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L'Antilope
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1934. Yash (surnom de l'auteur) embarque à New York sur un bateau pour retourner vers sa ville natale, Lublin, en Pologne. Le voyage le mène au Havre, où il descend du bateau, prend le train, passe par Paris. Là, il retrouve des amis artistes ou écrivains yiddish au Dôme, à Montparnasse. Toujours en train, il traverse l'Allemagne - devenue nazie l'année précédente - avant d'arriver en Pologne.
Si Jacob Glatstein ne sait pas encore la catastrophe qui va s'abattre sur l'Europe, son récit dresse déjà la photographie d'un monde en train de pousser celui de son enfance dans le précipice.
La force particulière de ce récit du retour au pays natal tient à ses ambiances et aux rencontres.
La traduction de Rachel Ertel la restitue magistralement. -
Comme deux soeurs (l'antilopoche) Rachel ShalitaTraduit de l'hébreu par Gilles Rozier, 352 pages, 9,95 € en partenariat avec Avec l'aide du CNL pour la promotion de ce livre Acheter le ebook Lire un extrait Présentation du roman Véra et Tsiona...
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La soeur de la narratrice, née pendant la guerre, a disparu selon les dires de son père, rescapé de la Shoah. Qu'est-elle devenue ? Disparue à jamais ?
La narratrice se laisse peu à peu envahir par le dibbouk de cette soeur, cette âme d'un mort qui s'incarne dans le corps d'un vivant. Elle n'a de cesse, dès lors, de se lancer à la recherche de Mariette. -
En 1929, Albert Londres consacre 27 reportages aux Juifs d'Europe et de Palestine, publiés dans Le Petit Parisien. En 1930, les reportages sont regroupés dans un livre sous le titre Le Juif errant est arrivé. C'est ce texte que nous publions intégralement.
Du quartier juif de Londres aux shtetls (bourgades juives) de Pologne et de Hongrie, des quartiers juifs de Varsovie à ceux de Prague, Albert Londres révèle les particularités des Juifs qu'il croise, en soulignant souvent leur misère.
Il poursuit ses reportages en Palestine où, par contraste, les jeunes pionniers sionistes forcent son admiration. -
Contes juifs : récits de famille
Leopold Von Sacher-masoch
- L'Antilope
- Antilopoche
- 16 Septembre 2021
- 9782379510588
Parus en 1888, ces vingt-six contes juifs sont les seuls textes de Leopold von Sacher-Masoch écrits en français.
Ces petites formes littéraires sont inspirées de contes juifs de l'Europe entière (Alsace, Russie, Pologne, Angleterre, Italie...).
Pour la première fois au format poche.
Précédentes éditions : Balland (1992), éditions du Sandre (2007)
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Cela fait dix jours que K. n'a pas de nouvelles de sa fille. Elle qui lui en donne régulièrement, au moins le dimanche soir en sortant du cinéma. Il est une heure du matin ce lundi, et toujours pas de nouvelles. K. file à l'université, tenter de voir si des amies ou des collègues ont des informations. Non, rien, si ce n'est que ses amies ne l'ont pas vue depuis onze jours.
Inquiet, K. ne peut effacer de sa tête cette récente rumeur entendue près de chez lui : deux étudiants en médecine auraient disparu. Une histoire politique, disait-on. Deux étudiants juifs. Et si sa fille lui avait caché quelque chose ? Elle semblait nerveuse ces derniers temps.
À travers cette disparition, Bernardo Kucinski reconstitue l'époque de la dictature militaire brésilienne (1964-1985). -
H. Leivick décide à 71 ans de revenir, dans un récit, sur ses années de cachot et de bagne vécues plus de cinquante ans auparavant.
Dans une première partie, il se souvient d'abord des six années passées dans un cachot obscur, de ses camarades de détention, révolutionnaires, juifs et non juifs. Il se souvient également des prisonniers de droit commun, dont certains ont assassiné des Juifs. Des flash-back sur son enfance, son éducation traditionnelle puis son engagement politique parsèment le récit, alimentés par des dialogues intérieurs émouvants avec son père.
