Monographie sur John Coltrane, une des grandes figures du jazz, voix majeure du saxophone ; enrichie, comme les autres volumes de la série « Musique » (anciennement « Classica »), d'une bibliographie, d'un index, de repères chronologiques et d'une discographie commentée.
Keith Jarrett est tout simplement la plus grande star actuelle du jazz. Pour des millions de fans à travers le monde, le pianiste américain est avant tout l'homme d'un seul disque, «The Köln Concert». Et pourtant, sa musique, qui porte la marque d'un style unique, opère une synthèse qui va de Bach à la musique contemporaine, en passant par toutes formes de jazz, le gospel, folk, le rock et la musique liturgique de différentes origines. Cet ouvrage est là pour replacer cette étonnante trajectoire dans son contexte. Il montre que le fil conducteur de cette confondante diversité, de cette sorte de rage créatrice, de cet engagement constant, est la biographie.
A l'occasion de l'anniversaire des 150 ans de la mort d'Hector Berlioz, Bruno Messina se livre, avec cette biographie, à un exercice singulier pour approcher la vie et l'oeuvre du génie romantique qui a su révolutionner l'histoire de la musique française. Ainsi, en suivant le compositeur, mais aussi l'écrivain, le journaliste et le chef d'orchestre, dans ses amours et ses voyages, de l'Isère à Paris et de Londres à Moscou, on découvre un personnage extraordinaire - visionnaire, autodidacte, fragile, drôle, intraitable - et on appréhende les paysages sonores et les révolutions musicales de celui qui a écrit la «Symphonie fantastique», «Les Nuits d'été» ou encore La «Damnation de Faust»...
À travers son style littéraire simple et souple, Ian Bostridge emporte avec lui érudits et amateurs au coeur du romantisme allemand. Rédigé sous forme d'une enquête historique, cette étude très documentée sera autant l'occasion pour les spécialistes d'approfondir leurs connaissances que pour les curieux de découvrir cette oeuvre unique de Schubert. Cet ouvrage traduit de l'anglais connait un grand succès outre-manche.
Après un «Franz Schubert» qui fait désormais figure d'ouvrage de référence (2ème meilleure vente de la collection), l'année du centenaire verra la sortie d'un nouveau livre de Philippe Cassard : un essai consacré à Claude Debussy (1862-1918). Mêlant les digressions biographiques et l'analyse de l'oeuvre, cet ouvrage se présente comme une succession pointilliste de courts chapitres, donnant le point de vue de l'interprète : souvenirs et impressions rassemblés de près de 50 ans de compagnonnage avec Claude Debussy. Il éclaire l'auteur de «Pélléas et Mélisande» d'une lumière inédite, et très intimiste.
Mais qu'est-ce qu'une sonate de Scarlatti ? Un monde miniature. L'infiniment grand dans l'infiniment petit. Un télescope dans lequel on voit se mouvoir les planètes dans un univers en expansion. De la vie condensée et de la fantaisie cadenassée par les mathématiques.Des "comprimés de bonheur" comme écrivait Giono... Et beaucoup d'autres choses que l'on va découvrir dans cet ouvrage.
Une nouvelle étude sur le compositeur de La Traviata? Oui, mais pas seulement.
C'est un véritable parcours avec Giuseppe Verdi (1813-1901) que nous offre André Tubeuf. Cette quête personnelle, qui débute par une analyse stimulante du célèbre Requiem, nous emporte très loin sur les sentiers de la révélation. Au bout du chemin, nous redécouvrons un grand génie du théâtre lyrique - une grande voix de la musique, tout simplement. Comme tous les volumes de la collection "Classica", ce Verdi est enrichi d'un index, de repères bibliographiques et d'une discographie.
Gioacchino Rossini (1792-1868) a marqué son époque : plusieurs biographies lui ont été consacrées de son vivant, dont La vie de Rossini de Stendhal. Balzac ou Dumas ont écrit des romans dans lesquels il occupe une place de choix. Mais le connaît-on vraiment ? Sur un plan musical, ses opéras composés pour Venise, Naples, Rome et Milan n'ont jamais laissé le public froid ou indifférent. Son talent, sollicité à l'extrême par des rythmes infernaux, s'est exprimé par une invention mélodique infinie, par la qualité de l'orchestration et, surtout, par une manière d'utiliser les voix parfaitement inédite. Observé, adulé, le personnage reste pourtant assez largement méconnu et a donné lieu aux interprétations les plus farfelues. Rossini, un bouffon paresseux sauvé par le talent ? Un génie blasé décidant de prendre sa retraite à l'âge de 37 ans ? Cet ouvrage tente de faire le point, à la lumière de la "Rossini renaissance" amorcée dans les années 1980.
