Depuis les temps les plus anciens, les lettres hébraïques ont fait l'objet d'un très grand respect, en particulier lorsqu'elles permettent la révélation des Noms divins.
Les vingt-deux lettres de l'alphabet hébreu sont le support de nombreux aspects de la contemplation mystique, car elles constituent un intermédiaire reflétant la réalité de la totalité de l'existence. Les lettres sont des univers réduits en un symbole, chacune contient la quintessence de l'énergie universelle. Leurs prononciation, écriture, ou contemplation libèrent de puissantes forces qui entrent en résonance avec les degrés les plus profonds de la conscience, et parlent directement à notre âme.
Les lettres hébraïques ne sont pas uniquement des instruments permettant d'inscrire des idées sur une feuille de papier, ce sont, avant tout, des concepts précis, contenant les principes essentiels de la Création. Chaque lettre correspond à un nombre d'après sa position, à un idéogramme d'après sa forme initiale et à un symbole d'après les liens qu'elle entretient avec son idéogramme et les autres lettres.
L'alphabet hébreu est le révélateur des qualités et des degrés divins qu'il contient symboliquement.
" L'Alphabet Hébreu et sa Symbolique ", après avoir montré l'origine de l'alphabet hébreu et ses fondement mystiques, révèle les mystères de chaque lettre, à l'aide des textes fondamentaux de la Kabbale : Autioth de Rabbi Akiva, Séfer haBahir, Séfer haZohar, Séfer Yetsirah. Chaque lettre y fait l'objet d'une étude détaillée et très traditionnelle.
Tous les textes cités sont traduits par l'auteur.
Ce livre est un manuel indispensable pour tous ceux qui étudient la Kabbale, mais également pour ceux qui sont intéressés par le symbolisme et l'origine des alphabets.
S'inspirant de couleurs mentionnées dans la Bible, les kabbalistes ont développé une abondante littérature ésotérique autour de la mystique de la Lumière et de ses colorations. Cela concerne, bien évidemment, le concept particulier des dix Sefiroth. On y découvre que les couleurs des sefiroth ne sont pas figées, mais bien vivantes et en perpétuel mouvement. Cet ouvrage aborde davantage le thème de la spiritualité des couleurs, que celui du symbolisme. Les couleurs étudiées sont tributaires de la connaissance antique des teintures et du secret de leurs pigments. En s'appuyant sur des citations de textes faisant autorités chez les kabbalistes, l'auteur nous propose un pèlerinage au coeur de l'esprit des couleurs. On y découvre la raison pour laquelle les teintes bleues, pourpres et écarlates sont toujours associées dans le Temple de Salomon et ses ustensiles sacerdotaux. L'auteur propose deux traductions originales de textes du XIIIème et du XVIème siècles. Le premier attribué à Joseph Gikatilla et le second est la traduction intégrale du chapitre XII, consacré aux couleurs, dans le Pardès Rimonim de Moïse Cordovéro. Ce livre apporte une clé de lecture des textes anciens de la Kabbale et des textes bibliques faisant appel à des allégories et des symboles de couleurs.
Le séfer ha-zohar, ou livre de la splendeur, est un travail pseudépigraphique, rédigé en araméen, qui expose une théosophie kabbalistique complète, examinant la nature de dieu, la cosmogonie et la cosmologie de l'univers, mais aussi l'âme, le péché, le rachat, le bien, le mal, etc.
Inexpérience de l'idra, de l'assemblée, est à la fois collective et intérieure, afin de restaurer les niveaux de consciences, ou palais mystiques. les assemblées initiatiques traitent de la manifestation graduelle du créateur et, à travers lui de sa création. les quatre traités présentés ici dans une nouvelle traduction, comptant parmi les livres les plus mystérieux du zohar. ils représentent l'ultime transmission de rabbi shiméon à ses disciples : le livre de la pudeur - sifra de-tsniôuta : ce livre hermétique et énigmatique, est fondé sur les six premiers chapitre du livre de la genèse.
