Ce livre rappelle un moment artistique rare, celui où l'Art Déco français a séduit la Chine sous le gouvernement national de Sun Yat-Sen au début des années 1920. À l'Exposition des Arts décoratifs de Paris en 1925, le pavillon chinois retient l'attention tandis que son architecte Liu Jipiao importe peu après l'Art Déco français dans son pays. L'auteur de cet ouvrage s'attache à présenter les influences réciproques sur la mode, la photographie, le cinéma, l'architecture et les arts décoratifs. Les artistes français, à l'image de Süe et Mare, Jacques-Emile Ruhlmann, René Buthaud ou Gaston Suisse s'initient à l'art des laques ou réinterprètent des motifs de l'art chinois tandis que les artistes chinois empruntent les formes géométriques de l'Art Déco en y introduisant leurs idéogrammes.
Présenter Strasbourg, c'est habituellement évoquer la ville médiévale alsacienne typique, ses maisons à pans de bois, ses lacis de ruelles aux noms évocateurs de l'Alsace traditionnelle, sa cathédrale.
Il manquait à cette approche d'évoquer la création de la Neue Stadt : la ville nouvelle, née à la fin du XIXe siècle et que les Allemands lors de l'annexion mirent en oeuvre, venant tripler la superficie de la cité.
Strasbourg devient alors un vaste champ d'expérimentation architecturale et accueille l'Art Nouveau avec ses lignes ondulantes largement inspirées par les formes végétales.
Au sortir de la grande guerre de 1914-1918, Strasbourg à nouveau française, devient l'un des centres actifs et innovants de l'architecture Art Déco. Celle-ci ne s'adresse plus exclusivement aux bâtiments privés, mais s'étend aux logements collectifs et aux édifices industriels.
Situés à flanc de coteaux à l'ouest de la Seine, les anciens villages de Passy et d'Auteuil se muent entre la Belle Époque et l'avant-guerre de 1939-1945 en quartiers élégants où interviennent les plus grands architectes français de l'époque, d'Hector Guimard à Le Corbusier, des frères Perret à Henri Sauvage.
C'est le temps de toutes les audaces : Robert Mallet-Stevens construit la rue cubiste qui porte son nom, Joachim Richard associe le béton armé à la beauté des palais vénitiens, de nouveaux lieux inédits naissent à l'image des jardins du Trocadéro, du square de l'Alboni, des terrasses de la rue Raynouard, d'escaliers monumentaux...
Le quartier s'épanouit dans une vision de la mode et un art de vivre luxueux qui se veulent classiques mais entretiennent avec une discrétion certaine une grande créativité.
Ce livre propose de découvrir ou de redécouvrir ce magnifique patrimoine Art Nouveau et Art Déco alliant élégance et poésie.
Quelques années avant la Grande Guerre, l'avenue des Champs-Élysées est choisie par les marques automobiles et les industries du luxe tel le malletier Vuitton et le parfumeur Guerlain qui y font édifier de superbes immeubles Art nouveau.
Dans les années 20, la haute couture s'installe dans le quartier, les halls d'exposition de voitures, les sièges des banques et de sociétés rivalisent de raffinement, des boutiques et passages couverts d'un faste inédit sont créés et les salles de cinéma abondent. Cet enchantement architectural va illuminer « la plus belle avenue du monde » et c'est à ce monde ;
Marqué du sceau du prestige et de la beauté qui font toujours la renommée de Paris et de la France, que ce livre est dédié. L'ouvrage est introduit par une préface de Nadine de Rothschild qui nous fait partager ses souvenirs des ChampsÉlysées.
Quinze ans après la création de l'agence Atelier(s) Alfonso Femia, l'ouvrage retrace « le voyage continu » des multiples projets et réalisations portés par son fondateur. Se définissant volontiers comme un architecte de la générosité, Alfonso Femia propose un au-delà à la construction de bâtiments-fonction en offrant des « bâtiments-âme » à ses usagers. Chaque projet est bâti dans un souci premier de l'échange, selon une approche humaniste de l'urbanisme et soucieuse du bien-être des individus. Avec Voyage(s), Paul Ardenne et Alfonso Femia relatent le parcours d'une architecture nourrie par l'histoire des lieux, celle d'une Europe méditerranéenne, intégrant une part de mémoire. De ce fait, l'architecte met en valeur son intérêt porté à la matière, aux matériaux - les panneaux drapés colorés, l'emploi de la céramique, du verre qui dialoguent avec la lumière et le temps. Cette réflexion approfondie témoigne de sa compréhension du territoire, notamment des lieux de vie, des écoles, des habitats, au service de l'humain et partage son désir du bien-vivre dans un espace-temps résolument présent.
