Jamais un corps social n'a autant déchaîné de passions, autant nourri de paradoxes que les sapeurs-pompiers. Rompus à l'appréciation des situations complexes, illustrant l'esprit d'équipe, les sapeurs-pompiers volontaires ou professionnels conjuguent l'application des méthodes de raisonnement tactique et la réponse aux situations relevant de l'humaine condition. Dans cet ouvrage historique, Patrick Dalmaz revient sur des événements qui ont marqué l'évolution des sapeurs-pompiers. C'est souvent un feu, une catastrophe, sources de terreur pour les populations, d'inquiétude pour les corps municipaux et d'appréhension pour les gardiens des finances publiques, qui sont à l'origine du changement, qu'il soit technique, humain ou politique. Avec ses textes très documentés et une abondante illustration, l'auteur rend un bel hommage à ces techniciens du risque, sentinelles garantes de la quiétude de leurs prochains, qui sont largement appréciés de tous les Français.
"En mai et juin 1940, l'Allemagne remporte sur la France une victoire sans précédent. Inattendue par son ampleur comme par sa rapidité, elle est vécue par les Allemands comme la revanche de 1918 et des traités de l'après-guerre. Or, la campagne de 1940 présente la particularité d'être la première guerre intégralement filmée et photographiée « sur le vif », autant par les services de propagande du Reich que par les soldats eux-mêmes. Scènes de combats, colonnes victorieuses, désolation chez l'ennemi sont autant de thèmes capturés par l'objectif des PK (compagnies de propagande) comme par celui des simples troupiers. L'ensemble nous offre aujourd'hui une documentation aussi riche que précieuse, qui conditionne souvent notre vision des événements. Surtout, ces innombrables témoignages photographiques nous racontent l'état d'esprit des vainqueurs, leurs préoccupations ou leurs centres d'intérêt. En ce sens, ils nous renseignent autant sur les photographes que sur les thèmes qu'ils abordent. A l'aide de centaines de photographies généralement inédites, dont un bon nombre provenant du photographe personnel du Führer Heinrich Hoffmann, cet album présente l'image que les Allemands eux-mêmes ont donnée de leur armée, de la création de la Wehrmacht aux premiers jours de l'occupation."
Cet album exceptionnel rassemble une cinquantaine de dessins de Guy Papin, sélectionnés parmi les plus représentatifs de son travail sur Barbara et les plus évocateurs de la chanteuse. Ces portraits, qui saisissent l'artiste dans ses poses les plus fameuses et qui rendent toute la force de son personnage, sont accompagnés de citations inédites de Barbara, retranscrites lors de plusieurs concerts donnés au théâtre Mogador, au printemps 1990. Ces « paroles de scène », adressées par l'artiste à son public, n'avaient jamais été publiées auparavant. En ce sens, elles constituent de véritables documents pour la connaissance de Barbara, de son art et de son rapport à son « seul amour ».
Elles n'étaient pas même citoyennes, puisque le chemin des urnes leur était fermé : La République, c'était une affaire d'hommes ! Mineures politiquement, socialement, juridiquement, les femmes subirent le désastre de l'été 1940 avec effarement, convaincues que leurs hommes, comme en 1914, sauraient faire face. Prenant conscience de l'inhumaine réalité de l'Occupation et de la complicité du régime, beaucoup parmi elles allaient relever le glaive et combattre l'inacceptable. De leur engagement naquit à la Libération un mouvement irrésistible destiné à les emmener vers l'égalité avec les hommes. Alors que 2015 voit Germaine Tillion et Geneviève de Gaulle-Anthonioz entrer au Panthéon, Jean-Pierre Martin revient sur le rôle des femmes dans la Résistance pendant la seconde guerre mondiale. Le lieutenant-colonel Martin est l'auteur de nombreux ouvrages d'histoire militaire et régionale. Il a notamment publié un ouvrage sur la Résistance en Rhône-Alpes et sur La libération de la Provence.
