Treize mille espèces de fourmis identifiées sur la terre ! Dans ce passionnant récit à partir de leurs voyages à travers le monde, Audrey Dussutour et Antoine Wystrach, deux des plus éminents chercheurs en myrmécologie, se concentrent sur une activité essentielle chez les fourmis : la recherche de nourriture. Elles sont capables de réaliser des trajets de plusieurs centaines de mètres dans les lieux les plus hostiles. La route est semée d'embûches et de prédateurs qu'il faut pouvoir combattre à chaque instant.
Incroyable mémoire, don de la stratégie, force physique herculéenne, sens de la structuration sociale, on découvrira dans ce livre le génie multiple des fourmis. Et voici devant nous des nageuses, des haltérophiles, des médecins, des éleveuses, des droguées, des kamikazes, des voleuses, des planeuses, des esclaves, dans un passionnant récit que le plus trépidant des romans d'aventures ne saurait égaler.
Audrey Dussutour et Antoine Wystrach sont myrmécologues, c'est-à-dire spécialistes des fourmis, et parmi les plus éminents du monde. Audrey Dussutour est de plus spécialiste des organismes unicellulaires. Antoine Wystrach est, quant à lui, un expert du cerveau et du comportement des insectes.
« La naissance est un fabuleux voyage », nous dit René Frydman, mais il n'est pas sans turbulences ! Un vol long-courrier dont on ne connaîtrait pas la destination ni son voisin de cabine : voilà à peu près ce qui attend les mères et les pères.
Cette passionnante Histoire de la naissance part des mythes et légendes autour de la création physique de l'être humain, de l'Egypte ancienne à nos jours, pour retracer l'évolution prodigieuse de la médecine obstétrique et exposer l'état actuel de nos connaissances. Des premières fécondations in vitro, avec les souvenirs de René Frydman sur la désormais fameuse première bébé-éprouvette, Amandine, aux plus récentes découvertes, telle la possibilité de recueillir de l'ADN foetal dans le sang maternel, le livre inscrit la question de la naissance, avec ses progrès et les questions que peuvent poser certaines découvertes, dans une perspective de long terme, qui permet d'examiner posément les questions éthiques que peuvent poser certaines pratiques, comme celle de l'avortement.
Une fresque aussi savante qu'accessible, et qui n'oublie jamais l'humain, parsemée qu'elle est d'histoires vécues et de souvenirs de l'éminent chercheur. Ainsi, à propos de la première vidéo d'un foetus in utero : « Je n'oublierai jamais le face-à-face avec ce petit visage sorti des limbes, aux paupières fermées, à la peau translucide, une ébauche d'humain. Comment ne pas songer à son futur, à ses joies et ses peines ? ».
« Juillet 2019, il fait 42,6 c° au parc Montsouris à Paris, dans le Languedoc on enregistre 46°c à l'ombre. C'est une fournaise. Quelques mois plus tard, des tempêtes de feu ravagent l'Australie et on s'émeut de voir la faune et la flore dévorées par les flammes. Ce fameux mois de juillet 2019 aura été le plus chaud enregistré sur terre depuis que les relevés météorologiques existent. Le réchauffement climatique n'est plus une hypothèse, c'est un fait vérifiable par tous : la banquise arctique a perdu 96% de sa surface en 35 ans, le permafrost, cette bande de gel qui ceinture le grand Nord, recule, et chaque année le niveau des océans montent un peu plus.
Mais le climat et ses effets spectaculaires ne sont que la face la plus visible d'un bouleversement de bien plus grande ampleur qui concerne la vie elle-même. Au cours de sa longue existence, notre planète a connu plusieurs crises majeures, qui, à chaque fois, ont transformé en profondeur le vivant et entraîné l'extinction de la majorité des espèces. Mais l'image d'Épinal qui montre un dinosaure regardant, l'oeil inquiet, une météorite s'écraser sur la terre et provoquer son extinction brutale est un mythe. Les crises de la biodiversité avancent masquées, en silence. Ces trente dernières années, un quart des oiseaux d'Europe ont disparu et pourtant nous n'avons pas marché sur des cadavres d'oiseaux le long des routes et des chemins. Aujourd'hui, tout laisse à penser que nous sommes à l'aube d'une sixième extinction qui arrive à une vitesse foudroyante : on estime que 500 000 à un million d'espèces sont en train de décliner et que d'ici quelques décennies elles pourraient s'éteindre. L'homme et sa consommation sans cesse croissante d'espace et d'énergie en est la première cause. Si rien n'est fait, cette nouvelle crise majeure de la biodiversité aura bien lieu, et l'humanité, dont la survie et la prospérité dépendent de l'équilibre de des écosystèmes, pourrait elle aussi disparaître. » Bruno David Plus qu'un cri d'alarme, A l'aube de la 6e extinction est un plaidoyer pour le vivant sous toutes ses formes et un guide pratique, à hauteur d'homme, pour éviter le naufrage, posant ainsi les jalons d'une éthique pour la planète, sans moralisme ni culpabilisation. Est-il trop tard ou pouvons-nous éviter le pire ? La réponse est entre nos mains.