Entre octobre 1902 et mai 1965, Le Corbusier produit plusieurs milliers de dessins, souvent d'une rare beauté.
Quelque 5000 d'entre eux sont conservés à la Fondation Le Corbusier et les autres dans des collections privées et publiques. Les éditions AAM, en collaboration avec la Fondation Le Corbusier, entreprennent à partir de 2019 leur publication en quatre volumes.
Le second tome couvre les débuts de son activité picturale (1917-1928), de son installation à Paris et de ses dessins de natures mortes jusqu'à ceux de Music-hall et notamment de Joséphine Baker.
À partir du XIXème siècle, la douceur du climat attire l'aristocratie anglaise à Hyères qui se transforme alors en station hivernale. Villas éclectiques, néo-mauresques et Art Nouveau, hôtels, casino, mais aussi sanatoriums accompagnent l'essor du tourisme couplé à une étincelante vie mondaine. Au sortir de la Grande Guerre, écrivains et artistes prennent la succession des hivernants à l'image de Francis Scott Fitzgerald qui y corrige le manuscrit de Gatsby le Magnifique, ou encore d'Edith Wharton, première femme qui reçut le Pulitzer. L'architecture et les arts appliqués ne sont pas en reste, l'Art Déco règne et Robert Mallet-Stevens réalise, avec bien d'autres artistes, une maison pour les Noailles qui accueillent l'avant-garde, et où Man Ray tourne Les Mystères du Château de Dé. Elle est aujourd'hui un haut lieu de la mode et du design. Les îles d'Or, ancien repaire de brigands, participent à la beauté des paysages varois, notamment l'île du Levant qui dès le début des années 1930 voit l'avènement du naturisme.
Paris est toujours une fête ! Juan Carlos Figuera, artiste renommé pour ses aquarelles, erre dans les rues de Paris à la manière des situationnistes, tantôt piéton attiré par des architectures et des ambiances, tantôt papillon de nuit fasciné par les lumières de la ville. Par tous les temps, à toute heure, il saisit les aubes lumineuses, les fééries nocturnes, les cieux inquiétants et les inimitables lumières de l'Île-de-France.
Sous la magie de son pinceau Paris flambe, scintille, s'enchante, prend vie et sous son regard tendre et puissant, nous entrons dans le coeur battant de la capitale. Une vision inédite, un pendant pictural au Midnight in Paris de Woody Allen.
Des textes de l'artiste pluridisciplinaire et auteure France de Griessen (traduits en anglais par Marie-France Lecat) accompagnent ce splendide voyage pictural à travers Paris Rive droite.
La Rive gauche fera l'objet d'un second volume en 2022.
Ce livre évoque les premières années de la carrière d'un des plus célèbres architectes français du XXe siècle. Premier volume d'une série de trois consacrés aux textes écrits et illustrés par Rob Mallet-Stevens, aujourd'hui introuvables, rassemblés in extenso pour la première fois.
Entre 1907 et 1914 Mallet-Stevens publie quelque 40 articles illustrés consacrés à l'architecture, mais aussi aux arts, au théâtre, au Japon, à la Sécession viennoise, au jardin moderne. Il se révèle un reporter et un critique prolixe et cosmopolite.
Ces textes sont présentés et replacés dans le contexte de l'époque par un spécialiste de l'époque qui avait déjà édité la première monographie consacrée à Mallet-Stevens en 1980.
Ville classique par excellence, Versailles possède un fabuleux patrimoine architectural Art nouveau et Art déco encore peu connu que ce livre dévoile. Ici, une succession de villas et maisons en meulière et en céramique d'une stupéfiante beauté, là, des cités-jardins fleuries et ravissantes et de multiples trésors signés par des architectes aussi talentueux qu'Henri Sauvage, André Lurçat, André Ventre, Henri et André Gutton, Auguste Perret... mais aussi par de nombreux maîtres moins connus mais tout aussi inspirés. Cinémas, églises, synagogues, crèches, garages automobiles, fabriques et gares, offrent aux regards des architectures inventives et inédites.
Entre octobre 1902 et mai 1965, Le Corbusier produit plusieurs milliers de dessins, souvent d'une rare beauté.
Quelque 5000 d'entre eux sont conservés à la Fondation Le Corbusier et les autres dans des collections privées et publiques. Les éditions AAM, en collaboration avec la Fondation Le Corbusier, entreprend à partir de 2019 leur publication en quatre volumes.
Le premier volume couvre la période de formation et de voyages (1902 - 1916), des années passées à l'Ecole d'art de La Chaux de Fonds jusqu'au départ de la Suisse vers Paris au début 1917.