Dans la deuxième partie, H. Leivick raconte le voyage à pied, puis en bateau-prison vers la Sibérie, traversé par une galerie de portraits et de réflexions sur l'existence et la résistance à l'oppression. -
Il est défendu à un citoyen libanais de se rendre en Israël. Mais le narrateur, un jeune photographe franco-libanais, décide d'enfreindre la loi de son pays et ne pas suivre l'avis de sa famille. Arrivé à l'aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv, il subit un interrogatoire de plusieurs heures. Les questions fusent et se répètent. « Comment s'appelle votre mère ? Comment s'appelle votre père ? Comment s'appelle votre grand-père ? Comment vous appelez-vous ? » Des questions qui reviennent comme une berceuse et qui voudraient obliger le narrateur à se définir de manière définitive. Lui qui avait pensé faire ce voyage pour mettre de côté sa part libanaise, mettre Beyrouth entre parenthèses...
Après Le nez juif, Sabyl Ghoussoub revient avec le récit de ce voyage interdit, un livre plein d'humour, de tendresse et parfois de colère. -
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Et Wolf fils de Hersh devint Willy
Israël Joshua Singer
- L'Antilope
- Antilopoche
- 7 Avril 2022
- 9782379510847
Pologne, avant la Première Guerre mondiale. Wolf est très heureux sur le domaine de son père Hersh. Il préfère s'occuper du bétail et faire des promenades dans la campagne plutôt que d'étudier.
Quand il rentre du service militaire, son père a vendu le domaine pour s'installer dans la bourgade voisine.
Par dépit, Wolf part pour l'Amérique. Débarqué à New York, il ne se fait pas à la vie urbaine. Il s'installe alors chez un paysan protestant et sa fille Esther. Tout en se rapprochant d'Esther, il découvre le mode de vie protestant, austère. C'est ainsi qu'il devient Willy.
Déjà connu pour ses talents de narrateur, Israël Joshua Singer ose ici aborder un tabou du judaïsme traditionnel : l'union mixte.
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Guitel Pourishkevitsh et autres héros dépités
Sholem Aleikhem
- L'Antilope
- Antilopoche
- 16 Septembre 2021
- 9782379510571
Le recueil contient trois nouvelles écrites autour de 1905. Elles ont la même toile de fond : la révolution avortée en Russie.
Les trois sont des monologues où le narrateur s'adresse à un interlocuteur.
Guitel Pourishkevitsh Comment Guitel parvient à faire réformer son fils et se retrouve affublée du surnom de Guitel Pourishkevitsh, un surnom qui marie la carpe et le lapin.
Joseph Comment un « gentleman » raconte une histoire qui s'avère être un rêve.
Trois veuves Comment un homme, à force de convoiter trois générations de femmes, finit célibataire.
Dans une langue savoureuse, chaque narrateur raconte une mésaventure personnelle. Le lecteur se demande si le narrateur se moque de lui-même ou si Sholem- Aleichem lui porte un regard attendri et ironique.
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Retour sur un lieu que je n'ai jamais quitté
Tobias Schiff
- L'Antilope
- Antilopoche
- 22 Mars 2023
- 9782379511172
"Depuis quarante ans je n'ai jamais éteint la lumière le soir dans ma chambre (...) parce que si j'éteins la lumière je suis là-bas tout de suite dans les camps .Tout de suite le noir c'est le camp, le noir c'est la mort des autres et en partie la mienne." Dans une langue simple et directe, Tobias Schiff, déporté à Auschwitz à l'âge de 17 ans en tant que Juif, retrace sa survie dans le camp.
Il a dû laisser passer plus de quarante ans après les événements avant de livrer un texte oral à un ami, puis de retravailler le texte par écrit.
Ce témoignage livré en un seul souffle, sous forme d'un monologue, "est celui d'un extraordinaire écrivain", selon Arnon Grünberg.