le trompettiste miles davis (1926-1991) fut le plus grand styliste de l'histoire du jazz.
tel un phénix, il choisit de renaître plusieurs fois : il pourchassa les clichés, les redites, remettant en question des réussites éclatantes dont d'autres se seraient contentés, cherchant constamment de nouveaux territoires musicaux à explorer. des albums essentiels comme birth of the cool, round about midnight, miles ahead, ascenseur pour l'échafaud, kind of blue, e. s. p. ou bitches bleu, jalonnent ce parcours unique.
miles davis fut l'un des rares jazzmen à connaître la gloire. il voulait aussi la célébrité. les deux dernières décennies de sa vie, miles davis les a donc vécues en rock star. c'est cette image, marquée par les années 1980, d'un musicien à la mode, qui subsiste à l'orée du xxie siècle. c'est ce cliché que jean-pierre jackson remet en question dans son miles davis. replacée sans complaisance dans son contexte esthétique et biographique, l'oeuvre du musicien n'en prend que plus de force.
comme tous les volumes de la collection "classica", ce livre est enrichi d'une bibliographie, d'un index, de repères chronologiques et d'une discographie commentée.
est-il personnage plus connu et plus mystérieux qu'antonio vivaldi (1678-1741) ? sa musique a désormais traversé les siècles et les continents, et pourtant, c'est ce même compositeur qui meurt dans l'anonymat le plus total, entraînant dans le néant la majeure partie de son oeuvre, avant la résurrection musicologique du début du xxe siècle.
et qui, bien que connu de son vivant dans l'europe entière, cache à ses biographes des pans entiers de son existence, , comme si, par phases régulières, l'homme devenu invisible échappait au regard et à la plume de ses contemporains. de la même façon, vivaldi semble s'amuser à compliquer la tâche de qui voudrait trop ordonner son existence. il exerce simultanément tous les métiers, il pratique ensemble tous les genres musicaux, sautant de l'église au théâtre, du concerto à l'opéra, ludion facétieux refusant les tiroirs habituels du biographe.
eclairé par les dernières découvertes musicologiques, le livre de sophie roughol a donc une double utilité : dresser le portrait d'un compositeur encore méconnu et faire découvrir une oeuvre protéiforme, riche de centaines de pièces. comme tous les volumes de la collection "classica", ce vivaldi est enrichi d'une chronologie, d'une bibliographie, d'une discographie et d'un index.
Dans ce nouveau recueil de textes et d'entretiens, le grand chef d'orchestre autrichien revient sur certains de ses thèmes de prédilection : l'importance de la rhétorique dans la musique, l'interprétation sur instruments anciens, la question du progrès en art, de la transcendance, et bien d'autres. Pour la première fois, il évoque également Mozart et Schubert, en passant par Beethoven. Et la musique romantique, Schumann, Brahms, Bruckner, Bizet ou Verdi. Toujours avec une intelligence lumineuse et une manière très stimulante pour bouleverser les idées reçues.
Depuis sa disparition, Rudolf Serkin n'a cessé de se faire de plus en plus vivant. André Tubeuf, dans ce livre au ton très intime, nous le rend tel qu'il n'a connu, entendu et aimé. Voici «Rudi. La leçon Serkin.»
Meyerbeer, né en 1791 et mort en 1864, domine la scène lyrique internationale pendant plusieurs décennies ; ses oeuvres sont données partout ; il fréquente les têtes couronnées, de Frédéric-Guillaume IV à la Reine Victoria et Napoléon III, mais aussi les artistes, les savants et les intellectuels les plus en vue de son temps, tels George Sand, Victor Hugo, Alexandre Dumas, Heinrich Heine, Franz Liszt, et tant d'autres. Successeur de Rossini à Paris, il comprend parfaitement les attentes de la société européenne du milieu du XIXe siècle et invente un genre d'opéra à part entière. Et puis, Meyerbeer disparaît, corps et biens...
Johannes Brahms est l'auteur de près de sept mille lettres, dont il n'existait pas de traduction en français. Christophe Looten, auteur d'ouvrages reconnus sur Wagner, propose de combler enfin cette lacune avec cette passionnante anthologie, «Johannes Brahms par ses lettres. »
Burlesque et élégiaque, potache et romantique, ludique et lunaire, l'oeuvre d'Offenbach échappe aux typologies sommaires.
