Comme à son habitude, la Fondation Louis Vuitton frappe un grand coup, en exposant les deux plus grandes stars du xxe ?siècle?: Andy Warhol (1927-1987) et Jean-Michel Basquiat (1961-1988)?!
L'artiste-star Andy Warhol a toujours été un modèle pour le jeune Basquiat, mais la rencontre se fait en 1982, par l'entremise du galeriste Bruno Bischofberger, qui présente le jeune «?Samo» à Warhol. Naît alors une longue amitié, et une collaboration intense entre les deux artistes, qui produisent ensemble une centaine de tableaux. Avant que Basquiat ne stoppe brusquement cette collaboration en 1985, après l'exposition new-yorkaise à la galerie Tony Shafrazi, se sentant utilisé et manipulé par l'cône du pop art.
L'exposition permet d'envisager les liens intimes qui unissaient les deux artistes et l'intensité de deux carrières qui résonnent encore.
Beaux Arts Éditions revient sur ces deux enfants terribles de l'art, parcourt l'ensemble de leur oeuvre et en montre le génie incontesté.
Première grande exposition consacrée à la place de la musique dans l'oeuvre de Jean-Michel Basquiat (1960- 1988). La musique est en effet omniprésente dans l'oeuvre de l'artiste new-yorkais, tant dans les symboles, les signes, les représentations des instruments, ou aux références à divers genres musicaux comme l'opéra, la musique classique, le jazz, le be-bop, le hip-hop ou le rap. Pour Basquiat, la musique était un message, notamment dans les échanges culturels transatlantiques et sur le racisme vécu par les artistes noirs. Son engagement au sein de la diaspora africaine et face à la politique raciale aux États-Unis est l'un des fils conducteurs de l'exposition.
Issu de l'Underground new-yorkais, Jean-Michel Basquiat avait à peine vingt ans quand sa peinture expressive lui valut une notoriété mondiale. Les liens d'amitié qui l'unissaient à Madonna, Andy Warhol et Keith Haring sont légendaires. Avant sa mort tragique et prématurée, il a créé une oeuvre passionnée regroupant peintures, dessins et objets.
Beaux Arts Éditions revient sur l'artiste et son rapport à la musique.
Artiste subversif par ses sujets, ses compositions ambiguës et ses innovations plastiques, le Petit Palais consacre sa première monographie française à Walter Sickert, artiste si peu connu en France qui a pourtant vécu entre Paris et Dieppe de 1898 à 1905. Né à Munich, en 1860, Walter Sickert a déménagé avec sa famille en Angleterre à l'âge de huit ans. Son père, artiste, l'initia au travail d'artistes français et britanniques, mais Sickert s'orienta d'abord vers une carrière d'acteur. Il passe à l'art en 1882, étudia brièvement à la Slade School of Fine Art de Londres, avant de devenir l'élève de l'américain James Abbott McNeill Whistler. Sickert est devenu une figure centrale de l'avant-garde artistique britannique, à la fois peintre et critique. Si à ses débuts Walter Sickert peint des sujets singuliers tels que des scènes de music-hall ou, plus tard, des nus dés-érotisés dans des intérieurs pauvres de Camden Town, à la fin de sa carrière, durant l'entre-deux-guerres, Sickert innove en détournant et transposant en peinture des images de presse provoquant le milieu de l'art et le public par ses inventions constante.
Beaux Arts Éditions revient sur sa carrière, dévoile les personnes, les lieux et les événements qui l'ont inspirés, ou encore l'influence de son oeuvre sur des artistes comme Freud ou Bacon.
Cinquante ans après la mort de Pablo Picasso, le musée qui lui est dédié lui rend hommage. Peintures, sculptures, dessins, photographies?: un nouveau parcours a été pensé pour donner à voir l'incroyable richesse du fonds du musée, et, en miroir, l'ampleur de la pratique artistique de Picasso. La direction artistique a été confiée pour l'occasion au célèbre styliste britannique Paul Smith, qui, par sa patte colorée et pleine d'énergie a signé un accrochage exceptionnel conçu sous le commissariat de l'équipe de conservation du musée.
À travers son regard, c'est un Picasso inventif, drôle, en perpétuelle expérimentation que l'on redécouvre.