Microscopique ou gigantesque, végétal ou animal, parfois difficile à comprendre ou à toucher, beau, troublant, souvent incompris : il nous entoure, nous accompagne, nous fascine, et pourtant nous le méconnaissons : c'est le monde vivant. Pour qui s'y intéresse avec la connaissance scientifique, avec le regard et la plume de Bruno David, président du Muséum national d'Histoire naturelle, et de son complice Guillaume Lecointre, professeur au Muséum, c'est une plongée extraordinaire - comme une brève encyclopédie, malicieuse et profonde.
Eléphants arrivés d'Asie pendant la révolution française. Salamandre dont Maupertuis expérimenta la légende « à l'épreuve du feu ». Pauvre Dodo à mauvaise chair. Blob qui double de taille tous les jours, et qui s'endort pour échapper à la lumière ou la sécheresse. Rose de quarante millions d'années. Escargots aimé du Tsar mais caché sous la mousse. Espadon belliqueux et à température si variable. Sans oublier le chat, « potté » ou « philosophe de comptoir », l'abeille tisserande ou charpentière... Ni le gui, la mandragore, le pommier, le pistachier : une végétation proche et inconnue, que nous pouvons enfin comprendre et aimer.
Reprenant ses chroniques passionnantes de France Culture, Bruno David ne nous parle pas patrimoine : une partie de cette magnifique diversité est menacée. En compagnie de Guillaume Lecointre, il nous parle de vie, d'évolution, mais aussi des femmes et des hommes, pacha d'Égypte ou roi inspiré, naturaliste célèbre ou aventurier de génie. C'est l'histoire du monde et la nôtre, qui devrait être connue et aimée de tout citoyen-lecteur.
Il est l'un des esprits les plus brillants de sa génération. En quelques années, Cédric Villani est devenu l'un des héros de l'histoire des mathématiques. Unanimement salué comme un génie par ses pairs, coqueluche des médias demandé dans le monde entier, « le Marsu », comme on le surnommait à l'Ecole normale, est aussi l'une des figures les plus attachantes et atypiques de cet univers mystérieux et qu'on croit trop souvent, à tort, inaccessible au profane.
Théorème vivant est le récit passionnant d'une traque : celle d'une énigme mathématique que Cédric Villani a, durant de longues années, cherché à résoudre, là où tous les autres avant lui avaient échoué. Et nous voici emportés, aux côtés de ce Sherlock Holmes des maths, dans les pérégrinations picaresques qui font le quotidien d'un jeune chercheur scientifique surdoué : c'est un véritable « road-trip », de Tokyo à New York et de Berkeley à Hyderabad, dont Villani tient le carnet de bord au jour le jour. Entre deux emails fiévreux à son fidèle collaborateur, quelques refrains de chansons fredonnés au fil des équations, et les histoires merveilleuses que ce jeune père de famille invente et raconte à ses enfants, qu'il embarque toujours avec lui d'un bout à l'autre du monde, on suit la lente élaboration du théorème révolutionnaire qui lui vaudra la gloire.
Aux antipodes de l'ouvrage de vulgarisation scientifique, Théorème vivant est un chant passionné qui se lit comme un véritable roman d'aventures, jalonné de portraits de quelques-uns des plus grands noms de l'histoire des mathématiques, et parsemé de vertigineuses équations qui, sous la plume enthousiaste de Villani, exercent sur le lecteur une irrésistible fascination.
