Ruby, une jeune Aborigène ayant survécu au massacre de son clan, erre dans le bush en Australie du sud. En se fiant à son instinct et ses connaissances ancestrales de la nature. Quand son chemin croise celui de Jack, un trappeur irlandais, les deux êtres solitaires se risquent à s'adonner à un amour interdit, courroucé par les relents colonialistes et ségrégationnistes de l'époque : une épopée sublime et terrible à la fois.
Nouvelle-Zélande, aujourd'hui. Le chant de Taukiri résonne dans le grondement de cette mer qu'il aime et déteste à la fois, dans la musique qu'il tire de la guitare héritée de son père. Le jeune homme fuit sur l'autre île, au nord, espérant échapper au poids des secrets de famille. Arama, son petit frère qu'il a abandonné dans un foyer hostile, est celui dont on n'attend rien. Pourtant, avec l'ardeur et la grâce des vulnérables, le garçon s'obstine à révéler l'éclat de la vie dans chaque faille où elle peut encore trouver à se faufiler.
Dans ce roman flamboyant, Fréderic Ohlen nous entraîne sur les pas de Nathalie Lemel, figure majeure et pourtant oubliée de la Commune de Paris. Le récit à rebours s'ouvre sur les derniers jours de la pétroleuse, tombée dans la misère, aveugle et internée dans un hospice. Là, l'ancienne ouvrière relieuse confie ses mémoires et ses écrits désordonnés et sans concession à son jeune aide-soignant. Le bagne. Le délitement de la cause après l'amnistie. La semaine sanglante qui vit l'écrasement de la Commune. Sa jeunesse bretonne, terreau de son militantisme.
Dans une langue toujours aussi belle et riche, l'auteur de Quintet ravive dans nos mémoires la période de la Commune et ses protagonistes quitte à égratigner l'icône : Louise Michel.
Un thriller hors des sentiers battus. L'histoire de vies balafrées par la vie. Quatre cadavres de femmes éventrées retrouvés sur des parvis d'églises dans un Los Angeles sordide. Les victimes ont un point commun : elles ont toutes le même visage, celui du visage de l'une d'entre elles, Rosanita Peretti. Le jour même, au standard du commissariat du département de la police de LA, arrive un colis contenant une poupée dans laquelle ont été déposé les viscères mélangés des quatre femmes.
Rosanita est la soeur cadette du père Julius Peretti, un prêtre ouvrier responsable de la brigade des « Veilleurs ».
Officiellement, il s'agit d'une commission d'enquête indépendante, chargée de faire des recherches sur « l'impact de la foi sur la justice sociale ». Elle est composée de cinq membres : Edouard, un ex-commissaire devenu avocat, Emma, une psy marquée par les années soixante, Vincent, un journaliste amoureux de sensations fortes et Lila, une jeune chercheuse introvertie. Ils sont tous liés par des liens hors du commun, des liens de sang, dont ils ignorent tout. Seul Julius Peretti qui les a recrutés et réunis autour de lui sait quels obscurs secrets les lient. Officieusement, les Veilleurs forment un groupe d'experts chargés d'infiltrer les milieux de l'église, de la médecine, de la magistrature, des médias et plus largement, tous les milieux où « le secret professionnel » a cours, dans le but d'utiliser les données recueillies pour servir la justice.
Les Veilleurs vont se retrouver au coeur de l'enquête.
Les crimes se multiplient. D'autres cadavres sont découverts, ceux d'enfants mutilés et disparus depuis plusieurs années. Le criminel se joue de la police et des Veilleurs. Les liens apparents entre les crimes et le Père Peretti poussent la police de Los Angeles à le soupçonner. Un passé sombre remonte à la surface. Il concerne chacun des veilleurs. La saga d'une fratrie malmenée par la vie nous mènera au coupable.
Sur la presqu'île de Tahiti, on s'apprête à enterrer Moana, 16 ans, mort noyé. Son beau-père, la cinquantaine, est terrassé par le chagrin et erre au milieu des préparatifs, incapable d'aider sa femme Malinda.
Dans le sillage de Femmes du Monde et de Retour à Tombouctou, Titouan Lamazou poursuit avec Escales en Polynésie une exploration du monde sensible et engagée, caractéristique d'un art du voyage singulier.
Zoé Lamazou seconde Titouan dans cette nouvelle quête de diversité. Père et fille nous livrent ici leur chronique d'une errance à travers cinq archipels. Au fil de leurs escales, c'est tout un monde qui se compose : une région à l'histoire épique mêlée à celle de l'Occident, et pour partie encore mystérieuse ; une société douce et violente à la fois, riche d'une culture métisse, où le visible et l'invisible se côtoient sans cesse. Un creuset de biodiversité marine et terrestre aujourd'hui menacée par le réchauffement global, avec laquelle les polynésiens ont su garder une relation vivace.