Paul Smith propose des rapprochements inhabituels, souligne des détails inattendus. Amoureux de la couleur, fasciné par l'univers du spectacle, Paul Smith décèle dans l'oeuvre de Picasso et dans sa propre démarche de nombreux échos, notamment dans leur rapport aux images. Car l'oeuvre de Picasso demeure vivante et elle ne cesse et n'a cessé d'être regardée et stimulante pour les artistes d'hier et d'aujourd'hui. Sont ainsi disposées au fil du parcours quelques oeuvres de ces artistes?:
Cézanne, Bourgeois, Kuitca, Samba ou Mickalene Thomas. Le catalogue de l'exposition rend compte de ce nouvel accrochage à travers des analyses, mises en perspectives et interviews d'artistes, et se pare des couleurs du couturier britannique.
Né à Paris en 1928 de parents juifs émigrés de Russie, Elliott Erwitt grandit en France et en Italie avant de s'établir aux États-Unis, où il sera remarqué par Robert Capa. En 1953, âgé de tout juste 25 ans, il intègre la prestigieuse agence Magnum et travaillera pour les plus grands magazines américains.
Le musée Maillol retrace les différentes étapes de son oeuvre à travers un ensemble de photographies en noir et blanc, mais aussi en couleurs. Scènes de rue, clichés de personnalités (tels Marilyn Monroe, Truman Capote, Che Guevara, Fidel Castro, Richard Nixon ou Kennedy), photos de chiens les plus improbables, Paris ou New York, etc. Il a une manière d'immortaliser des moments de la vie quotidienne avec un regard qui n'appartient qu'à lui, mélangeant humour et émotion.
À travers une rétrospective complète de son oeuvre, sur des thématiques qu'il a lui-même définies il y a plusieurs années, c'est une invitation à découvrir la sensibilité unique du photographe qui est proposée.
Beaux Arts Éditions accompagne cette rétrospective en replongeant dans la vie et la carrière de ce mythique photographe repéré par Robert Capa et membre de Magnum Photos depuis 1953.
Sans contexte, la grande exposition du premier semestre 2023. Sarah Bernhardt (1844-1923) fut la grande star de la iiie ?République, une star mondiale ayant joué aussi bien devant le Tsar de Russie qu'en Amérique lors d'une tournée triomphale, ayant monté sa propre compagnie après un passage à la Comédie française.Son intelligence, son talent, comme la liberté de ses moeurs, stupéfia hommes politiques, écrivains, dramaturges et artistes de toutes disciplines. Surnommé «?la Voix d'or?» où «?la Divine?», elle n'hésitait pas à jouer des rôles d'homme.
Impossible d'oublier qu'en 1900, elle endossa le costume de l'Aiglon - pièce nouvelle de Rostand - alors qu'elle avait 56 ans?!
Costumes, photos - elle fut l'amie de Guitry comme de Feydeau - souvenirs provenant de son propre théâtre?:
à travers elle, l'exposition retrace la vie artistique de toute une époque. Sa silhouette inspira la mode, les arts décoratifs, elle n'hésitait pas aussi à prêter son nom à des articles de grande consommation. Elle joua dans des films, connut la douleur de perdre une jambe, gagnée par la gangrène... Sa vie d'actrice se termina dans un fauteuil.
Beaux Arts Éditions revient à travers une édition exceptionnelle sur la vie et le monde de cette superstar !
Riche des collections de son cabinet d'art graphique, parmi les plus importantes au monde, le musée d'Orsay dévoile une sélection de ses plus beaux pastels, avec plus d'une centaine de pastels, signés par les plus grands artistes du musée, offrant un panorama exhaustif des principaux courants artistiques de la seconde moitié du xixe ?siècle, de l'Impressionnisme au Symbolisme.
Ainsi, la modernité est-elle abordée par les pastels de Degas, Monet, Caillebotte, Boudin?; l'intimité par Mary Cassatt, Helleu et Vuillard?; le paysage, que le pastel sublime, par les symbolistes?; l'harmonie entre l'homme et la nature (contrepoint à la modernité), à des artistes tels que Fantin-Latour, Osbert, Puvis de Chavannes, Desvallières... Et enfin, les artistes LévyDhurmeret ou Redon évoqueront la rêverie. Une mise en exergue montrant aussi l'extraordinaire plasticité du pastel.