Avec ce livre d'une forme aussi surprenante que plaisante, Mathieu Vidard invente une nouvelle façon de parler de science. Voici un (savant) mélange de plus de deux cents articles, des longueurs les plus diverses, de dessins et schémas, nous révélant tout ce que nous avons toujours voulu savoir sur la vie sans lire 10 000 pages. Des sciences humaines aux mathématiques en passant par la physique, la biologie, l'informatique ou encore l'écologie, ces miscellanées nous apportent de la manière la plus ludique et la plus sérieuse à la fois un précis de la connaissance du monde. Listes, anecdotes, classements, fragments encyclopédiques, chronologies, essais courts... Tous les savoirs, utiles ou insolites, dans un réjouissant carnet de curiosités. Les animaux les plus venimeux ? Le calendrier des futures éclipses ? La fascinante histoire de la méduse immortelle ? L'imaginaire de l'orchidée ? Une biographie d'Alfred Nobel ? Le poids de toute l'humanité réunie ? Les espèces baptisées d'après une célébrité (l'araignée Johnny Cash y côtoie le scarabée Che Guevara et la mouche Beyoncé) ? On ouvre ce livre au hasard et on ne le quitte qu'après l'avoir dévoré, ayant appris quantité de choses en s'amusant.
Intelligent à chaque page, drôle, jamais redondant, érudit et léger, Carnet scientifique témoigne du talent du plus célèbre des journalistes scientifiques de la radio à rendre clairs et vivants les sujets les plus complexes. Du Big Bang à nos jours, de l'infiniment grand à l'infiniment petit, voici un livre scientifique infiniment plaisant, comme il n'en existait pas encore.
Depuis plus d'un siècle, la communauté des astrophysiciens s'interroge sur l'origine de l'Univers. Depuis l'hypothèse du « Big Bang », ces astrophysiciens ont défini une limite, dite « Mur de Planck » (10-43 secondes) en-deça de laquelle il est impossible de descendre. Jusqu'ici, nous connaissions l'état de l'Univers, mais pas au-delà des fatidiques 10-43 secondes. Or, un nouveau satellite, justement baptisé Planck, a été lancé le 14 mai 2009, et permettra de VOIR cet Univers, 380.000 ans, « seulement » après sa création. LE VISAGE DE DIEU Ce fut l'expression de l'astrophysicien George Smoot lorsqu'il put contempler les photographies transmises par le satellite COBE, en 1992. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce « Visage » sera « vu » en gros plan à partir des résultats transmis par le satellite Planck. Les Bogdanov commenteront les « Traits » de ce visage dans leur livre - et y adjoignent deux photographies. L'APPORT DE CE LIVRE Igor et Grishka Bogdanov ont accès aux observations stransmises par PLANCK. Dans ce livre, ils seront donc parmi les premiers à commenter les résultats de cette expérience. Et ces résultats, semble-t-il, confirment ce que les Bogdanov avaient « déduit » (grâce à la Théorie des Cordes) dans leur ouvrage« Avant le Big Bang ».
C'est l'une des maladies les plus craintes par les Français, mais aussi l'une de celles que le public connait le moins. C'est le grand mal du siècle, appelé à devenir dans les prochaines années la première préoccupation de santé de nos sociétés, mais un mal que la Recherche et la médecine ne savent pas encore soigner. Pourtant, à terme, il est probable que chacun connaîtra, dans son entourage, un proche atteint de la maladie d'Alzheimer. Les chiffres sont connus : 47 millions de cas de démence dans le monde, plus de 800 000 patients en France, 140 000 nouveaux cas chaque année, avec la perspective de voir ces chiffres doubler d'ici l'an 2030. Près de 20 % des sujets âgés de plus 80 ans en sont atteints. Les syndromes aussi : troubles de la mémoire, perte d'autonomie, démence, apathie progressive. Mais qu'est-ce, précisément, que cette maladie qui nous vole ce que nous avons de plus précieux, nos souvenirs et notre identité ? Qu'est-ce qui, dans le cerveau, dysfonctionne ? Comment la diagnostique-t-on ? Oublier le nom d'untel ou un mot doit-il suffire à nous alarmer ? Et comment la soigne-t-on ? Où en est la recherche ? Un médicament pourrait-il un jour être trouvé ou faut-il nous résoudre à voir de plus en plus d'hommes et de femmes sombrer dans l'oubli ? Quel sera alors le rôle de l'Etat ?