Le livre expose allusivement les divers concepts ésotériques du zohar. il traite de l'harmonie des contraires et de la relation entre le masculin et le féminin, dont l'union entretien la vie du monde ; l'assemblée du tabernacle - idra de-mashkena :
Cette assemblée se démarque des autres assemblées par ces informations relatives à la mystique de la prière, mais aussi par le fait que rabbi shiméon, basent physiquement, est représenté par ses principaux disciples ; la grande assemblée sacrée - idra rabba qadisha : cette assemblée est fondée sur le livre de la pudeur.
Rabbi shiméon réunit ses disciples pour leur révéler ce qui était caché jusqu'alors ; la petite assemblée sacrée - idra zouta qadisha :
La petite assemblée est l'ultime initiation du maître, clôturant douze années d'études et d'enseignements. le texte se termine par le récit de sa mort et de ses funérailles.
" Les Portes de la Lumière " est une encyclopédie kabbalistique des Noms divins et une étude mettant en évidence l'intime liaison entretenue par les mots de la Bible et les Noms de Dieu.
L'auteur, Joseph Gikatila, dépouille les mots de leurs significations extérieures pour en révéler le Sod, l'herméneutique. Bien que la Kabbale soit une discipline ésotérique hermétique, Joseph Gikatila rend les concepts kabbalistiques accessibles et offre un travail clair, systématique et détaillé.
Ce livre est divisé en dix portes, ou chapitres, décrivant très précisément la manifestation dans le monde des dix Séfiroth, à travers les Noms divins qui leurs correspondent et leurs attributs révélés.
Dans le Kabbale des Portes de la Lumière, les aspects de Dieu émanent d'une hiérarchie entrelacée de dix Séfiroth connectées par des canaux qui peuvent être détériorés ou réparés par l'activité humaine. La lumière de chacune de ces Séfiroth, étant inconnaissable et inaccessible, doit s'envelopper de noms et d'attributs capables de la définir. Ainsi, une Séfirah s'enveloppe d'un Nom divin, qui lui-même impénétrable s'enveloppe d'attributs se contenant mutuellement et de surnoms, pour arriver finalement à de simples mots de la Bible.
Le Sépher Yétsirah, ou Livre de la Formation, est le plus important des écrits anonymes de la Kabbale.
Les kabbalistes, les alchimistes et les érudits de toutes les générations ont cherché à en percer le mystère. Le livre hébreu de la Formation décrit, en quelques pages, le processus de la Création du monde, à partir de l'émanation de dix lumières divines (Séfiroth) et de vingt-deux lettres hébraïques, constituant les trente-deux sentiers mystiques de la Sagesse. La lecture du livre se déroule à plusieurs niveaux, certains y découvrent les clés de la Création, d'autres une méthode de méditation sur les lettres hébraïques favorisant une réédification spirituelle.
Les larges utilisations et reproductions des manuscrits du Sépher Yétsirah, au moyen-âge, ont eu pour conséquence la diffusion de versions divergentes. Actuellement les étudiants en Kabbale ou en Philosophie occulte ont souvent du mal à faire accorder les relations symboliques données par le livre, avec les citations de divers auteurs utilisant des versions différentes. C'est pourquoi, après avoir recensé les versions modifiées du Sépher Yetsirah, Georges Lahy propose ici l'édition des quatre textes, les plus utilisés par les kabbalistes mais aussi les plus divergents.
Ceci, afin que chaque utilisateur du livre ait la vision la plus large et la plus intègre du texte. L'auteur présente quatre traductions du Sépher Yétsirah, dont deux avec le texte hébreu, à savoir : La version du Gaon de Vilna et d'Isaac Louria, qui fait référence. La version dite "Courte" d'Abraham de Posquières, la version "Longue" de Shabbataï Donnelo et la version la plus ancienne de Saadya Gaon.
Ces textes sont suivis de commentaires généraux proposés par Georges Lahy et de tableaux comparatifs entre les versions. Il ne s'agit pas d'un commentaire de plus sur le Livre de la Formation, mais plutôt d'une synthèse libre des grands commentaires élaborés par les maîtres de la Kabbale du XIe au XXe siècle. L'auteur a inséré, en annexe, la traduction complète des propos de Nachmanide (1190-1270) sur le Sépher Yétsirah.