Beaux Arts Éditions revient sur ces artistes, ainsi que sur l'histoire du pastel et la «révolution» qu'il connaît durant la seconde moitié xixe ?siècle (1850-1914).
Le XXe siècle voit l'éclosion d'une société moderne engendrant de nouveaux besoins, de nouveaux matériaux. Au cours de ce siècle de grands chantiers et de mouvements artistiques sans précédent dans le monde entier, on assiste aussi à une révolution dans l'organisation spatiale qui prend des formes multiples selon les architectes, les pays et les cultures.
L'un des défis majeurs est de résoudre la crise du logement que l'on retrouve au coeur de tous les programmes et manifestes de ces années-là.
À travers l'architecture, c'est l'aventure des femmes et des hommes modernes que l'on découvre : des entreprises ambitieuses menées collectivement par des architectes, en collaboration avec des ingénieurs, des urbanistes, des mécènes... pour créer des bâtiments à l'échelle monumentale, des cités-jardins, des maisons individuelles parfaitement intégrées à la nature ou encore des constructions emblématiques.
Dans cet ouvrage richement illustré et outil d'apprentissage à entrées multiples, Simon Texier fait le point sur l'architecture contemporaine en décrivant son histoire par un biais thématique plutôt que chronologique, permettant ainsi d'aborder nombre d'aspects qui ont animé ce siècle foisonnant de création et d'innovation.
L'exposition raconte l'histoire de l'un des maîtres de l'affiche, qui pendant six ans réalisa celles des pièces jouées par Sarah Bernhardt. Le tchèque Alfons Mucha (1860-1939), qui débarque à Paris en 1887, était doté d'une ambition humaniste qui se joua en trois actes?:
L'affichiste vedette de Paris au temps de la Belle Époque?;
Au tournant de sa carrière en 1900, lorsqu'il s'implique fortement dans l'Exposition universelle de Paris?; et à travers la présentation de ses oeuvres monumentales, notamment L'Épopée slave, qui développe une vision de l'histoire slave comme modèle pacifiste du monde, qui résonne aujourd'hui plus que jamais.
L'exposition s'intéresse également à son influence permanente?: du mouvement pacifiste Flower Power des années 1960, en passant par les mangas japonais, les super-héros, les artistes de rue ou même dans l'art du tatouage. Les visiteurs sont invités à découvrir l'influence de Mucha en particulier dans la série télévisée ARCANE dont les décors sont inspirés par l'oeuvre de l'artiste.
Immersive et interactive, l'exposition utilise les technologies de projection les plus avancées, dans une scénographie captivante afin de permettre une expérience inédite de l'oeuvre et des influences de Mucha.
Le musée d'Orsay réunit deux grands noms de la peinture des années 1860-1880, Édouard Manet (1832- 1883) et Edgar Degas (1834-1017), qui ont contribué à définir la peinture moderne en France. Cette exposition examine l'un des dialogues artistiques les plus significatifs de l'histoire de l'art moderne?: la relation étroite et parfois tumultueuse entre les deux artistes.
En présentant leurs oeuvres côte à côte, cette exposition étudie comment leurs objectifs et leurs approches artistiques se chevauchaient et divergeaient. Ainsi, se retrouvent-ils autour des sujets qu'ils abordèrent (des courses de chevaux aux scènes de café, de la prostitution au tub, etc.), les genres qu'ils réinventèrent, le marché et les collectionneurs qu'ils parvinrent à apprivoiser, les lieux (cafés, salles de spectacle) et les cercles, familiaux (Morisot) ou amicaux, où ils se croisèrent.
Mais elle montre aussi leurs choix opposés, en matière de carrière ou d'exposition Beaux arts Éditions interroge leurs interactions dans le contexte des relations familiales, des amitiés et des cercles intellectuels qui ont influencé leurs choix artistiques et professionnels, participant ainsi à notre compréhension d'un moment clé de la peinture française du xixe ?siècle.