Pour répondre à ces questions, et pour la première fois, le spécialiste de la maladie d'Alzheimer, le neurologue Bruno Dubois prend la parole et nous dit tout. Ce qu'est la maladie (I) : comment elle affecte les patients, l'entourage et la société. Comment on la prend en charge, ce que la société en sait. Son histoire (II) : du premier cas diagnostiqué par Alois Alzheimer aux différents plans présidentiels en passant par les aventures médicales et scientifiques qui ont permis de mieux la cerner. Ce que nous pouvons espérer (III). Le suivre dans cette épopée scientifique et ce cours magistral, c'est partager l'expérience d'un neurologue chevronné qui a contribué à définir la maladie pour mieux la vaincre ; comment il a dû se battre pour la faire reconnaitre comme une maladie spécifique, pour obtenir certains appareils nécessaires au diagnostic, pour informer aussi, et aller contre les inepties relayées par les médias, d'après lesquelles un carré de chocolat pourrait prévenir ou même guérir ; comment il se bat aujourd'hui pour lever des fonds. Dans cet ouvrage passionnant, il met enfin des mots sur cette maladie redoutée et livre sans fard toute la vérité sur Alzheimer. Un document choc, nécessaire.
Dernières nouvelles de la science propose les « éditos carrés » 2017-2018 sous une forme inédite, entièrement retravaillée et enrichie. Voici donc de véritables chroniques, où jaillit le talent de conteur d'histoires et de passeur de sciences de Mathieu Vidard. De l'astrophysique à la linguistique en passant par la géodrilologie (la science des vers terre), il nous rend familière une science moderne devenue infiniment plurielle. Fourmis de feu, Stephen Hawking, lancement de Solar Probe, la sonde qui va frôler le soleil, le village irlandais aux vapeurs de Viagra, sans oublier les liens entre la physique quantique et la ratatouille : tout ce qui, dans nos vies, touche de près ou de loin à la science se trouve dans ce livre aussi plaisant qu'instructif.
Le ton de la conversation n'empêche pas un véritable point de vue : celui d'un homme engagé, lanceur d'alerte pour une terre en danger. Dernières nouvelles de la science est un manifeste contre l'obscurantisme indispensable à l'heure des fake news et du négationnisme climatique, mais aussi, et avant tout, le compagnon indispensable des gourmets du savoir.
« Pour quelle raison deux flocons de neige ne sont-ils jamais parfaitement identiques ? Pourquoi chaque cristal glacé restera-t-il à jamais unique ?
Et si aucun flocon ne ressemble à un autre, jamais, pourquoi partagent-ils tous la forme d'une étoile à six branches ? Pourquoi pas cinq ou sept ? Et pourquoi une marguerite peut-elle avoir cinq, huit ou treize pétales, mais jamais dix ou onze ?
Face à ces questions, on ne peut manquer de céder à l'irrésistible sensation que le monde est organisé, calculé, réglé, pensé. Mais par qui ? Ou par quoi ?
Nous vérifierions ici que les lois physiques sont, comme le pensait Poincaré, "infiniment précises". Nous verrons aussi que l'Univers "ne transige pas avec elles". Quelle est leur origine ? Le langage mathématique qui nous permet de les décrire nous permet-il aussi de déchiffrer leur mystère ? Telles sont quelques-unes des énigmes évoquées dans ces pages. Emerveillés par la beauté des lois qui distribuent l'ordre du monde, peut-être finirons-nous par comprendre que cette mystérieuse "Pensée de Dieu" autrefois évoquée par Einstein, se confond ici - et à notre plus grand étonnement - avec "L'Esprit des Lois" qui gouverne notre Univers. »
Cet ouvrage se propose de raconter (avec l'incroyable talent pédagogique des deux auteurs) l'étrange histoire du. hasard. Et cette histoire commence en 1920, lors des discussions du fameux "groupe Solvay", avec l'affrontement d'Albert Einstein (pour lequel "Dieu ne joue pas aux dès", ce qui signifie : il n'y a pas de hasard dans l'univers) et les tenants de la mécanique quantique, regroupés autour du physicien Eisenberg qui, à l'inverse, croit que la matière et les molécules sont distribuées au hasard.