"Les Épistoles" sont des lettres que l'auteur a rédigées entre les années 2013 et 2016. Les thèmes abordés sont divers et libres. Au gré de l'inspiration, de l'air du temps et des questions posées par les lecteurs. Un rythme, un souffle dans le quotidien teintés des perceptions du kabbaliste. Les sujets traités concernent principalement la Kabbale, la Bible et l'hébreu. Mais pas seulement. On y trouve aussi des références à l'Alchimie, à l'Astrologie, à l'Hermétisme ainsi qu'à la symbolique des plantes et à d'autres éléments de la nature. Nombre de sujets connexes à la mystique kabbalistique offrent l'occasion de faire des liens entre les pensées, les mythes et les symboles. Ce premier recueil réunit trente-huit lettres et autant de thèmes. "Les Épistoles" offriront aux lecteurs la possibilité de découvrir, avec simplicité, des enseignements de la Kabbale et de l'ésotérisme, sans pour autant s'engager dans une littérature complexe. Chaque sujet étant indépendant, ce livre peut se parcourir par petites lectures, épistole après épistole. Le livre contient un index des termes.
Le Shiour Qomah est l'un des écrits anonymes les plus importants de la mystique juive pré-kabbalistique.
Ce texte, dans son premier développement, donne une description théurgico-liturgique des différents cieux, des membres de l'image anthropomorphique de la divinité. Autour de lui, gravite une importante angéologie qui constitue un lien étroit entre la pratique contemplative des mystiques, et la magie utilisée dans la Kabbale pratique. Dans ce livre l'auteur met à jour l'un des aspects les plus ésotériques, de la mystique kabbalistique.
Cette étude est structurée en quatre parties : Première partie : Shiour Qomah et Maassé Merkavah. Dans cette section, sont expliqués les fondements de la mystique ésotérique du Char céleste (Merkavah), ainsi que les firmaments et les hiérarchies angéliques qui le constituent. Ces explications sont accompagnées de nombreuses citations de textes hébreux inédits. Deuxième partie : Les grands textes du Shiour Qomah.
L'auteur a traduit, de l'hébreu, quatre textes très rares, appartenant à la mystique du Shiour Qomah. Ainsi qu'une section du célèbre Séfer Raziel, concernant ce même Shiour Qomah (Dimension du corps). Troisième partie : La voie théurgico-magique. Dans cette partie sont décrites les structures magiques de la Kabbale pratique, à travers de nombreux passages de textes hébreux, comme le Séfer Raziel. On y trouve des pratiques invocatoires, talismaniques et angéliques.
Quatrième partie : Le Séfer haRazim. Il s'agit d'une traduction, pour la première fois en français, de l'étrange "livre des Mystères". Ce texte contient des centaines de noms d'anges, hiérarchisés dans les sept firmaments. Ces descriptions célestes, sont directement reliées à la littérature des Hékhaloth (description des palais mystiques).
La littérature kabbalistique compte peu de traités posant des fondements métaphysiques et théologiques permettant de réunir la Kabbale et l'Alchimie.
Toutefois, un texte, l'Esh métgaréf (le feu de l'alchimiste), écrit entre la fin du XVIe siècle et le début du XVIIe, par un kabbaliste juif italien, établit cette mystérieuse et difficile relation. L'original, écrit en hébreu ou en araméen, est perdu. Mais, Christian Knorr von Rosenroth (1636-1689) en possédait un exemplaire, dont il a reproduit la majeure partie dans son oeuvre latine intitulée Kabbala denudata seu doctrina Hebr?corum transcendentalis et metaphysica atque theologica.
Les trois volumes de cette oeuvre ont été imprimés à Sulzbach, par Abraham Lichtenthaler respectivement en 1677, 1678 et 1684. L'Esh métgaréf est un surprenant compendium kabbalistique sur la dimension transcendantale des mystères alchimiques. Il révèle une subtile relation entre la signification symbolique des métaux et la dimension spirituelle des dix séfiroth. La signature kabbalistique de ce traité apparaît à travers une large utilisation de la guématria et de carrés magiques pour chacun des métaux.