Le 21 février 1916 à 7 h 15, les Allemands bombardent Verdun dont les derniers habitants sont évacués en urgence. Les combattants et les munitions sont acheminés par la Voie Sacrée, la route reliant Bar-le-Duc à Verdun. C'est le début de la plus longue bataille de la première guerre mondiale. 300 jours et 300 nuits, soit dix mois de combats auxquels se sont livrés des soldats, français comme allemands, dont le rôle principal consistait à survivre dans ce déluge de fer et de feu ! Plus de 300?000 hommes y laissèrent leur vie. Spécialiste de la Grande Guerre, cartophile avertie, Stéphanie Couriaud retrace, à partir de photographies et de cartes postales anciennes, la bataille de Verdun, devenue un symbole de la résistance française.
Le 30 septembre 1897, soeur Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face meurt au carmel de Lisieux à l'âge de 24 ans. Un an plus tard paraît Histoire d'une Âme, récit autobiographique de la jeune carmélite. Cet ouvrage connaît un très grand succès populaire et les lettres des fidèles arrivent en nombre afin de relater une guérison ou un retour à la foi. Le Procès diocésain est ouvert en 1910, soit treize ans après sa mort. Durant la Grande Guerre, Thérèse est priée par les combattants français, belges, irlandais mais aussi allemands. Les soldats surnomment leur protectrice Petite Soeur et, pour la remercier, envoient par milliers des ex-voto que le Carmel de Lisieux conserve encore de nos jours. Thérèse de Lisieux est béatifiée en 1923 et canonisée en 1925. A travers cet ouvrage, l'historienne Stéphanie Couriaud retrace la vie posthume de Thérèse de Lisieux, cet « ouragan de gloire » d'après le pape Pie XI. Vous découvrirez à travers des images et des témoignages les 28 années qui séparent sa mort et sa canonisation.
Avec l'entrée en guerre des États-Unis aux côtés des Alliés, 1917 est une année charnière dans cette terrible guerre. En 1916, Verdun a laminé l'armée française et l'offensive sur la Somme n'a pas donné les résultats escomptés. Au printemps, une nouvelle offensive a lieu au Chemin des Dames. Mais aussi vaine que meurtrière, elle n'apporte pas la victoire tant attendue. Des milliers de soldats sont encore tombés, la guerre s'enlise et le moral est au plus bas. Loin de la France, à Salonique, l'armée d'Orient se lance à la reconquête de Monastir et de Koritza. Là aussi, les résultats ne sont pas à la hauteur des espérances des armées alliées. Gilles Vauclair, spécialiste de la première guerre mondiale, est l'auteur de plusieurs ouvrages sur le conflit. Depuis 2014, il revient année après année sur le déroulement de la Grande Guerre. Il agrémente ses ouvrages de documents souvent inédits, présentant les différents belligérants.
"Les noms des femmes juives et résistantes figurent peu dans les livres d'histoire et pourtant, elles ont pris des risques fous. Le fait qu'elles fussent juives ayant fait oublier qu'elles avaient été résistantes. Sur les neufs femmes exemplaires évoquées dans cet ouvrage, seules quatre ont survécu. Seulement quatre ont été reconnues officiellement comme résistantes par la commission nationale des déportés et internés de la Résistance. Cet ouvrage revient sur les raisons et la manière de leur engagement dans la résistance."
Après une carrière internationale particulièrement bien remplie, Samir M. Zoghby s'est penché sur l'égypte de sa jeunesse, pour en livrer un témoignage aussi original que puissant. Avec un style alliant les traditions graphiques les plus anciennes de la vallée du Nil à une inspiration très personnelle, il a raconté « son » Egypte en une série de planches dessinées qui, toutes, présentent un aspect différent de la vie quotidienne. L'animation des marchés, les religieux, les militaires, les coutumes et le folklore, la vie privée et la vie publique, l'ambiance de l'époque, les relations entre les communautés, rien n'échappe à son observation. Afin de rendre ses dessins accessibles au plus grand nombre, il les a accompagnés de textes explicatifs qui mènent le lecteur à la découverte d'un pays et d'un peuple attachants, loin des lieux communs. Au-delà de ses propres souvenirs, Samir M. Zoghby nous donne à voir et à comprendre la substance d'un pays dont les dernières décennies, puis le « printemps arabe » ont profondément modifié le visage.