On le dit «inventeur de l'opérette», mais c'est bien plus que ça : il a fondé un esprit et, en catalysant l'âme de son temps, s'est fait l'étrange alchimiste des moeurs du moment, plongeant l'art musical aussi bien dans l'analyse sociale que dans la charge politique, la parodie, le soupir nostalgique ou la savante gaudriole. Entre exercice d'admiration et promenade buissonière, cette brève monographie est une invitation à la redécouverte.
Ce voyage initiatique en un prologue et quatre journées entrouvre les portes d'un monde unique et toujours fascinant. Un ouvrage idéal pour découvrir Wagner et son oeuvre.
Tout a été dit (et écrit !) sur le compositeur Richard Wagner... L'ambition du livre de Xavier Lacavalerie n'est évidemment pas de tout (re)dire sur ce sujet inépuisable d'étude et de réflexion, mais d'entrouvrir les portes d'un monde unique, toujours aussi fascinant. C'est donc un voyage initiatique, en un prologue et quatre journées, que nous propose l'auteur. Un parcours pour replacer la musique de Wagner dans son contexte créatif et historique, afin d'en mieux percer la portée et les enjeux. Bref, le livre idéal pour découvrir Wagner et son oeuvre. Comme tous les volumes de la collection "Classica", ce Wagner est enrichi d'une bibliographie, d'une discographie et d'un index.
La 70e édition du Festival d'Aix se tiendra en juillet 2018, et sera la onzième et dernière saison de Bernard Foccroulle à la tête de l'institution, qui a connu un développement sans précédent durant cette période. L'objet de cet ouvrage est de retracer les grands axes de la politique menée par le Festival en termes de création, d'ouverture, de dialogue interculturel et de rayonnement international.
Durant les années 1970, The Carpenters est le groupe le plus populaire aux États-Unis. Un immense succès (100 millions de disques vendus) qui s'explique par l'alchimie unique entre ses deux membres fondateurs, Richard et Karen Carpenter, un frère et une soeur. Ces deux enfants de la classe moyenne imposent un retour à l'ordre musical après la révolution psychédélique, avec des hits aussi romantiques que réactionnaires, tels «Close to you», «We've Only Just Begun» ou «Rainy Days and Mondays». Mais derrière cette «success story» se cache une tragédie. «La Disparition de Karen Carpenter» raconte cette histoire, nous amenant à porter un regard de côté sur les grands phénomènes socio-culturels qui marquèrent l'Amérique de l'époque.
Depuis son livre sur Wagner (1899) jusqu'à sa mort, André Suarès n'a cessé d'écrire sur la musique avec une ardeur qui ne se compare qu'à celle de Marcel Proust. Pianiste émérite lui-même, découvreur de talents - ainsi a-t-il, parmi les premiers, salué le génie de Debussy ou de Ravel -, mais surtout styliste incomparable, écrivant dans une langue aux ressources sans fin, il laisse une approche unique du phénomène musical, tant sa culture et sa curiosité l'ont poussé à tout étudier : de la musique médiévale à celle de Stravinsky, mais aussi Bach et Mozart, Beethoven et Liszt, ou encore Moussorgski.
Sur la musique réunit pour la première fois l'ensemble de ses «Pensées sur la musique», parues des années 1920 au seuil de la Seconde Guerre mondiale dans La Revue musicale, ainsi que quelques autres textes inédits disséminés dans des revues devenues introuvables.
L'ensemble frappe par sa diversité de points de vue, mais aussi par leur hauteur. André Suarès propose de longs aphorismes, dignes de Nietzsche, où il laisse aller son humeur et ses caprices, parfois avec ironie, parfois avec drôlerie - mais toujours avec passion.
On voit une pensée de la musique se faisant, qui vise à cerner les plus grandes oeuvres des plus grands compositeurs.
Cet ouvrage est précédé d'une préface de Stéphane Barsacq, un «maître-livre» pour tous les amoureux de la musique et de la littérature, qui répond parfaitement à ce que Vladimir Jankélévitch disait : «Si nous faisions comparaître Suarès sur-le-champ en lui disant : «Vous écrivez des choses presque contradictoires sur Debussy à celles que vous avancez quand vous parlez de l'improvisation», il récuserait avec raison cette logique qui le somme d'être entièrement cohérent. La musique est un domaine où on n'a pas à être cohérent. Et après tout, moi non plus - si je me comparais, comme un nain, à un géant comme Suarès -, je dirais : nous n'avons pas à nous justifier. La musique, c'est comme ça !»