On pensait avoir tout dit, tout vu de Matisse et pourtant, le musée de l'Orangerie propose de s'attarder sur la décennie 1930, une décennie charnière dans l'oeuvre du maître, qui n'avait jamais été jusque-là étudiée en tant que telle. L'exposition, dont la première étape s'est déroulée à Philadelphie, nous plonge dans le processus même de l'artiste qui a totalement renouvelé sa démarche artistique dans la toute dernière partie de sa carrière, qui revient des États-Unis avec une vision élargie du monde, qui a eu des effets durables. C'est durant ces années, qu'il est promu à Paris par la revue Cahiers d'art, qu'il affronte Picasso à la galerie Paul Rosenberg tandis que ses peintures radicales d'avant la Première Guerre mondiale sont vues chez Paul Guillaume, qu'il assiste à l'organisation de différentes rétrospectives et qu'il travaille à son art à Nice. Cette décennie 1930 est entrée dans l'histoire comme le creuset d'une fascinante transformation moderniste.
Beaux Arts Éditions accompagne l'exposition en racontant ces dix années exceptionnelles dans l'oeuvre et la vie d'Henri Matisse, les innovations et les bouleversements qu'il met en place.
Frère aîné du peintre impressionniste, Léon Monet (183-1917), chimiste en couleurs, est reconnu pour son «?intelligence vive?», son caractère «?cordial et franc?», et devient une personnalité respectée et très impliquée au sein des nombreuses associations culturelles de la ville de Rouen. Pour la première fois, sa collection et son rôle sont mis en valeur dans une exposition. Ainsi, incite-t-il Monet et ses compagnons impressionnistes à exposer dans les musées. Il achète des toiles aussi bien à son frère qu'à Renoir, Pissarro ou Sisley, devenant ainsi l'un de leur tout premier mécène. Malgré les brouilles qui ponctueront leur relation, les deux frères sont restés unis, jusqu'au remariage de Léon avec l'une de ses domestiques.
Personnalité étonnante, discrète et d'une grande modernité, sa collection reflète ses goûts, qui le portent naturellement vers les paysages de son enfance, passée au?Havre, et vers ceux de la ville qui l'a vu s'épanouir professionnellement, mais aussi les liens qu'il tissa avec Renoir, Pissarro ou Sisley.
Beaux Arts Éditions dresse le portrait de ce frère oublié, industriel rouennais et collectionneur d'art méconnu, qui participa pourtant à l'ascension de son frère cadet Claude Monet et de ses compagnons...
Première grande rétrospective parisienne depuis son exposition en 1956, au musée national d'Art moderne, Germaine Richier (1902-1959) est pourtant l'un des plus grands sculpteurs du xxe ?siècle. Quelque peu délaissée, elle a pourtant créé, en à peine 25 ans, une oeuvre d'une très grande force.
Après des études à l'école des Beaux-Arts de Montpellier, elle rejoint Paris, où elle devient l'élève d'Antoine Bourdelle. Son oeuvre est alors relativement classique, contrastant avec les oeuvres à venir. L'artiste a connu les tourments des deux guerres mondiales et a été profondément touchée par les tragédies qui en découlent et son oeuvre s'en fait l'écho. Ainsi dès 1940, elle réalise Le Crapaud, qui annonce une esthétique nouvelle où se mêleront mondes animal, humain et végétal. Dès 1946, ses sculptures se parent d'armatures de fils métalliques se nourrissant d'éléments de la nature (pierres, morceaux de bois ou objets récoltés sur les plages). Enfin, dans les années 1950, elle expérimente de nouvelles techniques dans ses expressions plastiques en introduisant de la cire, du plâtre ou du plomb...
Beaux arts Éditions montre l'originalité de sa démarche artistique et la singularité de son langage plastique.
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L'exposition sera le reflet du salon qui, de 1951 à 1982, s'est tenu au musée d'Art Moderne puis au musée Galliera, à Paris. Ce salon avait ceci de particulier que chaque année les artistes invités devaient proposer des oeuvres illustrant un thème en rapport avec l'homme et son environnement. Le bonheur, le travail, l'amour... Seront donc rassemblées au Musée Jean Couty une centaine d'oeuvres ayant marqué les trente années d'un salon qui fût le plus visité de Paris, à travers peintures, dessins, affiches, lithographies... L'occasion de découvrir des oeuvres inédites ou rarement exposées. Braque, Matisse et Picasso, bien sûr, mais aussi Jean Couty lui-même, Mentor, Brayer, Ambrogiani et tant d'autres. Beaux Arts Éditions témoigne et commente cette période exceptionnellement riche en chefs-d'oeuvre, mais surtout en expression de courants novateurs à l'aide de documents d'archives passionnants dans cette publication tenant lieu de catalogue.