Cette nouvelle traduction proposée, par Georges Lahy, est basée sur le texte latin de von Rosenroth, contenue dans le volume 1 de la Kabbala denudata. Enrichi de nombreuses annotations, le texte retrouve ainsi sa dimension hébraïque.
La façon dont nous nommons les choses exprime de puissantes sensations, allant bien au-delà des mots.
Tout ce qui porte un nom a un sens, et ce sens est enfoui dans les racines les plus intimes de ce nom. En cherchant simplement l'origine d'un mot, par ces racines, il est possible d'accéder à son intimité et soulever un coin de voile de quelques-uns de ses mystères. Chaque maladie ayant un nom spécifique, il est possible, en analysant la structure de ce nom, de découvrir le message que vient nous apporter une pathologie.
Ce livre se propose de faire une analyse des pathologies les plus courantes, d'une façon accessible pour tous. Il est construit comme un petit dictionnaire des cent vint-quatre maladies, parmi les plus courantes. Il propose une méthode d'auto-questionnement contribuant au retour de la santé, avec, en supplément, une petite technique originale s'appuyant sur les propriétés énergétiques des plantes et des pierres.
72 est sans aucun doute l'un des nombres les plus mystérieux de la Kabbale, car il fait directement référence au Shem haMeforash (Nom Explicite), au temps hébreu et aux cycles.
Ce nombre sert de clé de voûte au système kabbalistique. Par la connaissance de son secret : Moïse a ouvert la Mer Rouge, le Grand Prêtre, muni de son pectoral, approchait l'Arche d'Alliance et l'interrogeait, les Sages perçaient les mystères du temps et des sphères et les mystiques accédaient à des extases. Les puissances occultes des maîtres hébreux furent transmises de générations en générations et les 72 " Souffles " ou " Noms " de la Kabbale juive devinrent les 72 " anges " ou " génies " de la Kabbale chrétienne et de l'occultisme.
Dans " Les 72 Puissances de la Kabbale ", l'auteur explique le rôle fondamental de ces soixante-douze forces, de la sortie d'Egypte à la Kabbale mystique, en passant par le Temple de Jérusalem. Il tente de nous aider à percer ce mystère à partir de textes de références tels que le Talmud, le Séfer haZohar, le Séfer haBahir et le Séfer Raziel. Ces enseignements sont directement liés à de grandes lois numériques et rythmiques de la Kabbale.
Une importante partie, initie à la connaissance du " Temps hébreu " et offre une étonnante méthode permettant de calculer avec grande précision les cycles d'influences des 72 Souffles. Ensuite, les 72 Noms sont détaillés afin d'aider à mieux comprendre quelle aide peut apporter à chacun la connaissance de ces " 72 Puissances ". La troisième partie de ce livre est une initiation à la Kabbale mystique, à travers les enseignements sur le Shem haMeforash, du kabbaliste espagnol (XIIIe siècle) : Abraham Aboulafia.
