Trésor de sagesse populaire, les Fables d'Esope ont connu un vif succès au cours des âges. La Fontaine, en y puisant largement - La Cigale et la fourmi, Le Corbeau et le renard, etc. -, a rejeté leur auteur dans l'ombre, et c'est dommage car toutes méritent d'être lues. La traduction nouvelle de Claude Terreaux redonne à chacune de ces pièces le charme qui, dans l'original, tient à la concision. « Quelle bonne idée que cette retraduction des Fables d'Esope. Cela n'avait pas été réalisé depuis 1927. Comment avons-nous pu nous passer de tant d'humour, d'ironie, de sagesse ? Une lecture qui coule de source, un bouquin joyeux que réclame votre bibliothèque. » - Christian Le Guillochet
Le Moine, écrit par Lewis alors qu'il n'avait que vingt ans, est le chefd'oeuvre du roman gothique anglais. À Madrid, au 18e siècle, le père Ambrosio, réputé pour ses sermons terribles sur le péché et la damnation, est séduit par une femme qui s'est déguisée en moine pour l'approcher. Matilda - c'est son nom - se révélera être une incarnation du Diable. Ce récit sulfureux met en scène le glissement inexorable d'Ambrosio, degré par degré, sur la pente qui mène à la damnation, à travers les péchés de la chair, puis l'inceste, le viol et le parricide. La première édition, parue en 1796, fut aussitôt censurée. Ce roman, qui connut un grand succès en France, inspira tour à tour les romantiques et les surréalistes : Victor Hugo lui rend hommage dans Notre-Dame de Paris ; Antonin Artaud, qui en a proposé une réécriture, rêvait d'en faire un film ; André Breton, dans le Manifeste du surréalisme, salue « le souffle du merveilleux » qui « l'anime tout entier ».
Le texte de Lewis est donné dans la traduction de Léon de Wailly, qui fait référence, et dont les rares mprécisions et lacunes ont été corrigées par Laurent Bury.
Écrit en 1886, La Mort d'Ivan Ilitch est un récit emblématique de l'oeuvre de Léon Tolstoï.
Un magistrat, très satisfait de lui-même apprend qu'il est malade, condamné à mourir dans de grandes souffrances. Il va apparaître de cette peur primitive et essentielle qu'éprouve le héros, une nouvelle conscience du monde et de lui-même. La lucidité surgit de la douleur et entraîne avec elle l'abandon des vanités humaines.