- Monographie consacrée à Judith Rothchild : 25 ans de gravure en manière noire.
- La manière noire est une technique ancienne particulièrement impressionnante : la plaque de cuivre est d'abord bercée longuement à l'aide d'une espèce de hachoir dentelé afin de créer les milliers d'aspérités qui accueilleront l'encre. Puis l'artiste grave à main levée, sans dessin préparatoire, le motif qui surgira dans la lumière.
- À la façon d'un cabinet de curiosités, l'ouvrage présente des portraits de merveilles de la nature (légumes, coquillages, pommes de pin...) et d'objets manufacturés (bocaux, boîtes d'oeufs...).
- 120 gravures reproduites sur un papier choisi.
Le premier guide complet de l'art des marges. Ce guide de référence répertorie 252 lieux, événements et galeries qui montrent les artistes bruts et singuliers, ceux qui sont en dehors des circuits officiels de l'art. Du Palais idéal du facteur Cheval (Hauterives, Drôme) au musée du LaM (Lille - Villeneuve-d'Ascq) en passant par le festival international d'art marginal Grand Baz'art (Gisors, Normandie) ou la Halle-Saint-Pierre (Paris) ce guide propose un véritable parcours dans l'univers étonnant de l'art des marges. Il présente aussi l'histoire de ce mouvement né avec Jean Dubuffet, ses interactions avec l'art contemporain et la nouvelle génération de créateurs.
« Le jeu, toujours recommencé, est donc infini. Assemblages, recouvrements, juxtapositions. Bleus, rouges, jaunes. Lignes, surfaces, figures. Une exposition de Georges Troubat est toujours une expérience singulière : comme un musicien avec un ensemble limité de notes, l'artiste multiplie les variations, les improvisions, offrant l'étonnante impression d'un ruissellement permanent. Cet homme a toujours été très actif dans sa vie, rien n'est définitif, le courant nous emporte et il nous faut nager avec lui. L'acte créatif n'existe que répété puisqu'il est lié à la marche, aux mouvements du temps, aux passages des saisons, aux rythmes du monde. La peinture de Georges Troubat est vivante, au sens plein : elle règle son pas sur les impulsions du vivant. Son animation procède de la vie elle-même, à laquelle elle retourne comme un acquiescement permanent. Cet homme que l'on croit pressé est un nageur ébloui et sa peinture témoigne pour un monde qui ne serait qu'éblouissement. » Michel Cegarra
- L'ouvrage de référence sur les tambourins peints, sujet méconnu aussi bien des historiens d'art que du grand public. Aucun ouvrage n'existe sur le sujet.
- Une collection unique de plus de 250 tambourins, avec pour chacun une notice spécifique.
- Un texte nourri de références, aboutissement d'un travail de recherche conséquent qui vise à retracer l'histoire des tambourins peints au fil des siècles et à comprendre l'engouement qu'ils ont suscité au xixe siècle.
- Une abondante iconographie.
L'ouvrage vous entraîne en région dans les coulisses des ventes aux enchères de ces vingts dernières années : un tableau du Caravage déniché dans un grenier toulousain, un fragment du tombeau maudit de Charle V exhumé à Louviers, un panneau de Cimabue retrouvé au hasard d'un inventaire dans l'Oise...
Au travers de quarante récits passionnants découvrez les intrigues et les dénouements d'oeuvres d'exception passées un jour sous le marteau des commissaires-priseurs.
Une belle rencontre avec la nature, l'image et la poésie.
Par le biais de la photo, le père Dalmer Jiron Deza s'empare de la nature, des animaux et des hommes et y saisit la vie dans ses moindres détails pour la partager avec ses amis.
Marguerite Bauer Benidir, poétesse - fidèle à son style tout en métaphores et en silence - commente les oeuvres photographiques du Père Dalmer. L'auteur conjugue le verbe avec son imagination et son coeur et nous guide dans un dédale sacré vers l'au-delà en invoquant les drames qui nous frappent.