Si l'histoire des « découvreurs » européens du Pacifique au XVIIIe siècle, en particulier celle de Bougainville, est bien connue, rien ou si peu n'a été dit au sujet du premier Polynésien qui effectua le voyage inverse. Cet homme s'appelait Ahutoru, il fut le premier à aller au-devant des Français lorsqu'ils débarquèrent à Tahiti en avril 1768 et il demanda à partir avec eux. Après plusieurs escales, il découvrit Paris. À partir des écrits de Bougainville, d'autres navigateurs et scientifiques, d'écrivains ou de journalistes qui le croisèrent, Véronique Dorbe-Larcade reconstitue les étapes de ses voyages aller et retour, et émet des hypothèses sur ce qu'a pu penser et ressentir cet aventurier polynésien dans cette France des Lumières.
À Tahiti, Al Dorsey, ne sait plus où donner de la tête !
Trafic de méthamphétamines, séquestration, arnaques façon pyramide de Ponzi, mutilations en mode cannibale. Les entreprises criminelles semblent s'être passées le mot. Ajoutez à cela un cousin azimuté fraîchement débarqué de métropole... C'est beaucoup pour le célèbre et unique détective privé de l'île. Heureusement son ami, le commissaire Sando, est là pour l'aider, quitte à malmener la procédure.
Avec la même verve qui a fait le succès de la saga Al Dorsey - Le Détective de Tahiti, Patrice Guirao propose une nouvelle enquête de son improbable limier du bout du monde, le tout au train d'enfer d'une 4L. Toujours aussi décalé, désopilant et attachant.
Kahu voit le jour au coeur d'une tribu maorie à Whangara, en Nouvelle-Zélande.
Élevée dans l'amour et le respect des traditions ancestrales, la jeune et intrépide enfant prodige se confronte très tôt à l'autorité de son arrière-grand-père Koro Apirana, chef de la tribu. L'aïeul bourru, inflexible dans ses croyances, se refuse à l'idée d'imaginer qu'une femme puisse un jour lui succéder, et demeure obstinément insensible aux démonstrations d'affection de Kahu.
Witi Ihimaera tisse un conte maori contemporain captivant et touchant, empreint de magie où les destinées individuelles ne cessent de se croiser. Un roman phare qui permit au romancier néo-zélandais d'asseoir sa renommée internationale.
Immersion en terres hawaiiennes dans un décor idyllique pimenté d'un savoureux pidgin local... et l'envers de la carte postale. À travers six nouvelles éblouissantes, la jeune auteure Kristiana Kahakauwila parvient à saisir avec élégance, brutalité, humour et profondeur, les tensions qui secouent l'archipel. Son regard acéré, féroce voire cruel à l'extrême, n'épargne personne ; sa plume décrit avec précision et finesse les rapports familiaux souvent complexes de ses protagonistes.
De la jeune femme impatiente de venger son père coqueleur à la jeune touriste américaine dont le séjour tourne au cauchemar, les non-dits et les tabu tombent tel un couperet. L'éternel tiraillement entre modernité et tradition, îliens et continentaux, n'a jamais été aussi frontal et authentique ! Un portrait inoubliable d'une société en pleine mutation, d'un peuple qui questionne son identité et son devenir.
« Un premier recueil pétulant... Avec un pied dans la communauté autochtone hawaiienne et l'autre dans la société américaine conventionnelle, cette écrivaine donne un aperçu audacieux et résolument authentique des aspects les plus durs de la vie dans les îles. Dans ses six nouvelles, Kahakauwila capture les existences ardues, le créole pittoresque et les relations variées qui ancrent et mettent au défi des personnages superbement croqués. » ELLE « Avec une imagination saisissante, une écriture superbe et une maîtrise du suspense parfois à la limite du soutenable, les nouvelles du premier recueil de Kristiana Kahakauwila explorent avec audace et inventivité la précarité des relations humaines. Une collection d'histoires poignantes du paradis - Hawaii - avec tout ce que le terme de 'paradis' sous-entend sur la nature fugace de la beauté sensuelle. » Joyce Carol Oates
Louisette et ses compagnes prennent leurs quartiers à l'hôtel Ariana tanière loqueteuse construite au bord de la Papeava qui déroule au travers de la ville ses eau croupies infestées par des squelettes de métal par des ossements de bois par des spectres de plastique dans des remugles faisandés plusieurs nuits par semaine elle se pare de ses vêtements les plus éloquents qui paradent le lyrisme de ses fesses épanouissent la verve de ses seins déploie le culot de ses lèvres pour allécher la lubricité des clients qu'elle attend avec les autres dans un bar suintant la fl étrissure des femmes qui se prostituent parce qu'il faut bien s'habiller manger et boire moquette éraillée fauteuils défoncés murs délavés lumières émoussées pour amortir le spectacle des désolations matérielle et humaine qui souillent les âmes Louisette se prostitue parce qu'il faut bien qu'elle assure sa survie et celle de son compagnon piètre voleur que la police attrape régulièrement et que les juge expédient aussi régulièrement à l'ombre de Nu'utania prison républicaine aux cellules insalubres surpeuplées infestées de nuisibles parce qu'il faut bien s'habiller manger et boire Dans ce nouveau recueil, Chantal T. Spitz nous livre sept courtes nouvelles ancrées en Polynésie. Sept textes qui sont autant de tableaux sombres et violents. Des textes forts qui coulent à la manière d'un slam, s'imprègnent et résonnent. Une prose sans ponctuation, empreinte d'oralité et de poésie dans laquelle l'autrice s'accapare cette langue jusqu'à la tordre.