L'enjeu de cette discussion est de taille : s'il n'y a pas de hasard, cela signifie que la création obéit à un plan, et que partant, il y a un architecte - c'est-à-dire un Dieu. En revanche, si le hasard mène le monde, alors Dieu n'est plus nécessaire. Cette polémique se déploie à travers les universités du monde avec des coups de tonnerre, des découvertes, des percées scientifiques - dont Igor et Grichka Bogdanov racontent les péripéties avec un talent et un sens du suspense tout à fait extraordinaires.
Dans un premier temps (jusqu'aux années 1950, Einstein semble être le grand perdant de cette polémique - mais tout change avec les découvertes de la théorie de l'information - dont le savant Boltzmann est la figure de proue : désormais, les théoriciens de l'entropie en reviennent aux positions "anti-hasard", ce qui ouvre la porte à toutes les spéculations philosophiques. On pourrait croire que ce sont là des débats fort complexes - et ils le sont parfois.
Mais les "Bogda" s'arrangent pour nous "initier" de telle sorte que l'on comprend tout (soyons honnêtes : presque tout) de leur démonstration.Conclusion : Dieu refuse toujours de "jouer au dés". Ce qui implique que l'univers se soumet à des lois, à des codes, à un codeur auquel on donnera le nom que l'on veut.
"La planète est malade. L'homme est coupable de l'avoir dévastée. Il doit payer. Telle est la vulgate répandue aujourd'hui dans le monde occidental. Le souci de l'environnement est légitime : mais le catastrophisme nous transforme en enfants qu'on panique pour mieux les commander. Haine du progrès et de la science, culture de la peur, éloge de la frugalité : derrière les commissaires politiques du carbone, c'est peut-être un nouveau despotisme à la chlorophylle qui s'avance. Et rend plus urgent l'instauration d'une écologie démocratique et généreuse. Une course de vitesse est engagée entre les forces du désespoir et les puissances de l'audace."P. B.
Henri Laborit a, maintes fois, et en particulier dans {la Colombe assassinée}, développé ses théories scientifiques, exposant, livre après livre, ses découvertes en biologie et ses thèses de biologie comportementale. Aujourd'hui, Henri Laborit, insatiable curieux, entreprend une extraordinaire démarche, celle qui passionne tous les honnêtes hommes de ce siècle, réunir les fils apparemment épars des trois grandes sciences de cette fin du XXe siècle : l'astrophysique, la physique des particules et la biologie. Comment passer du big bang au développement cellulaire ? Qu'est-ce qui relie le "vide quantique" aux "trous noirs" ? Quels liens existe-t-il entre des électrons et l'angoisse oe Henri Laborit nous invite à un fabuleux voyage qui conduit le lecteur de la création du monde à la réaction agressive d'un rat dans une cage de laboratoire, des "petits hommes verts" (qui n'existent pas, nous dit-il) aux charmes et à la beauté d'un corps de femme. Un grand livre humaniste.
Des machines plus intelligentes que l'homme ?
Une utopie que les auteurs de science-fiction et les scénaristes d'Hollywood ont imaginée... mais que les progrès technologiques sont en passe de réaliser.
Deux phénomènes se conjuguent : la puissance de calcul des superordinateurs augmente de façon exponentielle ; de nouveaux logiciels reproduisent le fonctionnement des neurones du cerveau humain et confèrent aux machines la faculté d'apprendre. Les systèmes pensants peupleront bientôt les domiciles, les entreprises, les usines, les administrations, les hôpitaux, les villes, les armées. Jusqu'où iront-ils dans leur degré d'autonomie et leur liberté de décision ? Quelle place les hommes préserveront-ils dans un univers contrôlé par les robots ? Après la bombe atomique, l'intelligence artificielle est-elle la deuxième arme létale inventée par l'homme et capable de le détruire ?
La chute de l'Empire humain retrace l'histoire méconnue de l'intelligence artificielle du point de vue du robot : c'est une machine qui raconte ici son aventure et dévoile les mystères de son long cheminement avec l'homme, jusqu'au combat final.
Igor et Grichka Bogdanov, journalistes scientifiques et animateurs de télévision, ont défrayé la chronique, voici une dizaine d'année en publiant Dieu et la science - livre d'entretiens avec Jean Guitton. Ce livre avait été au centre d'une vaste polémique qui tournait, entre autres, sur d'éventuels plagiats ainsi que sur la légitimité universitaire des jumeaux Bogdanov.
