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Vivre libre ; le testament spirituel d'un écrivain
Henry de Monfreid
- Grasset
- 7 Novembre 2018
- 9782246818854
En quelques lignes, une nouvelle, une lettre, un article, Henry de Monfreid a le don de nous faire entrer dans la liberté et la poésie de la vie. Mais cet écrivain aventurier, comme on l'appelle souvent, nous a laissé bien plus que cela. Dans ses archives, il avait caché un trésor, puzzle de son « testament spirituel », aujourd'hui reconstitué. A travers une interview, un questionnaire (de Proust), ou de multiples textes inédits - articles parus il y a très longtemps dans des revues oubliées, lettres à sa femme Armgart Freudenfeld -, il nous parle de lui et de la vie vraie. Celle qui ne s'encombre pas des conventions. Il nous donne envie de vivre libre, y compris jusqu'à Dieu. Il nous invite à connaître ce que sont des amis. Parmi les siens: Joseph Kessel, Pierre Teilhard de Chardin ou l'abbé Breuil, le « pape de la Préhistoire ». Il les raconte même dans leurs dos, avec leurs qualités et leurs défauts. Parole sans frein, il nous fait entrer dans son intimité, à l'aide de séquences de vie sans collier, pour mieux ensuite nous emporter au coeur de sa contrebande. Et là, on vit avec lui (et sa cargaison de haschich), quelques moments puissants, dangereux, voire périlleux... On ne rigole pas avec les trafiquants. Mais Henry de Monfreid est tout autant poète. Et dans la plus pure tradition des conteurs du soir, en une demi-douzaine de nouvelles, il nous emmène en mer Rouge, vivre ce qu'il avait toujours eu envie de contempler.
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Les secrets de la mer rouge
Henry de Monfreid
- Grasset
- Lectures Et Aventures
- 25 Mai 1994
- 9782246027843
Henry de Monfreid arrive à trente-deux ans à Djibouti où il devient commerçant en cuirs et cafés. Cette existence le lasse vite, et il achète un boutre, engage deux matelots somalis, un mousse et se lance dans l'aventure. La pêche aux perles d'abord, puis surtout le commerce des armes. Ce ne sont plus que bagarres, poursuites, chassés-croisés entre trafiquants et policiers de la mer, tempêtes, sur cette mer Rouge qui retint Henry de Monfreid sa vie durant et qui fascinera tous les lecteurs de cette extraordinaire épopée.
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Voici le premier livre exhaustif jamais écrit sur les jardins de Paris. Et quel meilleur spécialiste que le jardinier le plus célèbre de France, Alain Baraton, qui est aussi le jardinier de Versailles ?
A Paris, les jardins sont multiples et portent de multiples noms. Qu'ils soient parcs, squares, promenades ou jardins à proprement parler, ils recèlent bien des surprises et dévoilent un visage parfois méconnu de la capitale, cette ville que l'on ne croit que de pierre et de monuments : célèbres, ils abritent des recoins mystérieux ; ignorés du grand public, ils sont le délice des habitants du quartier. Alain Baraton s'en fait le guide passionné dans une série de balades thématiques allant des jardins féministes aux jardins maudits, en passant, entre autres, par les jardins de chanteurs ou les jardins de pouvoir. Dans cette promenade où nous apprenons en marchant, chaque lieu est l'occasion d'une anecdote historique, botanique ou personnelle.
Cet ouvrage est beaucoup plus qu'un guide : il est aussi un merveilleux voyage dans le temps et dans l'espace qui conduit son lecteur de l'antique Lutèce à la Chine contemporaine et même à la lune, tout en ne bougeant pas de Paris. Il est enfin l'occasion de découvrir un Alain Baraton personnel et engagé, fervent défenseur de la nature mais aussi de certains militants ou de la cause des femmes. Ces jardins de Paris sont nos jardins, qui ne doivent plus rester secrets.
Plus de cinq cents jardins, plus de cinq cents surprises. -
New York, première destination touristique des Français, mais aussi mirage américain : une ville plus « cool », plus facile, plus rapide ?
Il suffit de lire ces chroniques cocasses et surprenantes pour comprendre qu'il n'en est rien. Car l'auteur, qui y vit, nous livre une série de cas concrets et de problèmes, dont les réponses ne se trouvent dans aucun guide ! Quels sont les obstacles à surmonter pour ouvrir un compte en banque dans la « Grosse Pomme » ? Pourquoi est-ce un luxe d'y posséder un lave-linge ? Comment inscrire les enfants à l'école ? La copropriété est-elle une tyrannie ? Que se passe-t-il dans le bus en direction des Hamptons ?