Fruit de dix ans d'entretiens avec Bertrand Dermoncourt, cet ouvrage laisse la parole à Valery Gergiev, chef d'orchestre le plus demandé au monde et directeur du Théâtre Mariinsky depuis près de trente ans. Actuellement, Valery Gergiev entame, à la tête de l'Orchestre du Mariinsky, une intégrale de« L'Anneau du Nibelung» de Richard Wagner sur deux saisons, entouré de chanteurs de sa troupe permanente et de quelques invités de choix. Une distribution incandescente pour cette extraordinaire fresque musicale. Les concerts seront accueillis à la Philharmonie de Paris en mars 2018 et autour de ce programme se déploient toute une série de conférences autour de l'oeuvre de Wagner.
Les soixante-dix ans du Festival d'art lyrique d'Aix-en-Provence coïncident avec la fin de mandat de son directeur général, Bernard Foccroulle, à la tête de l'institution depuis 2007.
Durant cette période, le Festival d'Aix a confirmé son statut de manifestation internationale incontournable, grâce à des créations et à des spectacles d'une rare intensité, portés par les plus grands artistes de la scène lyrique et les étoiles montantes de la jeune génération. Ce faisant, le Festival s'est efforcé de refléter certaines préoccupations nouvelles du monde qui l'entoure, à travers des formes participatives et une programmation méditerranéenne. Cet ouvrage revient en images sur les soixante-cinq productions d'opéra qui ont jalonné cette aventure singulière. Il propose les témoignages d'une vingtaine d'artistes et de professionnels - chefs d'orchestre, metteurs en scène, assistants, chanteurs, directeurs d'institutions - qui ont accepté de partager leur regard sur certains de ces spectacles ayant marqué l'histoire récente de l'opéra.
Avec les témoignages de Pierre Audi (Die Zauberflöte), Anne-Françoise Benhamou (Die Walku¨re), Philippe Boesmans (Pinocchio), Bertrand Couderc (De la maison des morts), Stéphane Degout (Pelléas et Mélisande), Émilie Delorme (Kalîla wa Dimna), Natalie Dessay (La Traviata), Bernard Foccroulle (Written on Skin), Leonardo García Alarcón (Elena), Peter Gelb (Le Nez), Emmanuelle Haïm (Il trionfo del Tempo e del Disinganno), Vincent Huguet (Elektra), Louis Langrée (Zaide), Alexander Neef (Le Rossignol et autres fables), Didier Puntos (L'Enfant et les Sortilèges), Gilles Rico (Don Giovanni), Delia Roubtosva (Carmen) et Véronique Thamin (Le Monstre du labyrinthe).
Chaque mois depuis quinze ans, André Tubeuf présente dans la revue Classica un de ces portraits de musiciens dont il a le secret. Les "Grands Anciens", comme Rubinstein, il les a connus, interrogés, et nous les montre vus de près, en témoin et en ami. Ceux qui percent, comme Jonas Kaufmann, il a tout de suite repéré ce qu'ils allaient apporter de neuf. Quant aux ancêtres, depuis Caruso, il a vécu avec leurs disques, et les présente, les raconte comme des vivants.
Il est temps de rassembler ces chroniques, qui continueront. Quand tant d'interprètes que nous aimons ne sont que des noms sur des étiquettes de disques, André Tubeuf nous dessine leur caractère, retrace leur carrière, leurs combats, leurs drames, on croit entendre le timbre de leurs voix. Informé, il l'est, plus que quiconque. Mais quelque chose de plus rare parle chez lui : la sympathie.
Il n'existait pas de grand livre d'art consacré à la musique vénitienne : le voici. Il nous montre que, dans la Cité des Doges, les sons et les couleurs de la lagune sont partout : à l'opéra, chez Monteverdi, Cavalli et jusque dans les célèbres concertos de Vivaldi. Cet ouvrage richement illustré permet au lecteur de découvrir comment Venise a inventé l'opéra public - véritable étendard de l'exubérance baroque mêlant poésie, musique, peinture, architecture et danse. À cette époque, les arts ne connaissaient pas de frontières : le chant se peignait et l'on peignait pour la scène ; au centre de ses fameuses Noces de Cana, Véronèse se représentait lui-même, accompagné de Tintoret et de Titien, tous trois non pas en train de peindre mais de jouer de la musique.
Parallèlement à l'émergence, dans ses ospedali, de la première grande école instrumentale d'Occident, en exportant son modèle de spectacle lyrique dans l'Europe entière, la Sérénissime a accouché de rien de moins que la musique moderne. Nulle autre cité ne pouvait engendrer de si profondes mutations artistiques, dont les traces sont aujourd'hui encore visibles partout.
Ce livre de poche se propose de retracer la vie d'André Messager (1853-1929) au travers de son parcours musical : sa formation, ses compositions et les oeuvres qu'il a dirigées. La publication de ce livre accompagnera la production des «P'tites Michu » par le Palazzetto Bru Zane.