Danièle Pauly est historienne de l'art, spécialiste de Le Corbusier, elle a réalisé plusieurs expositions et livres sur son oeuvre dont, entre autres : Ronchamp : Lecture d'une architecture, Le Corbusier et la Méditerranée, Le Corbusier, le dessin comme outil.
Paul Follot (1877-1941), ensemblier-décorateur le plus réputé de sa génération, a été l'un des premiers à promouvoir et inventer des oeuvres détachées des réminiscences historiques tout en maintenant un lien avec la tradition du métier.
Follot a traversé les différentes époques en réussissant à chaque fois à se renouveler et il fut reconnu par ses pairs comme un maître.
L'auteur du livre, qui a eu accès à des archives familiales inédites, apporte un éclairage neuf sur la vie et l'oeuvre de cet artiste qui fut un maître de l'Art Nouveau, un inventeur du style 1910, et fut remarqué à l'Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de 1925 pour ses réalisations Art Déco.
Cet ouvrage donne à voir sous un jour nouveau la maison de Paul Follot, rue Victor-Schoelcher à Paris, qui est aujourd'hui l'écrin de la Fondation Giacometti.
Largement illustré de documents originaux, ce livre retrace l'histoire de la résidence et du domaine que Napoléon III et l'Impératrice Eugénie font édifier à Biarritz à partir de 1854 et où ils résideront régulièrement jusqu'en 1868. En 1870 le Palais impérial échappe de peu à la destruction en devenant « villa nationale réservée aux blessés ».
Le domaine est vendu par Eugénie en 1880 et loti en 1881. La résidence impériale est utilisée à partir de 1881 comme Casinohôtel (le "Palais de Biarritz"), avant d'être agrandie et transformée en 1894 pour devenir l'Hôtel du Palais. Ravagé par un incendie en 1903, l'hôtel renait de ses cendres en 1905 sur les plans d'Edouard-Jean Niermans, auteur des aménagements du Casino Bellevue et spécialiste des hôtels de luxe (on lui doit entre autres le Negresco à Nice, le Palace Hôtel de Madrid, l'Hôtel de Paris à Monte-Carlo...). Il s'agit du premier ouvrage exhaustif consacré à une ancienne résidence impériale et à un palace qui a conquis une réputation internationale par la qualité de son accueil, son architecture et son décor, et par sa position unique, au bord de l'océan. Le livre s'appuie sur une documentation originale, entre autres les archives de la Résidence impériales conservées aux Archives Nationales, jamais publiées à ce jour. L'accent est mis sur l'architecture, la décoration intérieure et la vie quotidienne au cours des différentes époques, du Second Empire à nos jours.
Entre 1900 et 1930, des artistes venus d'horizons différents ont fait passer Montparnasse et ses abords à la postérité culturelle. Le carrefour Vavin est devenu le centre du monde. Ce livre révèle un aspect moins connu de cette effervescence, celui de l'architecture Art Nouveau et Art Déco qui a marqué le paysage urbain : ateliers d'artistes, immeubles de rapport, HBM, églises et édifices publics mais aussi les bars, dancings et restaurants : Le Select, la Coupole, la Closerie des Lilas... Les réalisations sont signées par des architectes connus, tels Henri Sauvage, Michel Roux-Spitz ou Louis Sue, et par d'autres tombés dans l'oubli mais dont le talent est mis en évidence par les photographies de France de Griessen. C'est tout un pan de la légende du Paris cosmopolite et artistique de la première moitié du XXème siècle qui surgit au fil des pages
Une abbaye au rayonnement culturel exceptionnel, quelques brasseries mythiques (Lipp, Les Deux Magots, Café de Flore...) et lieu de naissance de l'existentialisme, Saint-Germain-des-Prés présente aussi un exceptionnel patrimoine architectural Art Nouveau et Art Déco dont cet ouvrage dévoile pour la première fois la richesse.
Le livre s'inscrit dans la collection « Grand Paris » dédiée à l'Art Nouveau et à l'Art Déco à Paris et dans les villes de la région parisienne.
Tous deux émus par la crise sanitaire liée au virus COVID-19, Paul Ardenne et Alfonso Femia engagent un dialogue franc questionnant les conséquences de la pandémie sur les habitats, les lieux de vie, de travail, de soin, de repos.
Se définissant volontiers comme un architecte de la générosité, Alfonso Femia en appelle désormais au développement d'une architecture du soin. Cette approche humaniste, soucieuse non plus seulement du bien-vivre des habitants mais aussi du bien-être des individus, impose aux architectes une mission longtemps sacrifiée : soigner, prendre soin, et notamment des défavorisés, des malades, des isolés, des jeunes et des aînés.