Édition française en grand format chez Benoît Jacob, en 2000. Il paraît ici pour la première fois en poche. -
« J'ai longtemps pensé que le yiddish était une langue d'intérieur, comme des chaussons ou une robe de chambre. » À travers des réminiscences du Paris de l'?après-guerre, Talila évoque son enfance de fille d?'immigrés juifs polonais qui ont choisi de vivre malgré la perte des leurs dans le Génocide. Elle rend hommage à des gens simples, tournés vers l?'avenir, pleins d'énergie et porteurs d'une langue - le yiddish - à offrir à leurs enfants.
Elle dépeint l'atelier de confection de son père, les déjeuners du dimanche autour de la table du salon, les cris, les disputes, les pleurs, les rires.
Ces textes d'une profonde humanité ont accompagné ses récitals et les accompagnent encore.
En 2011, ils ont été publiés aux éditions Naïve. Talila ajoute ici une dizaine d'inédits. -
Les aventures de l'infortuné marrane Juan de Figueras
Jean-Pierre Gattégno
- L'Antilope
- Antilopoche
- 31 Août 2023
- 9782379511288
Espagne, XVIIe siècle. Juan, le narrateur, est fils de marranes, ces juifs contraints par l'Inquisition à se convertir au catholicisme et qui continuèrent à pratiquer le judaïsme en secret. Son père, un riche marchand de Séville, décide de l'envoyer en pension dans la lointaine Valence. Là, Juan découvre le vol, la traîtrise, le mensonge. Au bout d'un an, il s'enfuit et veut retourner chez ses parents à Séville. Le chemin sera plus long que prévu...
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Entre les murs du ghetto de Wilno 1941-1943 ; journal
Yitskhok Rudashevski
- L'Antilope
- Antilopoche
- 4 Mars 2021
- 9782379510380
"Est-il normal, en mes meilleures années, de voir cette seule ruelle, ces quelques cours encloses, étouffées ? Je voudrais crier au temps d'attendre, de cesser de courir. Je voudrais rattraper mon année passée et la garder pour plus tard, jusqu'à la nouvelle vie. Je n'éprouve pas le moindre désespoir. Aujourd'hui j'ai quinze ans et je vis confiant en l'avenir. Je vois devant moi du soleil, du soleil, du soleil, du soleil.
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Des romans de George Sand, Daniel Stauben dit : « Le Berry n'est pas la seule contrée de la France où vivent des populations au caractère tranché, aux coutumes antiques, à l'idiome pittoresque. Aux paysans de l'Indre, on pourrait opposer sous plus d'un rapport, dans une autre sphère d'existence et d'idées, les Juifs de nos hameaux de l'Alsace. » De 1857 à 1859, dans la Revue des Deux-Mondes, Daniel Stauben fait paraître ces Scènes de la vie juive en Alsace qui seront publiées en volume en 1860.
L'auteur, qui a quitté son Alsace natale pour suivre une carrière universitaire à Aix, Poitiers et Besançon, y raconte la vie de personnages juifs de la campagne alsacienne quelques décennies avant que l'exode rural et les vicissitudes du XXe siècle mettent fin à des siècles de judaïsme rural en Alsace.
Ces récits sont tout simplement charmants.
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Lire Au pied du Sinaï (1898), paru trois mois après le « J'accuse » de Zola, c'est découvrir un Clemenceau insoupçonné : non le redoutable tribun radical, ni même le brillant éditorialiste de L'Aurore, mais un écrivain, tour à tour ethnologue et conteur, satirique et fraternel, parti à la rencontre du monde juif.
C'est aussi s'aviser qu'avant même de s'engager dans la cause dreyfusarde, « le Tigre » entendait répliquer à l'antisémitisme effréné de son temps, en peignant des types humains attachants - de l'opulent baron Moïse au miséreux Schlomé le batailleur - et des cohortes pathétiques de Juifs galiciens, pauvres parmi les pauvres.
C'est mesurer enfin la prégnance troublante, au tournant du siècle, de représentations ambiguës et de préjugés raciaux jusque sous la plume d'un ardent humaniste.
Une introduction de Philippe Zard, professeur de littérature comparée, replace ces récits dans le contexte de l'époque. -
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