L'exposition retrace l'histoire du grand roi Ramsès II, qui connut sous le troisième Empire la période la plus faste de l'histoire de l'Égypte antique. Ramsès II régna de -1279 à -1213.
C'est ce très long règne que nous vous faisons revivre?:
Ses six femmes (dont Néfertari), ses dizaines d'enfants, les armes utilisées par ses troupes (chars, arcs très puissants), reconstitution de son palais au sol en quartz étincelant et carreaux rouges, présentation des bijoux portés les siens (femmes et enfants), mais aussi ses proches. Tous en or, l'or étant «la peau des dieux».
Notre édition a pour but de faire renaître l'ère des Ramsès (sept Ramsès lui succéderont), le décor des tombes de sa famille et de ses proches.
Un chapitre spécial est consacré à Sennedjem, l'artisan des tombes de la famille royale. Sa propre tombe exposée à la Grande Halle Villette revêt un intérêt particulier, il y fut enterré avec son mobilier, ses objets quotidiens, des shabtis (figurines représentant ses serviteurs désignés pour l'accompagner dans l'au-delà).
Une grande fresque à la gloire d'une civilisation qui triompha au Moyen-Orient au temps de ce roi bâtisseur.
La transmission des savoir-faire, tel est le grand thème choisi par Geste/s pour son numéro d'automne.À travers reportages et rencontres, le premier mook dédié aux métiers d'art, aux savoir-faire d'excellence et à la création contemporaine, interroge et illustre cette valeur essentielle qui incarne ces mondes créatifs autant qu'elle les prolonge. Valeur qui offre surtout un écho inspirant à l'heure des enjeux d'orientation, des parcours en quête de sens, des désirs de reconversion et des doutes posés par une société de plus en plus virtuelle. La transmission ou comment des maisons, petites ou grandes, poursuivent ou inventent les manières de transmettre l'intelligence de la main d'une génération à l'autre. Comment Boule, Estienne, Ferrandi ou encore l'Ensci s'affirment aujourd'hui comme de vraies grandes écoles. Comment, dans ses ambitions et dans ses inquiétudes, la transmission reste le défi majeur pour que perdure le génie de l'excellence. Comme à chaque opus, le trimestriel révèle deux portfolios inédits confiés à un artiste et à un artisan, dévoile les secrets des ateliers et ceux des plus belles pièces et créations de la saison, explore une région française, creuset d'un métier d'art. Et pour ce 3e numéro, Geste/sraconte la renaissance de Notre-Dame de Paris au prisme de ceux qui la restaurent.
Le monde des métiers d'art est un vaste univers d'excellence et de savoir-faire, fort de 281 métiers dans 16 domaines d'activité, qui vont du design à la cuisine. Aucun mook ne leur était jusqu'alors consacré.Longtemps négligés, voire déconsidérés, ces métiers ont vécu à l'ombre des marques ou dans les interstices des productions de masse. Mais la recherche de sens et d'authenticité qui marque notre époque a remis en pleine lumière ces compétences et ces savoir-faire. Ancrés dans l'histoire passée, ils se manifestent pleinement dans le présent et anticipent le futur. Car riches d'un considérable patrimoine, les métiers d'art ont su se renouveler, s'inscrire dans la modernité, apporter aux artistes, aux créateurs et aux marques la pertinence de leur pensée et la virtuosité de leur geste.
En cette époque plus que jamais en quête de sens, Beaux Arts Éditions a souhaité explorer cet univers dans toute sa richesse et ses croisements créatifs à travers Geste/s, nouveau mook haut de gamme, désirable et généreux. Ce deuxième numéro d'été est consacré au végétal.
Réalisé par les meilleurs artistes de l'époque (Le Vau, Le Brun et Le Nôtre) et destiné au Roi-Soleil, Versailles est le symbole du rayonnement français. La pierre, le marbre, la peinture servent tous à magnifier la « personnalité royale », de Louis XIV à Marie-Antoinette.
Chaque saison, Geste/s vous propose une traversée au long cours au coeur d'un univers d'expertise et de précision, riche d'une longue histoire et d'une immense faculté à embrasser la modernité et l'innovation : celui des métiers d'art, des savoir-faire d'excellence et de leurs croisements avec la création contemporaine. Au fil de 200 pages superbement illustrées, Geste/s vous emmène à la rencontre de ceux qui font, et de ce qui fait le geste, au coeur des ateliers, des manufactures et de la création. Un collector à ne pas manquer.
Un ouvrage complet et indispensable qui présente par ordre chronologique les multiples courants qui ont agité le XXe siècle, sans négliger aucune forme artistique. Bernard Blistène associe à chaque mouvement une série d'oeuvres majeures, les explicite clairement en s'appuyant sur des citations et de multiples illustrations.
Enfin, une chronologie accompagne chaque chapitre afin de mettre en évidence les synergies qui ont opéré entre les artistes se ralliant à un même mouvement.
