20 ans de la vie du théâtre du Rond-Point. Les grands artistes qui s'y sont produits avec des centaines de photos, le récit des provocations en tout genre d'auteurs revendiquant une totale liberté. On court donc d'un spectacle à un autre, racontés par Jean-Michel Ribes qui fête ses 20 ans à la tête de cette institution qui n'obéit qu'à une seule règle : ne produire dans ces trois salles que des auteurs vivants. Les acteurs ? Les plus grands sont présents dans cet ouvrage qui leur est dédié, de Pierre Arditi à André Dussollier, de François Berléand à Fanny Ardant !
Frère aîné du peintre impressionniste, Léon Monet (183-1917), chimiste en couleurs, est reconnu pour son «?intelligence vive?», son caractère «?cordial et franc?», et devient une personnalité respectée et très impliquée au sein des nombreuses associations culturelles de la ville de Rouen. Pour la première fois, sa collection et son rôle sont mis en valeur dans une exposition. Ainsi, incite-t-il Monet et ses compagnons impressionnistes à exposer dans les musées. Il achète des toiles aussi bien à son frère qu'à Renoir, Pissarro ou Sisley, devenant ainsi l'un de leur tout premier mécène. Malgré les brouilles qui ponctueront leur relation, les deux frères sont restés unis, jusqu'au remariage de Léon avec l'une de ses domestiques.
Personnalité étonnante, discrète et d'une grande modernité, sa collection reflète ses goûts, qui le portent naturellement vers les paysages de son enfance, passée au?Havre, et vers ceux de la ville qui l'a vu s'épanouir professionnellement, mais aussi les liens qu'il tissa avec Renoir, Pissarro ou Sisley.
Beaux Arts Éditions dresse le portrait de ce frère oublié, industriel rouennais et collectionneur d'art méconnu, qui participa pourtant à l'ascension de son frère cadet Claude Monet et de ses compagnons...
Partiellement présentée au Victoria & Albert Museum de Londres en 2018, l'exposition itinérante s'arrête au Palais Galliera. Elle dévoilera une extraordinaire collection d'objets personnels, mais aussi de vêtements appartenant à l'emblématique artiste mexicaine Frida Kahlo (1907-1954) et offrira un aperçu puissant de la façon dont Frida Kahlo a construit sa propre identité.
En 1954, après sa mort, les biens de Frida Kahlo ont été enfermés dans la Casa Azul (Maison Bleue) à Mexico, sa maison de toujours. Un demi-siècle plus tard, sa collection de vêtements, bijoux, cosmétiques et autres objets personnels est redécouverte. L'exposition offre une nouvelle perspective sur l'histoire de la vie de l'artiste, dont le charisme et le sens puissant du style continuent de captiver. Le musée de la mode exposera en parallèle une capsule contemporaine où une vingtaine de silhouettes des plus grands couturiers (Gaultier, Gucci, etc.) rendront hommage à Frida Kahlo et son oeuvre. Beaux Arts Éditions revient sur la manière dont Frida Kahlo a soigneusement façonné son image afin de véhiculer un message politique tout en dissimulant son corps meurtri?; sans oublier évidemment l'artiste derrière le personnage.
Première grande rétrospective parisienne depuis son exposition en 1956, au musée national d'Art moderne, Germaine Richier (1902-1959) est pourtant l'un des plus grands sculpteurs du xxe ?siècle. Quelque peu délaissée, elle a pourtant créé, en à peine 25 ans, une oeuvre d'une très grande force.
Après des études à l'école des Beaux-Arts de Montpellier, elle rejoint Paris, où elle devient l'élève d'Antoine Bourdelle. Son oeuvre est alors relativement classique, contrastant avec les oeuvres à venir. L'artiste a connu les tourments des deux guerres mondiales et a été profondément touchée par les tragédies qui en découlent et son oeuvre s'en fait l'écho. Ainsi dès 1940, elle réalise Le Crapaud, qui annonce une esthétique nouvelle où se mêleront mondes animal, humain et végétal. Dès 1946, ses sculptures se parent d'armatures de fils métalliques se nourrissant d'éléments de la nature (pierres, morceaux de bois ou objets récoltés sur les plages). Enfin, dans les années 1950, elle expérimente de nouvelles techniques dans ses expressions plastiques en introduisant de la cire, du plâtre ou du plomb...
Beaux arts Éditions montre l'originalité de sa démarche artistique et la singularité de son langage plastique.
Considéré comme un artiste incarnant la transition entre la période gothique et la Renaissance proprement dite, peintre des Madones, mais aussi des douleurs et de la passion, Giovanni Bellini (1425- 1516) se révèle un artiste brillant, exprimant remarquablement les émotions humaines. Disciple d'Andrea Mantegna, dont il est le beau-frère, il subit son influence dans sa jeunesse.