Comment offrir une architecture adaptée attachée à satisfaire et prendre soin de chaque individu ? Que pourrait être un bâtiment protecteur ? Portés par leurs convictions et leurs visions de l'architecture, Paul Ardenne et Alfonso Femia tentent dans cette conversation de proposer des pistes pour construire le logement, l'école ou l'hôpital de demain.
Le jeune Mallet-Stevens, neveu des Stoclet, réside régulièrement dans leur somptueux hôtel de maître édifié de 1905 à 1911 à Bruxelles. Fasciné par l'architecture du maître viennois Josef Hoffmann, il adopte le style de la Sécession qu'il décline dès 1910 dans des dessins qui illustrent ses premiers articles sur le cinéma, les animaux dans l'architecture, le noir et le blanc, le japonisme...
En 1923 le vicomte de Noailles lui commande les plans d'une villa à Hyères, dans le Var, qui marque le véritable début de sa carrière d'architecte et consacre sa notoriété.
La construction de la villa a donné lieu à une importante correspondance publiée pour la première fois dans ce livre. Ce sont toutes les années de formation d'un des plus grands architectes français que le lecteur découvre dans ce livre illustré par de nombreux documents inédits.
Elise Djo-Bourgeois (1894-1986) fut, durant l'entre-deux-guerres, l'une des grandes créatrices de tissus et de tapis dont les motifs géométriques et colorés signent à eux seuls un manifeste pour la modernité. Sa carrière, trop courte, ne lui a pas permis de véritablement passer à la postérité à l'instar de ses consoeurs Sonia Delaunay ou Hélène Henry. Si son oeuvre est très fortement liée à celle de son époux, l'architecte moderniste Djo-Bourgeois, il n'en demeure pas moins qu'elle sut inventer un style bien à elle qui, aujourd'hui, semble d'une radicalité inédite pour son époque
Village de pêcheurs, puis, avec l'arrivée du train, destination prisée du Second Empire, appréciée des peintres et des écrivains, Trouville a conservé le charme de ses quais, rues, ruelles et impasses. Un charme lié à la topographie accidentée et une géographie qui allie une rivière, un port et une plage dotée de planches. Lieu d'une rencontre unique entre l'architecture vernaculaire et balnéaire où les maisons de pêcheurs côtoient les maisons et villas de la villégiature, les installations maritimes et de délassement. Il en résulte des espaces publics d'une saveur unique en France.
Magie des bords de Marne : une rivière ondoyante, un port fluvial convivial, une promenade pittoresque, une écluse recherchée par les peintres, un paisible canal, une guinguette indémodable, un parc d'une stupéfiante beauté, paradis des hiboux, des marais, des hérons cendrés et des mouettes rieuses... Le XIX? siècle voit un illustre général d'Empire reposer dans un mastaba égyptien et deux domaines, Ville-Evrard et Maison Blanche, entreprendre une mue hospitalière spectaculaire, tandis qu'est édifiée une usine moderne aux vastes bassins filtrants qui distribue l'eau potable dans l'Est de la région parisienne. L'urbanisation se poursuit autour du village originel, des hôpitaux et de la gare au XX? siècle, et la ville multiplie les lotissements, construit un ensemble HBM salué par la critique et se constelle de maisons aux accents Art Nouveau et Art Déco. Le livre s'inscrit dans la collection « Grand Paris » dédiée à l'Art Nouveau et à l'Art Déco à Paris et dans les villes de la région parisienne.
Après l'ouvrage Bayard Paris, une architecture parisienne contemporaine, l'agence Axel Schoenert Architectes poursuit sa recherche sur l'identité du bureau parisien en consacrant un livre à ses quatre dernières opérations et au traitement de leurs façades au sein du « triangle d'or » du 8e arrondissement. La rénovation des bâtiments du 31 Colisée, SHIFT 54 Londres, UFO et Maison Bayard modifient l'espace de la rue, redonnent de la valeur aux cours et se réapproprient la toiture considérée comme la « cinquième façade ». L'installation de terrasses végétalisées, accessibles aux usagers, veillant au bien-être en ville, et l'obtention de certifications en matière environnementale répondent aux futurs besoins des utilisateurs. L'harmonisation de ces espaces jusqu'alors fragmentés est un défi pour les architectes, dont l'enjeu principal est d'offrir une nouvelle unité aux immeubles de bureaux, désormais baignés de lumière et offrant une multiplicité d'usages. Se réapproprier la toiture-terrasse permet d'introduire de la vie au travail : espaces de pauses, de mixité et de détente et d'offrir le spectacle de la ville.