La première Reine d'Arles fut élue en l'honneur des 100 ans de la naissance de Fréderic Mistral. Élue pour trois ans, la Reine d'Arles et les Demoiselles d'Honneur sont choisies après avoir fait preuve de leurs connaissances en histoire, littérature, architecture, arts, traditions et langue provençale. Mais cette tradition est plus ancienne, sans réelle organisation connue. D'un point de vue plus ésotérique, les reines d'Arles sont la continuité des anciens cultes méditerranéens de la déesse Mère. Pour l'auteur de ce livre, Nicole Michel, son élection en tant que VIIème Reine d'Arles fut une initiation qui a ouvert sa quête spirituelle. Ce livre évoque à la fois son expérience, la symbolique du personnage et son cheminement spirituel. Il est entre récit et poésie, avec de superbes photos en Noir et Blanc. La VIIème reine d'Arles nous parle d'abord de nos traditions et du rythme de nos saisons. Puis, elle prend le lecteur par la main pour le faire cheminer tout au long d'une quête vers l'Amour et la Liberté. Elle rejoint en cela le plus essentiel des messages philosophiques de la Méditerranée : les Grecs, dans l'Antiquité, disaient que « ce qui est beau est bon ». Depuis la Vénus d'Arles jusqu'à Léo Lelée et jusqu'aux jeunes filles qui portent le ruban et le porteront demain, nous savons que nous vivons parmi des Arlésiennes qui sont les gardiennes de la beauté et de l'élégance comme à Rome, les Vestales étaient les gardiennes du feu sacré. L'amour et la liberté sont inséparables de la beauté, celle du coeur et du corps, mais aussi la beauté du visage de la liberté qui est la reconnaissance du droit de chacun à la dignité. Le livre est soutenu en introduction par une dédicace de Christian Lacroix et une de Michel Vauzelle, Président de la région PACA, une préface de Georges Lahy et un épilogue de Jean-Yves Leloup.
Le Livre du Zohar, grand texte de la Kabbale, mentionne : « La Présence divine ne séjourne pas dans un lieu de tristesse, mais dans un lieu baigné de Joie ! », la joie dont il est question ici est une Joie sans cause, la félicité à laquelle aspirent tous les mystiques du monde par leurs méditations et leurs évocations. C'est la Joie qui délivre de toute servitude et de tout mal-être. La mystique de la Joie ne s'adresse pas seulement à quelques adeptes choisis, elle apporte un mieux-être dans le quotidien de chacun et offre la possibilité de se défaire des peurs et des angoisses que peut engendrer une vie active, en accélération constante, soumise au stress et aux tensions difficiles à apaiser. Dans cet ouvrage, Georges Lahy se fonde sur d'anciens concepts de la Kabbale repensés pour s'adapter au mieux à la vie moderne, pour proposer une quête et un éveil de la Joie que l'on porte en soi. Les écorces de la tristesse dissimulent cette Joie et affaiblissent nos forces. L'auteur en dévoile les processus et propose quelques exercices simples pour réintégrer cette Joie et se libérer des passions tristes. Le titre du livre, « Le Trône de Joie », est une allusion au Kissé à Kavod, le Trône de Gloire de la mystique de la Merkavah d'Ezéckiel, dont quelques principes sont repris dans cet ouvrage, auxquels sont associés les enseignements du grand kabbaliste du XIIIe siècle Abraham Aboulafia, formulés en termes contemporains. Le Trône de Joie ouvre un chemin vers le bien-être, la liberté, la santé et la sérénité.
Après avoir interprété, dans son livre "La Voix du corps", le symbolisme des organes et des membres à partir de leurs noms, Georges Lahy aborde ici les pathologies avec la même méthode, en soutenant lidée que les maux sont des messages que le corps délivre, en usant dun langage subtil puisé aux sources de la biologie. Les racines hébraïques offrent la possibilité daccéder aux sources du langage et dappréhender les mystères de toutes choses nommables. Ce livre sadresse autant aux chercheurs dans le domaine de la Kabbale, quaux psychothérapeutes de tous horizons, et plus particulièrement aux personnes attirées par le décodage biologique, la psychogénéalogie, et toutes formes dinterprétations de la symbolique des maladies. Il traite des sources et de limpact du langage sur la santé. Une claire distinction est faite entre les sensations, les émotions et le ressenti, trois dimensions essentielles permettant dappréhender une pathologie.
Cest un travail purement linguistique, sur les racines hébraïques anciennes, qui propose une lecture originale des maladies et une nouvelle interprétation, enrichies par des méthodes danalyse issues de la Kabbale, comme la guématria.
