Véra et Tsiona aiment à se rappeler leur première rencontre, à quatre ans, dans un jardin d'enfants de Tel-Aviv. Véra grandit entre un père artiste volage et une mère rangée.
Tsiona a perdu son père quand elle était petite.
Après le lycée, Véra, la sensible, l'artiste, ne sait pas ce qu'elle veut faire ; Tsiona, l'effrontée, engagée dans un mouvement de jeunes pionniers, va participer à la fondation d'un kibboutz dans le Néguev.
Malgré leurs différences, elles partagent leurs joies et leurs peines, jusqu'à l'arrivée de Yossef, le rescapé.
À travers ces deux héroïnes qui s'aiment comme deux soeurs, le roman entraîne le lecteur dans la société juive de Palestine, de la fin des années 1920 à la création de l'État d'Israël.
Une période peu décrite jusqu'à présent dans la littérature israélienne.