Gaël Turine, malgré une réalité quotidienne très difficile, a rencontré des jeunes qui loin d'être désespérés, floués ou fatalistes, sont pleins de dynamisme et d'espoir, envisageant le présent et l'avenir avec engagement et déterminisme.
Avant la trêve du 10 avril 1998, avoir 20 ans à Belfast, que l'on soit catholique ou protestant, c'était avant tout lutter pour vivre, c'était connaître au quotidien la haine de l'autre. Le chemin inverse est difficile et le cessez-le-feu n'a pas détruit d'un coup, le mur de l'incompréhension qui sépare les deux communautés, mais il est néanmoins le signe d'un réel désir de changement. Alors, même si le chômage, le désoeuvrement sont toujours là, la ville se reconstruit, et avec elle sa jeunesse.