Beau livre d'art par excellence, cette importante monographie propose de retracer le parcours artistique d'Annick Zimmermann. Depuis 1977, date de son entrée à l'école des Beaux-Arts de Beauvais, Annick Zimmermann n'a cessé de peindre. Peindre pour vivre, peindre pour affronter le monde, ses épreuves comme ses joies, peindre comme une nécessité. Avec la couleur comme moteur de son travail, ainsi qu'elle le dit elle-même : « Par le seul pouvoir du rythme coloré, l'espace de la toile s'anime, ordonne la forme et se libère du réel. » Ces quarante années de peinture sont bien évidemment marquées par des évolutions stylistiques, des étapes parfois dictées par un besoin de se réinventer : du ponçage des débuts à l'apparition des motifs, en passant par l'éclosion progressive de la couleur, les oeuvres d'Annick Zimmermann nous transporteront toujours dans un univers vibrant et foisonnant.
Plongez dans l'univers onirique de Danielle Le Bricquir ! Voyagez tantôt dans une vaste forêt, tantôt au fond des océans, chevauchez des animaux fantastiques dans des paysages exotiques, sous des astres complices, qui vous sourient parfois. Écoutez les animaux comme ils parlent, on dit même qu'ils chantent de temps en temps. Rencontrez vos héros, vos amis, ceux de nos contes d'antan, d'enfants, et faites un bout de chemin avec eux. Soyez magicien vous aussi ! Rendez à ces oeuvres leur éclat coloré et leur lumière vive soudain disparus... Sortez vos épées de couleurs, brandissez vos crayons de papier, agitez-les telles des baguettes magiques et rallumez les flammes de l'histoire. Ravivez les couleurs et revivez ces joyeux combats qui vous transporteront au pays des merveilles.
- Deux regards croisés : 80 aquarelles de détails architecturaux associées à des textes venant ponctuer l'ouvrage à la manière de codicilles scandés ou murmurés.
- L'aboutissement de près de dix années d'observation et de flâneries.
- Une invitation à goûter à la poésie singulière engendrée par des lieux investis de tant de vibrations : l'abbaye de Cluny et ses « filles », prieurés, petites églises, etc.
- Cérès Franco, jeune brésilienne qui arrive à Paris au début des ann ées 1950, o uvre s a g alerie « L'OEil de Boeuf » en 1972.
Durant vingt-cinq ans, elle y expose l'ar t Brut, l'ar t Naïf, les Singuliers de l'ar t (Jaber, Chaïbia), la Nouvelle Figuration (Jacques Grinberg, Michel Macréau), le groupe Cobra (Corneille), l'Expressionnisme (Jean Rustin, Stani Nitkowski), etc. et fait de sa galerie un lieu d'expression bouillonnant, mettant en avant « la face cachée de l'ar t contemporain ».
Des artistes exhilés venant du monde entier (39 nationalités) s'y retrouvent.
- Analyser la relation presque symbiotique entre la biographie de Cérès Franco, faite de rencontres (qui structurent ici l'ouvrage en chapitres), et la constitution de sa collection.
- Replacer cette trajectoire dans un contexte historique : celui de Paris, plaque tournante du monde de l'ar t après 1945.
C'est à partir d'un riche corpus de dessins, tous issus de la presse syndicale confédérale des cinquante dernières années, qu'Henri Pinaud a mené une étude sociologique. Son analyse aussi bien quantitative que qualitative lui a permis d'en tirer un certain nombre de conclusions, déterminant notamment les conditions de production des dessinateurs d'un point de vue tant politique, qu'économique et social. Il a mis en évidence l'évolution de cette iconographie abondamment utilisée dans la presse spécialisée, faisant de ces dessins une expression privilégiée des revendications propres aux grands syndicats que sont la CFDT, la CGT et la CGT-FO. Richement illustré, l'ouvrage recensera un nombre important de reproductions, environ 300, provenant de 56 illustrateurs différents, se proposant ainsi de participer à la sauvegarde de ce patrimoine, largement négligé malgré son apport indéniable à la culture ouvrière.
- Une importante monographie pour rendre compte d'une vie et d'une production artistique étonnamment plurielle.
- Né en 1933, Christian Broutin est illustrateur, affichiste, peintre. Il commence sa carrière dans la publicité et la création d'affiches de films aux côtés de René Ferracci.