Aujourd'hui, les procès d'illégitimité universitaire ont reçu le meilleur démenti qui soit puisque les jumeaux de « Temps X » ont obtenu avec éclat leurs doctorats respectifs en physique théorique (pour Igor) et en mathématiques (pour Grichka). Dix ans après Dieu et la science, ils nous proposent donc Avant le Big-bang.
Le Livre:
Ce livre raconte une histoire, pose une question et esquisse une réponse. L'histoire ? C'est, tout simplement, celle de l'origine du monde. Quand l'univers a-t-il commencé ? Qu'y avait-il « Avant le Big-bang » ? En d'autres termes : à quoi ressemblait l'espace ou le temps avant que tout ne commence ? Sur ce premier aspect de leur ouvrage, le livre des Bogdanov est très pédagogique et il raconte, sur un mode presque policier, comment se sont enchaînés les hypothèses sur « l'univers en expansion » depuis le Big-bang, les théories de Hoyle ou de Hubble, etc... Cette première partie raconte ainsi l'histoire de l'histoire des origines.
La seconde partie du livre pose une question : jusqu'à nos jours, les physiciens estiment qu'on ne saurait se rapprocher du « Big-bang » au delà de ce que l'on appelle « le mur de Planck » - mais est-il possible de « remonter au-delà » de cette barrière apparemment infranchissable ? En tout cas, s'il est possible d'aller « au-delà », de quels instruments mathématiques devrait-on se doter ? Et quelle serait la nature du « réel » qu'il faudrait alors penser ?
C'est alors que les Bogdanov proposent dans la troisième partie de leur ouvrage, une hypothèse (folle ? sérieuse ? le débat fait rage sur Internet) dont la complexité interdit l'exposé succinct. Le profane est pourtant fasciné. Quant au savant, il ne pourra qu'être intrigué...
Depuis que les Bogdanov ont publié l'article (qui fonde la 3ème partie de leur livre) sur Internet, les universitaires du monde entier réagissent, contestent, s'enthousiasment. Pour notre part, nous ne saurions trancher. Mais Avant le Big-bang promet, à coup sûr, de faire un certain bruit...
Cet ouvrage traite d'une manière novatrice les causes du surpoids chez la femme. Tout au long de sa vie, les hormones de la femme ou celles prescrites par le médecin vont jouer un rôle considérable, qui variera de l'adolescence à la ménopause.
L'ouvrage est organisé de façon thématique :
Qu'est ce que la cellulite, l'impact de la pilule, l'action de la tyroïde ...
Comment une jeune fille va-t-elle se régler, voir ses formes s'arrondir et craindre de ne pas correspondre aux critères esthétiques actuels.
Comment vivre les kilos de la grossesse sans culpabilité, et comment les perdre oe
Comment gérer sa ménopause, ses peurs de vieillir et ne plus redouter les traitements hormonaux de substitution qui, liés à un confort de vie, ont un effet régulateur sur la prise de poids oe
Le docteur David Elia ouvre des perspectives d'avenir puisqu'il démontre à celles qui respectent les deux règles d'une bonne hygiène de vie, s'alimenter correctement et faire de l'exercice, que le surpoids peut être lié à un troisième facteur trop souvent négligé : les hormones.
« Je ne sais pas ». Ma devise... Les malades exigent le monopole du doute. Mon Je ne sais pas ne pouvait pas être accepté. J'ai dû le garder en moi durant d'interminables consultations qu'il aurait su abréger. J'ai dû faire croire que je connaissais les réponses à toutes les questions. J'ai dû apprendre la langue qu'on utilise dans ces cas-là, le vocabulaire médical qui vous sauve de tous les pièges...