Il explique en détail une technique de vocalisation, issue des enseignements de la Kabbale du XIIIème siècle afin de permettre lexpérimentation des racines trilitères utilisées dans le livre. Dans cet ouvrage, les messages de 150 maladies sont décryptés, à partir de leurs noms en hébreu ancien et de leurs racines bibliques. On découvre ainsi les mystères de laccident vasculaire cérébral du Roi Saül, de lAlzheimer lors du Déluge, de lasthme du peuple dans le désert, du bégaiement de Moïse, du boitement et la sciatique de Jacob, de la cataracte du Jourdain, de la cécité dIsaac, du coma dAdam, de la dépression de Job, de la stérilité de Sarah, de lherpès du serpent de la Genèse, etc.
Cette étude des pathologies se fonde sur des concepts traditionnels de la Kabbale.
Ce livre, présenté comme un dictionnaire, se veut pratique. Il ne se limite pas à la simple lecture symbolique des maladies, mais propose, à partir de leurs racines hébraïques, une technique originale de méditation et de vocalisation, afin dentrer en résonnance avec le ressenti le plus profond, associé à chacun des maux. ?Georges Lahy, dit Virya, est kabbaliste, écrivain et éditeur. Après des études de philosophie et de mystique comparée, il sest engagé dans lapprentissage des textes de la Kabbale et de ses pratiques spirituelles. Sa démarche est à la fois tournée vers les écrits hébreux anciens, dont il a traduit de nombreux textes en français, et vers les orientations contemporaines de la Kabbale. Il a également rédigé de nombreux articles, dans des revues spécialisées, établissant des passerelles entre les pratiques mystiques et les philosophies occultes de différentes traditions.
La Vie du Monde à Venir est une oeuvre majeure d'Abraham Aboulafia, un authentique traité de Kabbale comportant des explications des 72 Noms du Shém ha-meforash (Nom explicite) obtenus à partir de combinaisons des lettres de trois versets de l'Exode. Il est illustré par des roues combinatoires (tséroufim), avec des instructions précises pour la méditation mystique.Dans ce livre Abraham Aboulafia dévoile la base de sa technique de méditation, fondée sur le son, le souffle et le mouvement. Celle-ci consiste à combiner les Noms divins dans des roues de lettres, d'abord intellectuellement, pour les construire, puis par la contemplation accompagnée de vocalisations et de mouvements de la tête. Ces techniques impliquent les sens du toucher, de l'ouïe et de la vue. Abraham Aboulafia ouvre les portes d'une relation intime avec les lettres sacrées de l'hébreu. Il propose une méthode qui repose sur un stimulus en perpétuel mouvement rotatif. Note : Cette traduction diffère de celle publiée en 2009, car elle a été réalisée à partir d'un manuscrit plus ancien. Elle est épurée des ajouts et des réorganisations qu'a subi le texte au fil des années.
Guét ha-shémoth, le divorce des noms, est le premier traité écrit par Abraham Aboulafia. Il y met en avant son intérêt pour les combinaisons de lettres et leurs vocalisations, ainsi que pour les 72 noms constituant le Shém ha-meforash, le Nom explicite. Il représente une pensée kabbalistique qui tente, librement, de réconcilier kabbalistes et philosophes. Son but est de contribuer à la distinction des noms divins incertains et de mettre en garde ceux qui les utilisent.
Les Symboles des Égyptiens est une étude linguistique, philologique et symbolique, établissant les relations qu'entretiennent les symboles égyptiens, trouvés sur les monuments, et les racines hébraïques qui leurs correspondent. Ces liens ancestraux sont confortés par les langues coptes et grecques. C'est pourquoi ce livre représente un apport essentiel à la connaissance fondamentale des symboles.
Le séfer haoth, ou livre du signe, fait partie d'une série d'ouvrages prophétiques et visionnaires dont abraham aboulafia commença la rédaction vers 1279, avec le séfer hayashar.
Ce livre marque, pour l'auteur, la fin de quinze années de tourments intérieurs et le commencement d'une grande libération spirituelle. c'est un traité visionnaire et autobiographique qui témoigne de cet aboutissement par lequel le maître, réussit à convertir son imagination en état de conscience, et à affirmer sa dissidence. pour abraham aboulafia le nom yhwh est scellé dans l'âme ; et c'est par les combinaisons (tséroufim) des lettres du nom, possédant un pouvoir d'illumination, que s'ouvre la porte des mystères des noms divins.