"Connu sous le nom de « Radar », Charles Fiquet photographiait et exposait dans les années 50-60 tous les bateaux qu'il croisait. Le succès rencontré a été considérable auprès de la population marinière. On retrouve ses tirages photographiques dans presque toutes les familles. Ses cadrages démontrent sa maîtrise de la technique de prise de vues. Mais son travail de photographe n'est pas uniquement professionnel, ""il est également poétique, lorsqu'il immortalise ces familles de mariniers sur le pont, souriantes, amoureuses de leur métier et de leur style de vie sur l'eau""... - "
De 1910 aux années 1980, la France est un pays de barrages en construction. Si la grande histoire a retenu le gigantisme et les prouesses techniques réalisées, elle a souvent occulté les drames humains générés par la plupart de ces projets: disparition de vallées, de villages, de routes,etc. Gérard Guérit est allé à la rencontre des témoins de cette épopée. Illustré par de nombreuses cartes et photographies ce livre permet de mieux comprendre ces événements, qui ont profondément transformé des régions entières et durablement bouleversé la vie des populations concernées.
Aprs une traverse du dsert de quelques dcennies, les nes et les mulets gayent nouveau les paysages de nos contres. D'abord carts par la mcanisation, ils sont rapparus en tant qu'animaux de compagnie. Au dbut du sicle dernier, ils accompagnaient les hommes dans leur labeur journalier, la ville comme la campagne, la mer comme la montagne, mais aussi dans les loisirs des plus nantis. Grard Chappez a sign plusieurs ouvrages aux Editions Sutton, consacrs ses passions, les nes et l'histoire de sa rgion, la Franche-Comt. Il a puis dans sa collection ces magnifiques cartes postales, souvent indites, pour nous prsenter le quotidien des nes et des mulets la Belle Epoque.
Au début des années 1960, le tramway électrique était présent dans six villes de Belgique : trois en Wallonie (Liège, Verviers, Charleroi), deux en Flandre (Anvers, Gand), sans oublier bien sûr la capitale, Bruxelles. S'y ajoutaient de nombreuses lignes de tramways vicinaux autour de Bruxelles, Charleroi et Anvers, ainsi que sur la Côte, entre La Panne et Knokke. Aujourd'hui, si le tram a disparu des rues de Liège et de Verviers, il est toujours actif dans les autres villes après avoir été profondément modernisé. L'auteur évoque ces tramways si caractéristiques d'un pays qui fut l'un des berceaux de l'industrie ferroviaire au tournant des XIXe et XXe siècles. Les photographies d'époque prises par l'auteur, toutes inédites, montrent aussi combien l'environnement urbain a changé au cours du demi-siècle écoulé.
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Compostelle, un nom qui fait rêver depuis 1200 ans ! Car 813 est la date symbolique de sa découverte, liée à la légende de Charlemagne parti délivrer le tombeau des mains des Sarrasins. Mais les Sarrasins ne sont jamais allés à Compostelle du temps de Charlemagne, et l'empereur non plus ! Qu'en est-il alors ? Simplement, dès l'annonce de la découverte de ce tombeau, un pèlerinage est né, fréquenté par les proches du sanctuaire. Sur volant une trentaine de récits de pèlerins, cet ouvrage part des années 1980 et remonte jusqu'à Godescalc, premier pèlerin connu. Il présente des anecdotes et des témoignages vécus, démontrant l'influence des deux derniers siècles sur l'histoire de Compostelle. Le XIXe siècle a d'ailleurs donné naissance au pèlerinage contemporain, devenu phénomène de société, avec sa publicité, ses associations de pèlerins et l'utilisation commerciale de la marque « Compostelle ». Denise Péricard-Méa fut pèlerine en 1982, à cheval, entre Bourges et Compostelle. Elle est docteur en histoire, spécialiste des cultes à saint Jacques auxquels elle a consacré sa thèse Compostelle et cultes de saint Jacques au Moyen Age (PUF, 2000). Depuis 2002, elle anime avec Louis Mollaret, ancien président d'associations d'amis de saint Jacques, une association de chercheurs indépendants, la Fondation David Parou Saint-Jacques.