Our ses 40 ans, le LaM consacre à l'artiste nippoaméricain, sa première rétrospective en France. Surtout connu pour ses lampes Akari, devenues iconiques, Isamu Noguchi (1904-1988) est pourtant l'un des plus grands sculpteurs du xxe ?siècle. D'origine japonaise par son père, poète, et américaine par sa mère, écrivaine, Noguchi passe son enfance au Japon avant de regagner les États-Unis à l'adolescence où il se forme très tôt à la sculpture. Noguchi n'aura eu de cesse sa vie durant de voyager et de se nourrir de la culture des pays qu'il traversa (Chine, Japon, Italie, Mexique, etc.). Il fut l'élève de Brancusi, qui bouleversa sa vision artistique quelques années plus tôt, dans le Paris des années 1920, où il fréquenta tous les artistes d'avant-garde. Ces nombreux échanges l'incitent à expérimenter différents médiums, s'inspirant de milles sources, il oscille ainsi du portrait à l'envolée abstraite, du mobilier à l'aire de jeu, car c'est avant tout l'espace qu'il sculptait, plutôt que la pierre ou le bois. Noguchi crée une oeuvre subtile, audacieuse et radicale, entre Orient et Occident, entre tradition et modernité, devenant ainsi la figure de l'artiste total.
Beaux Arts Éditions s'attache à présenter son oeuvre, son engagement politique et sa volonté de décloisonner les arts.
Un an après le succès de son lancement, Geste/s invite la couleur comme premier grand thème de sa nouvelle saison 2023.
Si la couleur est la rencontre entre le réel et l'imaginaire, la découvrir à travers les métiers d'art, les savoir-faire d'excellence et la création contemporaine, c'est lui octroyer une dimension supplémentaire. Sans se départir de sa symbolique et de sa force esthétique, elle devient soudain également pigment, outil, technique. La manière y rejoint la matière. À travers reportages, rencontres, portraits, enquêtes, Geste/s révèle comment les hauts quartiers de l'artisanat, hier comme aujourd'hui, chacun dans leur génie, appréhende et s'approprie la couleur. Comment il la transpose, comment il l'invente, comment il la fabrique, comment il la questionne.
À la rencontre de la chromatique des choses, des objets et des oeuvres, ou lorsque la main devient palette.
Comme à chacune de ses livraisons, le trimestriel Geste/s propose deux portfolios originaux confiés à deux artistes, raconte la coulisse des savoir-faire, interroge les grandes figures de la création et dévoile les plus belles pièces du moment. Enfin, à une année de la réouverture de NotreDame de Paris, le mook poursuit sa série exclusive sur la renaissance de la cathédrale par ceux qui la restaurent.
Considéré comme un artiste incarnant la transition entre la période gothique et la Renaissance proprement dite, peintre des Madones, mais aussi des douleurs et de la passion, Giovanni Bellini (1425- 1516) se révèle un artiste brillant, exprimant remarquablement les émotions humaines. Disciple d'Andrea Mantegna, dont il est le beau-frère, il subit son influence dans sa jeunesse.
Bellini se libère progressivement de l'influence de ses devanciers et accorde une importance plus grande à la lumière. Sa palette s'éclaircit, et il abandonne peu à peu l'huile sur bois pour peindre sur toile, s'inspirant de la technique des peintres flamands. Il fonde également un atelier qui accueille quelques futurs grands peintres, dont Giorgione et Titien. Admiré pour sa science des couleurs et son renouveau de la peinture, il fait des Vierges à l'Enfant et des Madones ses sujets de prédilections.
Beaux Arts Éditions revient sur cette figure de la peinture vénitienne, et montre comment Bellini réussit à moderniser sa peinture en conjuguant influence Byzantine, peinture nordique et sculpture antique.