Pour aller à l'école, Poema et Tunui adorent prendre le truck.
Alors, quand le chauffeur leur apprend que son truck, le dernier encore en circulation à Tahiti, va être mis hors service, les enfants sont catastrophés.
Comment faire pour que ce bus si spécial ne tombe pas dans l'oubli ?
La publication, en 1991, de L'île des rêves écrasés, a suscité de nombreuses réactions dans la société tahitienne, variant des félicitations les plus élogieuses aux condamnations les plus frénétiques. De courriers anonymes en appels non identifiés, la violence des attaques a été à la mesure des désordres que la lecture de ce roman a provoqués, à une époque où le conformisme tenait lieu de pensée.
Se trouver au mauvais endroit au mauvais moment, c'est un peu une fatalité pour Antoine. Traversant la vie comme un fantôme, il n'est attendu nulle part, mais déclenche malgré tout des réactions en chaîne aux conséquences toujours plus spectaculaires...
D'une soirée Nuit Debout à une expédition à Notre-Dame-des-Landes à la recherche d'une fille, jusqu'à l'arrivée à Kalgoorlie, petite ville minière du nord de l'Australie, il n'y a presque qu'un pas pour le jeune trentenaire désabusé. Jusqu'au fatal accident, qui le plonge dans une folle course-poursuite impliquant des voleurs peu sympathiques, un écologiste, une flic suspicieuse et un Aborigène rusé, décidé à en découdre.
Premier album polynésien de l'auteure jeunesse à succès Sandrine Beau, Le doudou de bébé Tupa s'inspire d'une histoire vraie pour tenter d'apporter une réponse à la grande question que se posent tous les parents : comment accompagner les jeunes enfants à se défaire de leur doudou en grandissant ?
En vacances chez leurs grands-parents sur l'île de Maupiti, Poema et Tunui découvrent que des tortues sont venues pondre sur la plage. Ils ont hâte d'apercevoir les bébés ! Alors, quand ils apprennent qu'un snack prévoit de s'installer au même endroit, ils sont prêts à tout pour l'en empêcher !
La plage aux tortues, premier tome des aventures de Poema & Tunui : une nouvelle série d'albums illustrés ludiques et amusants, avec des jeux et des infos pratiques pour tout savoir sur les tortues !
Après Danse Hinatea !, premier album polynésien de l'auteure Annelise Heurtier, Les savates de l'homme heureux revisite un conte universel :
Comment évoquer la thématique du bonheur auprès des plus jeunes ?
Pito, qui vient de devenir père, s'interroge sur le meilleur moyen d'assurer le bonheur de son fils. Une question fondamentale qui l'amène à se lancer dans une quête pleine de rebondissements et de rencontres, pour finalement comprendre que le bonheur réside avant tout dans la simplicité et l'authenticité.
Un conte inspirant plein de fraîcheur, grâce à des illustrations rayonnantes de mille couleurs !
« On dirait une enquête de Marlowe sauf que, en bruit de fond, il n'y a pas les rues d'une ville américaine mais les rouleaux sur la barrière du lagon. Bienvenu à Tahiti » M. de Gouvenain.
Ca décoiffe les soutanes au paradis des bons pères. On marche sur le corail pilé sans savoir où on met les pieds. Normal, c'est Al Dorsey qui nous y emmène. Al The Détective des tropiques.
Les photos de trois jeunes gens, prétendument disparus, sur un voilier, un cahier d'écolier, deux gourmettes, un louis d'or, un opinel, des dettes par dessus la tête et une valise qui aurait dû rester là où elle était. Voilà avec quoi Al Dorsey va plonger bien malgré lui dans les secrets de personnages hors du commun et explorer les couloirs d'un passé explosif qui refait surface et lui pète à la gueule comme une bulle de savon.