L'auteur, récemment nommé directeur du développement culturel du Musée national d'art moderne (Centre Pompidou), nous entraîne dans différents univers : peinture, sculpture, architecture, bien sûr, mais aussi graphisme, vidéo, design, performances... nous prouvant une nouvelle fois que l'art, a fortiori celui du XXe siècle, est multiple.
Lancé en 2007, Grande galerie, Le Journal du Louvre vous entraîne chaque trimestre au coeur du plus grand musée du monde : Le Louvre.
Consacré à la vie culturelle et artistique du musée, il vous en fait vivre l'actualité, découvrir les trésors secrets, visiter les expositions incontournables et redécouvrir les collections uniques.
À chaque numéro, c'est une invitation à une promenade passionnante et unique dans le palaislabyrinthe de ce musée qui vous est proposée par des personnalités majeures du monde de l'art : historiens de l'art, conservateurs, artistes, photographes, écrivains, journalistes... Tous partagent l'amour du Louvre.
Ce trimestriel est conçu pour être à la fois un support de visite original et pédagogique, mais aussi une revue d'art de référence de par la qualité de ses textes et de son iconographie.
Erró collecte des images (publicités, photos d'actualité, bandes dessinées, affiches, documents politiques) qui sont sa principale source d'inspiration. Il les choisit, les accumule et les assemble sur les toiles selon son bon plaisir - toujours avec humour, parfois avec angoisse et violence - pour former des tableaux qui sont autant à lire qu'à voir. La peinture est un lieu d'expérimentation où il dénonce les aberrations de notre société...
Exposition au macLYON, du 3 octobre 2014 au 22 février 2015
Nombreux sont les héros de roman dont les aventures ont Paris pour cadre.
Pour asseoir leur authenticité, les romanciers leur prêtent une vie on ne peut plus réelle dans la grande cité, les mêlent à des évènements faisant partie de l'histoire de Paris, leurs pas croisent des hommes et des femmes ayant réellement existé. L'occasion pour nous de décrire les Paris de dix périodes successives, de retrouver les adresses fréquentées par ce monde imaginé par Dumas, Zola, Balzac ou Tardi. Cette nouvelle édition suit les pas de D'Artagnan, de Cyrano, de Monte- Cristo, de Rastignac, de Bel Ami, comme de Maigret ou d'Arsène Lupin, tous personnages exploités au cinéma ou à la télévision. Puis vinrent des grands dessinateurs de BD dont les héros ont Paris pour repaire ou lieu d'action : Adèle Blanc-Sec, Nestor Burma ou Black et Mortimer dans un Paris des catacombes dans L'Affaire du Collier...
L'occasion de dîner dans un les bistrots préférés de Maigret, de suivre Swann au Bois de Boulogne...
Paris a-t-il tout inventé en matière de gastronomie ? Presque.
Depuis l'époque des grands rois, on vient à Paris apprendre ce qu'on appelle le savoir-vivre. La délicatesse et l'accommodement des plats ne suffit pas, loin de là, encore faut-il savoir en parler. Dialogue savoureux de Fouché et de Talleyrand dans le film Le Souper : ce dernier, de haute lignée, rappelle au rustre Fouché ce point essentiel. À Paris, on parle, on écrit depuis trois siècles sur les nourritures terrestres. On exige des tables délicatement apprêtées, Sèvres n'est pas loin.
On invente le premier restaurant, peut-être du côté du Palais Royal, on imagine les premiers guides, des classements impitoyables, on apprend à servir à la russe... Tiens, tiens, tout n'est donc pas parisien. Peu importe.
Les hommes deviennent aussi célèbres dans la gastronomie que dans la littérature ou la musique. Rossini fut l'auteur du Barbier de Séville, c'est entendu, mais aussi l'inventeur d'un célèbre tournedos. Curnonsky maria littérature et gastronomie, et fit prendre conscience aux Parisiens qu'on savoure plus et mieux dans le cadre d'un club exigeant. Les grands chefs parisiens sont devenus des vedettes mondiales.
Encore fallait-il que la science s'en mêle : savoir conserver les ingrédients, imaginer le froid, transporter le vin sans le détruire, comprendre les phénomènes engendrés par la cuisson... et puis inventer de multiples termes pour des activités pourtant bien voisines : bistrot, brasserie, guinguette, bars, tavernes...
Réponses dans ce nouveau numéro qui raconte comment Paris devint en quelques siècles la capitale de la gastronomie mondiale. Et propose des adresses originales, multiples, dûment sélectionnées d'aujourd'hui, des menus imprimés totalement inédits, des recettes de temps anciens mises au goût du jour par des chefs passionnés...
Pour sa réouverture, le musée Maillol frappe fort en consacrant la première grande exposition au scénariste-dessinateur Albert Uderzo. Un hommage à l'artiste, disparu il y a un peu plus d'un an, qui inventa, en 1959 avec son ami René Goscinny, les personnages d'Astérix, d'Obélix et de tous leurs amis.