C'est avec Beaux Arts Éditions que Jean-Michel Ribes a choisi de raconter 20 ans de la vie du théâtre du Rond-Point. Les grands artistes qui s'y sont produits avec des centaines de photos, le récit des provocations en tout genre d'auteurs revendiquant une totale liberté. On court donc d'un spectacle à un autre, racontés par Jean-Michel Ribes qui fête ses 20 ans à la tête de cette institution qui n'obéit qu'à une seule règle : ne produire dans ces trois salles que des auteurs vivants. Les acteurs ? Les plus grands sont présents dans cet ouvrage qui leur est dédié, de Pierre Arditi à André Dussollier, de François Berléand à Fanny Ardant !
Partiellement présentée au Victoria & Albert Museum de Londres en 2018, l'exposition itinérante s'arrête au Palais Galliera. Elle dévoilera une extraordinaire collection d'objets personnels, mais aussi de vêtements appartenant à l'emblématique artiste mexicaine Frida Kahlo (1907-1954) et offrira un aperçu puissant de la façon dont Frida Kahlo a construit sa propre identité.
En 1954, après sa mort, les biens de Frida Kahlo ont été enfermés dans la Casa Azul (Maison Bleue) à Mexico, sa maison de toujours. Un demi-siècle plus tard, sa collection de vêtements, bijoux, cosmétiques et autres objets personnels est redécouverte. L'exposition offre une nouvelle perspective sur l'histoire de la vie de l'artiste, dont le charisme et le sens puissant du style continuent de captiver. Le musée de la mode exposera en parallèle une capsule contemporaine où une vingtaine de silhouettes des plus grands couturiers (Gaultier, Gucci, etc.) rendront hommage à Frida Kahlo et son oeuvre. Beaux Arts Éditions revient sur la manière dont Frida Kahlo a soigneusement façonné son image afin de véhiculer un message politique tout en dissimulant son corps meurtri?; sans oublier évidemment l'artiste derrière le personnage.
Le LaM propose une nouvelle traversée de l'oeuvre de Paul Klee (1879-1940), peintre graveur et écrivain allemand prolifique. Auteur de près de 10 000 oeuvres, artiste insaisissable et inclassable, professeur au Bauhaus, pendant l'entre-deux-guerres, le peintre théoricien a développé une approche singulière de la couleur. Considéré comme juif par les nazis, rangé dans la catégorie des peintres dits « dégénérés », il doit fuir l'Allemagne et meurt au début de la Seconde Guerre mondiale. Un destin tragique pour un peintre rêveur. Son oeuvre, bien que colorée et tournée vers une réalité intérieure, porte aussi le reflet des oppressions vécues.
L'exposition se penchera sur quelques-unes de ses multiples sources d'inspiration à travers un parcours rythmé en quatre grands chapitres, avec les dessins d'enfant, l'art préhistorique, l'art extra-occidental et ce qu'on appelle encore à son époque « l'art des fous », qui lui ont permis de repenser son art et la création artistique de manière générale.
Du cubisme au primitivisme en passant par le constructivisme, Beaux Arts Éditions revient sur l'ensemble de sa création.
Jusqu'aux années de crise et d'exil, chaque temps fort de sa vie est exploré à travers ses plus grands chefs-d'oeuvre et ses différents moyens d'expression (peinture, lithographie, gravure, dessins, textes).
Le musée d'Art moderne de Paris consacre une grande rétrospective, plus de 45 ans après sa première exposition, à l'une des artistes les plus emblématiques du xxe ?siècle, qui longtemps oubliée, au détriment notamment de son mari Hans Hartung, connaît aujourd'hui une reconnaissance sans égale.
Peintre française d'origine norvégienne, Anna-Eva Bergman est une artiste dont l'oeuvre est protéiforme.
D'abord dessinatrice, caricaturiste pour la presse et journaliste jusqu'au début des années 1950, elle s'engage définitivement dans la peinture après-guerre et se consacre à «?un art d'abstraire?», selon sa propre formule, qui perdurera jusqu'à sa mort en 1987.
Anna-Eva Bergman a créé une oeuvre radicale et singulière, basée sur un vocabulaire de formes simples inspirée à la fois par les paysages et les mythologies nordiques et dont les singularités résident notamment dans l'utilisation de feuilles d'or ou d'argent comme éléments picturaux.