Bellini se libère progressivement de l'influence de ses devanciers et accorde une importance plus grande à la lumière. Sa palette s'éclaircit, et il abandonne peu à peu l'huile sur bois pour peindre sur toile, s'inspirant de la technique des peintres flamands. Il fonde également un atelier qui accueille quelques futurs grands peintres, dont Giorgione et Titien. Admiré pour sa science des couleurs et son renouveau de la peinture, il fait des Vierges à l'Enfant et des Madones ses sujets de prédilections.
Beaux Arts Éditions revient sur cette figure de la peinture vénitienne, et montre comment Bellini réussit à moderniser sa peinture en conjuguant influence Byzantine, peinture nordique et sculpture antique.
Né en 1946 à Paris dans une famille chrétienne, Gérard Garouste vit comme un traumatisme l'antisémitisme de son père. Après des études aux Beaux-Arts de Paris, il expose au début des années 1980 une peinture figurative prenant ostensiblement le contre-pied du conceptualisme alors dominant. Corps disloqués, anamorphoses, références personnelles mais aussi mythologiques hantent sa peinture. Son inspiration puise aux sources des textes universels et fondateurs. Cette rétrospective présente ses toiles, faites d'associations d'idées, tour à tour inquiétantes et joyeuses, peuplées d'animaux parfois fantastiques et de différents personnages. Elle revient sur les sources de son art qui mêlent la Bible, la culture et les grands textes de Cervantès à Rabelais. L'art et la vie de Gérard Garouste sont intimement liés, ils sont peuplés de fantômes et de hantises. Beaux Arts Éditions revient sur cet "Intranquille" et sur les tourments intimes qui ont façonné son parcours?: la violence et l'antisémitisme de son père, la dyslexie, l'échec, la folie, la dépression, l'incompréhension, et nous entraîne dans des rouages de la création.
Le LaM propose une nouvelle traversée de l'oeuvre de Paul Klee (1879-1940), peintre graveur et écrivain allemand prolifique. Auteur de près de 10 000 oeuvres, artiste insaisissable et inclassable, professeur au Bauhaus, pendant l'entre-deux-guerres, le peintre théoricien a développé une approche singulière de la couleur. Considéré comme juif par les nazis, rangé dans la catégorie des peintres dits « dégénérés », il doit fuir l'Allemagne et meurt au début de la Seconde Guerre mondiale. Un destin tragique pour un peintre rêveur. Son oeuvre, bien que colorée et tournée vers une réalité intérieure, porte aussi le reflet des oppressions vécues.
L'exposition se penchera sur quelques-unes de ses multiples sources d'inspiration à travers un parcours rythmé en quatre grands chapitres, avec les dessins d'enfant, l'art préhistorique, l'art extra-occidental et ce qu'on appelle encore à son époque « l'art des fous », qui lui ont permis de repenser son art et la création artistique de manière générale.
Du cubisme au primitivisme en passant par le constructivisme, Beaux Arts Éditions revient sur l'ensemble de sa création.
Jusqu'aux années de crise et d'exil, chaque temps fort de sa vie est exploré à travers ses plus grands chefs-d'oeuvre et ses différents moyens d'expression (peinture, lithographie, gravure, dessins, textes).
Le musée des Arts décoratifs célèbre les années 1980 et son effervescence créatrice. Plongée dans les années Mitterrand, avec ses excentricités, sa politique culturelle ultra volontariste, mais aussi les ravages du Sida... Sur un air de Starshooter ou de Lio, vêtu en Marithé et François Girbaud ou en Martin Margiela, assis sur une chaise Starck ou Garouste et Bonetti : il y en aura pour tous les goûts... Le MAD orchestre le grand revival des eigthies françaises, axant son propos, collections oblige, sur le design, le graphisme et la mode... Des années plus que fertiles qui, en termes de style, sont plus celle du carambolage et du télescopage...
Beaux Arts Éditions brosse, en guise d'introduction, un portrait complexe de ces années 1980, tant du point de vue politique que sociétal, avant de s'interroger sur le style des années 80, dans le design, l'architecture pour enfin décrytper ses objets iconiques qui ont marqué la décennies (walkman, hifi, minitel, TGV, la swatch de Keith Haring, le presse-citron de Starck, etc.), ses créateurs emblématiques (Andrée Putman, Gaultier, Starck, Garouste & Bonetti, JP Goulde, etc.), sa musique révolutionnaire pour l'époque et enfin son graphisme avec l'âge d'or de la pub.