Qu'est-ce qu'un médecin qui, après des années d'étude, avoue son ignorance ? Un irresponsable ? Un usurpateur ? Ou simplement un homme sans illusions qui enlève sa blouse, récuse l'argument d'autorité et n'a plus pour credo que la phrase de Céline : « la médecine, cette merde ». Ce récit à la première personne du singulier est une confession dévastatrice autant qu'une plongée dans la vérité humaine de la médecine. Des urgences débordées aux morgues trop pleines, des diagnostics hasardeux aux erreurs fatales, des infirmières mesquines aux malades complaisants, de l'euthanasie plus courante qu'on ne croit à la responsabilité du praticien, le neurologue Antoine Senanque n'épargne rien ni personne. Il ne s'épargne pas lui-même. Il y a dans ce récit, miroir brisé, tout le malaise de la médecine actuelle, toute la tromperie d'une science inexacte.
L'occident commence à prendre en considération l'acupuncture et des ouvrages spécialisés informent maintenant les thérapeutes des possibilités offertes par une médecine chinoise qui a derrière elle plusieurs millénaires d'expérience.
Il manquait jusqu'à présent une vue d'ensemble des bases doctrinales qui la sous-tendent, issues d'un mode de pensée radicalement différent des démarches intellectuelles de l'occident moderne.
Le livre du professeur lavier, sinologue et diplômé d'études médicales chinoises, comble cette lacune et s'adresse aux malades, aux médecins, aux simples curieux qui veulent connaître les fondements logiques d'une thérapeutique d'apparence insolite et, plus avant, découvrir les voies par lesquelles l'extrême-orient est arrivé aux hautes connaissances qui constituent la tradition de l'homme " entre ciel et sol ".
On sait depuis longtemps que les hormones (la testostérone chez l'homme et les oestrogènes chez la femme) affectent notre comportement et notre perception du monde. Mais il aura fallu attendre les progrès de la science et particulièrement de l'imagerie cérébrale pour prouver que le cerveau - cet organe essentiel - a un sexe. N'en déplaise à certains, il existe bel et bien un cerveau féminin. Pourquoi les femmes sont-elles plus intuitives et plus douées pour la communication, plus sujettes aux sautes d'humeur, plus soucieuses de leur apparence à l'adolescence et plus préoccupées de leur épanouissement personnel à la ménopause ? Pourquoi ont-elles tendance à éviter les conflits, à ressentir les émotions des autres, à moins penser au sexe que, les hommes ? La réponse à toutes ces questions et bien d'autres encore se situe dans les circuits, la taille de certaines zones et la biochimie de leur cerveau. Anecdotes et cas d'étude à l'appui, ce livre passionnant est un document exceptionnel et d'une importance cruciale dans le débat contemporain sur l'identité humaine, la part de l'inné et de l'acquis, et l'aventure génétique. En révélant les secrets du cerveau féminin, il permet aussi aux hommes et aux femmes de mieux se comprendre, et donc de mieux s'entendre.
"Ce qu'il y a de plus profond dans l'homme, c'est la peau", écrivait Paul Valéry. La peau nous révèle, étant une matière visible, et son enveloppe cache le dedans pour mieux le dévoiler. Dermatologue ancrant sa pratique médicale sur l'étude psychique, Claude Bénazéraf explique la peau, sa fonction et comment ses défauts sont le signe de désordres intérieurs et l'illustration du rôle de l'inconscient. Il s'appuie sur de nombreuses références culturelles et historiques dont on ne peut ignorer que plusieurs sont toujours fondées. D'Asclépios à Claude Bernard en passant par Hippocrate, nous découvrons que l'urticaire et l'eczéma sont aussi des plaies de l'âme.
"Durant le printemps et l'été 2014, des populations consternées ont suivi avec attention, beaucoup de compassion et une grande inquiétude, la réapparition de la fièvre hémorragique virale (FHV) causée par le virus Ebola qui, après avoir atteint trois pays d'Afrique de l'Ouest - la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone - venait de faire, par avion, un saut inattendu vers le Nigeria. S'étant fait discret quelques mois, sans cesser de faire des victimes, le virus reprenait de la vigueur en août, tuant sans pitié, semaine après semaine, les morts se comptant par centaines. Ebola 2014 se révélait désormais le pire millésime de toute l'histoire de ce mal si particulier et si déconcertant, d'une telle dangerosité qu'il concurrençait dans la presse des événements aussi graves que les confl its en Syrie, en Ukraine et dans la bande de Gaza." D. Q.
En 1976, un virus mortel fait son apparition dans la forêt du Congo et disparaît aussitôt. Depuis quarante ans, Ebola se manifeste de façon dévastatrice, tuant 90% de ses victimes.