L'affiche de Jules et Jim de François Truffaut reçoit le Prix Toulouse-Lautrec en 1962. Il a collaboré avec les grands magazines de presse, illustré un grand nombre de romans et créé une soixantaine de timbres. En 1983, il reçoit le Grand Prix de l'affiche française et en 2003, le Grand Prix de la philatélie.
- Une abondante iconographie : 200 reproductions.
- Une organisation thématique. Six chapitres sou- tenus par des textes évocateurs signés Christian Noorbergen : sculpture, dessin érotique, illustration, nature, fantastique, peinture.
« Le tumulte du monde est à ?eur de toile. Comme une écume recouvrant d'une trace légère et persistante chacun des thèmes abordés par Isabelle Malmezat, son écho se confond avec la matière même de cette peinture, on ne saurait l'en dissocier. Aussi on ne s'étonnera pas de retrouver dans ses toiles les soubresauts d'une époque qui brille par les incertitudes qu'elle engendre et les tragédies qui lui collent aux basques.
La peinture d'Isabelle Malmezat n'est pas une peinture facile, j'entends par là qu'elle ne cherche pas à plaire, mais avant tout à exprimer la substance même d'un univers intérieur chaviré par les échos impétueux et les assauts d'un monde contemporain où le pire côtoie le meilleur.
Par une palette resserrée, parfois presque monochrome, une matière réduite à un simple jus, elle parvient à s'approcher au plus près des réalités humaines, jouant de la poésie comme d'autres du surligneur. L'humain, toujours, est au coeur de ses préoccupations... ».
Ludovic Duhamel.
« Et alors que l'on est déjà acculé dans les cordes comme un profane égaré par hasard sur un ring, surgit la troisième question en forme d'uppercut terminal : « Mais, quoi ? Si tu ne sais pas dire ce que tu peins, ni la manière dont tu le peins, au moins sauras-tu nous dire quelque chose sur tes peintres préférés ! » Déjà convaincu d'un troublant mutisme sur tes créations picturales, te voilà maintenant renvoyé dans le labyrinthe des reconnaissances et des dettes. Or ces dernières sont si immenses et précisément si enchevêtrées que la réponse oscille entre un nouveau silence - cette fois-ci définitif -, et un catalogue étoffé et bavard de l'histoire de la peinture qui met l'imprudent interlocuteur en fuite. De sorte que généralement tu t'en tires avec trois noms de peintres extraits du monumental catalogue, par exemple, Goya, Soutine et Kirchner, que tu changes à volonté, à la seule fin de finir poliment un dialogue qui n'avait jamais commencé. Aussi bien, cet ouvrage qui tente de commenter quelques peintures sans fuir la proximité d'une influence ou d'un thème a-t-il peut-être les qualités espérées d'une entame de conversation... » Claude Corman
Cinabre, c'est la rencontre de trois univers : Patrick Lainville et ses sculptures épurées, la Maison Bras et sa cuisine gastronomique étoilée, l'Aubrac et ses paysages envoûtants. Des impressions, des saveurs, des moments partagés, des souvenirs, des couleurs, un univers empreint d'une poétique vibrante. Beau livre d'art par excellence, l'ouvrage compile les images, les ambiances : les formes profilées des sculptures répondent aux herbes folles des paysages, la grâce des assiettes dressées tisse des liens inattendus avec les trésors de la nature occitane. Entre son atelier du Lot, ses sculptures exposées au Suquet (le restaurant Bras à Laguiole) et le Café Bras du musée Soulages à Rodez, c'est à toute la terre de l'Aubrac que Patrick Lainville est viscéralement attaché. Et c'est cet ancrage fort qui est porteur de sens et de poésie. Une véritable invitation au voyage.
- Une quarantaine de dessins et de poèmes d'Éoa, artiste singulière.
- Résonances entre un travail d'écriture et un travail plastique menés conjointement par l'artiste depuis plusieurs années : tout en retenue, tout en pudeur, les mots choisis des haïkus font écho à la ligne claire des dessins.
- Ouvrage monographique consacré à une série d'oeuvres de Jean-Luc Curabet intitulée « Les Âmes égarées ».
