Le petit Motl vient de voir mourir son père, qui était chantre à la synagogue.
Devenu orphelin, il doit exécuter les tâches quotidiennes que lui imposent sa maman et sa vie de misère. Motl décide de les raconter avec son regard d'enfant juif d'Ukraine de la fin du XIXe siècle. Et comme il n'a plus rien à perdre, Motl rêve de quitter l'Europe pour l'Amérique...
On retrouve avec le Motl de Sholem-Aleikhem ce qui a probablement inspiré René Goscinny et son petit Nicolas, la légèreté pour raconter des événements pas forcément légers.
Ce roman est l'un des grands classiques de la littérature yiddish. Des générations de Juifs d'Europe orientale et de nombreux Juifs immigrés en Europe occidentale ou en Amérique se sont identifiés à Motl. Il s'agit d'un petit bijou d'humour et de sensibilité.
Smadar Tamir, l'une des femmes d'affaires les plus riches d'Israël, s'est jetée par la fenêtre d'un hôpital de Tel-Aviv. Sa soeur, Mira, ne croit pas à la thèse du suicide et fait appel au détective privé, Oded Héfer.
Homosexuel, parlant de lui au féminin, il vient de s'improviser détective privé.
Oded Héfer n'a que cinq jours pour mener l'enquête.
Aussi débutant soit-il, il n'hésite pas à affronter les magnats israéliens, armé de sa seule intelligence et de son espièglerie. Il va aussi supporter les propos macho et homophobes du commissaire de police tout en continuant à rechercher le grand amour sur les sites de rencontres gay.
Roman fin et divertissant, Secret de Polichinelle joue avec les codes du roman policier tout en plongeant le lecteur dans la société de Tel-Aviv.
Véra et Tsiona aiment à se rappeler leur première rencontre, à quatre ans, dans un jardin d'enfants de Tel-Aviv. Véra grandit entre un père artiste volage et une mère rangée.
Tsiona a perdu son père quand elle était petite.
Après le lycée, Véra, la sensible, l'artiste, ne sait pas ce qu'elle veut faire ; Tsiona, l'effrontée, engagée dans un mouvement de jeunes pionniers, va participer à la fondation d'un kibboutz dans le Néguev.
Malgré leurs différences, elles partagent leurs joies et leurs peines, jusqu'à l'arrivée de Yossef, le rescapé.
À travers ces deux héroïnes qui s'aiment comme deux soeurs, le roman entraîne le lecteur dans la société juive de Palestine, de la fin des années 1920 à la création de l'État d'Israël.
Une période peu décrite jusqu'à présent dans la littérature israélienne.
Nancy, la thérapeute désormais seule ; Larry, la rencontre d'un soir ; Daffy, la petite fille malheureuse depuis que son papa a quitté la maison et a refait sa vie en Israël ; Ruth, la femme devenue veuve qui s'interroge sur ces années passées avec un Israélien trop robuste ;
Tom, le petit garçon pas comme les autres que sa maman cherche à protéger envers et contre son mari, envers et contre les institutions. Qu'ont tous ces personnages en commun ?
Avec la délicatesse de sa langue, l'auteur va révéler les liens noués entre eux autour d'une forêt américaine, modifiés par l'Histoire ou par les histoires personnelles, par un besoin d'évasion ou par la nécessité de l'exil, par la question du retour au pays natal.
Après Comme deux soeurs (2016), Rachel Shalita confirme ses talents de conteuse.
Bnaya et Yoav ont grandi dans une colonie juive de Cisjordanie, entourée de fils barbelés, aveugle aux villages palestiniens qui l'entourent. Bnaya y habite toujours, fidèle à la religion. Yoav l'a quittée pour la T el-Aviv laïque.
Ce roman fait pénétrer dans deux univers israéliens que l'on croyait si bien connaître grâce aux médias : celui de l'implantation religieuse au coeur des territoires occupés et celui de T el-Aviv, la ville laïque, cosmopolite, toujours en éveil.
Mais à travers Bnaya et Yoav, les repères sont bouleversés. Sans complaisance, sans jugement, avec beaucoup d'émotion.
Les époux Yassine, un couple d'Arabes israéliens qui ne peut pas avoir d'enfant, déposent une demande d'adoption auprès des services sociaux. Leur demande est acceptée mais ils n'ont d'autre choix que d'adopter un garçon de huit ans, Nathanaël. Mais le garçon est autiste. Quand il sort de son mutisme, il chante à tue-tête "Lucy in the sky with diamonds".
Des cousins de Nathanaël viennent trouver les époux Yassine, en leur expliquant qu'il est né dans une famille juive ultraorthodoxe.
Par les yeux d'une femme à la candeur touchante, Daniella Carmi dresse un portrait loufoque de la société israélienne. Elle réussit l'exploit de faire rire et pleurer en faisant se rencontrer des Arabes israéliens, des Juifs ultraorthodoxes, des homosexuels, des immigrés juifs de Russie.
Ce coffret en série limitée a été conçu spécialement pour les fêtes de fin d'année. Il contient deux romans israéliens précédemment publiés par l'Antilope :
- Comme deux soeurs de Rachel Shalita, traduit de l'hébreu par Gilles Rozier, publié en janvier 2016 ;
- La famille Yassine et Lucy dans les cieux de Daniella Carmi, traduit de l'hébreu par Jean-Luc Allouche, publié en avril 2017.