Entre deux épisodes, il ne laisse aucune trace, se fond dans la jungle. Des milliers d'échantillons d'excréments de cadavres sont analysés à la recherche du réservoir hôte, sans résultats.
David Quammen a suivi toutes les recherches sur le terrain et en liaison avec les laboratoires. C'est cette aventure qu'il nous raconte au jour où la seule certitude des scientifiques, tout comme pour la peste ou la rage, est que le virus se déclare lorsque l'écosystème a été boulversé du fait de l'homme ou de la nature.
Après quinze mois de lutte contre un cancer des poumons, quinze mois de souffrances, d'hôpitaux et de soins douloureux, Laurent Fignon nous quitte le 31 août 2010.
La maladie, la peur permanente, les média en meute, la solitude, rien n'a été épargné à Laurent Fignon et à son épouse, Valérie. Dans ce témoignage à la fois émouvant et rageur, elle donne sa version des faits et s'interroge sur l'accompagnement des malades. Aux côtés de Michel Cymes, Valérie Fignon exprime ses incompréhensions face à une maladie redoutée, et une médecine parfois sans ressources. Elle nous raconte qui était vraiment le grand Fignon dans les coulisses du Tour de France, ses complices, son public et aussi le mari exceptionnel que fut Laurent dans l'intimité.
Valérie Fignon, née à Bourges, reconstruit aujourd'hui sa vie.
On doit à la silicon valley (californie) la révolution des semi-conducteurs (années 70), celle de la micro-informatique et des biotechnologies (années 80), celle de l'internet (années 90) : elle est aujourd'hui le laboratoire mondial de l'économie verte. ils s'appellent elon musk, shai agassi, saul griffith, bill gross, matt golden... ces noms ne vous disent rien ? pas plus que ceux des petites « start-ups » qu'ils ont fondées. ce sont pourtant les hérauts de la nouvelle révolution qui s'apprête à exploser sur l'ensemble de notre planète épuisée par des décennies de surconsommation. la révolution verte. dominique nora raconte dans ce livre l'aventure extraordinaire de ces entrepreneurs pas comme les autres - véritables pionniers de la nouvelle frontière américaine. ils sont jeunes, millionnaires, brillantissimes, et leurs projets, souvent utopiques à première vue, sont en train de redessiner toute la carte économique et énergétique des années à venir. ils inventent la voiture électrique de demain, les panneaux solaires dont nos toits se couvriront bientôt, le carburant à base d'algues qui remplacera notre sans-plomb, la façon dont on produit, dont on travaille, dont on se déplace, se loge, se distrait, se nourrit ; nos relations aux autres, à la faune, à la flore. attention, cette nouvelle génération d'« american écolos » n'a rien d'une sympathique bande de militants ou de doux rêveurs animés par le seul souci du bien-être de notre planète et des générations futures ; ce sont, avant tout, de redoutables hommes d'affaires, les bill gates du green business... une industrie qui pèse déjà des millions de dollars, et nous apprend néanmoins à passer de la société de surconsommation à l'éthique de la frugalité. bienvenue dans le monde de demain !
Comment peut-on être séropositive et, le sachant, désirer néanmoins avoir un enfant ? Pourquoi prendre le risque de mettre au monde un enfant qui peut être contaminé et que, de toutes façons, on ne verra pas grandir ? C'est à ces questions que Marie-Cécile Moulinier s'est trouvée confrontée dans l'exercice de sa profession : sage-femme.
Et c'est sur ce sujet tragique et douloureux qu'elle a choisi d'entreprendre une thèse en psychologie. Dans ce texte, l'auteur analyse avec rigueur et d'une façon toute personnelle le cas de trois femmes atteintes du virus du Sida mais qui souhaitaient néanmoins mener à terme leur grossesse. Avec beaucoup de pudeur, Marie-Cécile Moulinier évoque les désirs, les craintes, les souffrances de ces mères.
Comment les aider ? Quelle est leur place en milieu hospitalier ? Tout en bousculant l'ordre médical, Marie-Cécile Moulinier cherche à montrer que le Sida, loin d'être la maladie des autres, renvoie chacun de nous à ses propres responsabilités et nous invite à une véritable réflexion sur l'amour, la vie, la mort mais aussi le respect de l'autre, si différent soit-il.