- Galerie de portraits revisités : « l'artiste tel un magicien redonne une vie très contemporaine à des images, vieilles photos oubliées de personnages anonymes, photos jaunies au fond d'un tiroir qu'il détourne par des recours aux procédés numériques mais aussi par les techniques traditionnelles et des rehauts à l'acrylique. » - Ponctué de petits textes et de réflexions au ton piquant, parfois décalé, qui interpelleront le lecteur, l'invitant à déambuler dans l'univers fantasque et détonant de l'artiste.
La préparation d'une sortie de pêche, à elle seule, est déjà un instant fort ; nos pensées sont déjà au bord de l'eau. On se remémore le poste de pêche, les techniques qui y ont fonctionné, le gros poisson que nous avons raté la fois dernière. Depuis, nous avons eu de nouvelles idées, de nouveaux leurres prometteurs à essayer. On se prend à rêver à une pêche extraordinaire. Vient ensuite le moment tant attendu : nous y sommes et les premiers lancers sont porteurs d'espoir. Quand celui-ci viendra à s'essouffler nous savons qu'un changement de leurre, de technique ou de spot le fera revivre. [...] Parfois un coup de chance ou une bonne stratégie viendront nous récompenser par la capture d'un carnassier de taille hors normes dont nous nous souviendrons longtemps. C'est la cerise sur le gâteau.
Dès sa première édition en 1903, le Salon d'Automne a édité des affiches originales accompagnées de catalogues dont seules les couvertures étaient illustrées au départ. Une grande partie des plus grands peintres du XXe siècle ont contribué à la création de ces affiches et couvertures de catalogues : Van Dongen, Rouault, Braque, Lotiron, Desvallières... jusqu'à Kouper, Cabu, Wolinski ou encore Moebius en 2015. Monographie rétrospective de ces plus de cent ans de création, cet ouvrage historique reproduit en couleur la totalité des affiches connues à ce jour, et à défaut les couvertures des catalogues des années manquantes, avec une présentation de leurs auteurs. Il répertorie également la totalité des artistes ayant exposé au Salon depuis 1903. Il retrace enfin l'?épopée du Salon au travers de sa grande et de ses petites histoires, des origines à nos jours.
C'est à la lisière de la forêt amazonienne, sur le continent sud-américain, à Saint- Laurent-du-Maroni précisément, que se situe la dernière rhumerie de Guyane : la distillerie Saint-Maurice. elle y trouve un terroir et un climat propices à la culture d'une canne à sucre de qualité. Plusieurs autres facteurs sont également à l'origine du succès de ces rhums, régulièrement primés lors du salon agricole de Paris : leur remarquable caractère organoleptique, l'acharnement au travail des hommes et l'abnégation d'ernest Prévot, le dirigeant de la rhumerie. La culture de la canne représente aujourd'hui en Guyane le dernier héritage cultural d'une époque coloniale jadis prospère. La distillerie Saint-Maurice est une réussite économique qui découle surtout d'un savoir-faire dans la transformation de la canne à sucre, transmis depuis plusieurs générations au sein de la famille Prévot.
Cet ouvrage commence par une présentation de l'histoire de l'industrie rhumière en Guyane de l'esclavage à nos jours ; sont ensuite abordées les questions liées à la culture et les étapes de transformation de la canne à sucre ; et pour fi nir ce sont les raisons de la consécration des produits issus de la distillerie qui sont évoquées. Cet ouvrage collectif démontre ainsi cette capacité d'entreprendre et d'exceller en Guyane, conviction partagée par tous ceux qui ont participé à son élaboration.
Il s'agit d'un ouvrage collectif d'une quinzaine d'auteurs.
Ce livre est une balade dans l'univers de 24 peintres figuratifs de la région Rhône-Alpes. À travers des oeuvres très diversifiées - du paysage au portrait en passant par la nature morte ou le trompe-l'oeil -, l'auteur nous offre son regard sur des artistes de sa région.
Chacune des oeuvres présentées s'accompagne d'un texte écrit par l'auteur et de quelques phrases rédigées par les artistes, en écho à leurs créations.