Ce livre ne traite ni de grandes théories guerrières, ni de mouvements de troupes, ni de stratégies militaires maintes fois évoquées dans le passé. Simplement, il nous fait vivre aux côtés des PCDF, « Pauvres couillons du front » ! Au fil des pages, nous
Avez-vous entendu parler du « coup de poignard » du 18 Brumaire, ou des terrifiantes colères que l'Empereur piquait régulièrement? Et savez-vous comment les Bonaparte ont été « décorsifiés », ou encore pourquoi l'Aiglon devint sourd, aveugle et muet? Vous allez vite découvrir que tout n'a pas encore été écrit sur Napoléon Bonaparte et l'Empire. A travers de nombreuses anecdotes souvent passées sous silence, vous allez même percevoir un Premier Empire qu'on ne trouve pas dans les livres d'histoire. Daniel Appriou est expert judiciaire près la cour d'appel de Rennes. Après avoir écrit dans la presse régionale bretonne de nombreux articles sur la vie en Angleterre, il commença une série de livres d'histoire, tout d'abord locale, intervenant de 1992 à 1998 sur Radio Bretagne Ouest pour une série d'émissions évoquant les Bretons célèbres. Il contribua également à divers quotidiens et revues. Par ailleurs, il a publié quatre tomes sur les châteaux et manoirs en baie de Morlaix, suivis d'une évocation historique du château du Taureau avec Marie-Claude Appriou, ainsi que de nombreux ouvrages de référence expliquant les expressions historiques de la langue française, les grands événements qui ont fait l'Histoire, et bien d'autres.
L'évocation du premier Empire est toujours suivie des mêmes noms, des mêmes images, des mêmes dates. Nous pensons immédiatement à Austerlitz et à Waterloo, à Joséphine et à Marie-Louise, aux maréchaux les plus cités, Murat et Ney, aux îles d'Elbe et de Sainte-Hélène, à l'arc de triomphe de l'Etoile et au tombeau de l'Empereur aux Invalides. La mèche d'un personnage célèbre, un certain chapeau, un grognard ou un bonnet à poil nous ramènent immédiatement à Napoléon et à l'Empire. Et pourtant, il y a bien d'autres emblèmes de cette époque, certes lointaine dans le temps, mais encore bien présente dans la mémoire des Français. Ce livre rassemble les grands symboles de l'épopée impériale et permet de mieux comprendre à la fois l'Empereur lui-même et le premier Empire.
L'administration de la Gaule par Rome dura environ 600 ans, depuis les premières conquêtes romaines (en Provence à la fin du IIe siècle avant J.-C.) jusqu'aux grandes victoires de Clovis sur les dernières légions (seconde moitié du Ve siècle de notre ère). Le sujet est ici traité sous la forme d'un dictionnaire amoureux abondamment illustré : A pour « Auguste », B pour « Bains et établissement thermaux », C pour « Croyances religieuses »... jusqu'à Z pour « Zones rurales ». Chaque entrée porte sur un aspect de la vie quotidienne, une personnalité ou un temps fort de l'histoire. Ainsi, vous retrouverez Lyon, Arles, Reims, Vienne, Autun, de même que les personnalités incontournables, Vercingétorix, Jules César, Auguste, Claude, saint Martin. Mais cet ouvrage s'efforce de ne pas renvoyer aux clichés et images d'Épinal tant et tant ressassés pour vous faire découvrir des sites ou des facettes de l'époque gallo-romaine parfois méconnus.