D'aucuns pourraient penser que Tahiti est un pays de cocagne où l'on sirote des cocktails face à l'océan...
Si vous demandez l'avis d'Al Dorsey, unique détective privé de l'île, il ne manquera pas de vous rire au nez ! Tout, sauf reposant, Tahiti !
Du moins pour lui...
Dans le tome 2 de cette trilogie éponyme, notre privé retrouve la momie de sa petite amie manchote, Lyao-ly... Il va devoir exercer tout son flair pour remonter la piste des croyances ancestrales - flirtant parfois avec le surnaturel - et ramener sa bien-aimée à un aspect plus acceptable...
Bien des écrits ont été consacrés aux mahu et raerae de Tahiti, et à leurs homologues ailleurs en Polynésie : des personnes nées garçon mais voulant vivre en fille, qualifiées de « transgenres », « hommes féminins » ou « troisième sexe ». Cette littérature, qui entend tout expliquer par « l'homosexualité », prend ses racines dès le XVIIIe siècle avant de s'élargir à toute la Polynésie. Serge Tcherkézoff, familier de la région et de certaines thématiques liées à la sexualité et au genre, examine ces visions occidentales, déconstruit les stéréotypes accumulés, particulièrement sur Tahiti, et avec beaucoup d'empathie et une connaissance du terrain à Samoa, il replace les transgenres dans le tissu des relations sociales, sans oublier les « femmes masculines » toujours passées sous silence.
Tout comme le récit de naufragés rendus célèbres, l'histoire extraordinaire de Narcisse Pelletier captive notre imaginaire depuis cent cinquante ans. A ce titre, elle soulève de nombreux débats sur l'exactitude des faits et les perspectives idéologiques adoptées par ceux qui se sont attachés à raconter le périple du jeune mousse vendéen qui accosta au cap York (Australie) en 1858 où il fut recueilli par un clan aborigène Uutaalnganu.
Pelletier, alors âgé de quatorze ans, fut adopté par une famille qui lui donna le nom d'Amglo. Il épousa, à son tour, leur langue et leurs coutumes, il acquit progressivement leurs savoirs et savoir-faire, et fonda une famille. Lorsqu'il fut repéré par des Britanniques et rapatrié en France contre son gré dix-sept ans plus tard, il devint un résident-naufragé dans la Vendée de son enfance. Que retenir de son histoire ? Comment la raconter ? C'est un travail méticuleux d'historienne que nous présente ici Stéphanie Anderson.
En tandem avec l'anthropologue australien Athol Chase, elle documente et élucide les faits, y compris le témoignage de Constant Merland qui retranscrit ce que lui confia Pelletier peu de temps après son retour en France. De plus, l'auteure examine comment la fascinante histoire du "sauvage blanc" a marqué notre imaginaire en France. D'essais anthropologiques aux romans du XXIe siècle, elle s'interroge sur les différentes représentations inspirées par les deux vies de Pelletier.
« Très proche du rugby à XV, le rugby à sept possède pourtant ses propres idoles et sa propre histoire. Aujourd'hui en plein développement, le Sevens est une pratique du rugby à portée globale bien plus dynamique et adaptée aux modes de consommation actuels. L'avenir du rugby passera aussi par cette variante olympique plus festive, plus attractive et plus facile d'accès dans des pays où les infrastructures viennent parfois à manquer. Sport d'évitement plus que de contact, il représente aussi un relais de croissance pour le rugby féminin. Une Histoire de Sevens vous propose de découvrir 140 ans d'histoire du sport le plus exigeant que le ballon ovale ait connu et vous plonge au coeur du rugby à sept français.
Livre « coup de poing » qui dit les misères contemporaines à Tahiti, Pina brosse le portrait d'une Polynésie déchirée où deux mondes parallèles se côtoient sans se voir : un cri de rage viscéral qui ne laissera personne indemne.
Avec Mutismes, Titaua Peu ne faisait qu'entrouvrir la porte pour dénoncer les silences. Avec Pina, elle la défonce et met en lumière toutes les violences :
Familiales, sociales, politiques, coloniales.
Immersion vertigineuse au coeur d'une Polynésie méconnue, à travers le destin de la famille d'Auguste et « Ma », une famille nombreuse où chaque « survivant » fait face aux tumultes de la vie. Pina, le pivot et le coeur du roman, plantée là comme une conscience ignorée, esseulée, bafouée, endure et cumule à elle seule toutes les formes de violence.
Arrière-arrière-petit-fils de bagnard corse, Louis-José Barbançon est un historien caldoche. Le livre est bâti sur une alternance d'entretiens, menés par le journaliste Kanak Walles Kotra, et de textes rédigés au long de son parcours.