Dix illustrations éclairent d'un sourire à la New Yorker ces chroniques qui vous seront utiles, pour une semaine de vacances ou toute la vie. -
L'écrivain Alberto Moravia (1907-1990) et le metteur en scène Andréa Andermann ont été compagnons de voyage durant plus de vingt ans (de 1968 à 1990) dans les régions les plus reculées de la Mongolie, de l'Afrique et du Yemen.
Les textes inédits du premier, qui comprennent les seuls poèmes qu'il ait jamais écrits, composent, avec les images du second, une oeuvre puissamment originale à laquelle ils ont travaillé à quatre mains du vivant de l'écrivain. Il aura fallu à nouveau vingt cinq ans pour que cette symphonie de l'intelligence et de la beauté soit aujourd'hui disponible sous la forme d'un Beau Livre exceptionnel : Allant aillleurs.
Voici la plus féérique des invitations au voyage.
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L'inversion polaire : un phénomène naturel qui s'est produit à maintes reprises par le passé. De faible ampleur, elle ne fera que désorienter la faune marine et les oiseaux, paralyser les systèmes électriques. Mais si l'attaque est forte et que les éléments se déchaînent, elle s'accompagnera d'un véritable cataclysme -glissement des plaques tectoniques, tremblements de terre, éruptions volcaniques- capable de précipiter la fin du monde... En pleine Seconde Guerre mondiale, Kovacs, un excentrique génie hongrois, découvre comment provoquer une inversion des pôles à l'aide d'ondes électromagnétiques. Mais on perd toute trace de lui et de ses travaux... jusqu'au jour où le leader d'un groupe altermondialiste essaie d'utiliser les théories de Kovacs en guise d'avertissement aux puissants de ce monde. Or, une fois que le processus est enclenché, plus rien ne peut l'arrêter. Kurt Austin, Joe Zavala et les autres membres des opérations spéciales de la NUMA vont devoir sillonner les océans et essuyer bien des tempêtes afin de mettre la main sur l'antidote qui pourra sauver le monde...
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« Dans les séminaires de dirigeants d'entreprises que j'anime sur la Chine, quelques questions reviennent de façon inéluctable : « les Chinois sont-ils fiables ? », « quelles sont donc leurs valeurs ? », « auraient-ils donc une autre façon de penser et d'opérer ? », « comment espérer alors nouer des relations d'affaires et gérer avec eux ? » La Chine acquiert de jour en jour plus d'importance dans le monde contemporain. Néanmoins, les Occidentaux continuent d'hésiter entre deux attitudes à son égard : la séduction de l'exotisme (l' « Orient » de la sagesse) et la peur de l'envahissement (le « péril jaune »). Ils oscillent entre fascination et diabolisation. Du moins ont-ils le sentiment qu'avec les habitants de ce si lointain, si vieux et de nouveau si puissant pays, on ne saurait se comporter tout à fait comme avec les autres habitants de la planète. En quoi sans doute ils ont raison. Mais alors comment s'y prendre ? Autrement dit, comment entrer en Chine ?
Je crois que, pour nouer des rapports, y compris d'affaires, avec les Chinois, il faut d'abord rouvrir notre pensée : non pas chercher à devenir chinois, mais comprendre que les Chinois puissent avoir d'autres façons de procéder que celles auxquelles on s'attend d'ordinaire en Europe ; et que ces procédures - à la fois d'agir et de penser, les deux sont conjoints - loin d'être incongrues, étranges ou mystérieuses, sont également intelligibles. Les Chinois peuvent avoir effectivement un autre rapport à la vérité, au discours, à l'efficacité, que celui qui s'est façonné si continûment en Occident qu'il paraît souvent désormais aux Occidentaux comme allant de soi, au point que cette « évidence » n'est plus réfléchie. Si le culturel se joint ici à l'économique, ce n'est donc pas comme un vernis ajouté au prosaïsme des affaires ; mais parce que le second ne peut se concevoir sans le premier. On ne peut dissocier gestion et réflexion : c'est ce que j'ai choisi d'appeler ici, à l'articulation des deux, la « pratique » de la Chine. » A.C.