Cette édition donne les clés du génie artistique d'Uderzo, analyse les ressorts comiques ou pas de son dessin, sa capacité à reproduire toutes les nuances des sentiments humains.
Beaux Arts Éditions revient sur la vie formidable d'un homme et d'un artiste d'origine italienne, qui comprit si bien la nature profonde des Français et dont les planches originales valent aujourd'hui des fortunes.
Exposition au Musée Maillol, du 27 mai au 30 septembre 2021
Ils usaient du pinceau mais aussi de la plume. Ils peignaient avec talent, mais ils écrivaient avec entrain, doute et passion. En reproduisant, dans une édition exceptionnelle, plus de cent lettres d'artistes, cet ouvrage invite le lecteur dans l'intimité des génies qui ont révolutionné l'histoire de l'art. Des déclarations amoureuses de Géricault aux élucubrations de Dali, en passant par les aventures exotiques de Delacroix ou les espoirs déçus de Van Gogh, ces correspondances révèlent des personnalités hors du commun, des amitiés fiévreuses et de riches moments d'émulation intellectuelle. Cette anthologie, issue du musée des Lettres et Manuscrits, présentée par des spécialistes, est illustrée par les oeuvres mêmes que les artistes évoquent dans leur correspondance. Mais elle fait surtout découvrir leurs éclairs littéraires, tantôt brillants, tantôt lyriques, toujours sincères.
Ce hors-série présente la complexité de la civilisation maya et en déchiffre ses codes, son organisation sociale, ses formes architecturales et ses styles artistiques. Il offre un panorama complet de la culture maya, de ses origines à son déclin. Comme dans l'exposition, la mémoire est au coeur de la réflexion : de récentes découvertes de sites archéologiques au Guatemala ont enclenché une dynamique de compréhension accrue des sociétés et de la culture de l'ère maya.
Exposition au musée du Quai Branly en 2014-2015
Moteur de la grande Révolution, la ville de Paris devint le centre décisionnel de l'Empire napoléonien. Après avoir été un modèle politique durant les années 1789-1799, elle fut, sous l'impulsion du Premier consul puis de l'Empereur, un exemple d'urbanisme grandiose et efficace.
Après le succès de Paris au Moyen Âge et Paris au temps des grands rois, nous poursuivons la série avec Paris de la Révolution et de l'Empire. Dans ce nouvel hors-série nous suivons pas à pas dans tout Paris, les grands révolutionnaires qui s'agitent, conspirent, condamnent, votent aussi bien sûr. Robespierre au quai Voltaire, Marat assassiné rue de l'École de Médecine... Pendant huit ans les événements vont se précipiter dans des lieux emblématiques de Paris : ils sont tous répertoriés. Et puis, est venu l'Empire : Napoléon a profondément modifié la capitale. La création de la rue de Rivoli, les multiples fontaines, les canaux, etc.
Un Paris d'hier revisité aujourd'hui.
Par son oeuvre, Picasso incarne tout l'art du XXe siècle. Il est à lui seul une véritable passerelle entre l'art ancien et l'art contemporain. Le but de ce livre est d'ouvrir les portes du musée imaginaire de Picasso, au sein duquel figurent les peintres italiens, ceux de l'École du Nord, les maîtres espagnols et français du XVIIe au XIXe siècle, les peintres de la modernité parisienne, mais aussi l'art antique et les arts primitifs.
Au gré de 150 confrontations d'images, c'est toute la richesse des expériences de Picasso qui est ainsi révélée et analysée. Bien loin de la copie, du pastiche ou de la paraphrase, Picasso, en nourrissant sa peinture de références aux maîtres anciens, invente l'art du collage, de la citation, du recyclage, de la récupération qui deviendra une tendance fondamentale de l'art contemporain.rain.
Cinq ans après sa disparition, et près de quinze ans après la dernière rétrospective, le musée rend hommage au peintre d'origine chinoise Zao Wou-Ki (1921-2013).
Issu d'un milieu lettré et fortuné, Zao Wou-Ki quitte son pays après avoir découvert l'art occidental à travers Picasso, Cézanne et Matisse. Arrivé à Paris à tout juste 27 ans, il entre aux Beaux-Arts, fréquente les milieux d'avant-garde et se lie avec le poète Henri Michaux, qui lui permet de vendre ses premières toiles. Marqué par l'influence de Paul Klee lors d'un séjour à Berne en 1951, il prend le parti de l'abstraction. Naturalisé français en 1964, à l'instigation d'André Malraux, il poursuit une carrière à la fois d'artiste et de professeur.
Poète de la couleur, qu'il rend avec un art subtil de la transparence, Zao Wou-Ki allie au paysagisme abstrait la puissance d'évocation de la calligraphie, pour donner naissance à une oeuvre complexe.
Beaux Arts Éditions revient sur l'oeuvre de Zao Wou-Ki, sa complexité, sa poésie. L'album s'attache à redonner sa place dans l'histoire de l'art de la seconde moitié du XXe siècle ; souligne l'ouverture et la modernité d'une oeuvre au croisement de deux civilisations.