Beaux Arts Éditions revient sur sa vie, en prise avec les tourments de son siècle, mais aussi sur son son oeuvre, depuis ses expérimentations et l'élaboration des premiers archétypes formels, jusqu'à la mise en place d'un langage non-figuratif spécifique.
Acrobates, musiciens, animaux fantastiques, couleurs éclatantes et amoureux en lévitation... L'Atelier des Lumières plonge dans l'univers onirique et foisonnant de Marc Chagall (1887-1985). Si l'exposition se concentre sur la période entre Paris et New York, qui excelle dans son style et son génie, l'exposition aborde les thèmes fondamentaux de l'oeuvre de Chagall?: la guerre, l'amour, la musique, le cirque, la Bible...
Originaire de Vitebsk, imprégné de culture juive et de folklore russe, l'artiste, qui traversera de terribles conflits et aura une vie de nomade, connaît un destin hors du commun. Ce trajet le mène à la notoriété en France et en Allemagne, dès les années 1920, au succès international dans les années 1940, puis à la postérité.
Identifiable au premier coup d'oeil, Chagall demeure cependant inclassable, irréductible à un mouvement ou à une catégorie esthétique. S'il a «?frôlé?» les avantgardes, ce ne fut jamais au détriment de son langage plastique ni de ses thèmes favoris.
Beaux Arts Éditions donne des clés de lecture au spectateur et lui dressera un panorama succinct mais complet de l'époque. Des photographies in situ viendront expliciter le spectacle et un portfolio mettra en valeur les chefs-d'oeuvre de Chagall.
Cabourg fut à la Belle Époque, comme Trouville ou Deauville, un des lieux à la mode de la côte normande, la haute société parisienne y faisant bâtir des villas somptueuses encore aujourd'hui préservées. Mais c'est Marcel Proust, client régulier du Grand Hôtel, qui donna à la petite cité balnéaire sa notoriété internationale en l'évoquant dans son roman devenu un classique, À la recherche du temps perdu, sous le nom de Balbec.
La Villa du Temps Retrouvé, qui fût dénommée ainsi en 2019 par son inventeur, Jérôme Neutres, propose aux visiteurs, l'espace d'une heure, de changer d'époque, de retrouver tout ce qui fit le charme des années 1900 en compagnie de Proust bien sûr, mais aussi des peintres, écrivains et décorateurs qui fréquentèrent assidûment la côte normande. Tous les ans, 90% des oeuvres présentées aux visiteurs sont renouvelées, afin que la villa réserve à chaque visite de nouvelles surprises.
Beaux Arts Éditions nous emmène dans ce lieu merveilleux, où l'on rencontre Jean Cocteau, Debussy, mais aussi les peintres Jacques-Émile Blanche ou Eugène Boudin, et bien sûr Marcel Proust. Y est aussi présentée l'exposition temporaire de 2023 consacrée à Max Linder, qui fut la grande star du cinéma muet et servit de modèle à Charlie Chaplin.
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Le musée présente l'exposition « L'Univers sans l'homme », expression que l'on doit à Charles Baudelaire en 1859, qui désignait et déplorait ainsi la tendance qu'avaient certains artistes de son temps à se concentrer exclusivement sur la nature et ses éléments - végétaux, mers, ciels, bêtes... Dans son viseur, les réalistes comme Courbet, Troyon ou Daubigny, et les pionniers de la photographie. L'exposition et Beaux Arts Éditions racontent un décentrement du regard en rassemblant tableaux, dessins, films et installations, du xixe siècle à nos jours, qui ont choisi de s'écarter de la représentation, de la focale, de l'échelle humaine. On y verra donc des catastrophes spectaculaires, des expéditions dans des espaces inexplorées, des villes dépeuplées, des galaxies abstraites ou encore des fantaisies robotiques. Ils s'attachent aussi à des thématiques contemporaines et à leurs angoisses afférentes, comme la pandémie et ses confinements, les risques nucléaires et la cause environnementale. Néanmoins, ils cherchent aussi à offrir des perspectives nouvelles avec un final cosmique, tellurique et poétique autour de Monet, Bergman ou Mitchell. Une publication, qui tient lieu de catalogue, au carrefour de l'art, des sciences et de la philosophie.