Il n'avait pas eu d'exposition depuis 10 ans... Le musée d'Orsay consacre une grande rétrospective au peintre des tourments intérieurs et de l'angoisse existentielle, de la vanité de l'amour et de l'inéluctable solitude des hommes. Acteur de la bohème de Christiana - l'actuelle Oslo -, génie de la peinture, ami d'August Strindberg, voyageur infatigable, Edvard Munch (1863-1944) rompt très tôt avec le naturalisme pour explorer une voie plus symboliste, après avoir rencontré Stéphane Mallarmé lors d'un séjour à Paris. Ses toutes premières toiles sont très inspiréesdes impressionnistes, de Degas ou de Caillebotte, mais aussi de Gauguin, Toulouse-Lautrec, Whistler ou Redon. Après avoir épuisé la voie de l'expressionnisme, il peint jusqu'à la fin de sa vie dans une veine plus réaliste, libérée de ses tensions intérieures. Il reprendra constamment thèmes et compositions en peinture, en gravure ou en lithographie. Participant sans aucun doute de l'avant-garde, la photographie jouera un grand rôle dans son travail et il inspirera nombre d'artistes (Bacon, Warhol) et de cinéastes (Murnau, Bergman et Lars Von Trier). Beaux Arts Éditions revient sur son oeuvre, en analyse chaque période et montre comment il a participé à la modernité.
Acrobates, musiciens, animaux fantastiques, couleurs éclatantes et amoureux en lévitation... L'Atelier des Lumières plonge dans l'univers onirique et foisonnant de Marc Chagall (1887-1985). Si l'exposition se concentre sur la période entre Paris et New York, qui excelle dans son style et son génie, l'exposition aborde les thèmes fondamentaux de l'oeuvre de Chagall?: la guerre, l'amour, la musique, le cirque, la Bible...
Originaire de Vitebsk, imprégné de culture juive et de folklore russe, l'artiste, qui traversera de terribles conflits et aura une vie de nomade, connaît un destin hors du commun. Ce trajet le mène à la notoriété en France et en Allemagne, dès les années 1920, au succès international dans les années 1940, puis à la postérité.
Identifiable au premier coup d'oeil, Chagall demeure cependant inclassable, irréductible à un mouvement ou à une catégorie esthétique. S'il a «?frôlé?» les avantgardes, ce ne fut jamais au détriment de son langage plastique ni de ses thèmes favoris.
Beaux Arts Éditions donne des clés de lecture au spectateur et lui dressera un panorama succinct mais complet de l'époque. Des photographies in situ viendront expliciter le spectacle et un portfolio mettra en valeur les chefs-d'oeuvre de Chagall.
Impression Soleil levant est sans doute le tableau le plus connu de Claude Monet, mais aussi du mouvement Impressionniste, puisqu'il donnera son nom à ce mouvement pictural majeur. Un mouvement également incontournable de l'histoire de l'Art faber, qui regroupe et illustre les représentations artistiques des mondes économiques. Paysages et infrastructures, acteurs, activités et produits économiques sont en effet tous représentés avec récurrence dans les oeuvres impressionnistes. Il s'agit d'une marine industrielle : on y voit le port industriel du Havre en plein essor dans la seconde moitié du xixe siècle ; elle plonge le spectateur au coeur de l'industrie française et du commerce international. Ce faisant, elle explicite et documente l'état de ces activités économiques au xixe siècle. Avec cette oeuvre, Claude Monet révèle son talent pour transfigurer le réel prosaïque ; à travers son regard, le port industriel, a priori sans potentiel esthétique, dévoile toute sa beauté et sa poésie. C'est à cette lecture de ce tableau fondateur et du mouvement impressionniste que Beaux Arts Éditions vous invite à l'occasion des 150 ans de ce chef-d'oeuvre.
La transmission des savoir-faire, tel est le grand thème choisi par Geste/s pour son numéro d'automne.À travers reportages et rencontres, le premier mook dédié aux métiers d'art, aux savoir-faire d'excellence et à la création contemporaine, interroge et illustre cette valeur essentielle qui incarne ces mondes créatifs autant qu'elle les prolonge. Valeur qui offre surtout un écho inspirant à l'heure des enjeux d'orientation, des parcours en quête de sens, des désirs de reconversion et des doutes posés par une société de plus en plus virtuelle. La transmission ou comment des maisons, petites ou grandes, poursuivent ou inventent les manières de transmettre l'intelligence de la main d'une génération à l'autre. Comment Boule, Estienne, Ferrandi ou encore l'Ensci s'affirment aujourd'hui comme de vraies grandes écoles. Comment, dans ses ambitions et dans ses inquiétudes, la transmission reste le défi majeur pour que perdure le génie de l'excellence. Comme à chaque opus, le trimestriel révèle deux portfolios inédits confiés à un artiste et à un artisan, dévoile les secrets des ateliers et ceux des plus belles pièces et créations de la saison, explore une région française, creuset d'un métier d'art. Et pour ce 3e numéro, Geste/sraconte la renaissance de Notre-Dame de Paris au prisme de ceux qui la restaurent.