Le séfer haoth contient des exemples de ces diverses pratiques, codées dans ce livre. abraham aboulafia rédigea ce livre, entre 1285 et 1288, alors qu'il était en exil sur la très petite île de comini, près de malte, après avoir été persécuté par le rabbin de barcelone, salomon ben adret.
La vie du monde à venir est une oeuvre majeure d'abraham aboulafia, un authentique traité de kabbale comportant des explications des 72 noms du shém ha-meforash (nom explicite) obtenus à partir de combinaisons des lettres de trois versets de l'exode.
Il est illustré par des roues combinatoires (tséroufim), avec des instructions précises pour la méditation mystique. dans ce livre abraham aboulafia dévoile la base de sa technique de méditation, fondée sur le son, le souffle et le mouvement. celle-ci consiste à combiner les noms divins dans des roues de lettres, d'abord intellectuellement, pour les construire, puis par la contemplation accompagnée de vocalisations et de mouvements de la tête.
Ces techniques impliquent les sens du toucher, de l'ouïe et de la vue. abraham aboulafia ouvre les portes d'une relation intime avec les lettres sacrées de l'hébreu. il propose une méthode qui repose sur un stimulus en perpétuel mouvement rotatif.
Le Méshiv Devarîm Nekhohîm, Livre de la Réponse Adéquate, a été écrit vers 1246, à Gérone, en Catalogne, par le kabbaliste géronnais Jacob Ben Shéshét en tant que réfutation d'un ouvrage du philosophe Samuel Ibn Tibbon : Le Maâmar Yiqqawou ha-Mayyîm, Discours sur le Rassemblement des Eaux. L'auteur kabbaliste combat le rationalisme maïmonidien, fondé sur la pensée d'Aristote, omniprésente dans le Guide des Égarés et dans le Discours sur le Rassemblement des Eaux d'Ibn Tibbon. ?Le Méshiv Devarîm Nekhohîm représente un carrefour des idées philosophiques et théologiques qui ont cours dans la première moitié du XIIIème siècle. Les divergences d'idées entre Jacob Ben Shéshét et Maïmonide concernent la cosmologie et de nombreuses autres notions : les anges, le Trône divin, la prophétie, les miracles. On constate que le Livre de la Réponse Adéquate rassemble en la pensée synthétique de Jacob Ben Shéshét des notions de provenances très diverses, issues de l'Écriture, des cinq livres de la Torah, des Prophètes et des Hagiographes, du Talmud et du Midrash ainsi que des Pirqey de Rabbi Eliézer, écrits vers 830. L'auteur énonce des idées provenant du gnosticisme, à travers le Séfér ha-Bahir, Livre de la Clarté, compilé en Provence entre 1150 et 1200 et également de la kabbale théosophique languedocienne d'Abraham ben David, Rabed, et d'Isaac l'Aveugle. Le livre s'inspire aussi de la cosmologie du Séfér Yetširah, Livre de la Formation.
Jacob ben Shéshét était membre du Cénacle de Gérone. Doué d'un esprit vigoureux, d'une intelligence combative, il fut sans doute le contemporain d'Azriel. Il était plus âgé que Nahmanide. On ne connaît rien de sa vie, ni la date de sa naissance ni celle de sa mort. On sait seulement qu'il vécut à Gérone dans la première moitié du XIIIème siècle. Jacob ben Shéshét, dans sa conception de la connaissance, de la cosmologie, de l'âme peut être considéré comme un kabbaliste platonicien et néo-platonicien.
Mettant ces pas dans ceux des anciens maîtres, l'auteur nous fait parcourir les sentiers de la Kabbale dont Lunel et Posquières (Vauvert-Gard) nées de Narbonne furent les berceaux au XIIème siècle, avant de connaître un grand rayonnement en Espagne. À la convergence de savoirs multiséculaires, Lunel fut un des fleurons de la Sagesse antique. De cette noble cité naquit l'université de Montpellier où étaient enseignées les sciences médicales et l'école talmudique et kabbaliste de Posquières.