Dans la nuit du 24 au 25 décembre, chaque année, des milliers de petits enfants du monde entier s'endorment avec des rêves merveilleux. Pendant leur sommeil, un personnage magique fait le tour du monde sur son traîneau volant tiré par des rennes. Le Père Noël surgit de la nuit, venant déposer de nombreux cadeaux aux pieds des sapins ou près de la cheminée dans la maison familiale. Et pour effectuer un si long périple en si peu de temps, il faut beaucoup de magie ! Mais notre Père Noël n'a pas toujours existé sous sa forme actuelle. Sa longue histoire remonte à la plus lointaine antiquité, lorsque l'on fêtait le passage du solstice d'hiver et le retour prochain du printemps, le renouveau de la nature. Déjà, en France, les Celtes, bien avant les Gaulois, décoraient à cette occasion leurs maisons de feuillages et de branchages. Plus tard, les Gallo-romains organisèrent des réjouissances en l'honneur de la déesse Strenia, dont le nom est parvenu jusqu'à nous sous la forme des étrennes. Puis l'église chrétienne remplaça le panthéon des divinités païennes par celui des saints. Parmi eux se trouvait un bien modeste serviteur de Dieu, un certain Nicolas, évêque de la ville de Myre, située enAsie Mineure dans l'actuelle Turquie. Le brave homme, sans doute bien malgré lui, acquit au fil du temps une célébrité mondiale qui dure encore aujourd'hui. Suivons ce fabuleux personnage aux quatre coins du monde !
Le naturisme se développe d'abord en Allemagne, peu après 1900. Puis le mouvement s'étend rapidement à toute une partie de la jeunesse, qui veut vivre une vie plus « naturelle ». Tour à tour libertaire, hygiéniste, sportif ou hédoniste, le naturisme séduit l'Europe des années 1930. En France, l'île du Levant en est l'un des symboles. À partir des années 1950, le naturisme est porté par l'essor international du tourisme et des vertus écologiques. Aujourd'hui encore, il évoque des vacances détendues. Ouvert et diversifié, il a droit de cité. Son histoire méritait bien d'être racontée et Thierry Chardonnet nous propose de la découvrir à travers une sélection de photographies anciennes.
Héraut d'un passé fantasmé, le peintre Leo Schnug a créé un univers unique mêlant réalités historiques, références légendaires et gages d'une imagination débordante. Nul autre que lui n'a su faire cohabiter lansquenets, chevaliers et grognards avec autant de poésie et de style. Difficile de ne pas être aspiré dans son monde. Impossible de rester insensible à son parcours personnel. Né en 1878 dans une Alsace annexée à l'Empire prussien, Leo Schnug subit de plein fouet l'internement définitif de son père alors qu'il n'a que deux ans. Quelques mois plus tard à peine, le décès de sa soeur aînée le laisse seul avec une mère aimante, trop sans doute, puisqu'elle ira jusqu'à empêcher sa relation avec le grand amour de sa vie. Autres ombres à son tableau : la maladie et l'alcool qui finiront par l'emporter après douze années passées en asile psychiatrique. L'image d'un peintre fou - voire maudit - colle toujours à son nom du fait de son penchant pour la dive bouteille, de sa proximité avec l'empereur Guillaume II et de diverses frasques. Mais son génie pictural en fait surtout l'un des plus grands artistes du début du XIXe siècle.
Richement illustré de clichés et de documents inédits provenant principalement de la collection de Daniel Bernard, cet ouvrage invite à une redécouverte de la paysannerie. Combinant les méthodes apprises de l'histoire classique et celles empruntées à l'ethnologie, Daniel Bernard évoque les campagnes entre la Préhistoire, où apparaissent les premières traces de sédentarisation et d'agriculture, et le XXIe siècle, où elles se peuplent de néoruraux qui reconquièrent un environnement délaissé par les paysans.
Archaïsme et modernité, crises et famines, modernisation et productivisme ponctuent ces pages. Pour évoquer les réalités de la vie quotidienne, des textes historiques apportent un éclairage particulier en laissant la parole aux contemporains.
La paysannerie se découvre aussi à travers ses traditions et ce patrimoine fragile que constitue le folklore. Naissance de l'ethnographie, littérature orale, architecture rurale, perception du costume populaire, traditions et rituels enrichissent ce livre qui valorise le monde rural, cher à un auteur qui en est issu.
Docteur en anthropologie sociale et historique, Daniel Bernard a publié de nombreuses études concernant l'histoire du loup en France et les arts et traditions populaires du Berry. Par sa connaissance du terrain, son regard de chercheur et sa sensibilité ethnologique, il apparaît comme l'un des meilleurs spécialistes de la culture populaire berrichonne.
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