Cette année, c'est à travers les maîtres de la peinture hollandaise que les Carrières des Lumières nous plonge, allant de l'époque du siècle d'or avec Vermeer (1632- 1675) à une ode à la couleur, sur les pas de Vincent Van Gogh (1853-1890), en passant par l'oeuvre de Rembrandt (1606-1669).
Cette exploration de la peinture hollandaise à travers les siècles et ses représentants les plus illustres se concluent, avec l'exposition courte, par l'évolution et la révolution que mènera Piet Mondrian, l'un des pionniers de l'art abstrait, durant près de 50 ans.
Beaux Arts Éditions revient sur ces grands noms qui ont fait la gloire de la peinture hollandaise, en s'attardant évidemment sur les scènes d'intérieur de Vermeer, les peintures d'une très grande modernité de Van Gogh ou le néoplasticisme théorisé par Mondrian pour donner les clefs de lecture et de compréhension d'une peinture complexe.
Le plus grand groupe de rock de tous les temps, qui se produit toujours dans le monde entier, Mick Jagger en tête, prend d'assaut, cet été, la maison de l'OM sur 2 000 m2 pour raconter son histoire. Et quelle histoire ! Bientôt 60 ans que les Stones écument la planète. L'Orange Vélodrome est transformé pour l'occasion en lieu de culte. Il y aura là, et de même dans notre édition, l'histoire fabuleuse de ces légendes vivantes, la reconstitution grandeur nature du 102 Edith Grove, l'affichage des instruments de musique successifs du groupe, enregistrements et vidéos inédites, albums de musique, le style Rolling Stones fait de costumes de scène iconiques les plus extravagants. Les scénographies restées des modèles pour les groupes du monde entier, enfin la reconstitution des concerts qui restent des monuments de l'histoire de la musique, comme leur emblématique concert donné à La Havane que le public pourra également revivre sur scène avec eux.
Les fans vont se retrouver à l'Orange Vélodrome et avec Beaux Arts Éditions dans les coulisses du groupe de rock le plus célèbre du monde. L'outil indispensable pour compléter votre visite !
Le monde des métiers d'art est un vaste univers d'excellence et de savoir-faire, fort de 281 métiers dans 16 domaines d'activité, qui vont du design à la cuisine. Aucun mook ne leur était jusqu'alors consacré.Longtemps négligés, voire déconsidérés, ces métiers ont vécu à l'ombre des marques ou dans les interstices des productions de masse. Mais la recherche de sens et d'authenticité qui marque notre époque a remis en pleine lumière ces compétences et ces savoir-faire. Ancrés dans l'histoire passée, ils se manifestent pleinement dans le présent et anticipent le futur. Car riches d'un considérable patrimoine, les métiers d'art ont su se renouveler, s'inscrire dans la modernité, apporter aux artistes, aux créateurs et aux marques la pertinence de leur pensée et la virtuosité de leur geste.
En cette époque plus que jamais en quête de sens, Beaux Arts Éditions a souhaité explorer cet univers dans toute sa richesse et ses croisements créatifs à travers Geste/s, nouveau mook haut de gamme, désirable et généreux. Ce deuxième numéro d'été est consacré au végétal.
Pendant vingt ans, au terme d'un partenariat signé avec le Centre des monuments nationaux (CMN), de nombreuses pièces de la Collection Al Thani seront dévoilées aux yeux des visiteurs venus arpenter les salles de l'Hôtel de la Marine, un magnifique bâtiment du xviiie ?siècle donnant sur la place de la Concorde à Paris. Et, deux fois par an, la Collection invitera une collection étrangère, qui résonne avec elle, à exposer quelques-uns de ses plus beaux chefs-d'oeuvre.
Après celle du financier arménien Calouste Gulbelkian, c'est au tour de celle du palais vénitien Ca' d'Oro, qui abrite les oeuvres des écoles toscanes, flamandes et vénitiennes, dont des peintures de Mantegna, Giorgione ou Titien, rassemblées par le collectionneur Giorgio Franchetti, de se révéler aux yeux du public.
Beaux Arts Éditions dévoile la Collection Al Thani et ses plus belles pièces en les contextualisant. Ainsi, de l'art mésopotamien à l'art Fang, en passant par celui des Moghols ou des Grecs. Vous saurez tout sur les oeuvres majeures qui composent cette exceptionnelle collection.
Dans un dernier chapitre, qui changera au gré des collections invitées, nous revenons sur le collectionneur Giorgio Franchetti, sa collection et les chefs-d'oeuvre qui dialogueront avec ceux de la Collection Al Thani.